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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • « MISERE» (Auteur Davina ITTOO), par Guy Adain.

    Chers amis,

    Voici un livre dont je souhaite faire la promotion.

    L’auteur, Davina ITTOO est Mauricienne, elle est l’exemple type de ce que la France sait créer et essaimer à travers le Monde.

    L’Île Maurice, anciennement « Isle de France » est un joyau de l’Océan Indien ; et cette île magnifique reste fortement imprégnée de

    «  l’odeur des lys ».

    Davina Ittoo, Dame de France et vraie Princesse des lettres, nous offre un livre attachant, sentimental et qui colle aux tripes.

    Elle mérite tout notre soutien.

    L’ancienne Isle de France, est comme une huître perlière qui produit des perles fines exceptionnelles ; Davina en est une !

    C’est une terre de mémoire où rien ne s’efface, où tout reste gravé dans les âmes et dans les coeurs ; et son roman « Misère », en est la preuve : 

    « page 91… Depuis son enfance, Vidya était fascinée par l’Histoire de France. Elle imaginait les grands châteaux, les souliers pointus des Rois, les jabots en dentelles et les robes de velours des reines et des dames de la cour… »

     

     

    Guy Adain

    25/06/2021

     

    https://www.lagazette-mag.io/lifm-lance-son-premier-podcast-a-loccasion-du-prix-orange-du-livre-en-afrique-2021/#comments

     

    Interview de Davina Ittoo

    https://revueprojectiles.com/2020/11/10/avec-son-premier-roman-davina-ittoo-interroge-une-societe-en-proie-avec-ses-propres-demons/

     

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    Pour vous procurer ce livre : https://www.decitre.fr/livres/misere

    https://www.amazon.fr/Misere-Davina

    https://www.furet.com/livres/misere-davina

    https://livre.fnac.com/Davina-Ittoo-Misere

    https://www.babelio.com/livres/Ittoo-Misere

  • Des lectures pour l’été : Le Christ recrucifié, de Níkos Kazantzáki, 1955, par Antoine de Lacoste.

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    Dans un petit village grec d’Anatolie, avant la Première Guerre mondiale, la vie s’écoule paisiblement sous l’autorité débonnaire du gouverneur turc, l’agha.

    LACOSTE.jpgOn vient de célébrer Pâques. Le conseil doit maintenant se réunir pour désigner les futurs acteurs de la prochaine reconstitution de la Passion : il faut choisir qui, dans un an, jouera le Christ, les apôtres, Marie-Madeleine et Judas. Ce n’est pas une mince affaire.

    Les représentants de ce conseil ne sont guère sympathiques. Il y a le pope, Grigoris, autoritaire et matérialiste, et des laïques, les plus riches, mais pas les plus charitables. Ils désignent quatre jeunes, dont Manolios, le jeune berger au cœur pur, qui se juge indigne de jouer le Christ, mais doit obéir. L’homme chargé de jouer Judas refuse et promet de se venger pour l’humiliation subie.

    Survient, alors, un groupe de réfugiés grecs, menés par un pope, bannière en tête. Ils sont affamés, transis, malades. Ils ont fait des kilomètres pour rejoindre ce village que l’on dit riche, car le leur a été détruit par l’ turque qui les a châtiés à la suite d’une révolte.

    Le conseil n’en veut pas et les chasse. Les malheureux s’installent sur les hauteurs, dans un dénuement complet. Les quatre sont indignés et volent pour les nourrir. Ils font connaissance du pope, un ascète avec qui ils se lient.

    Entre les deux camps, l’hostilité monte, jusqu’au drame.

    Níkos Kazantzáki est le plus célèbre écrivain grec du XXe siècle. Ses romans, dont le fameux Alexis Zorba (qui a inspiré le film Zorba le Grec), constituent une vaste fresque du monde hellénistique moderne.

    L’Histoire a oublié que d’importantes communautés grecques ont vécu des siècles dans le nord et l’ouest de la Turquie. Après la guerre gréco-turque (1919-1922), perdue par la Grèce, elles furent brutalement expulsées par les Turcs, ceux-là mêmes qui venaient de perpétrer les génocides arménien et assyro-chaldéen. Des centaines de milliers mourront en route, d’autres parviendront à rejoindre la Grèce.

    Kazantzáki les fait revivre, le temps de ce très beau roman qui mérite d’être redécouvert.

    Le Christ recrucifié Poche – 6 novembre 2019 de Nikos Kazantzaki

     

    Le blog d’Antoine de Lacoste

     

    Antoine de Lacoste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sur le blog ami de La Couronne, exposition : «La princesse Palatine, la plume et le Soleil».

    Du 15 octobre au 28 février, le musée musée des Avelines accueillera une exposition consacrée à Madame la duchesse d’Orléans dite “La Palatine”. Cette exposition intitulée “La princesse Palatine (1652-1722), la plume et le Soleil”, a pour ambition de mettre en lumière la personne d’Élisabeth-Charlotte de Bavière, dite la princesse Palatine, belle-sœur de Louis XIV et témoin privilégié de son règne et des mœurs de la cour.

    Le musée vous invite à suivre les traces de la princesse, depuis son Palatinat natal jusqu’à Versailles en passant par les demeures de son époux, le Palais-Royal et le château de Saint-Cloud qu’elle décrit comme « le plus bel endroit du monde ».

