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  • L'épidémie met en lumière l'opposition entre classes dominantes et classes populaires, par Aristide Renou.

    Si l’épidémie actuelle devait servir à quelque chose d’utile, cela pourrait être de rappeler que l’idée que les classes dominantes pourraient se passer des classes populaires est largement une illusion. Une illusion certes plausible dans les temps paisibles, lorsque ni la nature ni la politique ne se manifestent trop brutalement, mais une illusion qui se dissipe dans les temps de crise, ou qui devrait se dissiper si nos élites avaient encore un minimum de clairvoyance.

    Comme l’a dit fort justement Rachida Dati ces derniers jours (eh oui…), ce sont les Gilets Jaunes qui tiennent actuellement le pays à bout de bras, les « aides-soignantes, infirmières, ambulanciers, aides à domicile, femmes de ménage, caissières, livreurs ou encore personnel pénitentiaire » qui se lèvent encore chaque matin pour se rendre sur leur lieu de travail, au péril de leur santé, et qui permettent aux bobos urbains ou au CSP+ de rester confinés tranquillement chez eux en attendant la fin de l’épidémie. Aujourd’hui comme il y a 2500 ans les « pauvres » sont les murs de la cité, les murs derrière lesquels on court se réfugier en cas de tempête ou de guerre. La nature et la politique (qui est la nature de l’homme) reprennent toujours leurs droits.

    « Le modèle économique de la société s’étant transformé, comme il l’a été dit précédemment, une grande partie de la main-d’œuvre ouvrière est devenue inutile. Les classes dominantes peuvent pour la première fois dans l’Histoire se passer des classes populaires, une fois les services de base à la personne (garderie, restauration, ménage, garde de malades et de personnes âgées) assurés par une main d’œuvre interchangeable ; les classes populaires sont dès lors face à une drôle d’alternative.

    Ou bien elles acceptent de travailler pour de bas salaires qui, selon toute évidence, ne permettent pas de vivre décemment ni d’élever une famille avec les standards du XXIème siècle français. C’est dans les rangs de ceux qui ont fait ce choix que se recrutent les Gilets Jaunes. En effet, le salaire médian en France (1762 euros en 2017), qui correspond au plafond touché par la moitié des salariés, n’autorise que la précarité, non seulement dans les grandes villes, mais même dans cette France périphérique où la voiture est nécessaire (en France, 70% des salariés se rendent au travail en voiture, contre 4% à vélo). Le complément de salaire lié aux revenus sociaux est indispensable, même en l’absence d’accident de la vie. Or cela nuit à la valorisation du travail et à l’estime que se porte le travailleur.

    Ou bien ces classes populaires renoncent à l’emploi, surtout s’il est rare et précaire, et elles basculent dans le système économique socialisé. Celui-ci est parfaitement rodé et accepté puisque la France distribue les plus généreuses prestations sociales au monde (le quart de son PIB). Cette économie sociale hors marché est un système unique au monde, devenu le marqueur de l’économie française : la grande distribution, le logement, les loisirs, la médecine, le système de formation, etc., dépendent aussi de la distribution des paiements de transfert. Les huit à neuf millions de pauvres sont ainsi économiquement intégrés au système, et ils contribuent indirectement à la croissance globale, non par l’emploi dont ils sont exclus (ou dont ils s’autoexcluent par manque de stimulation), mais par l’économie sociale pourvoyeuse de rentes ; les 85% d’immigrants annuels qui ne sont pas des migrants professionnels participent de cette étrange économie. A ce stade, enfin, la délinquance est une option non nulle, puisqu’elle offre un complément de revenu et qu’elle n’est pas moralement en balance avec une activité professionnelle qui n’existe pas. »

    Pierre Vermeren, La France qui déclasse

  • Justice en coronavirus, par Jacques Trémolet de Villers.

    L’actualité judiciaire, évidemment, c'est le coronavirus, c'est-à-dire le néant : audiences supprimées, greffiers absents, délais de procédure repoussés. Seules demeurent les audiences pénales d'urgence sur les mises en liberté, par lesquelles les autorités aux abois envoient les prisonniers se faire confiner ailleurs.

    Jacques tremolet de villers.pngCette situation dite exceptionnelle nous change peu puisque voici plusieurs semaines que les avocats en grève faisaient renvoyer toutes les affaires. L’après, dit le président de la République, ne sera pas comme l’avant. On veut bien le croire. Quand tout ce retard va déferler, il va falloir mettre les bouchées doubles. Notre magistrature est-elle prête pour soutenir cet assaut ? On déplore aujourd’hui l’état de misère dans lequel ont été laissées les urgences hospitalières. On déplorera la vétusté, le manque de moyens, l’abandon de la Justice.

    Pas besoin d’être devin pour imaginer cette sortie de crise sanitaire : dettes suspendues, liquidations judiciaires en hausse exponentielle, demandes de délais de paiement, sursis à expulsion, contentieux salarial, social, commercial, fiscal… Il va falloir régler les comptes. Le président, martial, mâchoires serrées et lèvres amincies, dit : « il n’y aura aucune faillite ».T’as qu’à croire ! comme on disait « avant » au comptoir des bistrots. Il y en aura. Terminée l’heure du civisme passif, nous verrons l’heure de l’individualisme actif et renaissant : et moi ? et moi ? et moi ? Cette heure-là est l’heure des tribunaux, pour mettre la paix là où menace la guerre. Car le confinement va accroître ou rendre explosive la fracture sociale. Il n’y a pas de commune mesure entre la gêne de ce confinement pour les personnes ou les familles qui ont de l’espace et un jardin en ville ou à la campagne et ceux qui, avant, sortaient parce qu’ils ne pouvaient pas rester chez eux et pour qui la rue, le jardin public, la terrasse de café étaient leurs lieux de respiration. Cette différence va devenir fossé.

    L’appel au roi ?

    Nos gouvernants prêchent la civilité, le vivre-ensemble, le sens de l’autre. Nous savons comment ces fadaises virent facilement à l’assassinat collectif quand un trop grand nombre souffre alors qu’un tout petit nombre jouit. La lecture n’apaise pas tout, et la musique non plus. Rousseau faisait pleurer les salons à la lecture de La Profession de foi du vicaire savoyard avant que ses disciples envoient les dames de ces salons à la guillotine. Seule une vraie justice sait dans ces circonstances réduire les conflits et confiner la haine. Il lui faudra des moyens à la hauteur des besoins.

    Frontières rétablies, armée, justice et police à leur place – c’est à dire la première –, voici que l’État régalien peut réapparaître dans tout l’éclat de sa bienfaisante nécessité. Pour le reste, il sera contraint de laisser faire l’initiative privée, éducative, caritative, économique. L’Éducation nationale verra le triomphe de l’école privée si ce n’est celui de l’école à la maison. On comprendra que l’éducation des enfants est d’abord l’affaire des parents. L’État fera ainsi beaucoup d’économies. On peut rêver… peut-être est-il obligatoire de rêver ?

