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  • Silencieuse face à l’ensauvagement de la France, la gauche se réveille pour défendre Obono !, par Verlaine Djeni.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Depuis plusieurs mois, avec l’état d’ensauvagement dans lequel s’installe la France, nous sommes plusieurs à nous demander où est passée la gauche, où sont passés ces moralisateurs pourtant si prompts, d’habitude, à sauter sur tout ce qui bouge dans l’actualité, l’essentiel étant de faire le buzz…

    8.jpgJamais la France ne semble avoir connu, dans une période aussi courte, un tel nombre d’actes violents et de crimes en temps de paix. On a l’impression que le déconfinement a libéré chez certains une violence puissance triple. Pour un regard, pour un mot de trop, on peut perdre la vie. Le pire, c’est qu’on bat tous les jours de nouveaux records d’horreurs inimaginables et la similitude des actes violents pousse à l’accoutumance.

    Pour dénoncer cette exponentialité de la barbarie, seuls les courants de pensée politique défendant l’ordre et l’autorité font entendre leur voix, ce qui, somme toute, est logique. Mais tout de même, comment un être humain normalement constitué, fût-il de la gauche la plus sectaire, peut-il rester impassible face au scénario de mise à mort d’Axelle Dorier, de Mélanie Lemée, de Philippe Monguillot et de toutes les autres victimes de la violence post-confinement ? Récemment encore, l’agression d’un conducteur de bus de la RATP, à Dugny, a été étrangement ignorée par les leaders de la gauche, toutes les gauches.

    Les maires de certaines villes (Lyon, Bordeaux, Grenoble) connaissant ces pics de violence préfèrent s’installer dans un déni incompréhensible et s’en prendre à ceux qui, tout logiquement, dénoncent l’ensauvagement. On va dire que la gauche était en vacances… ou plutôt qu’elle avait choisi de se planquer sur un sujet qui peut impacter son fonds de commerce, l’insécurité.

    Cet été, le magazine Valeurs actuelles, dans une fiction imagée, met en scène des acteurs politiques de droite comme de gauche. Dans son dernier épisode, la fiction s’attarde sur la députée . Dans le fond, rien de méchant, sauf sur la forme, avec un dessin qui, reconnaissons-le, aurait pu être évité. Du coup, sautant sur cette occasion, on a retrouvé la gauche unie. Tous les planqués, les zombies sont ressuscités, haro sur Valeurs actuelles, accusant le magazine conservateur de racisme, ce qui est faux, mais à quoi bon débattre avec des gens qui estiment qu’ils sont discriminés dès lors qu’on n’est pas d’accord avec eux ?

    Chacun défend les valeurs qu’il estime importantes, essentielles pour le pays. Il y a ceux qui se battent pour la grandeur de la France d’un côté et de l’autre. Il y a ceux qui se battent pour des communautés en France.

     

    Verlaine Djeni

    Bloggeur
  • L’échec est dans le pré : la double peine du confinement pour les ruraux, par Anne Thoret.

    Le monde d’après, c’est un peu comme le monde d’avant, la pluie en plus. La solidarité en moins.
    On nous avait prédit l’avènement d’une France chaleureuse, fraternelle, retournant à la campagne comme Perrette à son pot. Il n’en est rien.

    3.pngLes bobos ont mis en berne leur projet d’installation au vert et se sont rués sur Amazon pour affronter la saison 2 du repli social.

    Laissés sur place comme on abandonne ses valises quand il faut s’enfuir, les ruraux peuvent bien scruter le ciel à l’affût d’une fibre interstellaire, la France abandonnée des réseaux est toujours un angle mort de la politique des périphéries qui, comme son nom l’indique, ne connaît pas le vert.

    C’est que le confinement a besoin de réseau. Pas de réseau, pas de boulot, pas de bachot. Alors que le ministre Jean-Michel Blanquer appelle à un retour des lycéens à la maison et la reprise des cours en « distant-ciel », revient comme un cheval au galop la question de l’égalité face au numérique. De plateau en plateau, les mêmes « observateurs » tournent pour nous dire qu’à l’évidence, avoir un ordinateur, des parents instruits et une douillette chambre avec vue sur la tour Eiffel sont des facteurs de réussite. Vous l’avez compris, l’urgence est d’équiper les jeunes de banlieues en arme informatique. Il faut dire, aussi, qu’à coups de mortier et de guérillas urbaines, ils ont toujours eu l’art et la manière de développer des arguments de poids pour débloquer des fonds publics.

    À l’instar de leurs parents sans histoires ni Histoire, les jeunes ruraux sont, eux, tout simplement invisibles, inaudibles, puisqu’on ne leur tend jamais un micro. Il faut croire que les vastes plaines de la Brie font moins de « vues » qu’une cité en flammes.

    Le citadin est ainsi, il aime se faire peur à deux pas de chez lui. Au fond, le vert l’ennuie.
    Qui craindra donc la révolte de ces jeunes ruraux, que 50 ans de politiques de la ville ont fait passer dans l’angle mort des politiques publiques et à laquelle le « e-confinement » ne laisse aucune chance ?

    On arrosera plutôt les quartiers de doudous informatiques parce qu’il faut bien assurer l’égalité des chances. Pour enfumer le quidam, on agitera le chiffon rouge de la suppression des allocations familiales si le petit passe encore à la télé en train de renverser une voiture de police.

    Laissons là les 25 % de jeunes Français qui vivent à la campagne : ils peuvent continuer d’invoquer le dieu Numerus pour décrocher le réseau comme on décroche la Lune et rêver d’égalité des chances. Le monde d’après est un mort-vivant qui a choisi de l’ignorer. Tant qu’il ne vire pas au jaune.