     

    À travers une galerie de portraits, l’exposition évoquera son entourage, la famille royale qu’elle intègre en épousant Philippe d’Orléans, dit Monsieur, frère du roi, ses enfants dont le futur Régent, les maîtresses de Louis XIV, mais aussi sa famille allemande avec qui elle entretient une abondante correspondance. Celle-ci, riche de plus de 60 000 lettres (dont un dixième est conservé aujourd’hui), est un outil précieux pour dresser un portrait intime de la Palatine, de sa personnalité et de ses nombreuses passions qui seront évoquées dans l’exposition. Son regard spontané sur les évènements de son époque, son franc-parler et sa plume acérée seront l’occasion de revenir sur cinquante années à la cour du Roi-Soleil.

     

    Venez découvrir la vie de cette princesse à Saint-Cloud, figure peu connue de l’histoire du Grand Siècle, ainsi que la beauté des intérieurs du château de Saint-Cloud et de son parc à cette époque à travers plus d’une centaine d’œuvres tels des peintures, gravures, dessins, tapisseries et objets d’art.

     

    Pour en savoir plus : Exposition : La princesse Palatine (1652-1722), la plume et le Soleil

    Source : https://www.la-couronne.org/

  • Après la très contestable soirée ”décolonisation” sur France 2 (3/3) : et d'accord avec... nous-mêmes !

    Voici le texte de l'épisode "L'Empire français en 1945" de notre Feuilleton L'aventure France racontée par les cartes.

    Et la conclusion de cet épisode :

    Ces quelques lignes d’Henri Nérac, parues dans La Nouvelle Revue d’Histoire (Hors-série, automne 2010) :

    "…Après 1945, la France, qui sortait ruinée du conflit et qui avait à reconstruire 7.000 ponts, 150 gares principales, 80% du réseau de navigation fluviale, 50% du parc automobile etc… lança dans son Empire et donc à fonds perdus pour elle une fantastique politique de développement et de mise en valeur qui se fit largement au dépens de la métropole elle-même.
    De 1945 à 1948, l’Etat français investit ainsi Outre-mer 1.7OO milliards de francs ; dont 800 en Afrique noire, 60% de ces investissements allant à la création d’infrastructures de transports.
    En 1955 et en 1958, alors que les indépendances étaient programmées, la France réalisa pour 180 milliards et pour 200 milliards de francs d’investissement, soit le chiffre effarant de 22% de toutes les dépenses françaises sur fonds publics…
    L’Empire boulet n’était même pas un fournisseur de matières premières agricoles ou minières à bon compte pour la métropole puisque nous savons que cette dernière a toujours payé les productions impériales, qu’elle avait pourtant subventionnées, environ 25% des cours mondiaux…
    L’Empire, erreur économique majeure, risquait de conduira la France à l’asphyxie et au déclin ; c’est pourquoi la décolonisation était devenue aussi urgente que vitale.
    Mais en partant la France léguait à ses colonies africaines : 50.000 kilomètres de routes bitumées, 215.000 de pistes toutes saisons, 18.000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports, 196 aérodromes, 2.000 dispensaires équipés, 6.000 maternités, 220 hôpitaux dans lesquels les soins et les médicaments étaient gratuits. En 1960, 3,8 millions d’enfants étaient scolarisés en Afrique noire, 16.000 écoles primaires et 350 écoles secondaires, collèges ou lycées, fonctionnaient.
    En 1960 toujours, 28.000 enseignants français, soit le huitième de tout le corps enseignant national, exerçaient sur le continent africain. Nous sommes loin du prétendu "pillage colonial"…"

     

    Alors, journaleux bobos/gauchos/trotskos de France 2, quand est-ce qu'on arrête le délire ?

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  • Laïcité ! Laïcité !, par Gérard Leclerc.

    Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, doit affronter les nombreuses atteintes à la laïcité que les établissements publics subissent en ce moment. Mais qu’est-ce que la laïcité et comment se posent aujourd’hui les problèmes avec une population d’origine musulmane ?

    gerard leclerc.jpgLa laïcité est sans doute un grand mot, qui renvoie à notre histoire, notamment à la fameuse loi de 1905, dite de séparation de l’Église et de l’État, bien que le mot n’y soit pas prononcé. C’est que le concept est difficile à définir. Il semble être de nature essentiellement juridique, puisqu’il consiste d’abord dans la séparation de l’État et de la société religieuse, ce qui entraîne une obligation d’impartialité et de neutralité de cet État à l’égard des confessions religieuses. Peut-on tirer une philosophie, au sens d’une conception générale du monde et de l’existence, de ce principe juridique ? Émile Poulat, qui fut un des grands historien de la laïcité et notamment de la loi de 1905, se montrait extrêmement réservé à ce propos. Parlant de « notre laïcité publique », il signifiait une démarche pragmatique de la part de l’État, afin de trouver dans ses relations avec les religions la bonne distance possible, les mesures pratiques les plus sages.

    Encore faut-il ajouter que le problème, au début du XXe siècle, concerne fondamentalement les rapports entre la République française et l’Église catholique. Et même si c’est une nouvelle page qui va s’ouvrir, elle ne s’ouvre pas à partir de rien, parce que la France a été profondément marquée par le christianisme et que même les querelles anti-religieuses des XVIIIe et XIXe siècles sont incompréhensibles sans cette imprégnation chrétienne. L’islam est une donnée nouvelle pour la République, et la notion de laïcité lui est particulièrement obscure, n’étant nullement coutumière de cette séparation du spirituel et du temporel.

    C’est pourquoi, lorsque Jean-Michel Blanquer entend se défendre contre les atteintes à la laïcité dans l’école d’aujourd’hui, sa tâche est particulièrement délicate. Et ce n’est pas un mot talisman qui résoudra les difficultés. Les spécialistes nous avertissent de l’infinie complexité de la tâche. Il y a un sacré travail en perspective !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 14 octobre 2020.

     
  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Les héros ne meurent jamais.

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    Art et Essai : Les héros ne meurent jamais,  un film français de Aude-Léa Rapin, avec Adèle Haennal (Alice), Jonathan Couzinié (Joachim), et Antonia Buresi (Virginie).

    guilhem de tarlé.jpgAlors que notre pays se balkanise, avec de plus en plus de zones de Non-France, ces héros nous mènent dans les Balkans pour la troisième fois depuis le début de l’année. Ce fut la Macédoine, avec Honeyland, et déjà Sarajevo en Bosnie avec Sympathie pour le diable. 

    Hormis l’occasion de refaire de la géographie, et un peu d’histoire récente, ces films et particulièrement ces héros n’ont aucun intérêt, pour ne pas dire que cette fiction est incompréhensible.

    Elle émet l’hypothèse de la réincarnation d’un soldat mort en Bosnie en 1983…
    Pardonnez-moi, mais ça correspond à quoi ce 1983 ? A cette date, et depuis 1945, la Bosnie-Herzégovine est l’une des six républiques de la République Populaire Fédérative de Yougoslavie, et il faudra attendre son indépendance en mars 1992 pour que la guerre la déchire en opposant les musulmans aux Serbes.

    Bref si l’un des lecteurs de ce commentaire peut m’éclairer sur la signification de ce long-métrage, je suis preneur pour ne pas mourir stupide puisque moi, comme Balavoine, « je ne suis pas un héros » !

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

  • Le général Lee, une cause perdue, par Frédéric de Natal.

    Le général Lee, héros ambigu, va bientôt descendre de son piédestal. Est-on bien certain que les valeurs qu'on y hissera apporteront la paix ?

    Il est la figure la plus symbolique de la Guerre de sécession. Lorsque débute le conflit opposant le Sud esclavagiste au Nord abolitionniste, le général Robert Edward Lee va rapidement prendre le commandement des armées confédérées, quinze états regroupés sous la Stainless Banner (« Bannière sans taches »). Une guerre civile de quatre ans qui se termine par la reddition du Sud à Appomatox, en avril 1865.

    frédéric de natal.jpgHéros de la « cause perdue », comme il l’appelle lui-même, de nombreux monuments et plaques témoignent encore du respect qu’inspire cet ancien élève de l’académie de West Point chez les Yankees. Pourtant, depuis plusieurs mois, des voix s’élèvent pour que toutes les statues le représentant soient déboulonnées de leurs socles. Accusé d’être un symbole du racisme, les Américains comme ses descendants n’en finissent pas de se déchirer autour de la mémoire du général Lee.

    Située à l’embouchure du fleuve James River, la ville de Richmond est la capitale de la Virginie. C’est ici qu’est né en 1807 Robert Edward Lee, le cinquième fils de l’ancien gouverneur de cet état du Sud. Très tôt, il se destine à une carrière militaire et se révèle un des plus brillants élèves de l’académie de West Point. Héritier de la plantation d’Arlington, il possède près de 200 esclaves qu’il traite avec assez peu de considération. En 1859, il est l’officier qui lance l’assaut final contre les troupes de l’anti-esclavagiste John Brown et qui permet son arrestation. Dans le fond, Lee reste hostile à la sécession mais garde une fidélité toute chauviniste à son État de naissance qu’il suit lorsque celui-ci décide de rejoindre les États confédérés dans leur désir d’émancipation du reste de l’Amérique. Habile tacticien, il va infliger de lourdes pertes aux nordistes et devient l’objet d’une rivalité avec le général Ulysse Grant qui tente de ralentir l’avancée de ce sudiste qui menace Washington. Pourtant, acculé, le 9 avril 1865, il doit rendre les armes et signer l’acte de reddition qui met fin à l’indépendance de la Confédération. Témoin privilégié de cette guerre qui aura coûté la vie à un peu moins d’un million d’Américains, Philippe d’Orléans, comte de Paris, vantera les « qualités militaires [d’un homme] qui a inscrit avec d’autres leurs noms dans les livres d’histoire ». Partisan de la réconciliation, son positionnement devient de plus en plus ambigu à la fin de sa vie et Lee va jusqu’à militer afin que les Noirs n’aient pas le droit de vote. Lorsqu’il meurt en 1870, la ville de Richmond décide alors de lui rendre hommage en lui érigeant une statue équestre, actuellement au cœur de toutes les polémiques dans le Dixieland.

    Vers une guerre raciale ?

    Recouvert entièrement de graffitis injurieux et revendicatifs, le socle de la statue équestre du général Lee témoigne des tensions raciales qui persistent, à Richmond comme ailleurs. Vaste mouvement créé peu de temps après la mort de l’Afro-Américain George Floyd, présumée victime de la violence policière, le Black Lives Matter (BLM) a exigé que soient retirés aux États-Unis tous les monuments et autres représentations qui peuvent rappeler l’existence d’un racisme persistant dans cette partie de l’Amérique du Nord. Celui du général Lee ne fait pas exception. En peu de temps, partisans du BLM et sudistes se font rapidement face, les premiers dénonçant une « relique antique du passé » qu’il faut déboulonner, les seconds souhaitant protéger ce qui appartient à une « histoire commune » que tous doivent accepter de partager. En juin dernier, le gouverneur démocrate Ralph Northam a déclaré que la « statue était un symbole de la ségrégation » et ordonné qu’elle soit enlevée. C’était sans compter avec un collectif de protection de la statue. Une plainte a été rapidement déposée pour stopper le décret du gouverneur, lui rappelant que le « Commonwealth de Virginie a juré de protéger la statue dans l’affection et la foi ». Dans la foulée, le maire afro-américain de la ville, Levar Stoney, a également demandé le retrait de toutes les statues confédérées de Richmond, invoquant la « nécessité de tourner la page du passé esclavagiste de la capitale de la Virginie ». « Depuis la fin officielle du statut de capitale de la confédération il y a 155 ans, nous sommes sous le poids de cet héritage. En les enlevant, nous pouvons commencer à guérir et concentrer notre attention sur l’avenir » a-t-il expliqué dans une vidéo postée sur le compte Twitter de la mairie.

    “Reliques antiques du passé” ou “morceaux d’histoire commune”, les statues confédérées animent toutes les passions.

    Ce n’est pas la première fois que le général Lee est l’objet d’un conflit mémoriel. En 2017, diverses organisations extrémistes s’étaient rassemblées dans la très virginienne Charlottesville. De l’Alt-Right au Ku Klux Klan en passant par les néo-nazis, ils étaient venus protester contre la volonté des collectifs antiracistes de faire tomber la statue du héros de la guerre de sécession. Des affrontements entre les deux groupes avaient fait un mort et 35 blessés. Dans le Maryland, un débat similaire a éclaté autour d’une autre statue de l’ancien propriétaire de la plantation d’Arlington, devenue aujourd’hui cimetière national. Un des descendants du général, Robert Wright Lee IV, est intervenu et a demandé que les autorités enlèvent la statue afin de préserver « l’unité de l’Union ». « Nous ne pouvons pas rester complices de ces monuments. Nous ne pouvons plus garder le silence et si nous le faisons, notre silence devient accord et approbation de la complicité » a renchéri ce pasteur contraint de démissionner après que ses ouailles se sont offusquées de ses prises de position en faveur du BLM.

    Depuis le déclenchement du mouvement Black Lives Matter, c’est plus d’une centaine de statues glorifiant l’histoire du Sud sécessionniste qui ont été retirées de l’endroit où elles étaient installées. Le 3 août, un juge de Virginie a donné raison aux pro-Lee et a stoppé temporairement, pour trois mois, toutes velléités de déboulonnage de la statue richmondienne du général. Un monument récemment orné d’un message lumineux (« Arrêtons la suprématie blanche »), projeté par les activistes du BLM qui ont également détruit une autre statue, celle du président de la Confédération, Davis Jefferson. « La statue est un rappel creux d’une idéologie douloureuse et d’actes d’oppression contre les Noirs. La retirer offrira de nouvelles opportunités de conversations, de relations et d’un changement de politique » persiste et signe Robert Wright Lee qui demande à ses concitoyens de cesser de soutenir le « mythe de la cause perdue ». Alors que son leader local dort en prison, le Ku Klux Klan a menacé de passer à l’offensive si on tentait de retirer le général Lee de son piédestal. L’Amérique paraît au bord d’une nouvelle guerre raciale, et tentée à nouveau par la sécession. Quant au général Lee, il est devenu lui-même une cause bientôt perdue.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Sur le blog ami de La Couronne : Livre: « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil ».

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    Sorti en librairie le 8 octobre dernier de cette nouvelle biographie « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil » par Alexandre Dupilet.

    En voici le résumé :

    « De Philippe d’Orléans (1674-1723), régent de France à la mort de son oncle Louis XIV, Montesquieu a écrit qu’il était « indéfinissable ». Il semble en effet s’être ingénié à brouiller les cartes et à défier ses biographes.

    Dans la mémoire collective, le prince demeure le libertin qui n’aimait rien tant qu’organiser des « petits soupers » et qui incarne à lui seul cette époque festive et insouciante que fut la Régence. Loué pour ses talents militaires et sa bravoure sur les champs de bataille, il suscita l’admiration de la Cour avant que ses provocations et ses excès ne finissent par lasser jusqu’au Roi-Soleil.

    Promis à rien, petit-fils de France condamné à contempler ses collections et à errer dans les splendeurs de Saint-Cloud et du Palais-Royal, il gouverna pourtant la France durant huit ans, de 1715 à 1723, après la mort de Louis XIV.

    À la tête de l’État, il mit en chantier de nombreuses réformes, dont certaines, novatrices, comme la polysynodie et le système de Law, ont marqué les esprits. Pour assurer la paix extérieure, il n’hésita pas à s’allier avec l’Angleterre, remettant en cause la politique étrangère menée par Louis XIV. Il n’eut pourtant d’autres ambitions que d’assurer la paix du royaume et de préserver le pouvoir absolu du jeune roi Louis XV. Loin d’être un prince libéral, annonciateur du siècle des Lumières, Philippe d’Orléans fut en vérité le digne héritier du Roi-Soleil.

    En s’appuyant sur les dernières avancées de la recherche, Alexandre Dupilet propose un portrait profondément renouvelé de ce prince qui marqua tant l’époque de son empreinte qu’il est désormais devenu pour l’Histoire, le Régent. »

     
    « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil », Alexandre Dupilet, Tallandier, 2020, 496 p. Vous pouvez trouver ce livre directement sur le site de la maison d’édition : ici

    Source : https://www.la-couronne.org/

  • A la France, il faut un Roi !, par Hilaire de Crémiers.

