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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Le Premier ministre part, le Système - malfaisant - demeure...

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    Ici, on ne va ni accabler, ni regretter Edouard Philippe, encore moins s'inquiéter pour lui : c'est pour la France que nous nous inquiétons, elle qui vit son pire quinquennat de la Vème République, si Jacques Chirac en fut le pire Président.

    Car le Système malfaisant qui déclasse inexorablement ce cher et vieux pays que nous ont légué nos ancêtres va poursuivre, sous un autre Premier ministre, son action ininterrompue d'abaissement de la Patrie : oui, ce quinquennat, dont Edouard Philippe a été le Premier ministre depuis son début, est celui qui a commencé, avec l'affaire Benalla, par montrer les mensonges sur le "nouveau monde" promis, qui ressemblait furieusement à l'ancien; puis qui, avec les Gilets Jaunes, les Retraites et, maintenant, les racistes/racialistes a sombré dans une violence quasi quotidienne, dans lesquelles le Pays montre au monde l'image lamentable d'une société fracturée de partout, en état de violences constantes, des affrontements dans toutes les villes, des secteurs entiers en état d'exaspération absolue : Pompiers, Forces de l'Ordre, Personnels de Santé...

    Oui, tout va mal en France, sous Macron et sous son premier Premier ministre, et, selon toutes les apparences, tout va aller de plus en plus mal avec son nouveau, car l'on recueille de plus en plus vite et de plus en plus fort les fruits de plus en plus nombreux et de plus en plus pourris d'une politique pourrie menée depuis des décennies.

    1AA.jpgMacron n'est certes pas le seul responsable de cette politique pourrie, même s'il en a sa part, puisqu'il la continue... : son aspect le plus immédiat, ces derniers jours, est l'invasion migratoire insensée que subit notre pays, une invasion voulue par la collusion des puissances d'Argent et des Révolutionnaires, dans le but de dissoudre l'historique Nation France, et qui amène avec elle le lot de violences communautaires que nous n'avions jamais connues avant. Avant, lorsque, malgré ses oppositions et ses divisions, notre Société restait malgré tout, homogène : européenne et blanche, de religion judéo-chrétienne et de culture gréco-romaine.

    Cet heureux temps est révolu, et nous vivons maintenant dans la société métissée et "multi-tout" que l'on nous a imposée, de force et sans jamais nous demander notre avis. On voit les résultats : Dijon, le Gang des Traoré qui tient le haut du pavé, les Juges gauchisés à l'extrême ayant pris le pouvoir, et on en passe...

    De tout cela, Edouard Philippe et Emmanuel Macron ne sont pas les seuls responsables, c'est certain : LE responsable, et coupable C'EST LE SYSTEME !

    Il faut remettre la France en ordre mais, pour cela, il faut d'abord mettre le Système en cause, car si le désordre est dans la rue, c'est d'abord et avant tout parce qu'il est dans les esprits. Et il y a  été mis par un Ministère de la des-Education nationale qui a menti aux Français depuis des générations sur leur Histoire, leurs Racines, leurs Traditions, en les montant contre elles et en leur inculquant leur détestation.

    Voilà pourquoi, si l'on veut rendre sa grandeur à notre Pays et enrayer son déclin, il importe de mener la seule politique qui vaille, "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet).

     

    A BAS CETTE REPUBLIQUE IDEOLOGIQUE QUI CONDUIT LA FRANCE A SA PERTE !

     

    VIVE LE ROI, QUI SERA PROTECTEUR ET GARANT DES REPUBLIQUES FRANCAISES !

     

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  • Le legs d'Action française (IV/X) : Un mouvement doté d’une singulière force d’attraction

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    (Conférence de Gérard Leclerc, donnée au Camp Maxime Réal Del Sarte - 2019)

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    Je ne reviens pas, faute de temps, sur le détail de cette fondation, mais je dirai que cette Action française que Maurras va diriger – à la fois dans son fonctionnement quotidien et dans l’élaboration de sa doctrine –, va se distinguer très rapidement par un puissant pouvoir d’attraction. Car Maurras est un prodigieux éveilleur d’esprit : il va s’adjoindre deux personnalités de très grand talent, Léon Daudet et Jacques Bainville, qui vont démultiplier son propre pouvoir de séduction intellectuelle et culturelle.

    Séduction dans le domaine littéraire, d’abord. Léon Daudet est un formidable critique littéraire, à redécouvrir complètement. On a récemment réédité ses essais critiques, une merveille ! Le Daudet critique littéraire est, à mes yeux, encore supérieur au mémorialiste, voire même au pamphlétaire. Daudet, que l’on voit en général comme un personnage rabelaisien, truculent et virulent, est d’abord un homme d’une extraordinaire profondeur culturelle. Relisez ses articles sur Dostoïevski, par exemple, c’est époustouflant. C’est là, d’ailleurs, que l’on voit la complexité de l’Action française : derrière son objectif politique déterminé, qi faisait son unité, elle laissait s’exprimer des sensibilités très diverses, voire opposées. Quand Henri Massis, plus tard, voudra défendre l’Occident contre un certain slavisme, il se trouvera en désaccord complet avec Léon Daudet, homme d’une immense érudition, parfait connaisseur de la littérature russe comme d’ailleurs des littératures anglaise, espagnole, etc.

    C’est dans le domaine des relations internationales – et d’abord, à l’époque, des relations avec l’Allemagne – que la lucidité politique manifesté par Maurras dans Kiel et Tanger se voit puissamment relayée par un jeune historien, Jacques Bainville, originaire d’une famille républicaine et anticléricale de Vincennes. C’est à la suite d’un voyage de jeunesse en Bavière – qui lui inspirera son premier livre, magnifique, sur Louis II de Bavière –, que Bainville va rallier la monarchie, rejoindre Maurras et devenir un personnage-clé du dispositif de l’Action française. Ses connaissances historiques, sa puissance d’analyse, sa capacité à situer des repères et décrire des liens sont exceptionnelles… C’est tout l’empirisme organisateur : le discernement en politique fondé sur une connaissance critique de l’histoire, permettant de faire apparaître les enchaînements historiques, de rendre visibles les causes profondes des événements.

    Séduction intellectuelle et lucidité politique sont donc les deux atouts fondamentaux de l’Action française. Il faut y ajouter la création d’une force politique dans la rue, avec les camelots du roi et la Ligue d’Action française. Ce qui va permettre au mouvement, après s’être affirmé dans le domaine des idées et du discernement politique, de se faire entendre sur la place publique et d’agir sur le cours des choses. Par exemple en réussissant à imposer la fête de Jeanne d’Arc comme héroïne nationale.

