UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Après la très contestable soirée "décolonisation" sur France 2 (3/3) : et d'accord avec... nous-mêmes !

Voici le texte de l'épisode "L'Empire français en 1945" de notre Feuilleton L'aventure France racontée par les cartes.

Et la conclusion de cet épisode :

Ces quelques lignes d’Henri Nérac, parues dans La Nouvelle Revue d’Histoire (Hors-série, automne 2010) :

"…Après 1945, la France, qui sortait ruinée du conflit et qui avait à reconstruire 7.000 ponts, 150 gares principales, 80% du réseau de navigation fluviale, 50% du parc automobile etc… lança dans son Empire et donc à fonds perdus pour elle une fantastique politique de développement et de mise en valeur qui se fit largement au dépens de la métropole elle-même.
De 1945 à 1948, l’Etat français investit ainsi Outre-mer 1.7OO milliards de francs ; dont 800 en Afrique noire, 60% de ces investissements allant à la création d’infrastructures de transports.
En 1955 et en 1958, alors que les indépendances étaient programmées, la France réalisa pour 180 milliards et pour 200 milliards de francs d’investissement, soit le chiffre effarant de 22% de toutes les dépenses françaises sur fonds publics…
L’Empire boulet n’était même pas un fournisseur de matières premières agricoles ou minières à bon compte pour la métropole puisque nous savons que cette dernière a toujours payé les productions impériales, qu’elle avait pourtant subventionnées, environ 25% des cours mondiaux…
L’Empire, erreur économique majeure, risquait de conduira la France à l’asphyxie et au déclin ; c’est pourquoi la décolonisation était devenue aussi urgente que vitale.
Mais en partant la France léguait à ses colonies africaines : 50.000 kilomètres de routes bitumées, 215.000 de pistes toutes saisons, 18.000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports, 196 aérodromes, 2.000 dispensaires équipés, 6.000 maternités, 220 hôpitaux dans lesquels les soins et les médicaments étaient gratuits. En 1960, 3,8 millions d’enfants étaient scolarisés en Afrique noire, 16.000 écoles primaires et 350 écoles secondaires, collèges ou lycées, fonctionnaient.
En 1960 toujours, 28.000 enseignants français, soit le huitième de tout le corps enseignant national, exerçaient sur le continent africain. Nous sommes loin du prétendu "pillage colonial"…"

 

Alors, journaleux bobos/gauchos/trotskos de France 2, quand est-ce qu'on arrête le délire ?

LFAR FLEURS DE LYS.jpg

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel