Silencieuse face à l’ensauvagement de la France, la gauche se réveille pour défendre Obono !, par Verlaine Djeni.
Source : https://www.bvoltaire.fr/
Depuis plusieurs mois, avec l’état d’ensauvagement dans lequel s’installe la France, nous sommes plusieurs à nous demander où est passée la gauche, où sont passés ces moralisateurs pourtant si prompts, d’habitude, à sauter sur tout ce qui bouge dans l’actualité, l’essentiel étant de faire le buzz…
Jamais la France ne semble avoir connu, dans une période aussi courte, un tel nombre d’actes violents et de crimes en temps de paix. On a l’impression que le déconfinement a libéré chez certains une violence puissance triple. Pour un regard, pour un mot de trop, on peut perdre la vie. Le pire, c’est qu’on bat tous les jours de nouveaux records d’horreurs inimaginables et la similitude des actes violents pousse à l’accoutumance.
Pour dénoncer cette exponentialité de la barbarie, seuls les courants de pensée politique défendant l’ordre et l’autorité font entendre leur voix, ce qui, somme toute, est logique. Mais tout de même, comment un être humain normalement constitué, fût-il de la gauche la plus sectaire, peut-il rester impassible face au scénario de mise à mort d’Axelle Dorier, de Mélanie Lemée, de Philippe Monguillot et de toutes les autres victimes de la violence post-confinement ? Récemment encore, l’agression d’un conducteur de bus de la RATP, à Dugny, a été étrangement ignorée par les leaders de la gauche, toutes les gauches.
Les maires de certaines villes (Lyon, Bordeaux, Grenoble) connaissant ces pics de violence préfèrent s’installer dans un déni incompréhensible et s’en prendre à ceux qui, tout logiquement, dénoncent l’ensauvagement. On va dire que la gauche était en vacances… ou plutôt qu’elle avait choisi de se planquer sur un sujet qui peut impacter son fonds de commerce, l’insécurité.
Cet été, le magazine Valeurs actuelles, dans une fiction imagée, met en scène des acteurs politiques de droite comme de gauche. Dans son dernier épisode, la fiction s’attarde sur la députée Danièle Obono. Dans le fond, rien de méchant, sauf sur la forme, avec un dessin qui, reconnaissons-le, aurait pu être évité. Du coup, sautant sur cette occasion, on a retrouvé la gauche unie. Tous les planqués, les zombies sont ressuscités, haro sur Valeurs actuelles, accusant le magazine conservateur de racisme, ce qui est faux, mais à quoi bon débattre avec des gens qui estiment qu’ils sont discriminés dès lors qu’on n’est pas d’accord avec eux ?
Chacun défend les valeurs qu’il estime importantes, essentielles pour le pays. Il y a ceux qui se battent pour la grandeur de la France d’un côté et de l’autre. Il y a ceux qui se battent pour des communautés en France.
Commentaires
Un petit étonnement : habituellement, "Valeurs actuelles" arrive dans ma ville (du Tarn) le vendredi. Aujourd'hui lundi, nul exemplaire n'est encore arrivé chez les buralistes (j'en ai visité quatre ce matin). Faut-il voir là une pure coïncidence, une censure, une auto-censure, un blocage des distributeurs?
Je n'ai pas entendu parler de cette disparition des kiosques du magazine , alors que Cnews a consacré un long temps d'antenne à l'affaire, ce matin.
Impossible de se faire son opinion, donc.
Alors, pour me remettre en mémoire les ignominies de presse, je suis allé sur internet à la recherche de la pire. On la trouve sans effort.
Je ne crois pas que personne se soit étouffé d'indignation en voyant le pape Benoît XVI sodomiser un enfant. C'est un dessin de l'"artiste-phare" de l'immonde journal autrefois parrainé par Pierre Bergé, le gendre idéal des bobos. Ce rossignol de la fange se vante d'avoir gagné le procès qui lui avait été fait.
Plantureuse ignominie que je ne pourrai jamais oublier.
Les indignations d'aujourd'hui révèlent donc la fausseté de ceux qui les expriment, puisqu'ils n'ont pas hurlé quand le pape a été ainsi agressé.