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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • La date de l’explosion du Système dépendra de l’intensité de la crise sanitaire dans le monde, par Marc Rousset.

    Les Bourses européennes ont rebondi, ce vendredi, mais le Dow Jones a perdu 4,55 %, soit 17,3 % sur la semaine, pour finir à 19.173,98 points, c’est-à-dire sa pire semaine depuis la crise financière de 2008, les milliards de Trump et de la Fed, des gouvernements européens et de la BCE ne parvenant pas à éloigner les craintes d’une récession, tandis que le prix du baril de pétrole WTI continuait de dégringoler. L’indice VIX de la peur s’est élevé, le lundi 19 mars, jusqu’à 83, pour retomber à 74,8 mardi, soit un chiffre proche de 2008.

    marc rousset.jpgEmmanuel Macron a d’ores et déjà perdu la première bataille contre le coronavirus, alors que la Corée, Singapour et Taïwan ont endigué le virus sans mettre leur pays et leur population à l’arrêt. Il a stupidement envoyé 17 tonnes de matériel médical à Wuhan en février et perdu un temps précieux de deux mois avant de réagir, tout en se refusant, pour des raisons idéologiques, à fermer et contrôler sanitairement les frontières nationales. La France de Macron n’a pas en nombre suffisant un stock stratégique de masques pour le personnel soignant, et encore moins pour les Français, ni de tests, ce qui représente un gain budgétaire de seulement 15 millions d’euros. L’impréparation de l’État est évidente, le verbe de la Macronie abondant, l’action impuissante et les résultats catastrophiques !

    Après avoir appelé massivement les entreprises à recourir au chômage partiel avec un coût inacceptable pour les finances publiques et qui risquait d’arrêter complètement l’économie du pays, le gouvernement a changé de stratégie en durcissant les conditions de validation du chômage partiel pour les entreprises. Il est anormal que les chantiers de BTP s’arrêtent ou que les artisans ne puissent pas faire des travaux s’ils le souhaitent, nonobstant le problème des masques et des tests qui sont en nombre insuffisant. Comme l’indiquent le MEDEF et la CFDT, sous peine d’accélérer la faillite de la France, il faut « trouver un juste milieu entre ceux qui appellent les entreprises à fermer par précaution et ceux qui veulent envoyer tout le monde bosser ».

    L’inefficace Bruxelles s’affole et suspend sine die le pacte de stabilité qui limite les déficits des États à 3 % du PIB et la dette publique à 60 %. Malgré l’action de la BCE, les taux d’intérêt allemands, français et surtout italiens ont remonté. Il y a un risque potentiel de divergence des taux d’intérêt d’emprunts à long terme par pays et d’éclatement de la zone euro.

    Le monde, y compris les États-Unis triomphants de Trump et la Chine, va plonger dans la récession et, selon l’OIT à Genève, 25 millions d’emplois sont menacés. Les politiques monétaires de liquidités de la Fed et de la BCE sont nécessaires pour éviter les faillites et l’explosion immédiate, mais impuissantes pour régler des problèmes d’insuffisance de l’offre et de la demande des économies réelles, tandis que l’indice manufacturier « Empire State » s’effondre en mars à -21,5, au plus bas depuis la crise financière de 2008. Goldman Sachs estime que le PIB de la Chine pourrait se contracter de 9 % au premier trimestre et celui des États-Unis de 5 % au deuxième trimestre.

    Comme la France, l’Europe n’a d’autre solution que de continuer à travailler malgré le coronavirus car le bazooka illusoire des 750 milliards d’euros déversés par la BCE, d’ici 2020, ne représente que trois semaines de travail pour un PIB de 12.500 milliards de la zone euro, d’autant plus que va bientôt se poser le problème de la confiance dans une monnaie de singe. Mais en Italie aussi, l’accord pour maintenir l’activité des usines, suite aux risques sanitaires, montre des signes de fragilité, avec des grèves perlées.

    Le grand point d’interrogation qui peut tout faire basculer est l’intensité et l’extension de la crise sanitaire aux États-Unis, la Californie dont la Silicon Valley et l’État de New York étant maintenant en confinement.

    Le coronavirus ne fait que précipiter la crise, annoncée depuis longtemps, de la bulle des actions et de l’hyperendettement ; il l’aggrave, mais ne la cause pas. De 1980 à 2019, la capitalisation boursière mondiale des entreprises a augmenté de 113 % alors que le PIB mondial n’a augmenté que de 35 % ! Les marchés vont se préoccuper beaucoup plus des courbes des infections et des décès dans le monde, des déficits publics, de l’augmentation de l’hyperendettement des États, des entreprises et des particuliers, ainsi que de la perte de confiance dans la monnaie et dans le Système plutôt que des impuissants bazookas des dépenses publiques des États et de l’artillerie monétaire inefficace, à long terme, des banques centrales.

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Mathieu Auzanneau :”Le pétrole, c'est le sang de l'économie mondiale, or le système sa

    Matthieu Auzanneau, auteur et blogueur spécialiste d'écologie et d'économie, directeur du Think Tank de la transition énergétique The Shift Project et ancien journaliste au micro d'André Bercoff.


  • ”Scandale Lagarde” : l'assourdissant silence complice d'une caste médiatique pourrie, représentative de ce Système lui a

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgDimanche soir, sur la 2 (avec Delahousse) : rien, même pas un mot, même pas une allusion...