    En tout cas les circonstances, qui sont le doigt de Dieu, n’ont pas fini de nous instruire. La France sentira le besoin d’un vrai père, pas d’un petit génie de la communication doublé d’un apprenti dictateur. Le vrai père, tout le monde sait qui c’est. Depuis deux siècles, dans tous les coups durs, nous avons connu l’appel au peuple, l’appel à l’homme providentiel, l’appel au soldat – les deux se confondant (Pétain, De Gaulle). Et si on en venait, à la fin, à l’appel au Roi ? On attend le retour du roi sous l’arbre de la justice.

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    https://www.politiquemagazine.fr/

  • Confinement : polémique après une note appelant les policiers du Calvados à la retenue pendant le ramadan.

    Source : http://www.leparisien.fr/

    Le Parisien s’est procuré une note du 24 avril du chef d’état-major de la Direction départementale de la sécurité publique du Calvados (illustration). LP/Olivier Boitet

    Une note interne invite les policiers du département du Calvados à limiter leurs interventions aux atteintes graves aux personnes et aux biens dans les quartiers où beaucoup d’habitants observent le mois de jeûne des musulmans. Le patron de la police nationale exige des «explications».

    Ce télégramme qui appelle les policiers du Calvados à intervenir dans certains quartiers uniquement pour « les atteintes aux personnes ou atteintes graves aux biens » en période de ramadan laisse percevoir une certaine fébrilité dans la hiérarchie policière. Daté du 24 avril, le document que le Parisien s'est procuré émane du chef d'état-major de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Calvados et s'adresse à tous les services de polices du département.

    Ce commandant divisionnaire indique donner ses instructions au nom du directeur départemental de la sécurité publique. « Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n'y a pas lieu d'intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s'alimenter », est-il écrit.

    Depuis une semaine, des incidents émaillent certaines banlieues d'Ile de France et de villes de province. Jeudi 23 avril, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a fait valoir que ces tensions actuelles dans certains quartiers populaires étaient dues notamment à « l'effet de la dureté du confinement ». Mais le patron de la place Beauvau, invité sur BFMTV, a assuré que les forces de l'ordre intervenaient « systématiquement ». Le ministre a par ailleurs « condamné » les violences, en réaffirmant que « l'ordre républicain (devait) être présent partout ».

    Eviter qu'une entorse au confinement «ne dégénère»

    Voilà pour le discours. Mais sur le terrain, les choses paraissent moins claires. Tout au moins dans le Calvados, comme l'indique le télégramme. « Monsieur le directeur demande à tous les personnels de la DDSP de faire preuve de discernement en la matière, afin d'éviter qu'un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines », peut-on encore lire dans ce document. Et le chef d'état-major de souligner : « Les opérateurs répondront aux requérants [population] que leur appel est pris en compte, et veilleront à ne pas faire de commentaire ».

    VIDÉO. La tension s'étend en banlieue parisienne après l'accident de Villeneuve-la-Garenne

    Ces recommandations d'extrême prudence se limitent-elles au Calvados, ou sont-elles généralisées à tous les départements ? Dans une visioconférence reliant Beauvau aux préfets des zones de défense, dont le contenu avait été révélé par le Canard Enchaîné, Laurent Nuñez, secrétaire d'Etat à la sécurité, exprimait, le 18 mars, son inquiétude de voir les cités, au bord de l'implosion, s'embraser si le confinement y était appliqué de manière (trop) stricte.

    Le patron de la police exige des «explications»

    Pour autant, le gouvernement avait alourdi les sanctions contre ceux qui ne respectent pas le confinement de manière répétée. Un deux poids, deux mesures qui irrite certains syndicats de police. « Contrairement à ce qui a pu être dit et répété par le gouvernement, cette note prouve que les policiers ont donc bien ordre de ne pas aller dans certains endroits ! » s'insurge ainsi Fabien Vanhemelryck, le secrétaire du syndicat de police Alliance.

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre 2019, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin 2020...

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    Colloque de l'Action Française : Au service de l’Ecologie intégrale.

    Samedi 9 Mai 2020, de 14h à 22h 

    Colloque organisé par Le bien commun, L’Incorrect et Politique magazine.

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/colloque-au-service-de-lecologie-integrale/

     

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    L'Action française - Restauration Nationale vous invite à une audio conférence dont le thème sera "Le déclin d'un patriarcat protecteur" sur la plateforme Discord, animée par Sylvain Durain le Vendredi 3 Avril à 18h30.

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    L'Action française Saint-Etienne vous invite à une audio conférence dont le thème sera "Romantisme et Révolution" sur la plateforme Discord, animée par Jonathan Cracier le Vendredi 3 Avril à 19h30.

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    L'Action française Chantilly vous invite à une conférence dont le thème sera "Les mystères de la Russie, du Dr Jivago à Vladimir Poutine" animée par Vladimir FEDOROVSKI, ancien diplomate, acteur et témoin des années charnières, le Lundi 6 Avril à 20h00.

    Chantilly, Hotel de ville, salle des conférences

    Renseignement : chantilly@actionfrancaise.net

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    2) Vous trouvez ci-joint la vidéo ( merci à notre ami Hervé Cuesta) de la belle causerie de l'abbé de Servigny et d'un extrait des questions auxquelles il a bien voulu nous apporter des réponses : cliquez ici les cathos sont-ils de retour ?
     
     

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    • GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    Site Officiel : http://www.actionroyaliste.fr/

    Page FB : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/user/SACRvideos/videos

     

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    • Les Mercredis de la NAR

     

  • Vu sur le blog ami de la La Couronne : Mgr le Comte de Paris déplore l’invisibilité de l’Europe dans cette crise.

    Confiné au Domaine royal de Dreux avec sa famille, le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris a répondu aux questions du journal local « M Ta Ville ».

    Dans cet entretien, le prince qui suit la crise sanitaire actuelle d’un œil averti, expose son analyse concernant la gestion de celle-ci, tant au niveau national, qu’au niveau local : « La crise montre que les concepts et les idées, sont loin de la réalité des gens qui sont confinés chez eux ».

    Le prince y salut une nouvelle fois la générosité des Français dans la difficulté : « Nous avons la chance d’avoir des Français généreux et efficaces dans le monde associatif pour venir en aide aux soignants qui manquent de moyens et de traitements. J’espère que le gouvernement sera capable de redresser la barre. » et  regrette également l’efficacité hasardeuse du gouvernement au début de la crise du Covid 19 : « Nous avons été plutôt cigale que fourmi » et déplore l’invisibilité de l’Europe dans cette crise.

    Vous pouvez lire cet entretien du chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris :

    « Nous avons de la chance d’être tous ensemble. Le confinement se passe plutôt bien. La scolarité se fait à la maison », explique Jean d’Orléans, comte de Paris, depuis sa résidence au pied de la Chapelle Royale à Dreux. « Antoinette 8 ans, Louise-Marguerite 6 ans, Joseph 4 ans et Jacinthe 2 ans ont l’habitude d’étudier chez eux car ils sont scolarisés à la maison. La princesse Philomèna et moi les aidons dans leurs études . Gaston, notre fils aîné, a 10 ans et il est pensionnaire dans le sud de la France mais nous avons eu de la chance car il était en week-end à la maison quand le confinement a été décidé. Nous sommes tous réunis à Dreux ».