  • Turquie : après Sainte-Sophie, Saint-Sauveur-in-Chora à son tour reconvertie en mosquée.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Dans un décret présidentiel? publié le vendredi 21 août au Journal officiel turc, un mois après la basilique Sainte-Sophie, le chef d’État turc a ordonné l’ouverture au culte musulman de l’église Saint-Sauveur-in-Chora à Istanbul, s’appuyant sur une décision du Conseil d’État rendue en 2019 stipulant sa reconversion.

    Haut lieu touristique de la ville et joyau de l’époque byzantine dont les vestiges actuels datent du XIe siècle, saint-Sauveur-in-Chora remonte au Ve siècle et fut, jusqu’au XVe siècle, un monastère orthodoxe, avant d’être convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453. Désacralisé, le lieu devint un musée en 1958.

    Crainte pour les mosaïques

    Outre son histoire millénaire, « l’église byzantine de la Chora est surtout connue pour ses magnifiques mosaïques et fresques datant du XIVe siècle, dont une monumentale composition du Jugement dernier », explique Le Monde.

    Ces mosaïques byzantines sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, elles avaient été recouvertes de chaux pendant la période ottomane.

    L’annonce de cette reconversion en mosquée a suscité des craintes pour la survie des mosaïques et fresques de l’édifice car l’islam interdit les représentations figuratives. Zeynep Turkyilmaz, historienne de l’Empire ottoman, estime qu’il sera impossible de les dissimuler temporairement lors des heures de prière (comme à Sainte-Sophie) car elles décorent l’ensemble des parois : « C’est l’équivalent d’une destruction, car il est impossible de transformer cette architecture intérieure en la préservant », s’inquiète-t-elle.

    Une volonté d’effacer les traces de la civilisation grecque et chrétienne

    Ce geste politique des autorités turques, fort de symboles, pourrait provoquer de nouvelles tensions, en particulier avec l’Église orthodoxe et la Grèce voisine, qui a aussitôt dénoncé la reconversion de l’église de la Chora, y voyant « une autre provocation envers les croyants et la communauté internationale ».

    « Il y a une volonté d’effacer les traces de la civilisation grecque et chrétienne », estime Zeynep Turkyilmaz, dans Le Monde. « En mettant la main sur un lieu appartenant à la civilisation grecque, on rappelle aussi à la Grèce sa place d’ancien membre de l’empire que les Turcs dominaient. »

    Cette décision, qui, selon Connaissance des arts, « vise à contenter l’électorat islamiste et ultra-nationaliste du président turc », risque de provoquer « une nouvelle vague d’émotions dans le monde chrétien comme auprès de tous les tenants de la laïcité ».

  • Surchauffe idéologique, par Gérard Leclerc.

    1A.jpg Source : https://www.france-catholique.fr/

    La contagion idéologique américaine traverse l’Atlantique pour imprégner notamment notre université et certains de nos journaux. Elle se renforce du fait de l’élection présidentielle aux États-Unis qui tourne autour de « la fracture raciale ». Il importe d’échapper à une surchauffe idéologique dangereuse.

    Hier, évoquant le climat d’insécurité qui règne dans le pays, je mettais en cause une surchauffe idéologique, qui n’est pas près de de concourir à l’apaisement. Certes, la France n’est pas les États-Unis, elle n’a pas la même histoire, elle n’est pas l’héritière des mêmes traumatismes, issus de l’esclavagisme et de la ségrégation raciale. Il n’empêche que tout se passe comme si un nouveau phénomène de contagion traversait l’Atlantique, pour inculquer aux Français les hantises des Américains. C’est particulièrement vrai pour l’université. L’université française semble de plus en plus marquée par les motifs du politiquement correct qui est propre à l’ensemble du monde universitaire américain. Sciences Po Paris ne recommande-t-elle pas sur son site Internet une série d’ouvrages à tonalité racialiste ? L’obsession de l’opposition des races en est le trait majeur. Sciences Po n’a pas le monopole d’une telle obsession qui se répand à mesure que se produit une racialisation idéologique, dont on perçoit aussi des accents dans une presse, qui fut naguère plus prudente.

    Ce n’est sûrement pas l’allure que prend l’élection présidentielle américaine qui ralentira la contagion. Les correspondants aux États-Unis martèlent que la fracture raciale est au cœur de la compétition entre Donald Trump et Joe Biden. Cette thématique, au-delà des discours des deux champions, est liée à un engrenage de violences redoutable, dont le candidat Républicain joue à plein pour stigmatiser son adversaire. Celui-ci est bien conscient du danger, puisqu’il vient de condamner sans équivoque, toute violence, d’où qu’elle vienne, de la gauche ou de la droite. Jusqu’alors, Joe Biden privilégiait la mauvaise gestion de Donald Trump face au coronavirus. Désormais, le duel semble se présenter sous l’unique angle de la violence entrainée par la question des discriminations raciales.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle. La surchauffe idéologique va s’en trouver encouragée. Et nous risquons d’en recevoir les effets. Car nous aussi, nous sommes engagés dans un processus de radicalisation où, par exemple, la racialisation du discours provoque des réactions identitaires, avec des risques de violence d’autant plus probables que la véhémence idéologique n’est pas mesurée par un débat intellectuel raisonnable. Certes, il ne faut pas parier pour l’hypothèse du pire. Ce débat demeure encore possible. Il doit être encouragé à tout prix.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 1er septembre 2020.

  • La guerre des races n’aura pas lieu, par Jacques de Guillebon.

    © Romée de Saint-Céran pour L’Incorrect

    Source : https://lincorrect.org/

    Court-on vers une guerre raciale, ou même est-elle déjà là, larvée, en puissance, en voie de développement, de sorte que nos antiques nations, nos longues civilisations soient détruites de l’intérieur ? On le dirait bien : ce que l’on redoutait il y a plusieurs décennies, en tout cas dans un certain milieu éclairé, paraît en voie de se réaliser, depuis que George Floyd a cessé de respirer.

    5.pngTant nous sommes américains : un meurtre raciste dans le Minnesota provoque une révolte à Paris. Comme naguère, SOS Racisme fut le fruit pourri et talé du mouvement des droits civiques, Mitterrand et ses sbires se rêvant Luther King à leur tour, aujourd’hui des demi-habiles traoristes se croient BLM à peu de frais en douce France.

