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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur Front Populaire, ”Sommes-nous à la veille d’une nouvelle révolution française ?”.

    Dans la France mondialisée de 2020, le mérite ne découle plus de la capacité à tirer l'épée. La valeur militaire a été remplacée par la valeur économique. Dorénavant, le véritable noble est celui qui sait faire de l'argent. Sommes-nous à la veille d’une nouvelle révolution française ? Guillaume Bigot décrypte.

  • Sur la page FB Corporatisme et royalisme social de nos amis du GAR : solidarité française.

    Une affichette comme on voit tant (et trop) fleurir dans nos centres-villes aujourd'hui : la 3e vague sera d'abord économique et sociale, et les aides de l'Etat, telles qu'elles sont pensées, ne suffiront pas à empêcher la tragédie sociale qui commence à déployer ses premiers tristes effets.
    Amis lecteurs, privilégiez les achats dans les commerces de proximité ; soutenez-les, concrètement : vos emplettes sont leurs emplois !!
    Solidarité française !!

    Sources : https://www.facebook.com/Corporatisme-et-royalisme-social-114488388602377/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Oui, la République française a voulu assassiner...

    (Dessin tiré de la revue Front Populaire.)
    Oui, la République française a voulu assassiner les langues et cultures provinciales au nom de son idéologie jacobine et liberticide, résumée par la formule "République Une et Indivisible" !
    La Monarchie royale, elle, reconnaît la pluralité française et les peuples de France, ce qui ne l'empêche pas d'incarner l'unité française !

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Heureuse faute : l’orthographe, une passion française, par Marie-Hélène Verdier.

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    Felix culpa !

    « Une faute d’accent, somme toute modeste », écrit Gabrielle Périer, dans un article de Causeur du 16 septembre, pour qualifier la coquille, en première page, dans le livre de Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot. Que nenni ! dirait l’intéressé lui-même. 

    3.pngPécher n’est pas pêcher. Un pêcher n’est pas un péché. Felix culpa, bien plutôt ! qui attire notre attention sur un problème majeur, en France : l’importance capitale de notre orthographe ! Rôle si considérable qu’il devient, aux mains des défenseurs de notre héritage, latin, une arme de guerre ! Après le coup dans le dos du CSA, la flèche de Parthe. Alors, tant qu’à faire, messieurs les journalistes, vous prendrez bien un petit coup d’étymologie ?

    Le mot pécher vient du latin peccare, que l’on retrouve dans le latin ecclésiastique peccamineux. Le verbe pêcher vient du latin piscari, prendre des poissons. Quant au mot pêcher, arbre venu de Perse, il vient du latin persicus. Or, qu’observe le linguiste, dans l’orthographe de ces mots ? Une loi phonétique banale : l’amuïssement du s. Dans le verbe « pêcher », comme dans le mot « pêcher », le s, muet, donne le circonflexe. Ce qui n’est pas le cas de « pécher ». Conclusion ? La flèche de Parthe mettrait plutôt l’accent non sur la faute d’orthographe mais sur un héritage étymologique, latin, auquel nos progressistes, en général, sont peu sensibles voire hostiles ! Comme quoi, in cauda venenum.

    On sait que la thématique de Zemmour, avec ses thèmes récurrents, est l’héritage gréco-romain de la civilisation française. Avec le péché originel de son livre, ses détracteurs jubilent : c’est l’arroseur arrosé ! Il est cocasse de les voir dénoncer « une faute » d’orthographe ! Depuis 1990, en effet, une idéologie du balai s’est mise en place pour normaliser l’orthographe. Véritable redressement idéologique qui vient d’une née dans un Canada multiculturaliste, fluid gender, ainsi qu’en Belgique. et wokisme – au choix -, cette normalisation qui favoriserait une langue du Tout-Monde, à l’orthographe simplifiée, commerciale, obéit à l’injonction « Du passé faisons table rase ». Ainsi, on ne met plus les accents ni aigus ni graves, le flexe est vu comme « discriminant » dans le cas où son origine latine trop visible enseigne « les familles » de mots, et on continue à écrire, sans broncher, « la procureure » et « la rapporteure » de la loi.

    L’an prochain, la France prend la tête pour six mois de la l’Union européenne. Emmanuel Macron, grand mécène, inaugurera – dans une mise en scène avantageuse, n’en doutons pas – le château de Villers-Cotterêts sous le nom de « Cité internationale de la langue française ». Titre inquiétant ! Quel candidat prendra, à bras-le-corps, la cause de notre langue, à l’école, ainsi que de la francophonie, loin de l’anglais, « langue commune » et des fantasmes dangereux d’une langue internationale du Tout-Monde ?