    La journée type d’aide scolaire aux enfants du comte de Paris se déroule, pendant cette période, de la façon suivante : « Les enfants reçoivent les cours par correspondance. Il faut les imprimer et s’organiser pour que tout le monde puisse étudier. Nous avons aussi la chance de pouvoir bénéficier du parc de la chapelle. La duchesse de Montpensier, ma mère, et ma sœur Blanche sont à Paris. Elles se portent bien et sont entourées de tous les soins », poursuit le comte qui suit l’évolution de la crise sanitaire d’un œil averti. « J’avais déjà discuté avec Gérard Hamel, maire de Dreux, sur un certain nombre de gestion de crises, notamment sur le changement climatique, les fortes chaleurs, les pluies diluviennes ou les tempêtes. Nous avions évoqué ces questions-là. Je trouve que les choses se passent plutôt bien entre l’État et les collectivités locales pour faire respecter les règles notamment dans les quartiers. Je pense que les gens se sont un peu disciplinés depuis le début de la crise. » Et Jean d’Orléans d’ajouter : « Dans les statistiques, la région Centre-Val de Loire est plutôt épargnée. On n’y dénombre le moins de décès. Au niveau national, le gouvernement commence à réagir mais cela reste un peu chaotique. Nous avons été plutôt cigale que fourmi. Nous avons été loin d’être efficaces pour des raisons économiques. C’est un peu notre défaut. Depuis trop longtemps, on a laissé les intérêts financiers et personnels prendre le pas sur l’intérêt général. Dans la gestion de cette crise, on s’aperçoit que finalement l’Europe est complètement invisible. La crise montre que les concepts et les idées sont loin de la réalité des gens qui sont confinés chez eux. L’économie en prend un coup et pour la santé, la réalité que le monde médical a toujours pointé du doigt apparaît au grand jour. Nous avons de la chance d’avoir des Français généreux et efficaces dans le monde associatif pour venir en aide aux soignants qui manquent de moyens et de traitements. J’espère que le gouvernement sera capable de redresser la barre.  Nous sommes dans la même galère que tous les Français soumis aux contraintes, nous pensons à tous les drouais et espérons que tout va bien pour eux et dans leur famille ».

  • La dépense publique, remède universel ?, par Aristide Renou.

    Puisque, grâce à notre impayable président (sacré Manu, toujours le mot pour rire !) Georges Clémenceau est à la mode, on me permettra de m’inspirer de lui pour dire ce que j’ai sur le cœur. Ceux qui connaissent la vie du Tigre reconnaitront sans peine le discours de Salerne, prononcé le 8 août 1893, au plus fort du scandale de Panama.

    Dans une démocratie où tous les appétits, tous les intérêts, toutes les passions sont publiquement aux prises, quoi de plus tentant que de profiter sans scrupules de toutes les calamités pour chercher à troubler l’opinion et à susciter en elle les passions les plus irrationnelles et les plus destructrices ? Ce qu’on ne sera pas parvenu à obtenir lorsque le public est de sang-froid, on se fera fort de l’arracher à la faveur du malheur de la nation, en flattant les sentiments inavouables, les appétits inassouvis, les intérêts les moins légitimes.

    On nous dit que l’épidémie qui nous frappe prouverait le besoin de renforcer la puissance publique. Qu’elle serait la preuve irréfutable que nous ne dépensons pas assez pour nos « services publics ». Que tous nos malheurs présents proviendraient d’une réticence aussi criminelle que stupide à accorder aux fidèles serviteurs de l’Etat les moyens nécessaires pour accomplir leurs missions.

    Cette puissance publique, qui a misérablement failli et qui n’a trouvé d’autre recours, pour pallier aux conséquences de son imprévoyance lamentable, que de confiner autoritairement dans ses foyers un peuple soi-disant libre, c’est à elle que nous devrions nous en remettre aveuglément, c’est en elle que nous devrions placer tous nos espoirs, c’est à elle que nous devrions donner sans murmurer une part encore plus grande de ce qui nous appartient, une part encore plus grande de notre liberté, déjà si étriquée.

    Et l’on entend déjà tous les profiteurs des malheurs publics, tous les démagogues, tous les communistes non repentis, tous les despotes en herbe donner de la voix pour exiger plus : plus de dépenses publiques, plus d’impôts, plus de dettes, plus de bureaucratie, plus de règles, et surtout plus de pouvoirs pour eux-mêmes et pour leurs affidés, plus de pouvoirs et plus de prébendes.

    La dépense publique, nous dit-on, voilà le remède universel, souverain, infaillible !

    Parlerai-je pourtant de la situation de la France ?

    Jamais nous n’avons autant sacrifié de nos richesses personnelles pour nourrir la puissance publique, sous toutes ses formes. Jamais les dépenses de celle-ci n’ont été aussi élevées. Jamais nous n’avons été aussi pressurés, jamais le fisc n’a fait preuve d’autant d’inventivité et de rapacité pour capter les fruits de notre travail. Et cependant, tous ceux qui sont censés vivre de ces ressources colossales crient famine.

    Où sont les milliards ?

    L’Etat est trop pauvre pour constituer des stocks de masques en prévision d’épidémies pourtant inévitables, les soignants gémissent qu’ils n’en peuvent plus des conditions de travail qui sont les leurs, de leurs salaires trop faibles, des équipements indispensables qui manquent, tous prédisent l’écroulement prochain d’un « système de santé » qui dévore pourtant des centaines de milliards chaque année.

    Où sont les milliards ?

    Le budget de l’Education Nationale n’a cessé d’augmenter depuis des décennies, la dépense moyenne par élève n’a cessé de croitre, nous dépensons des dizaines et des dizaines de milliards par an soi-disant pour instruire nos enfants. Pourtant le niveau de vie des enseignants baisse presque aussi sûrement que le niveau d’instruction de ceux dont ils ont la charge. Toujours plus d’argent pour des résultats toujours plus médiocres.

    Où sont les milliards ?

    Depuis son invention dans les années 1980, des dizaines, peut-être même des centaines de milliards ont été engloutis dans la calamiteuse « politique de la ville ». Et quels résultats ceux qui ont dépensé ces immenses richesses ont-ils à présenter ? La lèpre islamiste qui se propage irrésistiblement, des pans toujours plus nombreux du territoires qui échappent à la loi commune, une insécurité et une violence qui peu à peu se répandent partout, jusque dans les campagnes les plus reculées, et toujours plus de despotisme bureaucratique au nom du « vivre-ensemble », cette antiphrase. Entre vivre et ensemble, il faut choisir, mais il faut aussi payer toujours plus cher pour acheter cette chimère.

    Où sont les milliards ?

    J’arrête là cette litanie cruelle, qui peut se résumer en une phrase : toujours plus pour toujours moins.

    Semez des impôts, il poussera des bureaucraties et vous récolterez des calamités, seuls fruits que produisent ces plantes vénéneuses.

    Ce que nous sacrifions de nos biens personnels suffirait déjà dix fois à entretenir les services publics dont nous avons véritablement besoin si cet argent était correctement utilisé.

    Et vous voudriez verser encore davantage d’eau sur le sable ?
    Il faut être granitiquement stupide ou criminellement intéressé pour oser demander une chose pareille.