     

    Anne Thoret

    Journaliste spécialiste des questions éducatives, enseignante
     
  • Sur la page FB Corporatisme et royalisme social de nos amis du GAR : pour la nécessaire justice sociale !

    Partie 2 : Contre l'idéologie libérale, pour la solidarité française.
    La justice sociale n’est pas, ne doit pas être un « détail de l’histoire » :

    elle doit être la profonde motivation contemporaine de tout État digne de ce nom et c’est pour avoir oublié cette exigence de justice que nombre de gouvernements et de régimes, de par le monde, connaissent actuellement, au-delà des contraintes de la crise sanitaire et de leurs contestations, des mouvements de révolte souvent massifs et parfois brutaux, rompant avec ce fatalisme et cette non-violence qui, en définitive, semblaient convenir aux dirigeants et légitimaient, d’une certaine manière, leur inertie sociale au profit des grands intérêts financiers et économiques particuliers et au détriment du bien commun. Ce même bien commun bien compris, d’ailleurs, que les plus libéraux des libéraux continuent à méconnaître ou à dénigrer dans une logique toute thatchérienne, et cela malgré le retour des États nécessité par la situation sanitaire et le désir de protection qu’éprouvent les peuples… Margaret Thatcher, l’icône des libéraux anglo-saxons, affirmait que la société n’existait pas, ce qui évitait logiquement d’avoir à traiter de la justice sociale, mais les réalités humaines, individuelles comme collectives, ont défait ce mythe libéral.
    La France, quant à elle, ne peut oublier cette exigence de justice sociale que crient les peuples de notre pays, au sein de leurs villes et campagnes, au travers de leurs professions et activités économiques, mais aussi au gré des contestations contemporaines, certes contraintes aujourd’hui par les restrictions de libertés et le couvre-feu mais toujours vivantes, même sous la cendre : cette exigence, d’ailleurs, n’est pas à sens unique et elle doit être l’occasion de repenser les fonctions économiques et les rapports sociaux, non dans une logique, vaine et souvent créatrice d’injustices, d’égalitarisme social, mais selon les critères de bien commun, de nécessaire solidarité et entraide, de service et non d’égoïsme ou de grivèlerie économique… La grande question des retraites, qui continue à préoccuper nombre de nos concitoyens, doit être l’occasion de réaffirmer la nécessité d’une justice sociale qui doit inclure plutôt qu’exclure ou marginaliser, qui doit inciter au partage et à la mise en commun et non au repli sur soi de chaque classe sur ses seuls intérêts ou jalousies : elle ne pourra être résolue positivement que par la prise en compte des qualités et des fragilités de chacun, au sein de son cadre socio-professionnel et « d’enracinement », et selon le contexte local et national. En ce sens, une réponse « corporative », c’est-à-dire qui pense le travail dans un cadre professionnel et local, selon des règles établies par branche d’activités ou corps de métier (et cela sans méconnaître les mutations du travail ni les mobilités contemporaines, mais en leur fixant un cadre légal et approprié à ces particularités), apparaît possible et, même, souhaitable : au-delà de la justice sociale, cela assurerait une visibilité et une prévisibilité à des systèmes de retraites qui doivent s’inscrire dans la durée pour satisfaire aux besoins des travailleurs d’hier comme à ceux d’aujourd’hui et de demain.
  • Un peu de rêve, par Claude Wallaert.

    Et si nous rêvions un peu ?… Pas de beau rêve sans femme ! Que dites-vous de Sémiramis, « Qui vient des colombes », qui régna sur la moitié du monde et séduisit l’autre moitié, qui construisit au bord de l’Euphrate la merveille des jardins suspendus ; imaginez-vous cette reine, aussi belle que majestueuse parcourir, entourée de sa cour, de guépards, et d’oiseaux de paradis, les cyclopéens remparts de Babylone…

    Rêvez-vous de Balkis, la reine de Saba franchissant les remparts de Jérusalem sur son éléphant caparaçonné d’or : on avait pour elle transformé une porte de la ville en arc de triomphe ; avec elle cheminaient par centaines les chameaux du désert chargés d’or et de parfums, et tous les rois ses vassaux, et tous ses guerriers en leur fière vaillance ; Salomon dans sa gloire l’attend sur l’esplanade du temple, et près de lui se tient le Grand Prêtre revêtu de l’éphod…

    Émerveillez-vous du souvenir ineffable de Nefertiti, « La Belle est venue », princesse de Syrie promise au Pharaon Akhenaton ; elle s’avance, gracieuse et hiératique vers son époux, son regard est mystère et promesse, et ils règneront ensemble sur Amarna, la cité consacrée au dieu Aton, qui disparaîtra après eux.

    Apitoyez-vous sur Zénobie, « Vie de Zeus », reine de Palmyre, qui régna sur un empire taillé dans la Syrie, la Cappadoce et l’Égypte au défi de l’empire romain, et finit dans le cortège triomphal d’Aurélien son vainqueur. Le vent du désert récite encore à l’ombre des portiques les exploits, les revers de la reine, et se tait sur sa fin malheureuse…

    Auriez-vous été séduits par Cléopâtre la ptoléméide, reine d’Égypte, qui envoûta César le conquérant mûrissant, lui donna un enfant, Césarion, qui disparaîtra dans les remous de la guerre civile ; subtile et envoûtante prêtresse de l’amour et du pouvoir, elle abandonnera Marc-Antoine dans la défaite et périra du venin mortel d’un aspic !…

    Mais certains diront plus simplement :

    Moi, j’ai peur de Philomène,

    Vers l’enfer elle m’entraîne

    Ou :

    Moi, je frissonne d’Hélène,

    Qui va nue à la fontaine

    Ou encore :

    Mais l’énigmatique Pasiphaé

    De poisons peut s’enivrer, évohé !