    Quant à la faute de Zemmour : à tout péché, miséricorde. La preuve ? La vente de La France n’a pas dit son dernier mot est exponentielle. Quant à l’auteur et présumé candidat, il n’aurait pas été, selon Roselyne Bachelot, censuré ni privé d’antenne par le CSA. Qui habet aures, audiat.

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • Philippe de Villiers : « La presse française, les élites et nos autorités ont toutes partie liée pour détruire notre pay

    a réagi à l’assassinat du prêtre Olivier Maire, qu’il connaissait personnellement en osant une comparaison entre la liberté menacée de ceux qui refusent le et celle dont jouissent les incendiaires de cathédrale. Des propos qui font polémique.

    Il s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    Vous connaissiez personnellement le père Olivier Marie ?

    Oui, je le connaissais personnellement. Je l’ai rencontré et je l’ai entendu prêcher. Je connaissais également beaucoup de ses proches qui m’ont confirmé ce que l’on pouvait concevoir par la seule intuition : c’était un prêtre dans l’humilité oblative.

     

    Marianne ou vous ont reproché de faire un rapprochement malheureux entre le passe sanitaire et ce dramatique assassinat. Que leur répondez-vous ?

    Le lien entre les deux, c’est la question de la liberté. D’un côté, dans la même journée, le pouvoir en place impose une entrave à la liberté d’aller et venir avec le passe sanitaire, comme si les Français étaient suspects d’être des malades ambulants, comme si la était devenue un asile. Et pendant ce temps-là, on découvre qu’on a laissé en liberté un dangereux individu qui avait déjà incendié la cathédrale de . À la suite de son forfait, il n’a pas été enfermé, ou si peu… Il a été remis en liberté et était sous contrôle judiciaire.

    On a l’impression, dans notre pauvre pays, que les innocents sont tracés et contrôlés pendant qu’on laisse aller ceux qui sont en train de nous détruire. En effet, l’idéologie qui surplombe l’état régalien qui ne l’est plus est celle du laxisme et du migrationnisme. Cela est intouchable.

    Je me moque de ce que peuvent dire les journaux, ce que je sais, c’est que le bon sens populaire impose cette comparaison macabre.

    Si vous refusez d’être vacciné, vous risquez d’aller en . En effet, si on est le patron d’une entreprise, à la troisième reprise, on est menacé de prison.

     

    Marianne vous accuse sur ce point précis en disant que l’on ne peut pas aller en prison…

    C’est le texte même ! Un entrepreneur qui ne contrôle pas le passe sanitaire dans son entreprise et ne licencie pas ses employés sans passe sanitaire terminera en prison.

    Vous refusez d’être vacciné, vous risquez les pires ennuis, au prix de votre liberté. En revanche, si vous incendiez une cathédrale de 600 ans, vous êtes en liberté et vous n’êtes pas renvoyé dans votre pays, alors que vous êtes illégal, clandestin, rwandais.

    Ce que j’ai voulu dire, c’est qu’il y a deux poids deux mesures. Si les journaux s’insurgent contre un tel propos de bon sens, cela signifie que la presse française, les élites et nos autorités ont toutes partie liée pour détruire notre pays.

     

    Philippe de Villiers

    Ancien préfet, créateur du parc d’attractions du Puy du Fou, ancien président du conseil général de la Vendée (1988 - 2010), fondateur du Mouvement pour la France
  • Sur Valeurs Actuelles, Laurent Izard : L'industrie française vendue à la découpe.


    Dans son livre "La France vendue à la découpe", Laurent Izard avertit de la perte, dans des rachats ou des OPA hostiles, de fleurons industriels français qui passent sous pavillons étrangers ou pire, qui finissent dépecés au profit d'opérations financières opaques. Alors que l'Etat a empêché en janvier le rachat de Carrefour par le canadien Couche-tard, la France prend-elle enfin conscience de la guerre économique qui fait rage à l'échelle mondiale et dont elle est régulièrement et naïvement la victime ?

  • Sur Sud Radio, Thibault de Montbrial - ”En 40 ans, la population française a changé, la culture aussi”.

    Avocat, président du centre de réflexion sur la sécurité intérieure et candidat aux régionales en Île-de-France sur la liste de Valérie Pécresse, Thibault de Montbrial était l'invité du petit-déjeuner politique de Sud Radio, le 28 mai 2021.

  • Sur TV Libertés, à la Découverte de la Guyane, française depuis plus de 500 ans - Poléco n°297 avec Franck Verset.