    Que la honte de cette revendication soit sur ceux qui ont rendu cette harangue nécessaire.

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  • Sur SACR TV, l'épopée miraculeuse de Jeanne d'Arc.


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    « Nous ne sommes qu'à l'aube des jours qui verront s'accomplir, indéfiniment, sa mission. » Gabriel Hanotaux – Jeanne d’Arc (1911)
     
    Le 25 février 1429, lorsque Jeanne se présenta devant Charles VII à Chinon, après une traversée périlleuse du territoire, elle fut mise à l’épreuve pour voir si elle allait reconnaître le vrai Charles VII du faux qui lui fut présenté. Mais elle sut reconnaître le vrai Charles VII, s’approchant de lui, elle lui dit : « J’ai nom Jeanne la Pucelle, et vous mande par moi le roi des cieux que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims et serez lieutenant du roi des cieux qui est roi de France ! » Comme Charles VII restait sceptique, elle lui rappela alors une prière qu’il fit à la Toussaint et que lui seul savait :
    « Sire, n’avez-vous pas bien mémoire que le jour de la Toussaint dernière, vous, étant en la chapelle du Chatel de Loches, en votre oratoire, tout seul, vous fîtes trois requêtes à Dieu ». Et c’est elle-même qui apporta la réponse à ces requêtes : « Je te le dis de la part de messire : tu es le vrai héritier de France et fils du roi et il m’envoie pour te conduire à Reims y recevoir ton sacre et ta couronne ».
    Lors de son interrogatoire à Poitier, un des examinateurs, Guillaume Aymeri, lui demanda : « Jehanne, vous prétendez que c'est plaisir de Dieu que les Anglais s'en aillent en leur pays et vous demandez des gens d'armes. Si cela est, il ne faut pas de gens d'armes, car le seul plaisir de Dieu peut les déconfire et les faire aller en leur pays »
    Elle répondit : « En nom Dieu, les gens d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire »
     
    L’alliance entre le Trône des Lys avec celui du Ciel avait été brisée par le traité de Troyes signé le 21 mai 1420 faisant du Roi d’Angleterre le futur Roi de France après la mort de Charles VI ! Jeanne renoua donc cette alliance sacrée le 21 juin 1429 à Saint Benoît-sur-Loire. Cet acte notarié s’appelle la Triple Donation :
    Voici comment elle s’est déroulée : Le 21 juin 1429, à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Jehanne dit à Charles : « Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ?» Le Roi hésite, puis consent. « Sire, donnez-moi votre royaume ». Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l'ascendant surnaturel de la jeune fille : « Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume ». (1ére donation) Ainsi, en vertu de cet acte, Jeanne a été quelques instants seulement sans doute, mais très réellement Reine de France. Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu'un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi ; après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu'il avait fait : « Voici le plus pauvre chevalier de France : il n'a plus rien ». Puis aussitôt après, très grave et s'adressant aux secrétaires : « Écrivez, dit-elle : Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ » (2éme donation). Puis s’adressant à tous les assistants : « A présent, c’est Jésus-Christ qui parle : Moi, seigneur éternel, je donne la France au roi Charles ». (3ème donation)
    Cette Triple Donation annula littéralement le Traité de Troyes plus que ne le fera le Sacre de Charles VII le mois suivant. Elle avait aussi pour objectif de rappeler que le vrai Roi de France, c’est le Christ lui-même, le Christ Roi de France. Nos Rois depuis Clovis ne sont que ses Lieutenants. Jeanne, dont le village natal a pour nom Domrémy, en référence justement à Saint Rémi dont il est consacré, avait bel et bien pour mission de rappeler la vocation divine de la France en plus de la sauver.
     
    Méditons ces paroles de Pie XII : « Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants, et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne d’Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi. » Notre
     
    Jour Viendra !
  • Lafautearousseau salue l'ouverture du site ”Front Populaire” de Michel Onfray.

    https://frontpopulaire.fr/p/home

    FRONT POPULAIRE: UNE NOUVELLE REVUE POUR LES JOURS "D'APRÈS"

    Sauvagerie de la mondialisation, dévoiement de l’Europe, arrogance des gouvernants, appauvrissement des classes populaires, collusion des médias et du pouvoir, casse de l’hôpital public, sécession des territoires perdus de la République: L'épidémie de coronavirus agit comme un révélateur photographique qui met au jour l’état désastreux de notre pays.

    Mais nos malheurs ne s'arrêtent pas là. Après la crise sanitaire viendra le temps de la facture économique. Et les ménages modestes seront à n'en point douter bien plus pénalisés que la France d'en haut. Il suffit de voir le durcissement du Code du travail décrété dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire... alors que le droit du capital, lui, n'a été retouché en aucune manière. En cette période troublée, la finance continue de régner.

    Alors que faire? Avec ses amis, Michel Onfray a décidé de créer une revue pour penser les jours "d’après". Son nom: FRONT POPULAIRE. Les auteurs: d’anciens élus, des gilets-jaunes, des enseignants, des juristes, des journalistes, des démographes…

    Les uns sont de gauche, les autres sont de droite. Les uns croient au Ciel, les autres n’y croient pas. Mais tous sont convaincus qu’il faut plus que jamais mener le combat des idées pour retrouver notre souveraineté. Car à quelque chose malheur est bon, le confinement généralisé les rend encore plus déterminés!

    FRONT POPULAIRE prendra la forme d’un mook trimestriel qui ne recevra, par choix d'indépendance, aucun financement publicitaire. Qu’est-ce qu’un mook? Il s’agit d’un objet éditorial hybride, à mi-chemin entre le magazine et le livre (book). Les lecteurs pourront ainsi se le procurer aussi bien chez leur libraire favori que dans les maisons de la presse. Une façon pour nous d’être présents dans tout le pays, aussi bien dans les grandes villes qu'à la campagne.

    FRONT POPULAIRE, c’est aussi un style éditorial. Il tient en une formule: ne pas prendre les Français pour des enfants. Depuis le début de la crise du coronavirus, le pouvoir nous parle comme si nous savions à peine lire et écrire. C’est parce que nous voulons résister à cette petite musique crétinisante qui fait tant de mal à la République que nous avons l'ambition d'une revue de haute tenue et ouverte au débat.

    A parution, les enquêtes et analyses de FRONT POPULAIRE seront également disponibles sur le présent site Web, où l'on trouvera aussi des informations régulièrement mises à jour quant au projet (dévoilement des auteurs, des thèmes…) et une fonctionnalité "Vos idées", permettant aux internautes de nous soumettre leurs suggestions. Sans oublier bien sûr une page "Contributeurs", dans laquelle nous remercions tous ceux qui nous soutiennent, soit par leur abonnement soit par leur pré-achat.  