    Tandis que la gracieuse Aglaé

    Au vieux port va s’encanailler, ollé !

    Ou pour finir :

    Celle qui m’a choisi, c’est la Julie,

    Son cœur est fleur et c’est la plus jolie !

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Le scandale des silences politiciens : la grande trouille ?, par Me Olivier Barrat.

    Face à certaines réalités, la France officielle se tait, préférant s’enfouir la tête dans le sable, telle une autruche, croyant ainsi exorciser les dangers et les réalités qui lui déplaisent. Une procession catholique subit un lynchage mené par des nervis gauchistes, la France officielle, tant médiatique que politique, garde massivement le silence.

    4.jpgPersonne n’appelle à la dissolution de ces groupuscules haineux, et qu’importe si les profanations d’églises se multiplient dans notre pays. Une femme noire se retrouve horriblement insultée par un homme, se proclamant algérien, qui venait de frapper un livreur. La France officielle détourne le regard et se contente de déclarations lénifiantes visant surtout à éviter les représailles intercommunautaires.

    Il existe deux manières d’interpréter cette indignation sélective. La première consiste à rappeler, une fois encore, le lourd degré de soumission de la France officielle aux oukases du . Seules certaines formes de mériteraient de hautes condamnations, seules certaines formes de imposeraient des actions en , tout comme seules certaines formes d’ font l’objet de lois mémorielles.

    Mais une autre explication existe, beaucoup plus grave encore. Elle n’est pas idéologique. Elle s’appelle la peur. La France officielle vit tétanisée par la crainte de provoquer la violence de ceux qui, dans certaines parties de notre territoire, estiment ne pas être soumis à nos lois. La France officielle redoute les émeutes. Alors, elle rampe et s’aplatit, pensant ainsi, par sa veulerie, acheter la paix civile. Il ne faut surtout pas réprimer les rodéos sauvages dans les centres-villes, cela pourrait déplaire aux voyous.

    La trouille cheville la cervelle de nos dirigeants. Ils sont hantés par l’inquiétante prophétie de Gérard Collomb dénonçant un pays peuplé de communautés aujourd’hui côte à côte et bientôt face à face. Leur peur ne constitue cependant pas un hasard. Cet état d’esprit s’avère inhérent à leur tempérament. Ceux qui ont l’âme forte échouent, aujourd’hui, massivement en politique. Par la vie actuelle au sein des partis de gouvernement, notre système sélectionne avant tout les plus souples, les plus godillants, les invertébrés de la pensée, les Roselyne Bachelot de divers acabits, pour les conduire au pouvoir. Ils sont narcissiques, habiles manœuvriers, viscéralement courtisans. Ils confondent art du compromis et basses compromissions, négociations et capitulations. Ils se glorifient de leurs reniements. La République s’avère ainsi largement peuplée, du moindre député jusqu’aux plus hauts postes de gouvernement, par toute sorte de champions de la conversion express au macronisme. Le simple parfum d’un strapontin ministériel suffit à les rallier. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que, une fois élus, ils ne brillent pas en monuments de courage.

    Le problème est que leur lâcheté congénitale, cause première de leur inaction, entraîne toute la France vers le chaos.

     

    Me Olivier Barrat

    Avocat conseil en droit du travail, de la sécurité sociale et de la protection sociale, fondateur du cabinet Olivier Barrat
     
  • Grande pauvreté : il y a les fraudeurs et ceux qui ont leur dignité, par Iris Bridier.

    255,5 millions d’euros. C’est le montant des fraudes aux prestations sociales détectées par la CAF, en 2020 (RSA, allocations familiales, APL, prime d’activité…). Pour nos champions de la fausse déclaration, cette pratique apparaît donc comme un sport national qu’il convient d’endiguer rapidement.

    9.jpgEt puis, parmi les très pauvres, ils sont 1,9 million, selon l’INSEE, à vivre avec moins de 930 euros par mois, il y a ceux qui ne demandent rien et qu’il faut aller chercher. leur consacre un reportage dans le Morbihan. Leur journaliste a suivi cette camionnette de la Banque alimentaire qui parcourt, chaque semaine, 200 kilomètres sur les routes de et part à la rencontre de ces familles isolées venues s’installer dans ces villages car les loyers sont plus accessibles.

    Fuyant les désagréments des villes – telle Mélanie, 33 ans, qui est arrivée il y a deux ans et témoigne : « Et puis ici, c’est calme… On en a assez, des , de la vie en HLM » -, ces familles voient leur budget rapidement englouti par les frais importants de voiture (assurance, essence, contrôle technique, radars…), indispensables pourtant quand on habite loin de tout. Le travail ne manque pas, dans cette région à l’industrie agroalimentaire, mais les salaires sont maigres, explique le quotidien. Un vrai problème, pour ces maire de villages interrogés regrettant que leur budget soit insuffisant.