    Hier matin, lundi, sur BFM, un journaliste "balai-brosse", plus qu'archi-super-ultra complaisant, offrait à Lagarde l'occasion de justifier son propos totalement inacceptable : la chaîne est même allé chercher/retrouver trois bribes de déclarations de ce pauvre Pasqua, mort en 2015, dans lesquels il parlait de son amitié pour Zemmour "écornée" et d'une prise de distance avec certaine de ses positions. 

    Eu égard à l'énormité du propos de Lagarde, c'est tout de même bien peu : entre dire que votre amitié pour quelqu'un est "écornée" et parler d' "une balle dans la tête", on nous permettra de penser qu'il y a comme une très légère différence...

    Et, puis, faire parler les morts est un exercice peu digne d'un journaliste...

    Si c'était Zemmour qui avait tenu les propos de Lagarde, ou Marine Le Pen, on peut être certain que les Champs-Élysées auraient été brûlés du haut en bas, que toutes les boutiques de vêtements, motos, luxe, alimentaire... auraient été pillées par des hordes de cagoules noires et que les mêmes scènes se seraient reproduites partout en France...

    On peut être certain aussi que la même caste médiatique frappée intégralement, pour un temps, d'une extinction de voix aussi généralisée qu'invalidante, se serait succédé sur les antennes pour dénoncer pêle-mêle, "peste brune", "dérapages nauséabonds", "heures les plus sombres de notre Histoire", "bruits de botte et tout le toutim...

    Là, c'est silence radio !

    Un homme de gauche a proféré une énormité himalayenne : pour lui, c'est bienveillance et compréhension, tout le temps pour expliquer et justifier l'inexplicable et l'injustifiable. La Fontaine ne s'est pas trompé : "Selon que vous serez..." mais, aujourd'hui, il faudrait le compléter par "Selon que vous serez de gôche ou bien d'en face..."

    Ainsi va, vit, raisonne et se comporte une caste médiatique indigne et pourrie jusqu'à l'os; parfaitement représentative de ce Système dont elle est issue, lui-même pourri jusqu'à l'os.

    On en revient toujours à Léon Daudet : la seule action qui vaille est "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"

    lafautearousseau logo definitif.jpg

  • Grandes ”Une” de L'Action française : (3/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Et, pour clôturer cette série de "Une" de L'Action française sur "Munich" voici celle du surlendemain, samedi 1er octobre :

     
    (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

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    Encore un jour après, Maurras débutera sa Politique en "Une " du 2 octobre par un premier paragraphe intitulé
     
    "Non, ce n'est pas une victoire !"
     
    et dont voici les premières lignes :
     
    "Rien n'est encore moins sûr que l'heureux effet du malheur qu'il a  fallu subir pour échapper au pire. Oh ! ce malheur était bien pris... Le pacte de Munich n'était pas inglorieux, comme cherchent à le faire croire les agents des soviets et les patriotes qu'ils trompent mais ce n'est pas une victoire? Loin de là. Le "chien enragé de l'Europe", incarné dans Hitler marque des points qui, ajoutant à son prestige, ajoutent à l'État allemand que la réunion de l'Autriche avait déjà grossi de 7 millions d'hommes, 3 millions de citoyens nouveaux... Ayant haussé la population de l'Allemagne aux environs du chiffre de 80 millions, Hitler la rend plus redoutable, et les optimistes qui se figurent qu'en lui donnant satisfaction du côté de l'Est on le rendra moins dangereux en sens opposé, me font rire, car ils oublient deux petites choses, à savoir les passions de l'homme et le coutumier de sa vieille Histoire. Non, ce n'est pas une victoire..."

    On voit bien dans quel esprit Maurras et l'Action française accueillaient ces "accords de Munich" : non comme un bien en soi, non comme un succès, non comme un gage de paix, bien au contraire. Uniquement, d'une façon pragmatique, raisonnable, sensée, parce que ces accords, conclus avec un fou que l'on avait laissé s'installer au pouvoir, nous donnaient le temps de

    "NOUS UNIR ET  NOUS ARMER !"

    là aussi le titre barre toute la "Une" et ne laisse aucun doute sur les motivations et l'état d'esprit dans lesquels l'Action française accueillait ces "accords de Munich"

    Du site Maurras.net, l'article de Maurras dans ce numéro du 1er octobre de l'Action française :  
     
    Et, pour conclure sur une note moins déprimante cette page et les deux autres associées, sur ce sujet de "Munich, la dernière occasion perdue" : un souvenir des temps heureux, malgré tout, en page quatre du journal de ce samedi :
     

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : (2/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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     Voici maintenant la "Une" du lendemain,  vendredi 30 septembre, lorsque l'on apprit les termes de l'accord qui avait été signé :
     
     
    • On y apprend d'abord que la "manchette" de la "Une" de la veille a été cause de la saisie du journal, à Paris et en province ! (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

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    Et donc, en une de ce vendredi :

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    ... et en page deux :

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    Les "remous" de la réaction infondée et, de toutes façons, disproportionnée de Paul Reynaud, se propagèrent même jusqu'à... la Canebière ! :

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    • Puis Maurras, reprenant la campagne du journal depuis le début de "l'affaire de Munich", termine sa "Politique" par ces mots :
     
    "...Il n'y a rien de pire que la situation d'une France qui eût été obligée à la guerre, aujourd'hui."
     
     
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    1938 : Accords de Munich
     
     
    Ils sont signés entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier.
     
    Après avoir annexé l'Autriche sans coup férir (l'Anschluss), Hitler réclame en septembre 1938 l'autodétermination pour les 3,2 millions d'Allemands qui peuplent la région des monts Sudètes, en Tchécoslovaquie. De facto, Français et Anglais lui livrent la Tchécoslovaquie, pensant par là préserver la paix. 
     
    Le Führer tire, au contraire, de son succès la conviction que tout lui est permis.
     
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    Les opinions publiques sont à la fois troublées et soulagées par les accords de Munich. À sa descente d'avion, Neville Chamberlain, toujours plein d'illusions, n'hésitera pas à affirmer que le Führer "est un homme sur qui l'on peut compter lorsqu'il a engagé sa parole".
     
    En France, au lendemain des accords de Munich, la plupart des journaux titrent à la une : La Paix ! Daladier (ci dessous) est accueilli à son retour au Bourget par une foule en délire.
     
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    Le 5 octobre, Churchill lance : "Nous avons subi une défaite totale et sans mélange (...). Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences nous accompagneront longtemps sur notre chemin"
     
    Il aura cette formule : "Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre".
     
    Jacques Bainville avait eu une autre formule, vingt ans auparavant, au sortir même de l'effroyable Grande Guerre, pour critiquer le mauvais Traité de paix de Versailles : "Trop fort dans ce qu'il a de faible, trop faible dans ce qu'il a de fort".
     
    Et dans son ouvrage célèbre, "Les conséquences politiques de la paix", il avait prévu une nouvelle guerre, dans les vingt ans...
     
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    Pour Charles Maurras, Munich représentait une défaite qui évitait un désastre, à la seule condition - bien sûr... - que l'on mît à profit le temps gagné pour armer ("armons, ARMONS, ARMONS...", titra l'Action française).
     
    Mais de Gaulle a raconté, par la suite, comment - étant allé voir Léon Blum afin de le convaincre de donner à nos armées l'argent nécessaire - Léon Blum lui avait rétorqué qu'il ne pouvait pas voter les crédits militaires, lui, Blum, le pacifiste de toujours !...
     
    On connaît la suite... 
     
     
    Et rappelons aussi que, par la grande voix de Jacques Bainville, L'Action française fut la première à dénoncer nommément le péril hitlérien, qualifiant Hitler d' "énergumène", de"monstre" et de "Minotaure", ainsi que les persécutions juives et le racisme hitlérien...
     
     

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : (1/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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    Voici la "Une" du jeudi 29 septembre 1938, jour de "Munich" :
     
    L'Action française - avec les militaires et tous les patriotes, à quelque bord qu'ils appartinssent - demandait le démembrement de l'Empire Allemand, en 1918, après notre victoire si chèrement acquise (un million et demi de jeunes Français, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue").
    • Clemenceau et le Système ne le voulurent pas : ils démembrèrent l'Empire catholique Austro-hongrois - par haine féroce du catholicisme, "essentielle" chez les révolutionnaires - mais, par prussophilie, conservèrent l'unité allemande, persuadés ("Les Princes des nuées" qu'ils étaient !) que le simple fait d'être placée en démocratie rendrait l'Allemagne "normale". La République idéologique, le Système, continuaient donc, comme depuis les Encyclopédistes, la Révolution, les Républiques et les Empires à oeuvrer contre l'intérêt national (qui était la division des Allemagnes, obtenue par nos Rois aux Traités de Westphalie) et en intelligence avec l'ennemi...
    • les Anglo-saxons non plus, ne voulurent pas démembrer l'Allemagne : ils craignaient de voir la France reprendre sa marche en avant, accéder à la rive gauche du Rhin et augmenter grandement sa puissance (ce qui aurait été le cas). Ils nous empêchèrent de recueillir les fruits de notre victoire...
     
    Par la suite, follement, le Système céda toujours tout devant le pouvoir allemand puis, très vite, devant Hitler, laissant l'Allemagne se ré-armer, violant toutes les clauses du calamiteux Traité de Versailles. Lorsqu'il apparut clairement que la guerre redevenait inévitable (comme avant 14), selon la prédiction de Jacques Bainville, il apparut également que les Français - victorieux en 18 - avaient perdu leur avantage militaire mais que les Allemands, eux, l'avaient repris.
    Et cela, uniquement par la faute du Système, là comme ailleurs toujours anti-national...
     
    Voilà qui explique le gros titre, barrant toute la "Une" :
    PAS DE GUERRE ! NON ! NON !
    car, n'étant pas prête, la France devait absolument gagner du temps, le temps de remettre ses armées à niveau face à une Allemagne redevenue bien plus forte que nous. "Munichois", donc, oui, mais uniquement dans le sens où, le simple bon sens dictant la conduite à tenir, des accords - même avec un monstre, un minotaure dont nous dénoncions les camps et la persécution d'Israël - nous permettaient de gagner ce temps précieux nécessaire pour supporter la guerre qui arrivait...
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    Bainville.jpg• Dans cette "Une", évidemment pas d'article de l'immense Jacques Bainville, décédé deux ans et presque huit mois auparavant, le 9 février 36. Il avait tout prévu ("la guerre pour dans vingt ans", disait-il en 18, se rendant compte que Clemenceau allait "tout lâcher" et être le "perd la Victoire", selon le mot de Maurras). Il aura assisté à la montée du nazisme, qu'il dénonça le premier, dès 1930 (voir ici, et ici aussi) mais n'aura pas vu le cataclysme final...
     