    Pour que FRONT POPULAIRE voie le jour au plus vite (c’est-à-dire avant l’été) nous avons besoin de votre contribution. Envoyez-nous vos suggestions, informez-vous sur l'avancement du projet, pré-abonnez-vous. Et ensemble, imaginons un avenir souverainiste, aux antipodes du rêve anti-social et anti-civilisationnel de Jupiter…

     

    LES PROMOTEURS DU PROJET :

     

    Michel ONFRAY

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    Auteur d'une centaine de livres, Michel Onfray a bâti depuis plus de trente ans une oeuvre philosophique et littéraire ambitieuse inspirée de la sagesse latine, du socialisme libertaire et de la critique nietzschéenne de l’idéalisme occidental. Traduit dans une trentaine de pays, il a créé L'Université populaire de Caen en 2002, l’Université populaire du goût en 2006 et l’Université populaire nomade en 2019. Sa dernière publication: Grandeur du petit peuple: Heurs et malheurs des gilets jaunes (Albin Michel, 2020)


    Stéphane SIMON

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    Journaliste ayant collaboré à des médias aussi différents que Pèlerin Magazine, Libération, France Soir ou TF1, Stéphane Simon a créé en 1999 sa propre société audiovisuelle, Téléparis, connue pour ses émissions culturelles et politiques telles La Boite à musique de Jean-François Zygel (France2), L’Objet du scandale (France 2), Face aux Français (France 2), Rive droite Rive gauche (Paris Première) et 93 fbg Saint-Honoré (Paris Première). Il est également producteur de documentaires et de fictions à travers Outside films et édite depuis cinq ans plusieurs chaines web d’opinions dont MichelOnfray.com avec Michel Onfray.

  • Centenaire de la canonisation de Jeanne d'Arc. Jeanne hier et au XXI ème siècle (15), par Jeunesse si tu savais et Pouss

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le quinzième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    JEANNE ET LE CORONAVIRUS. JEANNE est une figure de l’Histoire de France et une sainte - dont on célèbre le centenaire de la canonisation - sa mission est encore d’actualité aujourd'hui.

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast /0/0/101/aebcbbb2-5244-448d-b462-a2eafa19c9e2.mp3

    En cette année du centenaire de la canonisation de Sainte Jeanne d'Arc, le combat n'est plus contre un ennemi étranger, mais contre un virus qui aura paralysé toute notre société pendant des mois. Qui nous apportera la Libération ? Comme il y a 6 siècles. Une Libération, mais aussi une Restauration des valeurs fondamentales et des promesses du baptême de la France. Comme le fit Jeanne en allant faire sacrer le Roi à Reims, lieu du baptême de la France avec Clovis en 496.

    Il est très surprenant que les 2 finalistes de la dernière élection présidentielle française -selon leurs témoignages- aient pu avoir cette héroïne comme principal modèle et se croire investis eux aussi d’une « mission » pour la France.

    Emmanuel Macron

    a pris la décision de se lancer dans cette conquête de la Présidentielle le 8 mai 2016—un an avant– alors qu’il présidait les 587e Fêtes Johanniques à Orléans.

    « Comme une flèche (…) sa trajectoire est nette, Jeanne fend le système, elle brusque l’injustice qui devait l’enfermer »... « Elle était un rêve fou, elle s’impose comme une évidence ».

    « voilà pourquoi, les Français ont besoin de Jeanne d’Arc, car elle nous dit que le destin n’est pas écrit ». (Discours d’EM à Orléans) (Et selon son épouse Brigitte Macron: « Ce n’est pas marrant de vivre avec Jeanne d’Arc » Paris-Match 9.2.17)

    Quand à

    Marine Le Pen

    elle prononça pendant bien des années un discours devant la statue de Jeanne à Paris après un défilé en son honneur et termina sa campagne présidentielle à la Cathédrale de Reims là même où Jeanne réalisa sa principale mission qui était de faire sacrer le Roi de France.

    "Jeanne d'Arc, cette jeune bergère aux origines modestes, s'est battue pour rendre à la France sa liberté. C'est un modèle." (Tweet MLP 11.9.16)

    « Cette vie, concentrée d’héroïsme et de vertu, doit inspirer tous les patriotes, tous les Français, et les convaincre qu’aucune cause, aucun combat, n’est perdu d’avance. » (Discours de MLP à Paris 1.05.12)

    ("Je souhaite qu’elle sauve la France, elle est la Jeanne d’Arc du XXIe siècle !" Brigitte Bardot Paris-Match 21.8.14)

    L’un (EM) pense faire tomber toutes les places fortes de gauche et de droite en vue de « rassembler la France » comme Jeanne.

    L’autre (MLP) espère bouter les étrangers hors de France .

    Mais au-delà de l’actualité présidentielle,

    quelle était la vraie MISSION DE JEANNE, la vraie Jeanne ?

    C’est ce que nous vous proposons dans ces « Poussières d’étoiles » à écouter

    JEANNE est une figure de l’Histoire de France et une sainte dont la mission est encore d’actualité en 2020.

    Et peut-être les Français pourront-ils renouer avec cette VRAIE MISSION. Qui, comme les grands arbres plongent leurs racines profondément dans la terre (de France et de son histoire) et portent leurs branches au plus haut jusqu’à presque toucher le Ciel.

    Une urgence pour ce XXIème siècle. Pour la France et pour le monde.

    Jeanne célébrée officiellement en Mai:

    -le 8 mai à Orléans: les Fêtes commémorant la Libération de la ville par Jeanne d’Arc en 1429.

    -le dimanche suivant le 8 mai: une "Fête Nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme" ,(fête nationale officielle comme le 14 juillet), célébrée depuis 1920 dans toute la France (suite à un vote unanime de la Chambre des Députés et du Sénat).

    . le 30 mai: la Fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, patronne de la France, célébrée dans les églises de France et d’ailleurs depuis sa canonisation le 30 mai 1920 (nous en célébrons le centenaire). Jour de son martyre sur le bûcher à Rouen en 1431.

  • Hydroxychloroquine : lafautearousseau d'accord avec Philippe Douste-Blazy...

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    Ce mardi 26 mai, en page 3 du quotidien La Provence, le docteur Douste-Blazy accorde un court entretien à Frédéric Cheutin : quatre questions, quatre réponses. La dernière ne laisse aucun doute sur les sentiments profonds de l'ancien Ministre de la Santé...

    "Titre" de l'entretien : une phrase extraite de celui-ci : "Si j'étais malade, je me ferais soigner par le Pr Raoult, moi et ma famille"

    • Les méthodes de soin du Pr Raoult ont été critiquées par une étude publiée dans "The Lancet" et par l'Organisation mondiale de la Santé. Que pensez-vous de cette double condamnation ?

    P. D-B : Il est pour  le moins curieux que la personne qui obtient les meilleurs résultats en termes de mortalité de la Covid-19 en France puisse être remise en cause par des études qui sont, elles, rétrospectives et qui, surtout, ne parlent pas des mêmes malades. En effet, cette étude parue dans "The Lancet", un journal médical que je respecte, est basée sur des big data qui colligent des des centaines de milliers de données venant de plus de sic cents hôpitaux qui n'ont pas les mêmes systèmes de recueil de données sur tous les continents. Cette étude a été faite avec une rapidité surprenante et fait état de données concernant des patients déjà hospitalisés avec des charges virales très importantes. De plus, les deux groupes ne sont pas comparables puisque le groupe sous hydroxychloroquine a plus de comorbidités que le groupe contrôle. Enfin, on ne sait pas, puisqu'on parle des effets secondaires de l'hydroxychloroquine, quelle posologie a été donné aux malades ni la durée de leur traitement. Tout ça aboutit à des titres très résumés sur l'inefficacité et les dangers de l'hydroxychloroquine. 