    Mais, outre qu’on ignore de quelles races il s’agirait ici – ce n’est pas le sujet, nous répond-on ; l’important, c’est le sentiment de racisé, comme il y eut un sentiment d’insécurité – on ignore de même à quoi ce phénomène ferait écho, à quelles immondes manœuvres il répondrait légitimement. Passons avec magnanimité sur le terme de « racisme systémique » qui sert aux pervers et aux imbéciles à masquer l’indigence de leur pensée dénonciatrice – si vous ne le voyez, pas, ce racisme, c’est bien la preuve qu’il existe et qu’il est permanent quoique transparent, comme l’air que vous respirez – mais allons plus loin : à qui profite ce mensonge et qui a intérêt à cette fiction ?

    Mais en profitent aussi et surtout les habituels contempteurs de tout ce qui a sorti le monde du chaos, que nous appelons ordre et civilisation, et qu’ils appellent domination.

    Évidemment et d’abord, une population qui n’est ni un peuple, ni une nation, ni une ethnie, ni même réellement une communauté, mais seulement le produit d’un discours marketing on ne peut plus superficiel puisque fondé sur les signes le plus immédiatement perceptibles de l’individu, en l’occurrence la couleur de peau, et qui exige en retour des privilèges liés à ladite couleur, supputant sottement que son ennemi inventé, le « blanc », aurait joui de sa domination seulement du fait de sa couleur de peau. Conception sorcière de la race. Et on tend le poing comme jadis d’autres la main tendue, dans un régal de soi et de sa force qui augurent du pire.

    Mais en profitent aussi et surtout les habituels contempteurs de tout ce qui a sorti le monde du chaos, que nous appelons ordre et civilisation, et qu’ils appellent domination ; bref, les parricides, les malheureux Œdipe qui ont érigé le « blanc » en papa de l’humanité qu’il faudrait par conséquent tuer et faire disparaître. On pourrait supposer que leur monde à venir, indistinct et aussi vaseux qu’un utérus, serait un âge d’or d’égalité et d’indifférence générale. Mais non. Même pas. Si on les en croit, ce sera un temps du rachat d’une race sur l’autre. C’est-à-dire la guerre, la vengeance et le massacre.

    On cherche à nous piéger dans un affrontement que nous n’avons pas désiré comme tel, à nous amener sur un terrain qui n’est pas le nôtre, et que nous vomissons par-dessus tout, depuis le début de l’occident : celui de la guerre raciale.

    Ainsi donc en quelques années, résumées, ramassées et accélérées en quelques mois récents, s’est constitué un nouveau front raciste qui veut la guerre, ou plus facilement, la domination sans combattre, par des procédés de manipulation des foules vieux comme le monde mais décuplés par la puissance de feu de ce que l’on appelle encore des médias : par la honte, la mauvaise conscience, la réécriture inclusive de histoire, la falsification, la confusion des temps et des espaces, la mauvaise science, la tautologie, bref le sophisme général. Ce symptôme est inquiétant car la maladie qu’il annonce est grave, et mortelle. En effet, on cherche à nous piéger dans un affrontement que nous n’avons pas désiré comme tel, à nous amener sur un terrain qui n’est pas le nôtre, et que nous vomissons par-dessus tout, depuis le début de l’occident, depuis Marathon et Salamine, celui de la guerre raciale. Et c’est ici qu’il s’agit pour nous de déplacer le débat, sans craindre la guerre elle-même, sans mettre la tête dans le sable, sans refuser de voir ce qui se passe, mais pour la mener sur le terrain adéquat, celui de la politique.

    Il est courant d’entendre et de répéter à droite le vieil apophtegme de Julien Freund, selon lequel on ne choisit pas son ennemi, mais l’on est choisi par son ennemi. Ce n’est pas faux, mais encore faut-il entendre la notion d’ennemi dans l’entièreté de la définition que lui donne Freund. La noblesse du politique en tant qu’acte de souveraineté réside selon le philosophe dans le fait de pouvoir mener une guerre qui soit ou d’appropriation, ou de défense, mais non d’extermination : « Politiquement, il n’existe pas d’ennemi absolu ou total que l’on pourrait exterminer collectivement parce qu’il serait intrinsèquement coupable ». « Politiquement » s’entend ici pour lui dans le sens le plus haut de l’exercice de la responsabilité de l’homme dans le domaine public qui refuse en l’occurrence un empiétement de la morale dans son champ : non que le politique soit parfaitement indépendant de toute considération extérieure – si c’était le cas, on deviendrait vite totalitaire ou libéral – mais qu’il ait une autonomie et une vie propre, là où il doit fonctionner efficacement.

    Lorsque Julien Freund écrivait, il s’agissait pour lui de dénoncer la construction de structures super-étatiques, comme la SDN ou l’ONU, qui font semblant de régler des différends politiques, quand elles demeurent impuissantes face aux questions réelles, supposées par la souveraineté et les moyens d’agir. Bref, le politique surpasse en la matière le droit et la matière juridique : quand deux entités politiques s’affrontent, en tant qu’ennemies, elles prennent les moyens adéquats, ceux de la puissance martiale ou diplomatique. Et en ce sens, elles se reconnaissent comme ennemi. Cependant, la modernité post-révolutionnaire a changé la donne, et à une souveraineté politique on oppose parfois désormais une entité se réclamant d’une autre légitimité conçue comme supérieure, universelle et comme telle inattaquable, que ç’ait été la classe, la religion ou la race.

    Mais lisons directement Freund : « Lorsqu’une civilisation conspire à réduire, voire à faire “dépérir” la politique […] alors commence le règne de la démesure et même de la démence, parce que l’ennemi devient absolu ou total. Quand le motif religieux est prédominant – guerre sainte, croisade, guerre de religion – l’ennemi est dégradé en être infâme, infernal et impie : l’incarnation du diable ou du mal. Quand une idéologie raciste prend le dessus, il devient un esclave par nature [nous soulignons]. Quand une idéologie morale ou humanitaire est souveraine, il devient un être intrinsèquement coupable, de sorte que l’on rend un service à l’humanité en le faisant disparaître – par euphémisme on dit : en l’immolant. Dans tous ces cas on se donne le droit de l’exterminer comme un malfaiteur, un criminel, un pervers ou un être indigne. C’est que toutes ces sortes d’idéologies comportent un élément étranger au politique : l’affirmation de la supériorité intrinsèque, arbitraire et combien dangereuse d’une catégorie d’hommes sur les autres, au nom de la race, de la classe ou de la religion » (in L’Essence du politique).