    DAUDET.jpg• L'article de Daudet, "Fausses nouvelles et fausses actions" occupe toute la première de colonne de gauche, sur les six de la "Une". Il renvoie aux clauses insensées du calamiteux Traité de Versailles et commence par ces mots : "Il n'y aurait rien de plus fou, de plus imbécile, de plus criminel, que d'engager une guerre européenne sur la question aux trois quarts acceptée, aux trois quarts résolue des Allemands sudètes réunis de force à cette formation hétérogène : la Tchécoslovaquie de MM Bénès et Philippe Berthelot..." Il s'achève par cet avertissement : "... Ce qu'il importe actuellement, c'est de poursuivre à fond la bande de la guerre, par la plume et par la parole. Je compte que tous les patriotes français vont s'y employer. Cette terrible alerte doit nous servir de leçon."
     
    maurras.jpg• "La Politique", de Maurras, s'étend sur la moitié inférieure des quatre colonnes centrales et presque toute la sixième et dernière colonne. Après avoir consacré son deuxième paragraphe au "temps que "nous" avons perdu", voici ce qu'il écrit dans le troisième ("Voeux, avis, appréhensions") : "...il faudrait jouer serré et, dans l'hypothèse favorable d'un règlement heureux de la crise,  si une trêve nous est ainsi accordée, ne rien oublier des principes vitaux qu'il faut ajouter aux principes de la paix :
    Réarmer,
    Refaire nos alliances,
    Réorganiser toute l'économie et toute la politique du pays..."
     
    Sinon, dans le reste du journal du jour, qui paraît sur six pages :
     
    • la revue de presse, signée "Intérim", est plus importante que d'habitude : elle couvre les deux colonnes de la page quatre et s'achève en page six, où elle couvre les deux tiers des deux premières colonnes de gauche...
    • et surtout, si Bainville est absent du journal (et pour cause !) sa Mémoire et ses leçons ne le sont pas : un excellent article de Jean d'Elbée, intitulé "En relisant Bainville", commence sur les deux tiers des deux premières colonnes de gauche de la page cinq : son sujet ? La leçon du "chef-d'oeuvre de Jacques Bainville : L'Histoire de deux Peuples, continuée jusqu'à Hitler", qui, dit Jean d'Elbée, "ne pouvait pas paraître d'avantage à son heure"... (dans notre Album Maîtres et Témoins (II) : Jacques Bainville..., voir la photo "Histoire de deux Peuples, continuée jusqu'à Hitler").
     
    (cliquez sur les trois images pour les agrandir...)
     

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    ...pour s'achever sur le haut des deux premières colonnes de gauche de la page six :

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  • Inexorable montée de la pauvreté : le rapport du Secours Catholique, qui, même s'il s'en défend, accuse le Système...

     

    Mur-bleu gds.jpgEffrayant et inquiétant : que dire d'autre, après avoir pris connaissance du dernier rapport du Secours Catholique sur l'inexorable montée de la pauvreté en France ?

    près de 9 millions de personnes, dont 3 millions d'enfants, vivent « dans » la pauvreté ;

    le Secours Catholique a accueilli 608.5000 personnes en 2015, soit une augmentation de 2,7 % par rapport à 2014.

    les enfants et les « précaires » sont en hausse, dans ces accueils, comme est en hausse l'appauvrissement des familles...

    Oh, que l'on se rassure : il n'y a que du consensuel et du « politiquement correct » dans ce rapport. Aucune accusation contre le Système, uniquement des chiffres froids et presque glacés, des constats, des tendances et des courbes. A croire que cette inexorable croissance de la pauvreté - qui à ce stade devient comme un cancer, et le naufrage d'une Nation - arriverait presque toute seule, comme par hasard, sans causes bien précises. 

    Il y a pourtant deux choses que dit le rapport et qui amènent à une critique frontale du Système et de sa politique, qui crée, justement, et amplifie d'une façon exponentielle cette pauvreté.

    1. La part des étrangers, dans cette marée de détresse, a quasiment doublé depuis 2000 : les étrangers représentaient, alors, 20% des personnes aidées, leur part est montée à 36% en 2015, dont - scandale supplémentaire - 18% de clandestins (que les bobos, les trotskistes et le président des Evêques de France - Mgr Pontier, archevêque de Marseille -  se plaisent à appeler « sans-papiers »).

    C'est la première critique du Système que porte - même sans le vouloir - ce rapport : pourquoi, en effet, accueillir chaque année 300.000 étrangers par an (soit 1,5 millions sous le quinquennat de Hollande) et 200.000 sous les quinquennats précédents (soit un nombre impressionnant de millions depuis les décrets Chirac de 1975) ? On voit bien que ces étrangers, dans une proportion devenue insupportable pour nos moyens matériels, se retrouvent ensuite, très vite, dans les statistiques de la pauvreté. Quant aux clandestins, il est tout simplement scandaleux d'ajouter une aide supplémentaire au quasi milliard de l'AME (Aide Médicale d'Etat), alors que deux paysans français se suicident chaque jour, et que les JT de TF1 et de France 2 ont « passé » plusieurs reportages sur ces personnes âgées, ayant travaillé toute leur vie, et vivant avec 400 euros de retraite par mois !... Le tort de ces paysans ou de ces retraités aux indécentes pensions est-il d'être, tout simplement, Français, et pas d'une autre couleur, ou d'une religion venue d'ailleurs ? Oui, semble-t-il, pour le Système...