    • Comment réellement savoir, dès lors, si l'hydroxychloroquine est un danger ou non pour les patients ?

    P. D-B : Je crois que le juge paix, en médecine, c'est le malade et le taux de mortalité. La meilleure solution est de comparer ce qui est comparable; en clair de comparer le nombre de décès avec le nombre de personnes hospitalisées, sachant que la façon dont les hospitalisations se font est identique dans toutes les villes. Pour les personnes hospitalisées, à l'AP-HM et à l'IHU, à Marseille, le taux officiel donné par le ministère de la Santé est est de 3,1 contre 17,8 pour la France entière. Pour obtenir ce bon chiffre, il n'y a pas que l'hydroxychloroquine. Il y a aussi la stratégie sanitaire que le Pr. Raoult a mise en place : dépistage important, isolement des  as positifs, recherche des cas contacts et bien sûr le traitement antiviral. Les chiffres sont là. Je pense, parce que les faits sont têtus, que tôt ou tard la vérité finira par être connue et qu'on sortira des polémiques.

    • Aussi, pourquoi cette polémique ?

    P. D-B : Le directoire de l'OMS est formé d'ambassadeurs qui viennent de différents pays dans le monde. Face à une étude comme celle publiée dan The Lancet, on peut estimer que l'OMS a voulu se prémunir de la moindre mise en cause. Je suis aussi étonné que dans un moment aussi dramatique que celui que nous vivons il y ait des enjeux économiques. On voit bien qu'il y a des publications dans le domaines du médicament ou du vaccin qui sortent signés par des compagnies pharmaceutiques. Et je vois, dans le Walla Street Journal, leurs valeurs boursières qui progressent très fortement. Tout cela, mis bout à bout, me fait dire qu'il peut y avoir des intérêts économiques face à des molécules qui sont anciennes et peuvent être données quasi gratuitement à l'ensemble de l'humanité. Je me garderai bien de pointer qui que ce soit mais je pense que, pour éviter les soupçons de conflits d'intérêt, tous les auteurs d'études publiées devraient indiquer s'ils ont été invités, sont payés, ou ont des actions dans des compagnies pharmaceutiques.

    • A titre personnel, si vous étiez victime de la Covid-19, feriez-vous con fiance au Pr. Raoult pour vous soigner ?

    P. D-B : Absolument ! Sans aucun doute. Dès demain matin, moi et ma famille !

     

    Pour ce qui est du Professeur Raoult, il déclare : "Je ne vais pas changer d'avis à cause d'une étude foireuse" après la publication de The Lancet...

    Il a bien raison ! Nous non plus !

    lafautearousseau

  • Le prince Jean d’Orléans au chevet de Louis XVI, par Frédéric de Natal.

    Source : http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

    Un des deux prétendants au trône de France, le comte de Paris , Jean d’Orléans, s’est précipité au chevet de la statue de Louis XVI, partiellement endommagée au cours de violentes manifestations à Louisville dans le Kentucky, le 29 mai. Dans un tweet, sur son compte officiel, le descendant du roi Louis-Philippe Ier a «regretté cet incident qui ne reflète pas l’esprit américain».

    «Je regrette vivement que des manifestants américains s’en soient pris à la statue de Louis XVI dans le Kentucky» a déclaré hier soir et très rapidement sur son compte Twitter le prince Jean d’Orléans, comte de Paris et prétendant au trône de France. Un tweet repris par l’Agence France Presse aux Etats-Unis, pays que connaît bien le prince Jean d’Orléans, et qui survient dans le cadre des émeutes qui ont suivies la mort de l’afro–américain George Floyd.

    C’est en Californie que le prince Jean a obtenu une maîtrise en administration des affaires (MBA) à Azusa Pacific University dans la ville de Los Angeles, en 1994. Une expérience qui l’a «préparé au monde du travail» avait déclaré en 2009 le comte de Paris au cours d’un entretien et qui lui a permis de visiter les Etats-Unis, dont l’histoire se mêle à celle de l’actuelle maison royale de France.

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    C’est en effet en l’honneur du régent Philippe d’Orléans que l’état de Louisiane doit son nom. Roi des Français, Louis-Philippe Ier avait effectué lui-même un voyage d’initiation «authentiquement aventureux» dans cette jeune démocratie qui influença largement ses idées d’après, songeant un temps à s’installer là-bas comme le précise une lettre datée de 1807. A noter que ce voyage fut l’objet d’un chantage de la part des révolutionnaires qui contraignit le fils du célèbre Philippe Egalité à partir en Amérique du Nord en 1796, en échange de la libération de ses deux frères. Premier comte de Paris et prétendant au trône de France, Philippe VII d’Orléans s 'est engagé (avec son frère) aux côtés des troupes nordistes au cours de la guerre de sécession et dont le nom reste gravé dans les annales militaires des Etats-Unis. Il est d’ailleurs l’auteur d’une «Histoire de la Guerre civile en Amérique». 

    En 1890, les Etats-Unis d’Amérique ont fait frappé une médaille en hommage au comte de Paris afin de remercier la maison royale de France dans son implication dans sa lutte contre l’esclavagisme sudiste. Le prince Jean a déjà donné plusieurs «conférences, notamment aux États-Unis pour la French Heritage Society», organisation américaine à but non lucratif qui se consacre à la «préservation, à la restauration et à la promotion du […] patrimoine français aux États-Unis et en France».

    .«Mes voyages en Louisiane m’ont montré une image bien plus chaleureuse du peuple américain, si grand quand il le veut» a conclu le comte de Paris qui s’est porté au chevet de la mémoire de Louis XVI, en depit de diverses remarques d'internautes qui se sont indignés de cette prise de position de la part du prétendant au trône de France.

    Copyright@Frederic de Natal

  • Économie : les fondamentaux dans le monde se rient des illusions boursières

    Par Marc Rousset    

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    « La Chine ne pourra pas sauver, cette fois-ci, les économies occidentales. »

    Le CAC 40 a progressé de seulement 0,21 %, le NASDAQ de 0,34 %, le Dow Jones de 0,31 %, ce vendredi 26 avril, car les Bourses sont aux aguets, conscientes que trop de fondamentaux posent problème dans le monde.

    En Grèce, après huit années de coupes drastiques dans les salaires et les retraites, quatre ménages sur dix sont dans l’incapacité de rembourser leurs dettes. Les créances douteuses dépassent 93 milliards d’euros, selon la Banque de Grèce.

    La Chine ne pourra pas sauver, cette fois-ci, les économies occidentales. Des doutes sont permis sur le dernier chiffre de croissance publié (6,4 %) car les exportations vers la Chine du Japon, de Corée, Singapour, d’Indonésie et de Taïwan ont chuté respectivement de 9,4 %, 8,2 %, 8,7 %, 22 % et 27 %. La banque japonaise Nomura ne croit pas à un rebond mais à un gonflement des statistiques passées par l’État central et les gouvernements locaux. Si le PIB réel chinois n’est que de 75 % du PIB annoncé, cela signifie que le taux d’endettement global du pays est de 400 % et non plus de 300 %.