    C’est donc le terrain sur lequel ces racistes d’un nouveau genre veulent nous mener, espérant que s’y résolvent leurs soucis psycho-sociaux.

    C’est donc le terrain sur lequel ces racistes d’un nouveau genre veulent nous mener, espérant que s’y résolvent leurs soucis psycho-sociaux. Bien entendu, nous refusons le terrain, si nous ne refusons pas l’affrontement. Et c’est justement le moyen pour nous – nous, héritiers de l’occident d’Athènes, Rome et Jérusalem dont nous croyons qu’il est le meilleur mode d’universalité qu’ait inventé l’humanité jusqu’ici – non seulement de régler leur compte aux racialistes de tout poil, mais encore de réinvestir ce que nous avions abandonné, c’est-à-dire le politique. Car c’est là qu’est notre faiblesse générale : l’oubli des leçons de l’histoire, qui veut qu’à l’État de droit réponde aussi l’État de force.

    C’est-à-dire que la France en tant que nation souveraine n’a pas à se croire tenue de répondre aux réclamations diverses et indues d’individus quelconques, qu’ils soient ses citoyens ou ceux du reste du monde ; c’est-à-dire que la France n’est pas une nation coupable de quoi que ce soit devant l’histoire, et nulle instance qu’elle se prétende supra-nationale ou seulement non-gouvernementale n’est en droit d’exiger aucune excuse, dédommagement ou repentance. La France n’a pas à reconnaître quelque race que ce soit qui la réduirait et la confirait, elle, à un passé « blanc » et donc criminel pour régler des comptes. Nulle idéologie ne peut parler d’égale à égale avec la France. Car la France n’est pas seulement ce phare qui illumine le monde, le civilise et l’humanise, mais elle est encore et surtout cette force qui met le feu au phare. Sans quoi, n’importe quelle association de bienfaiteurs philanthropiques aurait pu jouer le même rôle dans l’histoire, et pourtant cela ne s’est pas vu. « Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste », savait Pascal.

    Cela nous éloigne-t-il de notre sujet, savoir que certains ont l’intention de diviser le monde, et partant le pays, en races diverses qui donc s’opposeraient ? Point du tout, puisque leur seul argument, qui est celui des faibles, est précisément de jouer sur ce qu’ils savent être notre propre faiblesse, notre compassion facile et mal dirigée. Il est simple d’écraser dans l’œuf cette tentative de confédération intérieure, tant qu’on demeure sur le terrain politique sans s’aventurer dans celui de la morale, qui est éminemment hors-sujet en l’occurrence. Il est simple de refuser de déboulonner des statues, de débaptiser des lieux publics, d’introduire des programmes repentants à l’école et à l’université, de reconférer à l’audiovisuel public sa vraie vocation, qui est de dire le vrai dans sa totalité et sans obsession ; il est encore simple d’interdire les manifestations à vocation raciste et d’encourager les manifestations de la munificence française.

    Quand François Mitterrand, qui fut une sacrée ordure mais pas toujours, assurait que lui vivant, jamais la France ne demanderait pardon ni ne se tiendrait pour responsable des crimes de Vichy, il était encore le dernier héritier de cette capacité du politique à se tenir hors les élans humanitaires qui produisent l’inverse de ce qu’ils prétendent et ne sont que des ferments de massacres à venir.

    Ainsi donc, nous demain, la France, réassurée de notre position et de notre vocation, refusant d’entendre le discours raciste et le ravalant, assumant notre force nous rétablirons par là, paradoxe pour les seuls imbéciles, la véritable justice : sans craindre la guerre, au contraire nous la livrerons si l’on nous y précipite, mais précisément pour que jamais elle ne soit raciale.

     

  • L’AFP refuse de signer la lettre de solidarité avec Charlie Hebdo “pour ne pas mettre ses équipes en danger dans des pay

    Nous avons découvert avec consternation, comme de nombreux collègues, que l’AFP avait décidé de ne pas s’associer à la lettre ouverte, intitulée « Ensemble défendons la liberté », publiée ce mercredi 23 septembre par une centaine de médias (du plus petit aux plus grands, comme Radio France et France Télévisions) en solidarité avec Charlie Hebdo, objet de nouvelles menaces.

    Ce faisant, la direction de l’AFP a tourné le dos à l’histoire de l’Agence France-Presse et aux principes qui la guident depuis plus de sept décennies, et qui devraient continuer à l’animer.

    Selon les comptes rendus des conférences de rédaction, le directeur de l’information a justifié cette décision par la volonté « de ne pas mettre nos équipes en danger dans des pays musulmans où ce droit est considéré comme une provocation ». « L’AFP défend avec force la liberté d’expression, a-t-il souligné, mais les signataires de cette lettre ouverte ne sont pas aussi exposés que nous dans ces pays. »

    L’argument de la sécurité de nos salariés partout dans le monde, qui est évidemment un souci partagé par tous, n’est ici pas recevable. Quand on prétend défendre la liberté de la presse, il ne saurait y avoir de « mais », ou alors c’est que l’on a une piètre conception de cette liberté fondamentale.

    Ce même argument de la protection de nos journalistes avait été invoqué début septembre pour expliquer que l’AFP diffuse en images une version tronquée, camouflée, de la Une du numéro de Charlie republiant des caricatures du prophète de l’islam. L’opération visait à dissimuler un dessin de Cabu – tué dans les attentats de janvier 2015 – « considéré comme une insulte pour les fidèles musulmans », selon la note rédactionnelle relayant la position de la direction de l’information.

    Depuis quand l’AFP prend-elle ses décisions en fonction du ressenti prêté à tel ou tel groupe communautaire, ou de l’accueil attendu dans tel ou tel pays ? Qui peut sérieusement croire que le choix du renoncement – renoncement à montrer un dessin, à se joindre à une pétition – peut contribuer à accroître la sécurité de nos équipes ?