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    Voilà un petit livre qui donne à réfléchir. Il n’est petit que d’apparence. Le Père Michel Viot, ancien pasteur luthérien, devenu prêtre catholique, et de ce catholicisme qui imprègne l’intelligence en tous domaines, n’hésite pas à aborder la question capitale des institutions politiques.

    hilaire de crémiers.jpgPour lui, à la différence de bien des clercs qui dans la suite du Ralliement à la République de Léon XIII pensaient que cette question était indifférente, le régime d’un pays comme la France commande l’essentiel de sa vie et de son devenir. Le régime républicain, par définition, est destructeur de tout ce qui constitue la France. Ne pas le comprendre, c’est n’avoir aucune intelligence de l’histoire de notre nation. L’essai est complet, autant historique qu’actuel. Le principe de légitimité politique s’est forgé à partir de Clovis et à travers la succession des dynasties pour s’affermir avec les Capétiens. L’auteur explique admirablement pas seulement saint Louis, mais Philippe Le Bel et Louis XIV. Ni les Bonaparte ni le général de Gaulle n’ont réussi à instaurer une nouvelle légitimité. La Vème République est une fausse monarchie qui ne représente ni le peuple ni la France. Sa nature est profondément immorale. On ne peut que partager le jugement sévère du Père Michel Viot. Elle montre son incapacité à régler la question de l’Islam qu’elle ne comprend pas, opposant sa fausse laïcité qui n’est qu’un vide, une sorte de religion à l’envers, à une conception globale de la vie qui l’emportera toujours sur elle. Elle ne sait même pas affronter une épidémie où son agitation sans principe aggrave la situation au lieu de la corriger. La démonstration s’achève en réquisitoire. Le jugement ne peut être qu’implacable. 

    La France a besoin d’un roi,
    Père Michel Viot,
    Via Romana, 295 p., 12 €  

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Goldnadel ”recadre” Schiappa et le PC sur le Parti communiste collabo : il a bien raison !

    1. Acte 1. : Quelqu'un a tagué "collabo" sur le siège du PCF à Paris. Aussitôt Marlène Schiappa est sortie du bois, en tweetant : "Quand les insultes remplacent les arguments, les mots n’ont plus de sens. En mémoire de tous les communistes résistants ou déportés, il est inadmissible de traiter le @PCF de collabo. Et dans tous les cas, le taguer est illégal."
     
    Ce à quoi Goldnadel a immédiatement répondu (toujours sur tweeter):
     
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    G-William Goldnadel

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    G-William Goldnadel
     
    Chère @MarleneSchiappa depuis 30 ans des gens taxés d’extrême-droite sont taxés de fachos et de collabos sans appartenir à un parti ayant soutenu le pacte avec Hitler et publié son journal avec l’accord des nazis . L’anticommunisme est un humanisme. Modérez donc votre indignation.
     
    2. Acte 2. :
     
    Ensuite, des cocos ayant manifesté leur indignation ("Honte à ceux qui s'attaquent à notre parti. Notre histoire est celle de résistantes et de résistants. Nous porterons plainte et continuerons notre combat pour la liberté, pour une République sociale et démocratique !" ont-ils eux aussi tweeté; ajoutant, dans un second tweet : "Les héritiers de la collaboration avec les Nazis souillent du mot « collabo » le siège du Parti communiste. Le parti dont les militants se sont levé à la première heure contre le fascisme. Progressistes répliquons"), Goldnadel les a recadrés à leur tour : bis repetita placent !
     
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    premier tweet : Le PCF s’est déshonoré en faisant paraître l’Humanité en négociant avec les nazis et en souhaitant la bienvenue à leurs soldats. Thorez a déserté. J’ai honte pour vous que vous n’en rougissiez pas davantage que vous l’êtes. J’attends votre plainte avec une sérénité amusée .
    second tweet : Ils se sont levé juste après la signature du pacte germano-soviétique, le sabotage des arsenaux français et la parution de L’Humanité souhaitant la bienvenue aux soldats nazis en insultant les « juifs Blum et Mandel». La première heure après comme vous dites .
     
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    Nous donnerons demain Monsieur Georges Mandel, de Jacques Bainville : un texte en deux parties où l'on voit la différence de traitement et de considération qu'il y avait entre le PCF insultant "le juif Mandel" et Bainville et l'Action française, parlant de "monsieur" Georges Mandel : Georges Mandel et l'AF s'estimaient, se respectaient et se considéraient mutuellement, ce qui n'était évidemment pas le cas au PCF...
  • « Un esprit malsain (La République) dans un corps ”saint” (La France) », par Guy Adain.

    Nous avons trouvé le vaccin salutaire pour nous délivrer de la pandémie de la Covid. Pour le reste, faisons confiance à la Divine Providence. Les chercheurs ont trouvé et le virus finira bien par être éradiqué.

    À notre Santé ! Elle sera sauvée !

     

    Mais il ne s’agit que de la santé des corps ;

    nos âmes n’en seront pas plus guéries !

    La République débarrassée de cette peste Covidienne n’en deviendra pas plus La France ! Elle sera plutôt :

    « Un esprit malsain dans un corps sain ».

    Toutes les tribulations subies n’apporteront aucune amélioration, c’est d’un « esprit saint » dont la France a besoin, et cette sainteté là ne s’acquiert pas par un vaccin !..

    Alors que l’on s’approche d’une date anniversaire douloureuse et sanglante, l’on peut se demander encore :

    « Mais comment les Français ont-ils pu commettre une pareille ignominie ; guillotiner leur Roi Louis XVI un 21 Janvier 1793 ? »

    Il faut absoudre ce crime odieux…Voilà une belle occasion de repentance. S’il en est !