    2. Mais il n'y a pas - il n'y a plus - que le « matériel » qui cause directement la pauvreté : le Secours Catholique note l'explosion - elle aussi exponentielle - des demandes d’« écoute » et d' « accueil ». Et, là, on n'est plus dans les conséquences sociales ou économiques d'une politique insensée, mais bien dans « le » politique. Et l'on voit les conséquences désastreuses de l'éclatement des familles, qui sont depuis des décennies comme l'ennemi numéro 1 d'un Système qui fait tout pour rabaisser leur image, les fragiliser, les dissoudre, alors que l'on sait bien que la famille est la cellule de base de la société, la base fondamentale de la pyramide sociale. Et que, plus les familles sont fortes, nombreuses, faisant partie de ces « classes moyennes » qui ont de tout temps fait la force de la France, plus la Société est solide, stable, et capable de résister aux différentes crises qui ne manquent pas de se produire...

    Théorie du genre, court-termisme généralisé, exaltation frénétique de l'individualisme et de l'hédonisme, justifications jusqu'à l'absurde de toutes les autres formes de vie sociale que la vie familiale (le « choix » LGBT étant considéré comme aussi normal et « valable » que le choix de fonder une famille...), accablement par des impôts et taxes qui deviennent un racket légalisé, baisse des Allocations familiales selon les revenus... la liste est longue de ce  « Famille je vous hais », façon André Gide, qui semble bien devenu l'un des axes majeurs d'une politique aussi néfaste et funeste pour le Pays que le Système qui la conduit... 

  • (2/2) Maurras est ostracisé, ”interdit” par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écri

    Petite et rapide anthologie de propos hostiles (parfois, des horreurs...) écrites sur les Juifs et "Israël" par des "personnalités" qui ont pignon sur rue, qui ont droit à tous les honneurs (enterré au Panthéon ou aux Invalides, leur nom donné à des rues et places ou à des lycées et autres édifices publics...).

    Nous dédions cette petite compilation (non exhaustive, loin de là, très loin de là…) à celles et ceux qui accusent Maurras - avec indignation -  d’antisémitisme, et le rayent pour cela  de la liste des penseurs dont on peut parler; qui le néantisent, en quelque sorte, alors qu’ils ne font que manifester par là leur ignorance de ce que certaines autres personnes, qu’ils admirent, et dont ils pensent qu’on peut parler, ont dit, et qui est souvent très largement pire que ce qu’a pu dire Maurras…..

    Pourquoi un tel "deux poids deux mesures" ? 

    Pourquoi une telle hypocrise, une telle Tartuferie ?

    Tout simplement parce que Maurras n'est pas dangereux, pour le Système : il est

    LE SEUL DANGEREUX ! 

    et le système en a donc fait M. le Maudit, en cherchant contre lui une accusation infâmante, et croyant l'avoir trouvée en l'accusant... d'antisémitisme, et en l'interdisant donc, purement et simplement, sous ce fallacieux prétexte : et le tour est joué !

    C'est cette malhonnêteté intellectuelle, ce mensonge permanent, cette escroquerie/tartuferie/hypocrisie que nous dénonçons ici, en laissant au lecteur le soin de juger, en lisant les extraits qui suivent...

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    "L'antisémitisme est un mal si l'on entend par là cet antisémitisme
    de "peau" qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif
    une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut
    dominer. On ne me fera pas démordre d'une amitié naturelle pour les Juifs
    bien nés."

    (Charles Maurras, L'Action française, 18 février 1937)

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    Libé, vous avez dit "antisémite" ? Alors, allons-y gaiement !...

    Anti-sémitisme de Maurras ? Ou : l’ "hénaurme" mensonge sur lequel le Système est assis, sans complexe….

    1. L'actuel Système, le Pays légal de cette République idéologique qui ostracise Maurras et le condamne sans appel s'est installé au pouvoir en 1875. Et proclame fièrement sa filiation (dans le Préambule de la Constitution) : "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789...". C'est donc de la Révolution que le Système se proclame héritier et continuateur. Fort bien. Mais cette Révolution, elle-même, est née et nous vient de la secte des Encyclopédistes qui a répandu ses idées à partir des années 1750. Voyons donc un peu ce qu'ont dit certains de ces "Pères fondateurs" sur Israël et les Juifs, et qui est fort instructif !...

    1A.jpg• Voyons d'abord ce qu'écrit Voltaire, enterré au Panthéon et proposé à la gloire immortelle et à l'admiration de tous, nationaux et touristes de passage :

    "C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre...". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique). Voltaire appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent...", rejoignant, dans
    ses excès, son compère le baron d'Holbach, dont on va lire deux ou trois choses ci-après (sur "...ce peuple de brigands et de tueurs...").

    Pas mal, non ? Pour quelqu'un qui n'est ni ostracisé, ni interdit - comme l'est Maurras... - et qui est même "panthéonisé" ! Un autre scandale, qui prouve bien la mauvaise foi de ceux qui font un mauvais procès à Maurras : Roland Desné écrit : "Ce n’est pas parce que certaines phrases de Voltaire nous font mal que nous devrions le confondre dans la tourbe des persécuteurs.." Mais, c'est parfait tout ceci, monsieur Desné ! Juste une question : pourquoi ne pas faire preuve, alors, de la même largeur d'esprit, de la même mansuétude envers Maurras ?