    En janvier 2015, quelques jours après les attentats, l’AFP, fondée à la Libération de Paris, invitait les survivants de Charlie à rejoindre l’événement organisé pour son 70e anniversaire, au palais Brongniart, dans un beau geste de solidarité et de foi en la liberté malgré la douleur du moment. Cinq ans et quelques mois plus tard, la direction de la même Agence maltraite la Une de Charlie et boycotte une lettre de soutien à sa rédaction. Cette évolution, qui est une abdication, nous attriste et nous fait honte.

    snj-afp.org

    Source : https://lalettrepatriote.com/

  • Le Camp des Saints, c'est maintenant ? Après plus de 40 ans, Jean Raspail revient sur ce roman prophétique

    jean_raspail_iafrate.jpgSoumission, de Michel Houellebecq, qui prévoit un régime islamique en France,en 2022, a été précédé il y a plus de quarante ans d'un autre roman "prophétique", Le Camp des Saints, de Jean Raspail, écrit en 1972 et publié en 1973.  

    On sait qu'il s'agit de l'histoire de ce million d'immigrants qui vient s'échouer sur nos côtes, attirés par la terre promise. C'est - déjà - le récit d'une France et d'une Europe menacées de submersion.

    Et Nous y sommes.

    Les faits ont donné raison à Jean Raspail, sinon, précise-t-il, que ça ne s'est pas passé exactement de la même façon. Dans le Camp des Saints, le million de migrants est arrivé d'un seul coup, tandis que maintenant ils arrivent peu à peu. En fait, le résultat est le même et il est catastrophique.    

    Dans ce livre, Raspail n'avait pas anticipé la puissance de l'Islam. Ce phénomène, dit-il, ne l'avait pas intéressé et, aujourd'hui encore, il s'inquiète davantage du nombre de migrants que de leur religion.

    Allons-nous vers un basculement démographique final ? Jean Raspail ne doute pas qu'il soit engagé. Mais, ajoute-t-il à fort juste titre, il y a aussi le grand remplacement des idées dans les cervelles

    A moins que ... Car l'amorce d'un retournement se profile aussi ...

    En enregistrant l'entretien qui suit, TV Libertés a fait œuvre utile. On l'écoutera, sans aucun doute avec le plus vif intérêt (18,30').

    Et puis, quant à nous, nous gardons de Jean Raspail quelques souvenirs déjà anciens, quelques autres plus récents. Il y a maintenant assez longtemps (années 1970-1980), François Davin et Pierre Builly l'avaient interrogé. L'entretien cordial et brillant qu'il leur avait accordé serait à exhumer des archives de ce mensuel aujourd'hui disparu...

    Nous n'oublions pas, non plus, que Raspail est venu et a pris la parole deux fois au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence

    Les discours qu'il y a prononcés sont encore dans de nombreuses mémoires. Il y en a trace dans Lafautearousseau.

    Il a encore participé, il n'y a que quelques années à un banquet de la Restauration Nationale organisé par Hilaire de Crémiers.

    Et surtout nous gardons à l'esprit l'image de Jean Raspail, vêtu de son superbe uniforme d'écrivain de marine, au mariage du Prince Jean, à Senlis. 

    Pour TV Libertés, Jean Raspail reparle du Camp des Saints

    Lafautearousseau  

     

    Pour agrandir, cliquez sur l'icône en bas, à droite. 

    ∗ ∗

    Ecoutez le très beau discours de Jean Raspail au Rassemblement Royaliste :

     Jean Raspail aux Baux de Provence

  • L’exemple de Marc Fumaroli, par Gérard Leclerc.

    On apprenait, jeudi 24 juin, la mort de Marc Fumaroli, qui, parmi ses multiples titres, appartenait à l’Académie française où il avait succédé à Eugène Ionesco. Tout de suite, m’est revenu à la mémoire ce beau moment passé avec lui à Saint Malo et au château de Combourg, où l’on honorait son magnifique livre sur Chateaubriand, Poésie et Terreur. Si quelqu’un méritait le prix Combourg, c’était bien lui à cause de sa connaissance précise de l’œuvre de l’enchanteur, avec une puissance de pénétration qui lui permettait de voir très loin.

    gerard leclerc.jpgPour Marc Fumaroli, l’auteur des Mémoires d’Outre-tombe avait aussi compris la charge de terreur que comportait la rupture révolutionnaire pour l’avenir et notre XXe siècle. Mais son exploration de notre littérature était sans limite, et le beau nom d’humaniste, dans sa véritable acception, lui convenait à merveille. L’humaniste, c’est celui qui s’est approprié l’essence même de la culture humaine et qui est capable d’en rendre compte.

    La mort de Marc Fumaroli correspond à un très étrange moment, et elle le dispensera peut-être des fâcheux développements d’une hystérie dont on peine à discerner les limites. Car c’est bien notre culture qui est en danger, dans cette entreprise de démolition du passé à laquelle nous assistons. Si seulement il s’agissait de faire preuve de discernement, de contextualisation, de toutes les fonctions intellectuelles qui permettent de mieux percevoir les différentes strates de notre histoire ! Il serait d’ailleurs d’un précieux secours pour nous y aider. Mais tout se passe comme s’il s’agissait de procéder à un travail de table rase. Lorsque Marc Fumaroli s’opposait aux réformes imposées par Mme Vallaud-Belkacem dont il dénonçait « le fanatisme égalitariste », c’était à cette entreprise d’éradication de la culture qu’il s’opposait.

    Or, la fièvre iconoclaste, à laquelle nous assistons en ce moment, s’inscrit dans la même logique, ne serait-ce qu’à cause de l’anachronisme furieux qui constitue son premier moteur, mais aussi cette volonté d’effacer ce qui ne convient pas à l’idéologie du moment et qui risque de toucher, malgré elles, toutes les familles intellectuelles et politiques. Comme le fait remarquer Michel Onfray, il n’y a plus de raison de ne pas aussi débaptiser les rues ou les lycées Aragon et Éluard, puisque nos deux poètes épousèrent la cause stalinienne en leur temps. Il reste à souhaiter que l’œuvre et l’exemple de Marc Fumaroli nous gardent de tout crime contre l’intelligence.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 25 juin 2020.

  • Une croix réapparaît mystérieusement au sommet du Pic Carlit, point culminant des Pyrénées-Orientales, par François Davi

    La nouvelle croix du Pic Carlit - @mariie.chn

    Source : https://www.francebleu.fr/

    Victime de profanation, la croix du Pic Carlit avait disparu depuis 2018. Mais ces derniers jours, une nouvelle croix a été installée dans la plus grande discrétion à plus de 2.900 mètres d'altitude.

    Mais qui a donc réinstallé une croix au sommet du Pic Carlit ? Ces derniers jours, les randonneurs qui se hissent jusqu'au point culminant des Pyrénées-Orientales découvrent une croix flambant neuve surplombant un paysage à couper le souffle. Lourde de plusieurs dizaines de kilos, elle a été montée à dos d'homme, visiblement de nuit, à 2.921 mètres d'altitude. 