    Et Le Monde de se souvenir que « la n’est pas qu’importée », citant Monique, 71 ans, Josette, 76 ans, Gilles, 50 ans, Laurence, 56 ans, Sylvia, 43 ans… Une situation aux antipodes, donc, de nos banlieues arrosées à coups de plans onéreux. « Des centaines de milliards ont été engloutis. Le montant précis des sommes déversées dans les quartiers a été jusqu’ici impossible à chiffrer. Même les magistrats financiers de la Cour des comptes se cassent les dents sur l’addition », révèle Le Figaro. Pour autant, et malgré ce coût exorbitant, la paix sociale n’a jamais été trouvée puisque Jean-Baptiste Léon, directeur des publications de Contribuables associés, rappelle cet échec retentissant : « En 1981, on parlait de “quartiers chauds”, en 2015, de “quartiers sensibles de non-droit”. Six ans plus tard, cette dénomination n’est plus utilisée, tant la situation n’a cessé de se dégrader. Voici les “quartiers de reconquête républicaine”. »

    Pendant ce temps, ces « petits retraités, travailleurs pauvres et cabossés de la vie sont les visages de la pauvreté des campagnes », ils n’ont pas été habitués à l’assistanat, ne réclament rien par fierté ou dignité tandis qu’eux aussi manquent de tout. « Mais les Bretons n’aiment pas non plus le gâchis, alors pour les décider à accepter les colis, je menace de les jeter s’ils ne les prennent pas… », ajoute Yann Jondot, vice-président de la communauté de communes du Roi Morvan, chargé des solidarités. Une pauvreté « profonde et discrète »

     

    Iris Bridier

    Journaliste

    Auteur
     
  • Marseille, capitale du négationnisme de l’horreur islamiste ?, par Grégory Roose.

    Pour les élus socialistes de , toutes les victimes ne se valent pas. Son maire, Benoît Payan, a inauguré, le 21 février 2021, une avenue à la mémoire d’Ibrahim Ali, un rappeur franco-comorien tué par un colleur d’affiches du Front national dans des circonstances troubles, il y a… 26 ans. 

    7.jpegCet hommage aux allures de récupération politique à peine voilée répond à un vieux serpent de mer qui consiste à camoufler la barbarie islamiste actuelle en faisant resurgir les fantômes d’un passé révolu. L’amalgame est facile, la recette bien rodée.

    Pourtant, la victime a déjà bénéficié d’hommages, par le passé : une marche annuelle, plusieurs plaques commémoratives dont la dernière a été posée en septembre 2018. Si l’hommage pour ce jeune homme n’a rien de choquant en soi, les mots gravés sur la plaque commémorative transpirent la récupération politique : « À la mémoire d’Ibrahim Ali, jeune Marseillais de 17 ans, [pléonasme] musicien du goupe [sic] B.Vice, [un groupe de rap] lâchement assassiné d’une balle dans le dos [c’est exact] le 21 février 1995 au nom d’une idéologie haineuse [le FN ?]. » Un hommage ne doit-il pas être digne et neutre, éviter toute surenchère sémantique ? En 2018, lors de la marche annuelle politisée en mémoire d’Ibrahim Ali, certains manifestants arboraient déjà une vieille revendication sur leur T-shirt floqué d’une plaque de rue « avenue Ibrahim-Ali », souhait relayé par toute la sphère gauchisante marseillaise.

    Ce qui est de nature à heurter, dans cette démarche, n’est pas tant l’hommage politisé rendu à ce mineur franco-comorien que le refus des élus marseillais d’honorer la mémoire des victimes innocentes du terrorisme islamique.

    Depuis 1995, combien d’Ibrahim Ali tués par l’extrême droite ? Combien de Français lâchement assassinés au nom de l’islam ? Dans cette stratégie du « deux poids deux mesures », la majorité marseillaise a refusé, il y a quelques semaines, de mettre au débat l’amendement proposé par Stéphane Ravier (RN) pour rendre hommage aux deux jeunes victimes de l’attentat islamique de la gare Saint-Charles en 2017. Mauranne et Laura n’auront pas droit à leur plaque sur laquelle n’apparaîtra pas la mention « lâchement assassinées au nom d’une idéologie haineuse ».

    Coutumiers du fait, les élus socialistes et communistes avaient déjà refusé, en 2018, de rendre hommage à Arnaud Beltrame, mort en héros pour sauver une femme lors d’une prise d’otage commise par un islamiste à Trèbes, dans le 15e arrondissement de la cité phocéenne, avant que la ville ne décide finalement de lui céder une place en toute discrétion « pour ne pas froisser la population » ». Tout est dit. La majorité marseillaise est ouvertement soumise au diktat silencieux d’une religion dont dépend sa destinée politique, aux dépens du bon sens et de l’équité.

     

    Grégory Roose

    Fondateur d'Adoxa Infos
  • Un policier vauclusien : « Assez d’hommages, de bougies, de marches blanches ou de tweets. Maintenant, il faut des actes

    A. est policier depuis 20 ans et exerce dans une ville du Vaucluse depuis plusieurs années. Au lendemain de l’assassinat de son collègue Éric Masson, il exprime la peur qu’il ressent au quotidien et sa lassitude.

    Le 5 mai, à Avignon, un nouveau drame est venu frapper notre . Un drame qui nous fait imaginer la France de demain.

    Aujourd’hui, beaucoup de policiers se sont réveillés avec la boule au ventre en imaginant un nouveau drame du quotidien qui viendrait frapper à nouveau la famille .

    Une boule au ventre me dévore de l’intérieur. Quel est donc ce mal que je n’arrive pas à soigner ? C’est cette peur au quotidien de faire mon travail et de bien de le faire. Peur du dérapage. Peur du sentiment du travail non accompli. Cette peur qui me tiraille et qui tiraille tous mes collègues policiers ou gendarmes.