    • Passons donc, maintenant, à l'un des compères de Voltaire : Paul Henri Thiry, baron d’Holbach (1723-1789). Voici deux extraits, qui se suffisent à eux-mêmes... :


    - "...À chaque page de la Bible nous trouvons la rapine, la trahison, la1A.jpg rébellion, la fraude, l’usurpation, les violations les plus manifestes du droit de la nature et des gens autorisées et commandées aux Hébreux par la Divinité et ses interprètes. Les annales des Juifs nous montrent comme des amis de Dieu, comme des hommes selon son cœur, comme des Héros et des Saints, une foule de personnages que la saine morale nous ferait regarder comme des monstres souillés des cruautés les plus révoltantes et des crimes les plus affreux..."
    (Paul Henri Thiry, baron d’Holbach dans sa traduction du livre anglais d’Anthony Collins L’Esprit du Judaïsme ou Examen raisonné de la loi de Moïse et de son influence sur la religion chrétienne, Londres 1770). On commence bien...

    - "... Ose donc enfin, Europe, secouer le joug insupportable des préjugés qui t’affligent ! Laisse à des Hébreux stupides, à de frénétiques imbéciles, à des Asiatiques lâches et dégradés, ces superstitions aussi avilissantes qu’insensées..." (du même, dans le même ouvrage, un peu plus loin). Ouf ! Maurras battu, écrasé, à plate couture !!!!!

    1A.jpg• Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), ne va pas aussi loin que les précédents, mais tout de même renvoie les Juifs dans les cordes, certes dans un autre domaine et d'une manière plus... "civilisée" ! :

    "Votre Dieu n’est pas le nôtre, dirais-je à ses sectateurs. Celui qui commence par se choisir un seul peuple et proscrire le reste du genre humain n’est pas le père commun des hommes; celui qui destine au supplice éternel le plus grand nombre de ses créatures n’est pas le Dieu clément et bon que ma raison m’a montré..." (de la "Profession de foi du vicaire savoyard", livre IV de Émile ou de l’Éducation, 1762)

    1A.jpg Par contre, Friedrich-Melchior, baron de Grimm (1723 - 1807), allemand qui honora très brillamment les lettres françaises par une Correspondance avec les meilleurs esprits, dont Voltaire (qui disait de lui qu’il avait plus d’esprit que tout Paris) écrivit ceci, à quoi Voltaire (ni Rousseau, ni d'Holbach, ni personne...) n'a rien trouvé à redire :

    - "...Le plus stupide, le plus dégoûtant et le plus abominable peuple de la terre..." (Grimm dans Correspondance littéraire de Grimm et de Diderot depuis 1753 jusqu’en 1790, tome 4, Paris, Furne, 1829, page 258).

     

    • De Diderot :

    - "La raison démontre que naturellement la nation juive devrait être1A.png éteinte. La raison démontre, au contraire, que les Juifs se mariant et faisant des enfants, la nation juive doit subsister. Mais, direz-vous, d’où vient qu’on ne voit plus ni Carthaginois, ni Macédoniens ? La raison en est qu’ils ont été incorporés dans d’autres peuples; mais la religion des Juifs, et celle des peuples chez lesquels ils habitent, ne leur permettant pas de s’incorporer avec eux, ils doivent faire une nation à part. D’ailleurs, les Juifs ne sont pas le seul peuple qui subsiste ainsi dispersé; depuis un grand nombre d’années, les Guèbres et les Banians sont dans le même cas..." (Œuvres complètes, éd. Assézat, II.djvu/107).

     

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    2. À partir de la Révolution...

     

    1A.png• De Napoléon 1er :

    - À la séance du Conseil d’État, le 30 avril 1806 :

    "On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C'est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France... Des villages entiers ont été expropriés par les Juifs; ils ont remplacé la féodalité, ce sont de véritables nuées de corbeaux. On en voyait aux combats d’Ulm qui étaient accourus de Strasbourg pour acheter des maraudeurs ce qu’ils avaient pillé. Il faut prévenir, par des mesures légales, l’arbitraire dont on se verrait obligé d’user envers les Juifs, ils risqueraient d’être massacrés par les Chrétiens d’Alsace, comme ils l’ont été souvent et presque toujours par leurs fautes..."

    - Lettre à M. de Champagny, Poznan, 29 novembre 1806 :

    "...De même la suzeraineté des Juifs s’étendant sans cesse au moyen de l’usure et des hypothèques, il devient indispensable d’y mettre des bornes..."

    - Lettre à son frère Jérome, 1808, citée par Céline dans "l’École des cadavres", page 206 :

    "...J’ai décidé de faire quelque chose pour les Juifs; mais je n’en veux pas voir entrer davantage dans mon royaume; vraiment j’ai tout fait pour prouver mon mépris envers cette nation, la plus vile de l’univers..."

    Au fait : où est enterré Napoléon, déjà ? Avec des propos pareils, sûrement dans une fosse commune, dans un petit trou perdu au fin fond d'une sous-préfecture...

     

    De Victor Hugo :

    - "Bah ! toi misérable ! ce n’est pas vrai. Juif qui parle, bouche qui ment..." 1A.jpg
    (Drame : Marie Tudor, 1833).