    Depuis 2018, le pic Carlit ne possédait plus de croix, suite à un acte de vandalisme. La précédente croix avait été découpée à la meuleuse et jetée dans le vide par des inconnus, après plusieurs mois de polémique : des randonneurs se plaignaient de la multiplication de symboles religieux sur les sommets pyrénéens

    La croix victime de profanation, mesurant 1,40 mètres, avait été installée en 2015 par des soldats du centre national d'entrainement commando (CNEC) de Mont-Louis, à l'aide d'un hélicoptère. Il s'agissait à l'époque de remplacer une ancienne croix devenue vieillissante.  Après cet acte de vandalisme, l'Armée avait décidé, en accord avec l’évêché et la Préfecture, de ne pas réinstaller de nouvelle croix, dans un esprit d'apaisement. 

    Selon plusieurs randonneurs habitués des lieux, la nouvelle croix installée ces derniers jours ressemble étrangement à l'ancienne. Même taille, même forme, même conception. À un détail près : le logo de l'Armée a été remplacé par un blason arborant la griffe catalane. Contacté par France Bleu, un haut gradé du CNEC confirme : "nous n'avons rien à voir avec l'installation de cette nouvelle croix". 

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    Le Pic Carlit a beau être situé sur la commune d'Angoustrine, le nouveau maire Christian Pallares affirme lui aussi n'être "au courant de rien" et n'avoir reçu aucune demande d'autorisation. L'évêque de Perpignan Monseigneur Norbert Turini indique n'avoir "aucune information sur qui a souhaité réinstaller ce symbole, mais il s'agit  certainement de personnes meurtries par cette absence ancestrale profanée.  Personnellement je  trouve ce geste très courageux."

    "Qui a installé cette croix ? Le mystère est entier", s'amuse Eric Charre, le directeur de la station de ski voisine de Porte-Puymorens, et conseiller municipal d'Angoustrine. "Les personnes qui ont réussi à monter une croix à cette altitude m'inspirent un grand respect. Il y a toujours eu une croix au sommet. Mon arrière-grand-père, guide de haute-montagne, s'était lui-même photographié devant la croix. Depuis deux ans, il manquait quelque chose. Le Pic Carlit renoue avec l'histoire et la tradition".

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    La nouvelle croix du Carlit photographiée par une randonneuse - @mariie.chn

  • Vers la fin de l’Éthiopie ? – L’indépendance baclée de la RDC – Ethnomasochisme, par Bernard Lugan.

    Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/

    Les Oromo finiront-ils par détruire l’Éthiopie ?

    Les événements qui secouent actuellement l’Éthiopie démontrent une fois de plus qu’en Afrique, si l’ethnie n’explique pas tout, rien ne s’explique sans elle. En effet, voilà un vieil État mosaïque jadis rassemblé par les Amhara auxquels, en 1991, ont succédé les Tigréens, et qui voit aujourd’hui s’opposer de nouveau ses ethnies. À telle enseigne que l’existence même du pays est menacée.

    Et que les idéologues de l’africanisme français ne viennent pas nous dire une fois de plus qu’il s’agit là du résultat de la colonisation. Hormis une plus que brève parenthèse italienne de six années, l’Éthiopie ne fut en effet jamais colonisée. Quant à l’actuelle revendication des Oromo (environ 40 % de la population), ceux qui étaient péjorativement appelés Galla, elle résulte d’invasions ayant débuté au XVIe siècle.

    Avec sagesse, les autorités éthiopiennes des années 1990 avaient tenté de régler la question ethnique minant le pays au moyen d’une constitution ethno-fédérale. Durant deux décennies, l’expérience sembla réussir. Mais dès 2012, après la mort de Mélès Zenawi, le leadership des Tigréens fut contesté et, depuis, l’unité du pays est de nouveau menacée. Or, l’Éthiopie est la clé de voûte de la stabilité d’une région stratégique dans laquelle se superposent les conflits.

    RDC : Les conséquences d’une indépendance bâclée

    En 1960, cédant à la panique et ne tenant aucun compte de l’hétérogénéité ethnique et des définitions fédérales du Congo telles qu’elles étaient pourtant clairement apparues lors des élections législatives, les autorités belges de l’époque remirent de fait le pouvoir à Patrice Lumumba, un leader centralisateur. Comme il n’avait derrière lui que 31 % des électeurs des partis congolais qui étaient tous des partis ethniques, les 69 % de fédéralistes entrèrent en rébellion. Ce fut alors la désintégration de ce qui avait été le prospère Congo belge.

    Là est le péché originel dont la RDC ne parvient pas à se libérer. Et de cela, la Belgique est effectivement responsable.
    Non d’avoir colonisé le Congo qui fut une colonie modèle contrairement à ce que les culpabilisateurs professionnels tentent de faire croire, insolitement soutenus en cela par les insensés « regrets » du roi des Belges.

    Ethnomasochisme

    Emmanuel Macron a chargé Benjamin Stora, spécialiste de la transposition en langue française de l’histoire officielle algérienne, d’une mission « sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». À quand une mission destinée à dresser le bilan du communisme confiée au journal L’Humanité ?

     
  • Sur Sacr TV, nos raisons pour la Monarchie - 3.


    Contrairement à ce que l’on nous fait souvent croire, la république n’est pas le meilleur des systèmes de gouvernement. Il n’existe pas à vrai dire de système politique parfait, et la Monarchie ne fait pas exception. Mais dans son imperfection, la Monarchie offre bien plus de possibilité que la république actuelle. Il ne sert à rien non plus d’envisager une sixième ou septième voire huitième république, car lorsque l’on fait le bilan des cinq premières depuis 1792, force est de constater que la faiblesse, l'absence de continuité et l’instabilité sont des symptômes inhérent à ce système. Ce qui explique l’état actuel de notre pays en a peine deux siècles. Une république forte, stable et durable ne serait qu’une république singeant la monarchie. Et pour ainsi dire ça ne serait même plus une république car comme nous l'avons dit c'est la faiblesse, l’absence de continuité et l'instabilité qui constituent les caractéristiques principales d’une république.

