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Sur le blog ami du Courrier Royal : l’autre visage de Philippe de France, frère de Louis XIV, dit «Monsieur».

Quand on se questionne sur les grandes familles de France, on ne peut échapper à celle qui est devenu aujourd’hui l’une des plus intéressantes de l’histoire de France, celle d’Orléans. Famille ducale, puis royale par le jeu du hasard politique, elle exprime un sentiment d’attachement car elle incarne la vie moderne des familles de notre époque.

L’actuelle Maison Royale de France, dynastie capétienne dont la filiation remonte à 852, souveraine depuis 987, est actuellement la branche de Bourbon-Orléans, issus du second fils de Louis XIII1, Philippe 1er (1640-1701), Monsieur, frère puîné de Louis XIV qui donna Philippe II d’Orléans (1674-1723), Régent de France de 1715 à 1723 pour la minorité de Louis XV. Le choix des prénoms des princes était important, surtout quand il s’agissait, comme ici, d’une branche dynastique encore récente. Louis XIII, ayant à baptiser deux garçons avait donné au premier son propre prénom (Louis) et choisi pour le second un autre prénom traditionnel de la famille, Philippe, qui n’avait pas été porté par un roi de France depuis trois siècles. Le sort voudra que plus aucun souverain français ne soit ainsi nommé et que ce prénom devienne un apanage de la branche cadette des Orléans.

A ce prénom était jointe l’appellation de duc d’Anjou. Je dis bien « appellation » car les titres, dans la famille royale, n’étaient ni héréditaires ni gagés sur une terre et ne servaient que de dénomination commode à des princes dont la naissance seule marquait le rang. La doctrine qui présidait à ces attributions de titres par le Roi n’était pas rigoureuse, et les cadets de la Maison de France, au cours des siècles, avaient porté bien des appellations, le jeu des naissances, des décès et des descendances venant à tout moment modifier l’ordre des préséances. Pourtant, à plusieurs reprises, ce créa une tradition, les rois avaient conféré à leur second fils le titre de duc d’Orléans, ville qui avait été longtemps la seconde de l’exigu domaine royale des premiers Capétiens. Cela explique pourquoi l’actuelle famille d’Orléans est la quatrième famille à porter ce nom, les trois autres, également capétiennes, étant toutes éteintes.

Monsieur, fils puiné de Louis XIII et frère du Grand Soleil Louis XIV, était un homme complexe, à la personnalité délicate. Sa naissance privilégiée, dénaturée pourtant par la malchance en fit un personnage historique en perpétuelle conflit avec son époque. Conscient de sa lignée, il pérennisa sa filiation en fondant ce qui deviendra l’actuelle Maison de France. Homosexuel notoire non refoulé et assumé, il était cependant doué pour la guerre, ce que son frère Louis XIV lui refusera de reconnaître, surement par jalousie, assurément pour éviter de lui faire de l’ombre. Sa vie sentimentale, riche en rebondissements nous amène à mieux déchiffrer Philippe 1er d’Orléans, surtout grâce au témoignage de sa seconde épouse, la Palatine.

Voici un modeste portrait de ce grand prince à lire dans ce dossier, écrit par notre ami Christophe Frayssines de Montvalen :

Philippe 1er d’Orléans, dit « Monsieur »

Sources : https://le-courrier-royal.com/

https://www.facebook.com/lecourrierroyal

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