    Reconnaître cette infamie et tourner cette page répugnante de notre Histoire de France.

    Aujourd’hui, la France souffre et pâtit durement des mauvais traitements que les « Docteurs Diafoirus » lui ont fait subir.

    La République en sort, elle, toute requinquée et bananière !

     

    Et si nous faisions de 2021 une année Royale ?

    Faire éclore des lys vaut aussi bien que cultiver des bananes, surtout si ce n’est que pour utiliser que les peaux !

    Oui faisons de 2021 une année Royale, donnons-nous un Roi à aimer, on ne peut pas trouver le bonheur sans se donner un maître.

    Que le notre soit un Roi, représentant de Dieu sur la terre de France !

    La France doit renaître après plus de deux siècles de pandémie républicaine.

    Il faut faire le choix du Roi, l’étoile est encore dans le ciel des Mages, eux se sont mis à trois pour nos entrainer dans leur sillage.

    Suivons-les, ils parlent d’Or et embaument l’Encens et la Myrrhe.

    Alors soyons vintage, soyons nostalgique de la Douce France, soyons Royalistes !

    21 Janvier 1793 !

    Le Roi est mort !

    Vive le Roi !

     

    Guy Adain

    12/01/2021

  • Jean-François Chemain : “La laïcité est impuissante à lutter contre le séparatisme islamique à partir du moment où elle

    C’est l’assassinat de Samuel Paty qui a décidé Jean-François Chemain à reprendre la plume pour publier : Non, la France ce n’est pas seulement la République ! Le coup de gueule d’un enseignant. Un ouvrage qui nous renvoie à cette question : qui sommes-nous ? Quelle est la place de la République et de la France ? Réflexions et retour sur la construction de la France à travers son


    Non, la France ce n’est pas seulement la République ! le coup de gueule d’un enseignant est le titre de votre essai paru aux Éditions Artège. On a envie de dire que la thèse du livre est dans le titre. Pourquoi avoir voulu écrire cela et dans quel contexte ?

    Tout simplement parce qu’après l’assassinat sordide de mon collègue Samuel Paty, j’ai été frappé comme beaucoup de Français d’entendre le président Macron, lors de l’ rendu à Samuel Paty, dire que le rôle d’un enseignant est de faire des républicains. J’aurais préféré entendre, en faire des Français éventuellement même des hommes et des femmes bien dans leur peau et accomplis. Au lieu de cela, il a martelé que sa mission était de faire des républicains. J’ai donc voulu réfléchir pour quoi toujours parler de République plutôt que de parler de France.

     

    Pourquoi cet effacement de la nation au profit de celle du régime qui régit tout simplement nos vies ?

    La République est un régime politique synonyme de l’État. Ce phénomène de substituer l’État à la France est relativement ancien. L’historienne, Colette Beaune a montré que dès la fin du moyen-âge, les textes d’iconographie commencent à substituer le roi à la France. On commence à mourir pour le roi et non plus pour la doulce France. Ce phénomène ne date donc pas de la révolution. La République l’a simplement poussé à son terme. Aujourd’hui, elle a clairement tendance à se substituer à cette nation à laquelle elle devrait se contenter de se superposer. On devrait considérer que l’État est au-dessus de la France et au service de la France. En réalité, il a tendance à considérer qu’il se suffit à lui-même et à effacer cette notion de France. Michelet disait que la France est une personne. Je crois qu’aujourd’hui on a tendance à oublier cette personne.

     

    Cette affirmation nous plonge à la base : Qui sommes-nous ? Sommes-nous des Français, des républicains ? La République agit-elle dans l’intérêt de la France ou contre la France ?

    Force est de constater que la France est largement antérieure à la République. Le général de Gaulle lui-même disait qu’il faisait remonter l’ au baptême de Clovis. La France a au moins 15 siècles, dont 13 antérieurs à la Révolution française. Le peuple de France est resté d’une remarquable stabilité depuis le 10e siècle. À l’époque de la Révolution, la France avait à peu près atteint ses frontières actuelles. La Révolution a ajouté à la République, le perfectionnement de l’État absolutiste. Il faut bien comprendre que République n’est pas synonyme de démocratie, mais synonyme depuis Rome et depuis les écrits de Jean Bodin, penseur de l’absolutisme, d’un État fort qui n’a de comptes à rendre à personne et notamment pas à l’Église. A priori, la République est compatible avec tout système politique. D’ailleurs, lorsque Jean Bodin parlait de République, il parlait de la monarchie absolue. Il n’y a pas du tout de synonymes entre République et démocratie. Encore une fois, la République est synonyme d’État fort. Ce que la révolution a apporté à l’absolutisme, c’est d’abord la suppression de tout un tas d’institutions et de corps intermédiaires qui faisaient obstacle au bon fonctionnement de l’absolutisme et surtout de supprimer la personne royale. Le roi qui est faillible. Le règne de Louis XV a été assez catastrophique de ce point de vue-là, notamment de la vie dissolue qu’il a menée. Il a été favorable au renforcement du courant qu’on appelle le jansénisme politique qui a contribué à la désacralisation de la personne royale.

    La République a apporté une dépersonnalisation, une abstractisation de l’État qui ne repose donc plus sur une personne faillible et entravée par des corps intermédiaires, mais qui a les mains totalement libres et qui par définition est pur. Il ne s’incarne pas, mais devient une idée.

     

    D’où vient cette impuissance de la République à lutter contre l’ennemi de l’extérieur qu’est l’islamisme radical ?