    C’est ce que le Norvégien diplomate et homme d’Etat Fridtjof Nansen avait compris, lorsqu’il répondit à un journaliste français sur le choix de ses compatriotes pour la Royauté, et non la République en 1905, après leur séparation du royaume de Suède :

    « Nous avons choisi la Monarchie pour trois motifs :

    « Le premier, c'est que, la Norvège n'étant pas riche, nous voulons un gouvernement économique, et, vous le savez, il n'y a pas de gouvernement plus coûteux que la République.

    Le deuxième, c'est que nous voulons être forts ; et la République nous eût rendu trop faible vis-à-vis de la Suède.

    Enfin, nous voulons être libre ; nous ne nous soucions nullement de subir la tyrannie des partis. »

    Alors qu’attendons-nous aussi pour être libre ? La Monarchie c’est l’autorité en haut et les libertés en bas ! L’un étant la conséquence de l’autre !

    Quelque-soit la Monarchie de demain, la seule chose que nous pouvons garantir c’est que dans tous les cas, le Roi sera indépendant, il sera au-dessus des lobbies et des partis. Qu'il reste un gouvernement humain avec ses qualités et ses défauts. La durée lui exige un sens aigu des responsabilités au risque d'une déstabilisation qui lui serait fatale comme ce fut le cas dans l'histoire. Le règne des partis disparaitra naturellement car son pouvoir, pour durer, devra reposer sur une représentation réelle de la nation, basé sur les familles et associations professionnelles, les villes et les provinces libérée du joug partisan...

    La monarchie sera toute à la fois active, "traditionnelle dans ses principes, moderne dans ses institutions".

    Il ne tient qu’à nous d’en reconnaître les vertus, et de tout faire pour que dans un futur proche, les lys refleurissent notre destinée pour une nouvelle aventure Capétienne. Nous retrouverions alors la possibilité d'un humanisme dont un univers dominé par des financiers restera à jamais dépourvu...

    Notre jour viendra ! Frédéric Winkler

  • Exil de Juan-Carlos : réaction du prince héritier de Savoie, par Frédéric de Natal.

    Source : http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

    « Inattendu » est le mot qui convient à ce communiqué. L’héritier au trône d’Italie, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, a réagi au départ du roi Juan Carlos et « salué une figure qui a permis le retour de la démocratie en Espagne ».

    frédéric de natal.jpgCommuniqué publié aujourd’hui sur les réseaux sociaux, le prince Emmanuel -Philibert de Savoie a fait part de sa déception à l’annonce de l’exil du roi Juan-Carlos, actuellement en République dominicaine après un bref transit au Portugal. « Le départ de Juan Carlos Ier d’Espagne marque un moment de profonde détresse » a déclaré le petit-fils du roi Humbert II et qui regrette le procès qui ait fait contre le roi, accusé de blanchiment d’argent et de corruption.

    « Aujourd'hui, on dépeint ce souverain comme une personne corrompue en lui donnant une image fortement négative, sous couvert de mauvaise politique » s’est désolé le prince de Venise. « La justice décidera de ses fautes comme citoyen privé. Mais en tant que Roi, je voudrais simplement rappeler que c’est exclusivement grâce à Juan Carlos Ier si l'Espagne, petit État entre les mains d'une dictature depuis près d'un demi-siècle, s'est transformée en l'une des démocraties les plus florissantes et les plus avancées. Un pays jeune, dynamique, qui a connu une croissance économique inégalée dans les années 2000, un pays où la culture fleurit et où les jeunes jouent le rôle de protagonistes tant en politique que dans la société civile » a poursuivi le prince de Savoie. Avant de surenchérir : « Si l'Espagne n'avait pas eu Juan Carlos Ier en 1975, elle n'aurait pas eu la constitution démocratique de 1978 qu'il voulait fortement, et s'il n'avait pas déjoué en [février] 1981 le coup d'état de [Antonio Tejero] Molina, l'Espagne aurait de nouveau replongée dans une dictature » a tenu à rappeler Emmanuel-Philibert de Savoie.

    « Je pense que l'histoire saura donner toute la place qui mérite au travail effectué par le roi et qui se trouve injustement contraint d'un auto-exil, une fois de plus, pour le bien de son pays » a précisé en guise de conclusion le prince Emmanuel-Philibert qui sera en France, à l’automne prochain, pour présenter et introduire officiellement sa fille héritière, la princesse Vittoria. Récemment, le prince de Savoie a fondé son propre Think-Tank et pourrait se présenter de nouveau comme candidat lors des prochaines échéances électorales.

    Copyright@Frederic de Natal

  • Sur Sacr TV, l'extermination une valeur sûre de la république.


    Soutenez nos activités vidéos :

    https://www.tipeee.com/sacr-tv

    NOS RAISONS CONTRE LA REPUBLIQUE :

    https://fr.calameo.com/read/000869313...

    « Que la foudre éclate par humanité ! ayons le courage de marcher sur des cadavres, pour arriver à la liberté »

    Fouché de Nantes

    D’autres témoignages, émanant de diverses documentations, sont également disponibles :

    Comme dans la réimpression du « Tableau des crimes du Comité révolutionnaire de Moulins, et des citoyens de l’Allier » datée de 1874, ou on y lit à la page 24 : « Voilà les agens de ce monstrueux projet enfanté par Robespierre, de réduire la population pour procurer une abondance faussement calculée. Ce nouveau Cromwel sacrifiait les hommes aisés et instruits pour mieux asservir la classe indigente et sans énergie.

    Voilà les fanatiques en liberté qui faisaient naître l'âge de fer pour vous réduire à l'esclavage. »

     

    Dans le tome 1 des « Papiers inédits trouvés chez Robespierre, Saint-Just, Payan, etc » de 1828, on y lit page 83 : « les calculs affreux de Carrier sur le nivellement de la population française ; son mot sur celle de Lyon réduite à 25 000 habitans ; l’affiche de Ronsin qui la réduisait à 1500 ; le projet de réduction mis à exécution, pour les départements de l’ouest, au moyen du feu vendéen, plus soigneusement entretenu par les décemvirs qu’autrefois le feu des vestales, projet déguisé par eux, sous le nom de chancre politique ; les manufactures de soie brûlées à Bédoin, les ruines de Lyon, les noyades de Nantes, les massacres d’Orange et d’Arras : que de témoignages qui déposeront de ces affreux desseins dans le livre de l’histoire ! »

     

    Ce sinistre Carrier qui aurait dit lors de son interrogatoire que : « la France républicaine ne pouvait nourrir tous ses habitants » !

