Petite et rapide anthologie de propos hostiles (parfois, des horreurs...) écrites sur les Juifs et "Israël" par des "personnalités" qui ont pignon sur rue, qui ont droit à tous les honneurs (enterré au Panthéon ou aux Invalides, leur nom donné à des rues et places ou à des lycées et autres édifices publics...).
Nous dédions cette petite compilation (non exhaustive, loin de là, très loin de là…) à celles et ceux qui accusent Maurras - avec indignation - d’antisémitisme, et le rayent pour cela de la liste des penseurs dont on peut parler; qui le néantisent, en quelque sorte, alors qu’ils ne font que manifester par là leur ignorance de ce que certaines autres personnes, qu’ils admirent, et dont ils pensent qu’on peut parler, ont dit, et qui est souvent très largement pire que ce qu’a pu dire Maurras…..
Pourquoi un tel "deux poids deux mesures" ?
Pourquoi une telle hypocrise, une telle Tartuferie ?
Tout simplement parce que Maurras n'est pas dangereux, pour le Système : il est
LE SEUL DANGEREUX !
et le système en a donc fait M. le Maudit, en cherchant contre lui une accusation infâmante, et croyant l'avoir trouvée en l'accusant... d'antisémitisme, et en l'interdisant donc, purement et simplement, sous ce fallacieux prétexte : et le tour est joué !
C'est cette malhonnêteté intellectuelle, ce mensonge permanent, cette escroquerie/tartuferie/hypocrisie que nous dénonçons ici, en laissant au lecteur le soin de juger, en lisant les extraits qui suivent...
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"L'antisémitisme est un mal si l'on entend par là cet antisémitisme
de "peau" qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif
une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut
dominer. On ne me fera pas démordre d'une amitié naturelle pour les Juifs
bien nés."
(Charles Maurras, L'Action française, 18 février 1937)
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Libé, vous avez dit "antisémite" ? Alors, allons-y gaiement !...
Anti-sémitisme de Maurras ? Ou : l’ "hénaurme" mensonge sur lequel le Système est assis, sans complexe….
1. L'actuel Système, le Pays légal de cette République idéologique qui ostracise Maurras et le condamne sans appel s'est installé au pouvoir en 1875. Et proclame fièrement sa filiation (dans le Préambule de la Constitution) : "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789...". C'est donc de la Révolution que le Système se proclame héritier et continuateur. Fort bien. Mais cette Révolution, elle-même, est née et nous vient de la secte des Encyclopédistes qui a répandu ses idées à partir des années 1750. Voyons donc un peu ce qu'ont dit certains de ces "Pères fondateurs" sur Israël et les Juifs, et qui est fort instructif !...
• Voyons d'abord ce qu'écrit Voltaire, enterré au Panthéon et proposé à la gloire immortelle et à l'admiration de tous, nationaux et touristes de passage :
"C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre...". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique). Voltaire appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent...", rejoignant, dans
ses excès, son compère le baron d'Holbach, dont on va lire deux ou trois choses ci-après (sur "...ce peuple de brigands et de tueurs...").
Pas mal, non ? Pour quelqu'un qui n'est ni ostracisé, ni interdit - comme l'est Maurras... - et qui est même "panthéonisé" ! Un autre scandale, qui prouve bien la mauvaise foi de ceux qui font un mauvais procès à Maurras : Roland Desné écrit : "Ce n’est pas parce que certaines phrases de Voltaire nous font mal que nous devrions le confondre dans la tourbe des persécuteurs.." Mais, c'est parfait tout ceci, monsieur Desné ! Juste une question : pourquoi ne pas faire preuve, alors, de la même largeur d'esprit, de la même mansuétude envers Maurras ?
• Passons donc, maintenant, à l'un des compères de Voltaire : Paul Henri Thiry, baron d’Holbach (1723-1789). Voici deux extraits, qui se suffisent à eux-mêmes... :
- "...À chaque page de la Bible nous trouvons la rapine, la trahison, la
rébellion, la fraude, l’usurpation, les violations les plus manifestes du droit de la nature et des gens autorisées et commandées aux Hébreux par la Divinité et ses interprètes. Les annales des Juifs nous montrent comme des amis de Dieu, comme des hommes selon son cœur, comme des Héros et des Saints, une foule de personnages que la saine morale nous ferait regarder comme des monstres souillés des cruautés les plus révoltantes et des crimes les plus affreux..." (Paul Henri Thiry, baron d’Holbach dans sa traduction du livre anglais d’Anthony Collins L’Esprit du Judaïsme ou Examen raisonné de la loi de Moïse et de son influence sur la religion chrétienne, Londres 1770). On commence bien...
- "... Ose donc enfin, Europe, secouer le joug insupportable des préjugés qui t’affligent ! Laisse à des Hébreux stupides, à de frénétiques imbéciles, à des Asiatiques lâches et dégradés, ces superstitions aussi avilissantes qu’insensées..." (du même, dans le même ouvrage, un peu plus loin). Ouf ! Maurras battu, écrasé, à plate couture !!!!!
• Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), ne va pas aussi loin que les précédents, mais tout de même renvoie les Juifs dans les cordes, certes dans un autre domaine et d'une manière plus... "civilisée" ! :
"Votre Dieu n’est pas le nôtre, dirais-je à ses sectateurs. Celui qui commence par se choisir un seul peuple et proscrire le reste du genre humain n’est pas le père commun des hommes; celui qui destine au supplice éternel le plus grand nombre de ses créatures n’est pas le Dieu clément et bon que ma raison m’a montré..." (de la "Profession de foi du vicaire savoyard", livre IV de Émile ou de l’Éducation, 1762)
• Par contre, Friedrich-Melchior, baron de Grimm (1723 - 1807), allemand qui honora très brillamment les lettres françaises par une Correspondance avec les meilleurs esprits, dont Voltaire (qui disait de lui qu’il avait plus d’esprit que tout Paris) écrivit ceci, à quoi Voltaire (ni Rousseau, ni d'Holbach, ni personne...) n'a rien trouvé à redire :
- "...Le plus stupide, le plus dégoûtant et le plus abominable peuple de la terre..." (Grimm dans Correspondance littéraire de Grimm et de Diderot depuis 1753 jusqu’en 1790, tome 4, Paris, Furne, 1829, page 258).