    - "C’est l’honneur, c’est la foi, la pitié le serment,
    Voilà ce que le Juif a vendu lâchement !
    (Dans À l’Homme qui a livré une femme", tiré des "Chants du Crépuscule", 1835).


    - "C’était un de ces Juifs, hideux tabellions,
    Qui vendraient le printemps, la rosée et les astres
    Pour un mulet ployant sous sa charge de piastres..." 
    (Dans "Il était une fois un caporal")

     

    Victor Hugo ? Celui dont une des douze avenues qui rayonnent depuis l'Arc de Triomphe à Paris porte le nom ? Sans compter des milliers de lieux et édifices en France ? Eh, oui !

     

    1A.jpg• De Guy de Maupassant (1850-1892) :


    - "Oh, qui nous débarrassera du Salon, scie annuelle, éteignoir des personnalités, grand bazar où trafique la juiverie d’art ? "
    (dans Notes d’un démolisseur, Gil Blas, 17 mai 1882).

    - " Il était devenu en quelques jours, un des maîtres du monde, un de ces financiers omnipotents, plus forts que des rois, qui font courber les têtes, balbutier les bouches et sortir tout ce qu’il y a de bassesse, de lâcheté et d’envie au fond du cœur humain. Il n’était plus le juif Walter, patron d’une banque louche, directeur d’un journal suspect, député soupçonné de tripotage véreux. Il était monsieur Walter, le riche Israélite..." (dans Bel Ami, 1885)


    - "...À Bou Saada, on les voit accroupis en des tanières immondes, bouffis de graisse, sordides et guettant l’Arabe, comme l’araignée guette sa proie. Il l’appelle, essaie de lui prêter cent sous contre un billet qu’il signera. L’homme sent le danger, hésite, ne veut pas, mais le désir de boire ou d’autres désirs encore, le tiraillent. Cent sous représente pour lui tant de jouissances ! Il cède enfin, prend la pièce d’argent et signe le papier graisseux. Au bout de six mois, il devra dix francs, au bout d’un an vingt francs, au bout de trois ans cent francs. Alors le juif lui fait vendre sa terre, son cheval, son chameau, son bourricot, ce qu’il possède enfin. Les chefs, caïds ou bachagas, tombent également dans les griffes de ces rapaces qui sont le fléau, la plaie saignante de notre colonie, le grand obstacle à la civilisation et au bien-être de l’Arabe..." (dans le récit de son séjour en Algérie, Au Soleil, 1887)

     

    • De George Sand (1804-1876) :

    - "...Les nobles sont riches quant aux fonds, indigents quant aux revenus,1A.PNG et ruinés grâce aux emprunts. Les juifs qui sont nombreux, et riches en argent comptant, ont toutes les terres des chevaliers en portefeuille, et l’on peut dire que de fait l’île leur appartient..." (dans Un Hiver à Majorque, 1842).

  • Drôle de ”Système” : huit millions de pauvres, six millions de chômeurs, et des ”files d'attente” de 250.000 étrangers p

    ... Mais des files d'attente "pour quoi ? ": le Système fabrique du 1.300 chômeurs par jour, et il importe 250.000 étrangers chaque année !

    Pour leur donner quoi ? Logement, travail, formation et autres, que les Français ne trouvent plus, et qu'ils perdent en masse quand il les ont ?

    Comment peut-on être persan ?, se demandait Montesquieu.

    Comment peut-on être ce Système, répond l'écho....

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  • A partir d'aujourd'hui, François Hollande n'est même pas un adversaire; l'adversaire de fond, c'est le Système, dont il

            L'élection d'un Président se réclamant d'un courant qui n'est pas majoritaire dans le pays fait que, pour la première fois, de la base au sommet, c'est-à-dire de la Commune à la Présidence de la République, en passant par les Conseils généraux (Départements) et les Conseils Régionaux (Régions), sans oublier le Sénat, l'ensemble de la France, qui vote "d'un côté", est majoritairement géré par "l'autre côté" (il y a, évidemment, l'Assemblée nationale, ce qui n'est pas rien...).

            Parfaitement légale, mais d'une légitimité parfaitement nulle, cette situation ubuesque est la victoire - posthume et persistante... - de François Mitterand, et celle, bien d'aujourd'hui, de l'incommensurable crétinisme de "la droite la plus bête du monde".

             L'espérance des uns, et leurs illusions, passeront vite, et seront rapidement, et cruellement déçues : on peut faire confiance - si l'on peut dire... - à la Crise, pour cela, et surtout à l'invraisemblable attelage que va "conduire" François Hollande : entre Eva Joly et Mélenchon, d'une part, et un PS plus obsolète et plus passéiste que jamais, le drame, c'est que François Hollande ira ans le mur, et y emmènera la France avec lui....

             La déception des "autres" sera, elle aussi, vite oubliée : Marine Le Pen prépare les Législatives depuis le soir du premier tour, et Coppé prépare... 2017, depuis plus d'un an !

            Notre tâche reste donc la même, totalement inchangée et totalement actuelle : proposer aux Français de sortir de ce Système, de ce court-termisme permanent, de cette remise en cause perpétuelle, de cette conduite erratique des affaires. En posant la seule vraie question : et la France, dans tout ça ? Elle va continuer à descendre et à s'affaiblir, et c'est le Système qui en est le premier responsable : plutôt que de préparer sans cesse de nouvelles élections - et de nouvelles déceptions... - c'est un autre combat qu'il faut mener.