    Faire et défaire, et pourquoi ? Voilà notre sentiment. À quoi bon ! Faisons, défaisons, refaisons. Le triste sort des forces de l’ordre en France, rompues à l’obéissance sans discuter.

    Oui, le policier est le garant des institutions ! Oui, le policier est le gardien de la paix et non un soldat, comme peut l’exprimer le ministre de l’Intérieur en parlant de « guerre ».

    Aujourd’hui, le gardien de la paix, le gendarme et le policier municipal peuvent tomber sous les coups d’un djihadiste « ordinaire » voulant l’égorger, d’un voyou « ordinaire » voulant le tuer ou d’un fou « ordinaire » voulant le brûler. Voilà la vie d’un policier ordinaire, aujourd’hui, en France. Cette case de fait divers ordinaire qu’une certaine presse voudrait mettre cet assassinat pas si ordinaire.

    La vie de mon collègue Éric Masson s’est arrêtée sous les balles d’un voyou.

    La tragédie d’ reflète la société d’aujourd’hui devenue de plus en plus violente. Une partie de la société rejetant toutes les institutions de la République.

    Le délitement est en route… Le venin de la haine commence à se répandre dans notre société. Qui pourra guérir la France ?

    Assez d’hommages, de bougies, de marches blanches ou de tweets. Maintenant, il faut des actes.

    Le 5 mai, nous commémorions le bicentenaire de Napoléon qui a fait grandir la France. J’attends avec impatience celui ou celle qui fera renaître et rayonner la France, notre France.

    À quelques jours de la table ronde du Beauvau de la sécurité, les syndicats policiers décident de suspendre leur participation.

    Qu’attendent nos gouvernants ? Un nouveau drame sur le sol de France ? Une tuerie à l’américaine ? Cette guerre invisible qui détruit notre société. Nous sommes bien loin des paroles du ministre de l’Intérieur , le 26 août 2020, sur l’action de police à Grenoble, quartier Mistral, qui tweetait : « Merci aux effectifs mobilisés pour imposer l’ordre républicain, le seul qui protège. Aucun doute ne doit subsister: l’État s’imposera face à l’ensauvagement d’une minorité de la société. »

    Et le plus étrange, dans tout cela… lorsque l’auteur ou les auteurs présumés, ayant froidement abattu mon collègue à bout pourtant, seront interpellés et jugés, j’espère que la « bouffée délirante » n’apparaîtra pas comme circonstance atténuante au discernement.

     

    Témoignage

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : l’autre visage de Philippe de France, frère de Louis XIV, dit «Monsieur».

    Quand on se questionne sur les grandes familles de France, on ne peut échapper à celle qui est devenu aujourd’hui l’une des plus intéressantes de l’histoire de France, celle d’Orléans. Famille ducale, puis royale par le jeu du hasard politique, elle exprime un sentiment d’attachement car elle incarne la vie moderne des familles de notre époque.

    L’actuelle Maison Royale de France, dynastie capétienne dont la filiation remonte à 852, souveraine depuis 987, est actuellement la branche de Bourbon-Orléans, issus du second fils de Louis XIII1, Philippe 1er (1640-1701), Monsieur, frère puîné de Louis XIV qui donna Philippe II d’Orléans (1674-1723), Régent de France de 1715 à 1723 pour la minorité de Louis XV. Le choix des prénoms des princes était important, surtout quand il s’agissait, comme ici, d’une branche dynastique encore récente. Louis XIII, ayant à baptiser deux garçons avait donné au premier son propre prénom (Louis) et choisi pour le second un autre prénom traditionnel de la famille, Philippe, qui n’avait pas été porté par un roi de France depuis trois siècles. Le sort voudra que plus aucun souverain français ne soit ainsi nommé et que ce prénom devienne un apanage de la branche cadette des Orléans.

    A ce prénom était jointe l’appellation de duc d’Anjou. Je dis bien « appellation » car les titres, dans la famille royale, n’étaient ni héréditaires ni gagés sur une terre et ne servaient que de dénomination commode à des princes dont la naissance seule marquait le rang. La doctrine qui présidait à ces attributions de titres par le Roi n’était pas rigoureuse, et les cadets de la Maison de France, au cours des siècles, avaient porté bien des appellations, le jeu des naissances, des décès et des descendances venant à tout moment modifier l’ordre des préséances. Pourtant, à plusieurs reprises, ce créa une tradition, les rois avaient conféré à leur second fils le titre de duc d’Orléans, ville qui avait été longtemps la seconde de l’exigu domaine royale des premiers Capétiens. Cela explique pourquoi l’actuelle famille d’Orléans est la quatrième famille à porter ce nom, les trois autres, également capétiennes, étant toutes éteintes.

    Monsieur, fils puiné de Louis XIII et frère du Grand Soleil Louis XIV, était un homme complexe, à la personnalité délicate. Sa naissance privilégiée, dénaturée pourtant par la malchance en fit un personnage historique en perpétuelle conflit avec son époque. Conscient de sa lignée, il pérennisa sa filiation en fondant ce qui deviendra l’actuelle Maison de France. Homosexuel notoire non refoulé et assumé, il était cependant doué pour la guerre, ce que son frère Louis XIV lui refusera de reconnaître, surement par jalousie, assurément pour éviter de lui faire de l’ombre. Sa vie sentimentale, riche en rebondissements nous amène à mieux déchiffrer Philippe 1er d’Orléans, surtout grâce au témoignage de sa seconde épouse, la Palatine.