• De Diderot :
- "La raison démontre que naturellement la nation juive devrait être
éteinte. La raison démontre, au contraire, que les Juifs se mariant et faisant des enfants, la nation juive doit subsister. Mais, direz-vous, d’où vient qu’on ne voit plus ni Carthaginois, ni Macédoniens ? La raison en est qu’ils ont été incorporés dans d’autres peuples; mais la religion des Juifs, et celle des peuples chez lesquels ils habitent, ne leur permettant pas de s’incorporer avec eux, ils doivent faire une nation à part. D’ailleurs, les Juifs ne sont pas le seul peuple qui subsiste ainsi dispersé; depuis un grand nombre d’années, les Guèbres et les Banians sont dans le même cas..." (Œuvres complètes, éd. Assézat, II.djvu/107).
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2. À partir de la Révolution...
• De Napoléon 1er :
- À la séance du Conseil d’État, le 30 avril 1806 :
"On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C'est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France... Des villages entiers ont été expropriés par les Juifs; ils ont remplacé la féodalité, ce sont de véritables nuées de corbeaux. On en voyait aux combats d’Ulm qui étaient accourus de Strasbourg pour acheter des maraudeurs ce qu’ils avaient pillé. Il faut prévenir, par des mesures légales, l’arbitraire dont on se verrait obligé d’user envers les Juifs, ils risqueraient d’être massacrés par les Chrétiens d’Alsace, comme ils l’ont été souvent et presque toujours par leurs fautes..."
- Lettre à M. de Champagny, Poznan, 29 novembre 1806 :
"...De même la suzeraineté des Juifs s’étendant sans cesse au moyen de l’usure et des hypothèques, il devient indispensable d’y mettre des bornes..."
- Lettre à son frère Jérome, 1808, citée par Céline dans "l’École des cadavres", page 206 :
"...J’ai décidé de faire quelque chose pour les Juifs; mais je n’en veux pas voir entrer davantage dans mon royaume; vraiment j’ai tout fait pour prouver mon mépris envers cette nation, la plus vile de l’univers..."
Au fait : où est enterré Napoléon, déjà ? Avec des propos pareils, sûrement dans une fosse commune, dans un petit trou perdu au fin fond d'une sous-préfecture...
• De Victor Hugo :
- "Bah ! toi misérable ! ce n’est pas vrai. Juif qui parle, bouche qui ment..." ![1A.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3795001252.828.jpg)
(Drame : Marie Tudor, 1833).
- "C’est l’honneur, c’est la foi, la pitié le serment,
Voilà ce que le Juif a vendu lâchement !
(Dans À l’Homme qui a livré une femme", tiré des "Chants du Crépuscule", 1835).
- "C’était un de ces Juifs, hideux tabellions,
Qui vendraient le printemps, la rosée et les astres
Pour un mulet ployant sous sa charge de piastres..."
(Dans "Il était une fois un caporal")
Victor Hugo ? Celui dont une des douze avenues qui rayonnent depuis l'Arc de Triomphe à Paris porte le nom ? Sans compter des milliers de lieux et édifices en France ? Eh, oui !
• De Guy de Maupassant (1850-1892) :
- "Oh, qui nous débarrassera du Salon, scie annuelle, éteignoir des personnalités, grand bazar où trafique la juiverie d’art ? " (dans Notes d’un démolisseur, Gil Blas, 17 mai 1882).
- " Il était devenu en quelques jours, un des maîtres du monde, un de ces financiers omnipotents, plus forts que des rois, qui font courber les têtes, balbutier les bouches et sortir tout ce qu’il y a de bassesse, de lâcheté et d’envie au fond du cœur humain. Il n’était plus le juif Walter, patron d’une banque louche, directeur d’un journal suspect, député soupçonné de tripotage véreux. Il était monsieur Walter, le riche Israélite..." (dans Bel Ami, 1885)
- "...À Bou Saada, on les voit accroupis en des tanières immondes, bouffis de graisse, sordides et guettant l’Arabe, comme l’araignée guette sa proie. Il l’appelle, essaie de lui prêter cent sous contre un billet qu’il signera. L’homme sent le danger, hésite, ne veut pas, mais le désir de boire ou d’autres désirs encore, le tiraillent. Cent sous représente pour lui tant de jouissances ! Il cède enfin, prend la pièce d’argent et signe le papier graisseux. Au bout de six mois, il devra dix francs, au bout d’un an vingt francs, au bout de trois ans cent francs. Alors le juif lui fait vendre sa terre, son cheval, son chameau, son bourricot, ce qu’il possède enfin. Les chefs, caïds ou bachagas, tombent également dans les griffes de ces rapaces qui sont le fléau, la plaie saignante de notre colonie, le grand obstacle à la civilisation et au bien-être de l’Arabe..." (dans le récit de son séjour en Algérie, Au Soleil, 1887)
• De George Sand (1804-1876) :
- "...Les nobles sont riches quant aux fonds, indigents quant aux revenus,
et ruinés grâce aux emprunts. Les juifs qui sont nombreux, et riches en argent comptant, ont toutes les terres des chevaliers en portefeuille, et l’on peut dire que de fait l’île leur appartient..." (dans Un Hiver à Majorque, 1842).