    Je crois qu’il faut remonter assez loin et partir de son origine révolutionnaire. Selon moi, la République consiste à l’absorption de l’Église par l’État. D’une part de l’absorption de sa mission moralisatrice, éducatrice et de sa mission qui doit conduire le peuple à la vertu, mais également de son mode de fonctionnement clérical, reposant sur des clercs qui sont des intellectuels dotés d’un statut protecteur et d’un magistère intellectuel et moral. Ils sont finalement là pour guider le bon peuple sur le chemin de la vertu. Je pense que la République, encore aujourd’hui, s’est donnée comme mission de nous moraliser. De ce point de vue-là, elle est de plus en plus impitoyable. On la voit s’insérer dans tous les espaces grâce à des nouveaux moyens de . Elle s’insinue dans les moindres espaces de nos vies pour nous moraliser et nous faire la leçon de manière totalement impitoyable. Elle entreprend de lutter contre nos haines, nos phobies et notre peur de l’autre. Je pense qu’il est faux que la République est de plus en plus faible.

    Là où on dit qu’elle recule et qu’elle est impuissante, c’est sur des problèmes comme l’immigration et la délinquance. Si on le remarque, ces sujets contribuent à la moralisation des Français. Le Français est appelé pour sa propre sanctification à accueillir l’autre.

    Dire que la République ne défend pas bien nos frontières ne fait que conduire le Français à se remettre en question dans la douleur pour mieux accepter l’autre.

    Une lutte inefficace contre la délinquance amène peut-être les Français à constater qu’ils ont les moyens. Il y a une sorte de mansuétude à l’égard de ceux qui infligent en toute illégalité ce de aux Français. La leçon qu’en retire la République c’est bien souvent de faire la morale aux Français plutôt que de lutter contre les incivilités en question.

    Je ne crois pas que la République soit laxiste à l’égard des Français, mais au contraire, elle est selon moi de plus en plus impitoyable.

     

    La question derrière cette notion de séparatisme est la question de la laïcité. La République laïque est-elle armée contre l’islamisme ? La France s’ampute-t-elle de l’arme qui pourrait repousser cette menace ?

    La laïcité est impuissante à lutter contre le séparatisme islamiste à partir du moment où elle refuse de reconnaître ses racines profondément chrétiennes. La laïcité ne peut pas impliquer de totales neutralités religieuses de l’État dans la mesure où elle est issue de notre Histoire chrétienne et pluriséculaire qui est passée par un certain nombre d’étapes.

    La première étape étant le gallicanisme. Dès l’époque de Philippe le Bel, l’État français a prétendu avoir des prérogatives sur l’Église. Ensuite, il y a eu l’étape de l’absolutisme. A partir de François Ier et a fortiori Louis XIII et Louis XIV, l’État ne tient plus sa dimension sacrée de l’Église, mais il l’a tient directement de Dieu. Il peut se passer du jugement moral de l’Église.

    Et enfin, il y a une troisième étape issue des Lumières, ce qu’on appelle le despotisme éclairé qui est que l’État a le droit et le pouvoir de rationaliser la et de la fonctionnariser. C’est ce qui a été fait par la première étape de la révolution en 1790. La laïcité s’inscrit dans ce cadre-là.

    Il s’agit pour l’État, de s’approprier la mission de l’Église, que ce soit sa mission moralisatrice et éducatrice, mais également une posture cléricale tout en marginalisant l’Église catholique qui est sa concurrente. Tout cela n’empêche pas que le fond anthropologique de notre laïcité est chrétien et que l’ordre public de notre République laïque est d’essence chrétienne. Lorsqu’on vient expliquer à des musulmans qui ont une autre anthropologie et une autre conception des relations entre la religion et l’État, ils ont le sentiment que l’on se fiche d’eux. Je pense que la laïcité serait beaucoup plus opératoire si on avait l’intelligence et le courage de dire que la laïcité est d’essence chrétienne et même catholique. Que l’on soit croyant ou non, que l’on soit pratiquant ou non, lorsqu’on adhère aux valeurs républicaines, on adhère aux valeurs issues du christianisme. Je pense que lorsqu’on tient un discours de vérité, on tient un discours apaisant. En revanche, lorsqu’on tient un discours intellectuellement erroné et qu’on adopte une posture d’autorité pour essayer d’enfoncer le clou qui ne rentre pas parce qu’il est tordu, cela suscite une violence.

     

    Jean-François Chemain

    Professeur d'histoire en banlieue
  • Sur la page FB de nos amis du Courrier Royal : le 15 mai 1768, la France acquiert la Corse.

    L’Île de beauté appartient à la cité-Etat de Gênes depuis le XIVème siècle. Plusieurs révoltes d’indépendantistes Corses éclatent au cours de l’histoire.
    Gênes, qui n’a pas les moyens financiers de mater les insurgés, fait appel à différentes puissances étrangères.