    Voici un modeste portrait de ce grand prince à lire dans ce dossier, écrit par notre ami Christophe Frayssines de Montvalen :

    Philippe 1er d’Orléans, dit « Monsieur »

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • LE CRI. Montjoie Saint-Denis !, par Guy Adain.

    Je sentais un cri infini qui passait à travers l'univers et qui déchirait la nature !

    Edvard Munch

     

    La Tête d’abord ; ce n’était pas assez de Lui avoir tranché la Tête, il fallait encore aller plus loin.

    Souvenons-nous, le 21 Janvier 1793, les Sans-culottes coupent les ponts, d’un coté le passé abject, corps sans tête et culotté, de l’autre dans un panier d’osier comme celui de Moïse ou presque… Clapotant dans une mare de sang bleu et rouge, la Tête de la France enfin libérée de ses racines anciennes, prête au renouveau, aux Lumières et à l’avenir sanguinolent de la « Terreur révolutionnaire ».

    Au milieu, effarée, stupéfaite, sidérée, l’Âme de la France drapée dans le blanc du futur drapeau. Horrifiée telle la peinture de « Munch », le « Cri » ! L’Âme de la France s’en est allée dans les limbes, du Royaume de France au Royaume des cieux !

    Le 21 Janvier 2019, Henri d’Orléans Comte de Paris s’échappe de la vie, et lui aussi quitte la terre de France et s’élève jusqu’aux nues.

    Grâce à Dieu, le Roi ne meurt pas en France.

    Le Roi est mort, vive le Roi Jean de France !

    Insupportable pour les Sans-culottes infiltrés jusque dans les fondations du Royaume !

    Chassons l’intrus se disent-ils ; qu’il fuie à Varennes ou ailleurs !

    Et, ils croient avoir gagné la première manche.

    C’est triste pour la ville de Dreux qui perd un hôte illustre.

    Mais les fossoyeurs qui creusent les fondations, (même celle de Saint-Louis), seront bien vite désavoués et remerciés, les Drouais rappelleront la Famille Royale de France.

    Et sur ce terreau princier pourront naître des espérances royales !

     

    Car pour l’heure, c’est la désespérance qui avance masquée et nous submerge. Le Républicanisme partout est imposé comme la seule source de vie : nous en sommes à « être républicain » ou ne pas être !

    Les Valeurs dites « Républicaines » sont les seules admises, hors d’elles, c’est le « Séparatisme » !

    La France n’existe plus, la République a pris sa place : l’ancien « coup d’état permanent » est bien celui des « Républicains en Marche ».

    C’est pourquoi, bientôt il faudra choisir entre « Président de la République » ou « Roi de France ».

     

    Guy Adain

    03/10/2020

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Aftershock.

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    En DVD : Aftershock, un film chinois (2010) de Xiaogang Feng, avec Fan Xu ( Li Yuanni, la mère), Jingchu Zhang et Chen Li (les deux jumeaux, Fang Den et Fang Da)

    guilhem de tarlé.jpgAftershock… Attention, si vous le recherchez sur le site Allocine vous verrez s’afficher 4 réalisations :
    Aftershock de Franck Harris, sorti en 1990, raconte le débarquement d’un alien au cours de la troisième guerre mondiale, tandis que les trois autres ont pour trame des tremblements de terre : Aftershock : tremblement de terre à New York, une série de  Chuck Scarborough (1999), Aftershock, l’enfer sur terre, un film de Nicolas Lopez (2012) qui se déroule au Chili ; et enfin le seul que j’ai eu le plaisir de voir Aftershock, tremblement de terre à Tangshan

    1976, en France c’est l’année de la sécheresse (et de l’impôt qui en porte le nom, « imposé » par le 1er ministre Chirac, sous Giscard). Peut-être y a-t-il un lien, mais la même année en Chine, un terrible séisme détruisit la ville de Tangshan faisant plus de 400 000 morts. J’avoue n’en avoir aucun souvenir, de même que celui qui sévit 32 ans plus tard, en 2008 au Sichuan.

    C’est l’histoire de rescapés, entre ces deux dates, que nous raconte pendant plus de 2 heures ce très bon long-métrage, un docu fiction au cours duquel, dans un monde physiquement et psychiquement dévasté, le réalisateur insiste sur la pureté des sentiments.
    C’est la mère des jumeaux et le père adoptif de Fang Den, qui refusent l’un et l’autre de « refaire leur vie » par fidélité à leurs conjoints, c’est toujours l’amour de Li Yuanni qui ne se remet pas de la mort d’un enfant et, dans la suite logique, c’est sa fille Fang Den, qui se souvient d’être ressuscitée des morts et qui refuse d’avorter l’enfant qu’elle porte en elle.

    Un très beau DVD que, n’en déplaise aux « droitdesfemmistes », je recommande.

     

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

  • Marchons enfants : la légitimité travestie, par Jeanne Esté­relle.

    Bien que rien ne fût plus légi­time que de pro­tes­ter, le 10 octobre der­nier, contre les lois macabres de la Répu­blique, les mani­fes­ta­tions ont été , comme en 2013, orga­ni­sées de manière à faire avor­ter la volon­té des pre­miers fran­çais à réagir contre l’iniquité.

    Dans une soixan­taine de villes, musique fes­tive, dra­peaux verts et orange (à la devise heu­reu­se­ment illi­sible), jeunes filles coif­fées du bon­net phry­gien ont mas­qué l’esprit de ces lois des­ti­nées à péren­ni­ser la Ter­reur. Les mani­fes­tants bâillon­nés, armés de pous­settes, ont mar­ché en devi­sant sur un par­cours désert. Le mes­sage ain­si dif­fu­sé au gou­ver­ne­ment – nous res­te­rons dans la léga­li­té – ne sera-il pas vomi de notre Juge ?