            En proposant de soustraire le sommet de l'État à la lutte incessante des factions, des intérêts catégoriels et de parti, pour laisser la légitime fluctuation de l'opinion s'exercer, mais pour l'étage d'en dessous; et concilier ainsi la stabilité, au sommet d'un État devenu a-démocratique, avec le changement... Changement d'ailleurs non seulement au sommet et du sommet de l'Etat, dans l'optique de reconstruire une Société selon un Ordre véritable et sur la base de justes principes....

            En tout cas, c'est là, dans cette proposition, que se situe notre action, celle qui nous est propre et qui fonde notre raison d'être, notre originalité indissoluble dans les jeux du Système et des Partis; et notre légitimité....

  • Explosion du nombre des fonctionnaires : Chiffres à l’appui , le Système est-il capable de s’en sortir ? Ou, si l’on pré

                    Ou, si l’on préfère, est-il, par nature, condamné à ne pas s’en sortir ?......

                   656.000 fonctionnaires de plus en dix ans !.....

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                Commençons par une mise au point, afin d’être bien clairs. C’est le clientélisme que nous dénonçons, et pas les fonctionnaires, en tant que tels. Il est bien évident qu’un grand pays comme la France ne saurait vivre sans une fonction publique nombreuse, et nous ne souhaitons pas nous tromper de cible(s). Les fonctionnaires, en eux-mêmes, ne sont pas des ennemis. Ce que nous dénonçons, ce sont les dérives d’un Système obligé de se créer des clientèles d’obligés, et donc de créer un nombre excessif de fonctionnaires.

                Ce n’est bien sûr pas la même chose…..

                Le récent Rapport annuel sur la Fonction publique - que l'on ne peut mettre en cause - indique la source du mal : les collectivités locales.

                En effet, l'Etat central s'est bien engagé dans une logique vertueuse -malgré tout, encore très timide, comparée à celle d'autres grands pays... - mais les collectivités locales annulent et stérilisent ces efforts.

                Le Rapport indique, par exemple, qu'elles ont créé 70.000 emplois en 2008 ! Alors que les effectifs de l'État ont diminué de 1,4% depuis 1998, ceux des collectivités territoriales ont bondi de 40%. Au total, la France compte 5,3 millions de fonctionnaires, soit 20,5% de l'emploi total et 656.000 de plus qu'il y a dix ans. Et six millions si on y ajoute -et il faut le faire - les enseignants du privé et les membres de la galaxie associative.

                La fonction publique d'État a donc poursuivi la baisse de ses effectifs entamée en 2006. Elle a ainsi supprimé 77.000 postes l'année dernière, notamment grâce au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Cela représente une décrue de 3,1% de ses effectifs en un an. La France emploie aujourd'hui 2,4millions de fonctionnaires d'État, dont 69,5% de titulaires et 14,1% de militaires. Ce total est inférieur de 1,4% à celui de 1998, ce qui représente une décrue de près de 35000 agents en une décennie.

                Les effectifs ont baissé en 2008 dans tous les ministères, à l'exception de la Justice et des services du premier ministre. Les portefeuilles de l'Éducation et de l'Écologie ont été les plus touchés par les réductions opérées avec des coupes respectives de 43.000 et de 23.000 agents. Au final, près d'un fonctionnaire d'État sur deux travaille aujourd'hui dans l'Enseignement, un sur cinq à la Défense et un sur onze à l'Intérieur...

                Ainsi donc, comme nous venons de le dire, s’il faut reconnaître sa bonne volonté et ses efforts à l’Etat central, ce sont maintenant les collectivités locales qui doivent être dénoncées. Elles ont continué à recruter à tour de bras avec près de 70.000 créations d'emplois en 2008. La fonction publique territoriale emploie désormais 1,82 million de personnes. Un total supérieur de 3,9% à celui de 2008 et, surtout, une envolée de 40% par rapport à 1998.

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                Les Régions prétendent que cette hausse vertigineuse est en partie liée à la deuxième loi de décentralisation intervenue en 2003. Mais ces même Régions - qui n'emploient que 4% de l'ensemble des fonctionnaires territoriaux - ont été particulièrement gourmandes en emplois publics puisqu'elles ont vu leurs effectifs bondir, sur une décennie, de 22,5% en moyenne chaque année et même de 49% par an depuis 2005. Dans plus d'un cas sur quatre, les recrutements intervenus les trois années antérieures à 2008 n'avaient rien à voir avec des transferts de compétences de l'État.

                 Nous reviendrons sur ce sujet : la Décentralisation, qui peut être la meilleure des choses, peut aussi être la pire. Si, par exemple, elle est menée dans le cadre d'un Système idéologique, où la création de clientèles electorales par des contre pouvoirs aux mains des Régions dévoient et dénaturent l'essence même de l'idée saine de Décentralisation.

                 Et en fait une arme dangereuse, et contre l'Etat et contre l'Economie. Là aussi, le problème est avant tout politique, il est dans les Institutions....

  • Au lieu de ”terroriser les terroristes”, le sinistre de l'Intérieur Darmanin ”s'ach-hargne” sur Génération identitaire

    SYSTÈME POURRI !

    RÉGIME POURRI !

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