    Ainsi, la France intervient militairement à trois reprises entre 1740 et 1764 en échange de fortes sommes d’argent. Mais les Corses ne sont toujours pas "pacifiés". Gênes fait donc appel à Louis XV une dernière fois en 1768. Le roi en est ravi.
    Cinq ans plus tôt, il a perdu la guerre de Sept Ans. La défaite a été catastrophique pour le Royaume. Non seulement le pays a été humilié, mais il a perdu nombre de colonies, dont le Canada, Minorque, Saint-Vincent et ses possessions dans les Indes. De plus, ses ports du Havre et de Saint-Malo ont été bombardés et ses escadres de Toulon et Brest ont été détruites.
    Louis XV cherche donc à se repositionner en Méditerranée. Il accepte de pacifier à nouveau la Corse, mais cette fois, avec de nouvelles conditions.
    Gênes doit rembourser toutes ses dettes qu’elle a envers la France. Tant qu’elle ne l’aura pas fait, Louis XV sera maître de L’Île. L’accord est signé le 15 mai 1768 sous le nom de Traité de Versailles.
    Rapidement, les Français envoient plus de 20 000 hommes conquérir l’Île de beauté. Mais les Corses résistent mieux qu’on ne le pensait. Les Français subissent plusieurs revers, dont le plus important à Borgo, en octobre 1768.
    Presqu’un an après la signature du traité, le 8 mai 1769, les Français sont finalement maîtres de la Corse. Ils y imposent leur langue, leur administration et enrôlent ses habitants dans l’armée.
    En 1778, comme Gênes est toujours incapable de rembourser la France, cette dernière s'accorde le droit de considérer la Corse comme faisant partie intégrante de son territoire.
    Dès 1789, les finances de la cité-Etat se sont améliorées. Gênes demande alors à l’Hexagone de lui rendre la Corse et ce, à plusieurs reprises. Mais la France gardera l’île pour elle.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : à la gloire des langues régionales !


    Je n’ai pas l’habitude de partager des chansons en cours d’enregistrement ou pas encore « définitives », nous n’avions d’ailleurs pas prévu de filmer la séance mais cette chanson m’est venue comme un raz-de-marée intérieur et je n’ai pu faire autrement que de l’écrire... Et la chanter. Elle s’appelle « Langue vivante » et parle de ces langues « régionales » qui voudraient simplement exister mais à qui on ne laisse pas ou si peu d’espace vital... C’est notamment le cas de la langue bretonne qui me touche particulièrement. La « loi Molac » nous a émus, parce que c’était une avancée enfin reconnue et donc un jour historique, mais suite à sa censure « partielle » au dernier moment, nous avons été très nombreux, brittophones ou non et pas seulement en Bretagne, à ressentir à la fois de la déception, de la tristesse et de la colère puisque cela remet directement en cause la survie de ces langues déjà bien menacées et pourtant indispensables. Il en va de la richesse et de la diversité culturelle mais aussi d’une manière d’être et de penser qui touche à l’intime autant qu’au collectif. Si la lassitude peut se faire sentir, l’espoir autour de cette langue reste bien-sûr plus fort et la motivation aussi... J'aimerais rajouter que si je n’avais pas bénéficié de l’immersion (avec Stumdi), je n’aurais jamais pu retrouver la langue de mes ancêtres qui porte l’âme de ce pays et qui a élargi mon chemin de vie au lieu de le rétrécir, comme on tente parfois de nous le faire croire. Et pour la petite histoire, je précise juste que c’est la toute première fois que je m’accompagne à la guitare en studio... Merci à Philippe Guével pour sa patience bienveillante (et à Dan Ar Braz de m'avoir confié cette jolie petite guitare !)
    « Bevet ar yezh, ‘ pep lec’h e Breizh, e-lec’h all ivez »... VIVE LES LANGUES DE BRETAGNE ET D'AILLEURS.
     
  • Des militants de Greta Thunberg se tirent une balle dans le pied, par Jany Leroy.

    Le mouvement initié par devient raisonnable. Au terme d’une prise de tête sans précédent, la section néo-zélandaise a décidé de se saborder.

    Le résultat de l’introspection fut implacable : ils étaient racistes. Infréquentables. Dignes de finir dans les poubelles de l’. L’autodissolution s’imposait.

    7.pngPartant du constat selon lequel « les communautés du BIPOC (personnes de couleur) sont affectées de manière disproportionnée par le changement climatique, donc la lutte pour la climatique devrait être menée par leurs voix et leurs besoins », la présence de Blancs à la tête de l’organisation devenait intenable. Que faisaient-ils là ? Révolté par la situation, un responsable s’est -empoigné par le col de sa veste et s’est jeté dehors.

    À la suite de cette décision, deux camions d’excuses furent livrés à qui de droit. « Pour la blessure, l’épuisement et le traumatisme. » Et le supplément gratuit offert par la maison : « Pour le traumatisme supplémentaire causé par notre lenteur à assumer nos responsabilités. » Non content de se suicider, le groupe estime qu’il ne l’a pas fait assez vite. Du bobo haut de gamme ! Sur ce modèle, Jean-Luc Mélenchon pourrait un jour s’auto-enfariner. Promptement. Dès le petit déjeuner. Une deuxième couche à midi pour réaffirmer sa honte d’être blanc. Le tout sur recommandation de .

    Selon l’angle de vue, le sens de cette autodissolution peut être compris à l’envers. Que dire de militants qui détruisent leur mouvement au prétexte qu’ils s’estiment moins concernés par le problème ? Exprimé trivialement, la démarche peut s’énoncer comme suit : « Que les Noirs se démerdent avec leurs problèmes de réchauffement. » L’ poussé jusqu’à l’hystérie aboutit au résultat inverse de celui qu’il s’était fixé. L’arrêt du combat. À terme, Greta au point mort. Trop ceci, pas assez cela. Disparition. L’écolo réchauffiste est soluble dans sa propre idéologie.

    L’opposant se voit ainsi dispensé de toute argumentation. Économie d’énergie, utilisation des pulsions naturelles de l’adversaire… La planète sera sauvée.

     

    Jany Leroy

    Source : https://www.bvoltaire.fr/