    La loi de sépa­ra­tion de l’Eglise et de l’Etat a tel­le­ment ané­mié la conscience des catho­liques qu’ils se repaissent d’une bouf­fon­ne­rie poli­tique d’une tié­deur indi­geste au lieu de com­battre en vain­queurs.

    Oh ! Paris très mal conseillé !

    Fols habi­tants sans confiance !1

    Il est urgent de démas­quer toute com­pro­mis­sion et de choi­sir un modèle d’action vivant :

    Quoi qu’elle fasse

    Tou­jours à Dieu devant la face

    Qu’elle appelle et sert et prie.

    Regar­dons Jehanne ! Revê­tons les habille­ments de guerre2 ! Sai­sis­sons l’étendard de la Pucelle « sur lequel était peinte l’image de Notre Sau­veur, assis au juge­ment dans les nuées du ciel ».3

    1 Chris­tine de Pisan, Ditié (1429)
    2 Jeanne la Pucelle récla­ma des habille­ments de guerre aux habi­tants de Riom, le 9 novembre 1429
    3 Témoi­gnage de Jean Pas­que­rel cité par Régine Per­noud, Jeanne d’Arc, Fayard, 1986, p 60

  • Les chiffres hallucinants des homicides en France : +90 % en 20 ans, par Jany Leroy.

    Le lecteur du Figaro a nettoyé ses lunettes loupes avant de relire le chiffre indiquant la progression des homicides en France depuis 20 ans : +90 %. Il avait bien lu. Sous le terme « homicidité », le criminologue Alain Bauer regroupe ainsi les crimes habilement répartis par le ministère de l’Intérieur sous diverses appellations : féminicides, « règlements de comptes entre malfaiteurs », « homicides à l’occasion de vols », « coups et blessures volontaires suivis de mort », « homicides contre enfants de moins de 15 ans », etc.

    2.pngEn la matière, les gouvernements successifs semblent avoir dissimulé la réalité globale par la création de multiples catégories. Une technique de délayage qui laisse libre cours à la créativité du haut fonctionnaire. L’« abruticide » pour les conflits de voisinage qui tournent mal, le « couillonicide » qui sévit dans les rangs des sympathisants macroniens, et puis la ville de Fourmies, dans le Nord, en proie à l’insecticide… Il reste encore de nombreux sous-groupes cache-misère à inventer.

    Afin que le lecteur du Figaro ne tombe pas de sa chaise et se brise le col du fémur, Alain Bauer invente le doux concept d’« homicidité ». Plus flou… Moins abrupt que : « Le crime en augmentation de 90 % depuis 20 ans. » Les abonnés le remercient. L’électeur de gauche, quant à lui, méditera ce pourcentage avant de s’insurger contre les armes en vente libre aux . Le balayage devant la porte n’est pas la grande spécialité du redresseur de torts français.

    Alain Bauer constate : « Un profond mouvement de retour de la violence physique est en train de se produire, particulièrement en Occident. Il est ignoré ou sous-estimé. » Ou « glissé sous le tapis », pourrait-il dire. « La crise sociale, la crise sanitaire, les effets violents de la “trollisation” de la société, qui vont jusqu’à l’appel au meurtre sur les réseaux sociaux » seraient les raisons de cette explosion. Le spécialiste reste prudent. Attention, sables mouvants ! Un mot de plus et il passe du côté obscur de la force. Rangé dans le même tiroir qu’Éric Zemmour.

    Sur les motifs de cette montée alarmante, l’AAAVAM, (l’Association des aides aux victimes d’accidents des médicaments) apporte un autre son de cloche. Le chiffre de +90 % en 20 ans, avec un pic en 2020, serait à imputer à la multiplication des prescriptions de psychotropes. « Maintenir les patients sous camisole chimique semble être la seule solution retenue par les autorités pour lutter contre le coronavirus », écrit l’association. D’une manière générale, tranquillisants et somnifères anxiolytiques (benzodiazépines) favoriseraient la violence ainsi que les succédanés de cocaïne remboursés généreusement par la Sécurité sociale. Alcool, drogue et autres facteurs que la zemmourophobie m’interdit de nommer ici. À propos de statistiques, qu’en est-il de… Non, je n’ai rien dit.

     

    Jany Leroy

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Père Bogdan Velyanyk : « Il serait temps de dire qu’il y a un climat antichrétien et anticatholique en particulier et qu

    Des tags christianophobes et invoquant Satan ont été découverts, samedi 17 avril, sur les murs de la basilique Saint-Sernin, à . Le père Bogdan Velyanyk, curé de Saint-Sernin, réagit au micro de Boulevard .


    Dans quel état avez-vous découvert votre Basilique samedi matin ?

     

    Les tags étaient à peu près partout autour de la basilique. Il y avait une grande concentration sur la porte, mais aussi sur le massif occidental. Ils étaient injurieux, sataniques et un peu incohérents avec beaucoup de fautes d’orthographe.

     

    Que disaient ces inscriptions ?

    Je crois qu’il était annoncé le retour de Satan.

     

    Que révèle ce d’acte ?