    L’augmentation des crédits de 430 milliards de dollars, en mars dernier, et les baisses d’impôts récentes de 300 milliards de dollars ne semblent plus faire effet. Selon le FMI, la Chine doit émettre maintenant 4,5 yuans de crédit pour un yuan de croissance, contre seulement 3,5 en 2015 et 2,5 en 2009. L’empire du Milieu semble se diriger plutôt vers des taux de croissance de 4,5 %, ce qui ne sera pas sans conséquences boursières.

    En France, le prix de l’immobilier va bientôt dépasser les 10.000 euros du mètre carré à Paris, soit une hausse de plus de 50 % en dix ans ; cela n’est jamais que la finalisation d’une bulle immobilière avec une multiplication des prix de 2,38, entre 1995 et 2015, dans l’ensemble des pays de l’OCDE, tandis que le coefficient d’inflation était de seulement 1,8. Selon le FMI, les prix évoluent de concert partout dans le monde, ce qui rend plus forte la possibilité d’un krach. La BCE remarquait même, fin février, lors d’un colloque au Luxembourg, que « plus des deux tiers des 46 crises bancaires systémiques ont été précédés d’épisodes de boom et de chute des prix immobiliers ». En précisant que, dans tous ces cas, les chutes de PIB ont été « trois fois plus importantes » que pour les récessions sans effondrement des prix.

    L’immobilier constitue la principale richesse des ménages, tandis que les prêts hypothécaires représentent 85 % de leurs dettes. L’immobilier n’a pas de valeur intrinsèque en soi car sa valorisation dépend des taux d’intérêt à long terme, ridiculement bas à l’heure actuelle, suite à l’action de la BCE. À Berlin, les loyers ont doublé en dix ans, tandis qu’ils progressaient fortement dans les autres grandes villes allemandes.

    Tous les programmes de « Quantitative Easing » (QE) monétaire dans le monde (BCE, Fed, Japon) sont dans une impasse, avec impossibilité de passer la marche arrière. Aux États-Unis, la masse monétaire est passée de 1.000 milliards à 4.000 milliards de dollars, entre 2008 et 2014, suite à l’achat massif, par la Fed, de bons du Trésor et de titres hypothécaires, une première dangereuse dans l’histoire économique du monde. Une économie saine doit reposer sur une épargne solide, la production réelle et non pas sur la consommation ainsi que sur une dette monétisée de façon artificielle par les banques centrales.

    L’inversion, en mars, de la courbe des taux aux États-Unis est aussi très préoccupante puisque les taux des titres du Trésor à court terme sont passés au-dessus des emprunts souverains à long terme. Cela signifie que les marchés s’inquiètent pour l’avenir immédiat plus que dans dix ans, que survivent des entreprises zombies endettées et non rentables, que l’endettement continue d’augmenter d’une façon accélérée en raison des taux bas. C’est la raison pour laquelle il y a eu ralentissement économique et krach aux USA ainsi qu’en Europe en 1990, 2000 et en 2008, lors de la dernière grande crise financière.   

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    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Éric Zemmour : « Le 17 novembre, la révolte des Français qui voient jaune »

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgÉric Zemmour donne sa vision de la révolte des gilets jaunes : révolte de la France périphérique - dont Christophe Guilluy nous dit qu'elle reste majoritaire - contre la France mondialisée des grandes métropoles, minoritaire. Éric Zemmour y voit une forme nouvelle de la lutte des classes, fil rouge de la présidence Macron [Figaro magazine du vendredi 16 novembre]. Pourquoi pas ? Ou un affrontement Pays Réel / Pays Légal, à la maurrassienne ? Sans-doute les deux. Christophe Guilluy dit encore que la classe dirigeante actuelle parce qu'elle représente et sert la France mondialisée minoritaire est de ce fait condamnée. Si tel était le cas, nous dirions, comme Houellebecq, que nous n'aurions rien à regretterLFAR

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    C'est une révolution ? Non, sire, c'est une révolte. On pourrait ainsi retourner le célèbre dialogue qui annonça au roi la prise de la Bastille. Non, la manifestation des « gilets jaunes » ne sera pas une révolution. Le 17 novembre 2018 ne sera pas le 14 juillet 1789. Le monarque élyséen n'a rien à craindre, en dépit des cris poussés par les sans-culottes de La France insoumise et du Rassemblement national. On pourrait même dire que cette révolte n'est qu'une jacquerie, c'est-à-dire une rébellion de manants sans perspective politique ; mais cela la rend d'autant plus grave.

    La protestation contre la hausse du prix de l'essence est aussi vieille… que l'automobile. Pendant longtemps, elle fut provoquée par celle du prix du pétrole. Au moins, il y avait une certaine logique. Et puis, le prix de l'essence est devenu une arme au service des idéaux écologiques. C'est en tout cas ainsi que nos gouvernants habillent leurs décisions. Le diesel, voilà l'ennemi ! Il y a quelques années, pourtant, les mêmes nous disaient: le diesel, voilà l'ami ! Allez comprendre. En vérité, les Français ne consomment pas plus d'essence (diesel compris) mais moins. C'est même pour cette raison que l'Etat en augmente le prix. Cela paraît complexe mais c'est simple pour un technocrate de Bercy : plus on achète de l'essence à la pompe, plus on paie de taxes : pour compenser la baisse des recettes fiscales provoquée par la baisse de la consommation d'essence, il faut augmenter son prix ! C.Q.F.D.

    Les technocrates de Bercy sont d'autant plus inquiets que la première année du mandat de Macron a vu les dépenses publiques s'envoler de nouveau. On est loin des promesses du candidat de réduire les effectifs de la fonction publique ; mais on est au plus près des électeurs du candidat Macron: les fonctionnaires d'un côté et surtout, de l'autre, les habitants des métropoles qui n'ont pas besoin d'automobile pour se déplacer, bien pourvus en métros, bus, tramways ou encore vélos, voire trottinettes.

    Les cibles de la politique de Bercy sont les habitants de cette France périphérique des petites villes qui ont besoin de leurs voitures (souvent au diesel) pour se rendre à leur travail ou conduire leurs enfants à l'école. Comme par hasard, cette France-là n'a pas voté Macron. Elle lui a préféré l'abstention ou Marine Le Pen. Ou, pour les plus âgés d'entre eux, François Fillon. Cette France-là, ce sont ceux qui « fument des clopes et qui roulent au diesel », que brocardait récemment un ministre, à la manière d'Hillary Clinton se gaussant des « déplorables » qui votaient pour Donald Trump. Ce « mépris de classe », qui traduit le retour de la «lutte des classes», est le grand non-dit de cette manifestation des « gilets jaunes »: une « lutte des classes » remise au goût du jour par la mondialisation, qui s'exprime géographiquement, socialement, et électoralement. Une lutte des classes qui est le fil rouge de la présidence Macron, quels que soient les efforts de celui-ci pour le dissimuler.

  • « Amo de moun païs… »

    par Louis-Joseph Delanglade 

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    « L'âme du pays perdure grâce à sa dimension tellurique ... » 

    Certains s’extasient sur les prestations fortement médiatisées de la jeune Greta Thunberg, laquelle, après Davos et l’Elysée, a de nouveau été exhibée le 15 avril, à Strasbourg cette fois et devant les députés européens : spectacle pathétique de cette adolescente suédoise sans doute manipulée par son entourage familial et certainement instrumentalisée par des groupes de pression écologistes pour lesquels le « renouvelable » est un business comme les autres. Tout se passe désormais comme si un catéchisme vert avait remplacé le défunt catéchisme rouge, celui-là même que brandissaient naguère ceux dont les plus ardents des activistes climatiques d’aujourd’hui sont les héritiers. Prophètes de l’apocalypse, rien ne les arrête, surtout pas l’échec probable ou avéré, à tout le moins l’impasse évidente, des solutions qu’ils proposent, de l’éolien au solaire en passant par la voiture électrique. 

    image.jpgOn se souvient du fameux « Notre maison brûle » de M. Chirac (Johannesburg, 2002) : belle image (sans doute inspirée par l’étymologie grecque, « oïkos », du mot écologie) mais de peu d’effet politique car chacun habite d’abord chez soi. Certes, les frontières n’ont pas arrêté le nuage de Tchernobyl, mais, s’il est des problèmes qui nécessitent de solides accords internationaux, cela n’a rien à voir avec ces grands-messes du messianisme vert, comme l’Accord de Paris sur le climat (2016), à la suite desquelles l’engagement contracté fait l’objet d’un respect inversement proportionnel à la foi et à l’émotion orchestrées par leur mise en scène. Qu’on le veuille ou non certains Etats, au demeurant peu nombreux, ont le pouvoir de faire la pluie et le beau temps. Et ces Etats, jaloux de leur souveraineté, c’est-à-dire d’abord de leurs frontières, restent maîtres de l’avenir écologique. 

    Mieux, ces frontières qui perdurent, ces limites qui déterminent l’en deçà et l’au-delà de chaque pays, restent à ce jour le meilleur moyen de se protéger des pollueurs, prédateurs, indésirables et envahisseurs de tout ordre. Voilà sans doute qui dérange nos écolos dont l’approche mondialiste minore fortement la dimension proprement humaine et enracinée d’une authentique écologie. Pour parler de la seule France, on ne peut nier que paysages, villages et villes ont acquis au cours des siècles et hors progressisme industriel une apparence forcément liée à nos cultures provinciales et à notre civilisation. Qui n’en veut plus de ces différences essentielles si ce n’est l’idéologie mondialiste basée sur la finance et les flux migratoires, idéologie pour laquelle les frontières nationales et l’enracinement local qu’elles permettent constituent des obstacles à abattre ? Voilà donc nos écolos, quoi qu’ils puissent prétendre par ailleurs, complices objectifs d’un libéralisme débridé, qui s’accommode fort bien de leurs options sociétales. 

    588451919895_m.pngLes mondialistes de tout poil font ainsi cause commune dans une sorte de libéralo-libertarisme dont le seul adversaire reste les tenants de la souveraineté nationale, garante de frontières à l’intérieur desquelles vivent ces subdivisions territoriales léguées par l’Histoire que d’aucuns (un Mistral, un Barrès, un Maurras) dénommaient si joliment les petites patries. Relisons les premiers vers du Calendau de Frédéric Mistral (la fameuse « invocation ») : l’âme du pays, en l’occurrence de la patrie provençale, incarnée dans les hommes et les événements historiques, cette âme perdure grâce à sa dimension tellurique : elle est la terre elle-même, au sens large, la « terro maïre » (la terre mère). Cette âme, Mistral, grand admirateur de Lamartine, nous dit qu’elle est dans le fleuve, le vent, la forêt ou encore les calanques de sa Provence. Peut-il y avoir message plus écologique que celui qui fait de la nature, donc de la défense de son intégrité par tous les moyens, le siège de l’âme de la patrie ?   

  • Le début de la fin pour Recep Erdogan ?

    Antoine de Lacoste 

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    Les élections municipales qui viennent de se dérouler en Turquie marquent un tournant.

    Plusieurs grandes villes ont en effet été perdues par l’AKP, le parti d’Erdogan, à commencer par Ankara et Istanbul. Certes les écarts sont très faibles, notamment à Istanbul, et les recours introduits donneront peut-être lieu à des annulations, surtout dans un pays où de nombreuses institutions sont à la botte du pouvoir. Mais tout de même, c’est un camouflet pour le néo-sultan.

    Erdogan s’était pourtant beaucoup investi dans ces élections qu’il savait difficiles : il a ainsi tenu plus de cent meetings en 50 jours. De plus, comme à chaque élection, les medias aux ordres (c'est-à-dire la quasi-totalité), se sont livrés à une propagande effrénée, n’hésitant pas à qualifier les candidats de l’opposition de complices des terroristes (on ne sait pas bien lesquels d’ailleurs). La télévision est allée encore plus loin et le nouveau maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été plusieurs fois coupé en direct, parfois au beau milieu d’une phrase…

    rts2f8tz.jpgMais rien n’y a fait. La Turquie traverse une grave crise économique et les Turcs en ont assez. Erdogan se fait construire des palais à la mesure de sa mégalomanie mais n’est plus capable d’assurer le ravitaillement de la population. Avec l’effondrement de la devise turque, l’inflation s’est envolée (près de 20% en rythme annuel) et les produits alimentaires de base sont devenus inaccessibles. Les ménagères doivent faire des queues interminables pour faire leurs achats, dans un pays qui n’était guère habitué à cela. Le chômage n’est pas en reste avec 13%.

    Les belles années de croissance sont loin derrière et les grands travaux pourtant prioritaires comme l’agrandissement de l’aéroport international d’Istanbul peinent à être achevés.

    1280px-Айя-София3.JPGMême la démagogie islamiste, arme habituelle d’Erdogan n’a pas fonctionné : ainsi son annonce de transformer la merveilleuse basilique Sainte Sophie en mosquée (elle est actuellement un musée) n’a rencontré aucun écho. Le candidat de l’opposition à Istanbul avait brocardé cette proposition estimant qu’elle devait rester un musée et, surtout, qu’il fallait d’abord répondre aux besoins de la population.

    Bien sûr, il ne faut pas s’attendre dans l’immédiat à des bouleversements. Erdogan tient encore solidement le pouvoir et les milliers d’opposants emprisonnés sont là pour démontrer qu’il ne reculera devant rien pour le conserver. De plus, l’armée et la police ont été sévèrement épurées à la suite du coup d’Etat manqué de juillet 2016 et sont devenues des fidèles d’Erdogan. La présence de nombreux engins blindés aux endroits stratégiques d’Istanbul depuis les élections atteste qu’une vague de répression peut être déclenchée à tout moment.

    20131203_Istanbul_057.jpgMais dans l’immédiat le dictateur islamiste a reçu un rude coup et c’est peut-être le début du déclin.

    Par ailleurs, ce qui fut le phare de la chrétienté pendant des siècles, la basilique Sainte-Sophie, va peut-être éviter de redevenir une mosquée et c’est un soulagement. ■   

     

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