    Dans le 1er volume de « Trente ans de ma vie (de 1795 à 1826) ; ou Mémoires politiques et littéraires » du poète Jean-Pierre-Jacques-Auguste de Labouïsse-Rochefort, on lit à la page 220 au sujet d’un certain Guffroy : « il donne ce conseil : « Abattons tous ces nobles : tant pis pour les bons, s’il y en a. Que la guillotine soit en permanence dans toute la France : la France aura assez de cinq millions d’habitants ; » - Ainsi l’anthropophage Guffroy voulait réduire une population de vingt-cinq millions à cinq… à condition sans doute qu’il aurait fait partie des cinq millions restant ; les autres vingt millions devant être assassinés pour les menus plaisirs de Guffroy et de ses pareils !... »

     

    Jean-Bon-Saint-André, l’un des initiateurs du Tribunal Révolutionnaire de sinistre mémoire proclama ouvertement à la convention que « … pour établir solidement la République, il faut réduire de plus de moitié la population française ». Etc…

  • Sur le blog de Marc Rousset : Vague verte aux municipales : la charge d’Éric Zemmour contre les “bobos”.

    Eric Zemmour. Photo © Alain ROBERT/SIPA

    Sources : http://marcrousset.over-blog.com/

    https://www.valeursactuelles.com/

    Au lendemain de plusieurs grandes victoires vertes dans les métropoles, l’éditorialiste s’est inquiété de la politique menée par les écologistes et a fustigé leur électorat : les “bobos”.

    yon, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Grenoble… La « vague verte » annoncée a bien frappé la France lors des élections municipales. En s’imposant dans de nombreuses grandes et moyennes villes, les écologistes font émerger une nouvelle force qui compte dans le paysage politique.

    Dans Face à l’info, lundi 29 juin, Éric Zemmour s’est inquiété de la politique menée par cette nouvelle gauche, basée, selon lui, sur l’immigration, le féminisme et le laxisme. L’éditorialiste ne s’est également pas fait prier pour conspuer l’électorat écologiste qu’il nomme les « bobos ».

    Les « bobos » pensent « que l’immigration c’est les livreurs Deliveroo »

    « Ce sont les électeurs des métropoles. Quel est l’électorat de la gauche dans les métropoles ? C’est ce qu’on appelle les bobos », a analysé Éric Zemmour, avant d’expliquer leurs spécificités : « C’est-à-dire les gens qui sont plus jeunes, diplômés, qui ont un salaire correct, qui ont un certain mode de vie, qui pensent que l’existence c’est manger bio et rouler à vélo, qui pensent que l’immigration c’est les livreurs Deliveroo et […] qui ne savent pas vraiment ce qu’est l’histoire ». Au-delà de cet électorat, l’éditorialiste s’inquiète des conséquences de ce vote : « Quand on regarde ce qui se passe à Grenoble, à Paris, les Verts au pouvoir ça veut dire : beaucoup de logements sociaux, pour les familles immigrées, beaucoup de subventions aux associations féministes, LGBT et pro-immigration et un laxisme pour les trafics notamment de drogue qui fait ressembler, par exemple, la ville de Grenoble à Chicago »

    « Les Verts sont des immigrationnistes assumés »

    Eric Zemmour voit dans cette vague écologiste une nouvelle incarnation de la gauche, mais pas n’importe laquelle : « la gauche Terra Nova ». « Il y a quelques années, Terra Nova, qui était le cercle de réflexion proche du PS, avait recommandé au PS d’abandonner l’électorat ouvrier et populaire blanc pour le remplacer par une alliance composite de féministes, de jeunes femmes diplômées des grandes métropoles, d’enfants de l’immigration et de bobos », rappelle-t-il, avant d’enchaîner : « C’est exactement l’électorat des Verts. Les Verts sont des multiculturalistes assumés, des immigrationnistes assumés, des sans-frontièristes assumés, ils ont souci de la nation française comme de leur dernière éolienne. Il y a une alliance composite entre tous ces gens qui est derrière le vote vert »

  • Le débat n’est plus possible, par Gérard Leclerc.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

    « Aujourd’hui, la vie publique se résume a des polémiques médiatiques où l’on se contente d’asséner des affirmations dont la véhémence fait preuve. Cela ne laisse plus beaucoup de place pour une argumentation développée. » Cette déclaration de Marcel Gauchet à l’hebdomadaire L’Obs est d’autant plus à recevoir avec sérieux qu’elle explique la cessation de parution de la revue Le Débat, dont le philosophe fut, pendant quarante ans, l’animateur infatigable aux côtés de Pierre Nora, son directeur.

    gerard leclerc.jpgLequel d’ailleurs confirme totalement les propos de son rédacteur en chef. L’historien constate « un gauchissement de l’idéologie radicale ». Car « la radicalité est devenue un trait majeur. Les sensibilités des communautés et des minorités imposent leurs revendications. »

    Voilà qui confirme ce que dans les précédentes chroniques j’appelais « la surchauffe idéologique », que j’aurais pu aussi bien traduire en « hystérie intellectuelle ». Étais-je trop optimiste en appelant à la poursuite du débat, précisément au moment où la revue appelée Le Débat cesse sa parution, faute de trouver un climat propice à l’échange approfondi des idées ? C’est la passion qui prévaut aujourd’hui, et plus encore l’agressivité communautaire ou communautariste, notamment sur les questions liées au féminisme et à la colonisation. « L’histoire, dit Pierre Nora, s’efface et ne devient qu’un prétexte, récupérée, fétichisée pour des raisons idéologiques. » Marcel Gauchet aggrave le diagnostic en affirmant que « les élites dirigeantes sont devenues incultes ».

    L’actualité la plus récente confirme, ô combien, les convictions des dirigeants du Débat. On s’en est aperçu, ces jours-ci, avec une affaire que j’ai eu scrupule à évoquer ici-même. On pourrait l’appeler l’affaire Obono, du nom de cette députée de La France insoumise, bousculée par l’hebdomadaire Valeurs actuelles, à travers une fiction qui la transforme en esclave africaine au milieu du XVIIIe siècle. Il est vrai qu’avec une telle fiction, aucune distance n’est prise. L’implication personnelle est immédiate, brutale. Peu de possibilité de problématiser pour une discussion argumentée. Il n’y a de débouché que dans la plainte judiciaire, les tribunaux devenant les arbitres des différends politiques et idéologiques. Curieuse époque. Époque qui oblige à arrêter le débat. Il faudra tout de même en sortir !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 2 septembre 2020.