    Nous vivons dans une qui ne prend plus en compte le respect d’autrui. La est débridée et ne reflète plus du tout ni le savoir-vivre ni le savoir-faire. On attaque un culte, une église. À travers cette église, on attaque aussi ceux qui s’y recueillent et ceux qui célèbrent. On attaque aussi la ville de Toulouse puisque l’architecture ne peut pas être attaquée de cette façon-là.

     

    Ce type d’acte est-il isolé ?

    Les actes de ce style prolifèrent aujourd’hui dans notre pays. Nous ne pouvons tout simplement plus garder le silence sur les faits qui se déroulent devant nos yeux. Il serait temps de dire qu’il y a un anti-chrétien et anticatholique en particulier. Nous devons prendre des mesures pour que cela ne reste pas impuni.

     

    Avez-vous déjà été victime d’actes anti-chrétiens dans le cadre de votre ministère ?

    Ce n’est pas la première fois. Effectivement, dans mes précédents postes, il y avait déjà eu des attaques contre les églises comme des tabernacles fracassés et des hosties consacrées éparpillées. C’est presque devenu banal. L’intérêt aujourd’hui est de ne pas laisser passer les choses sans que les conséquences soient mesurées et sans que les moyens soient mis en place.

     

    Êtes-vous inquiet de la recrudescence d’acte anti-chrétien?

    Nous sommes inquiets puisqu’il s’agit tout simplement de violences gratuites. Cette violence de plus en plus banalisée s’exerce dans notre société. C’est un manque flagrant d’éducation qu’on a oublié d’infliger aux populations pour qu’elles sachent respecter les croyances d’autrui et qu’elles sachent respecter quelque chose de sacré. Tout cela s’est perdu petit à petit et aujourd’hui, nous en subissons les conséquences.

     

    Les catholiques doivent-ils se considérer comme menacés en  ?

     

    Je ne pense pas qu’en France, les catholiques soient menacés directement. Je pense que c’est surtout l’héritage chrétien qui est menacé. À quel moment les catholiques deviendront menacés ? C’est une autre question à laquelle je ne pourrais pas vous répondre.

     

    Père Bogdan Velyanyk

    Curé de Saint-Sernin, Notre-Dame du Taur et Saint-Hilaire à Toulouse
     
  • La marche des libertés : les derniers pas du canard sans tête, par Arnaud Florac.

    L’ est connue et certains l’ont vue de leurs yeux : autrefois, à la ferme, quand on coupait la tête d’un canard, il faisait encore quelques pas. Il ne savait pas vers où, et c’était déjà trop tard, mais il marchait. Il paraît que c’est la mémoire musculaire.

    7.jpegAinsi de la , ce samedi 12 juin, bruyante mais clairsemée, dans les rues de nombreuses villes de France ; une gauche rassemblée dans un gloubi-boulga aux allures de « salade de restes ». Vous savez : on prend tout ce qui traîne dans le frigo, on mélange, on ajoute un peu de sauce et hop ! Cette fois, la sauce elle-même était périmée : la lutte contre l’… On en aurait presque pitié pour eux.

    Il fallait bien ça, me direz-vous, pour faire tenir ensemble une myriade de collectifs citoyens, de rassemblements pour ceci ou contre cela, avec ou sans écriture inclusive, avec ou sans drapeaux rouges, avec ou sans convictions. La menace brune, les heures sombres : le disque est rayé comme un 45 tours de Jean Ferrat chez un couple de . Mais ça les motive, que voulez-vous.

    La gauche aime bien les marches, en France. C’est festif et solidaire, il y a des bières chaudes et des clowns de rue, on chante « L’Internationale », ça sent le chichon et la merguez. Le soir, on se bat contre les flics, oppresseurs fascistes. Les intermittents à dreadlocks cèdent le pas au fils d’ingénieurs. La joie de casser (une autre façon de déconstruire…), un truc de gauche, ça aussi. Cette fois, d’ailleurs, ce fut bon enfant. C’est toujours ça.

    À Paris, ils étaient 9.000, selon la police, 75.000, selon les organisateurs : l’impudence dans le mensonge, encore un truc de gauche… 75.000, c’était déjà le nombre officiel de « fusillés » communistes entre 1939 et 1945 (en réalité, plutôt 1.500). Rien ne les arrête.

    Dernier truc de gauche : interdire ceux qui pensent autrement, comme le fit, samedi, qui, commentant cette marche, disait qu’il s’agissait surtout de lutter contre les idées d’extrême droite. Criminaliser les idées, psychiatriser les opposants – un grand classique. On notera, d’ailleurs, au passage, que le gifleur présidentiel, outre sa peine de prison ferme, a été condamné à une obligation de soins psychiatriques. C’est dans les vieux pots…

    Bref, comme le canard de nos campagnes, la gauche morte, qui s’est trompée sur tout depuis 1789 au moins, qui est responsable de dizaines de millions de morts dans le monde, qui a abattu ou vérolé des pans entiers de la française avant de mourir d’inconsistance, fait encore quelques pas pour faire croire qu’elle existe. Mémoire musculaire…

    On note que Jean-Luc Mélenchon a été enfariné par un militant de la « gauche authentique » avant le départ du cortège. Peut-être un coup monté des fachos : ça ne m’étonnerait pas qu’un exemplaire de Mein Kampf soit découvert pendant la perquisition. Allez savoir.

    a cité le film Spiderman, voici quelques mois, chez Hanouna (« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités »). Puisqu’on en est là, je laisserai pour ma part le mot de la fin à Maximus dans le film Gladiator : « Les hommes devraient savoir quand ils sont vaincus. » Sans cela, ils deviennent de pitoyables zombies. Quelle rigolade !

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/