    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Frank Verset. Originaire de la Guyane, ancien de la Royale et de la guerre du Golfe, il est stratégiste pour le développement de la Guyane et président de la plateforme Internationale Promo’Invest’Guyaneurop, dont le but est d'implanter en Guyane un Pôle Economique Guyanais de 50 km2 (en recherche d’investisseurs guyanais et mondiaux).

    On découvrira la richesse et la beauté des paysages de la Guyane, ses ressources et ses enjeux stratégiques, l’agriculture, la base spatiale de Kourou, l’or, le pétrole mais aussi les problèmes posés par l’immigration. La France dispose avec ce département d’une des plus grandes réserves de diversité biologique de la planète, un potentiel à valoriser. Pour Franck Verset, il est temps de prendre un nouveau cap pour la Guyane dont le PIB est trop dépendant des transferts sociaux et du spatial. La Guyane, une découverte à faire pour les Français de métropole.

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, perte du ”contrat du siècle” : la naïveté française se paie cash ? Avec Pierre-Yves Ro

    Pierre-Yves Rougeyron, Président du Cercle Aristote, think-tank souverainiste, directeur de la revue Perspectives Libres est l'invité d'André Bercoff. Il réagit à l'affaire des sous-marins.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (176), 2009/2011 : Mayotte devient Française...

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    Dans le cadre de l'Empire français, Mayotte - qui avait été achetée bien plus tôt, en 1841 - faisait partie de l'archipel des Comores.


    Lorsque celles-ci devinrent indépendantes, les Mahorais refusèrent de se séparer de la France (ils n'avaient voté qu'à un peu plus d'un tiers pour l'indépendance).

    S'ensuivit une période de troubles, durant laquelle, à plusieurs reprises, la demande d'intégration à la France fut réitérée, et ce par une part largement majoritaire de la population.
    Finalement, le 29 mars 2009 eut lieu un référendum sur la départementalisation, qui confirma à nouveau le désir de la grande majorité des habitants de devenir Français.
    Et le 31 mars 2011, le Département de Mayotte devint donc officiellement le cent-unième département de France et son cinquième département d’outre-mer, ajoutant ses 376km2 au domaine maritime national.
    À la suite de ce changement de statut, des négociations furent engagées avec l'Union européenne pour que l'île entre dans le territoire de l'Union, passant du statut de pays et territoires d'outre-mer (PTOM) à une région ultrapériphérique (RUP), le 1er juillet 2014, comme les autres départements d'outre-mer de France.

    Mayotte intégra l'Union en 2014.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (20) : 1830 : Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch,

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 22 Albums, 47 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : 1830 : Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 kilomètres d'Alger...

    (tiré de notre Éphéméride du 14 juin)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    1830 : Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 kilomètres d'Alger

     

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    L'immense espace géographique - qui ne s'appelait pas encore "l'Algérie", mot inventé par la France en 1839 (voir l'Éphéméride du 14 octobre)... - est alors sous la souveraineté nominale de l'Empire Ottoman, et donc du sultan d'Istanbul, mais dans les faits le dey d'Alger est dans une situation de quasi-indépendance.

    L'affaire du coup d'éventail au consul de France, qui expliquerait pourquoi Charles X envoya une expédition en 1830, n'est, en réalité, qu'une anecdote, ou un prétexte; elle ne doit pas faire oublier les véritables raisons profondes qui poussèrent à cette expédition :

    1. La première est la persistance et la malfaisance de la piraterie barbaresque.

    Pendant plusieurs siècles, l'insécurité des personnes et du commerce en Méditerranée fut une plaie pour les activités économiques et la tranquillité des pays du Nord de l'ancienne Mare Nostrum; et les représentants des intérêts maritimes harcelaient les gouvernements de leurs pays respectifs afin que ceux-ci fassent régner l'ordre. La tentative la plus sérieuse fut celle de Charles Quint qui tenta, mais sans réel succès, de prendre pied en Afrique du Nord, pour faire cesser le brigandage.

    En 1198, avec l'accord du pape Innocent III, Jean de Matha (ci dessous) avait créé l'Ordre des Trinitaires (Ordre de la Très Sainte Trinité et de la Rédemption des Captifs), dont le but était de racheter les esclaves captifs des musulmans sur les côtes méditerranéennes, régulièrement razziées par les sarrasins, les bateaux quant à eux étant souvent capturés en mer pour fournir une main d'oeuvre à bas prix aux pays que l'on appelait alors de la barbarie (voir l'Éphéméride du 17 décembre). 

    La Méditerranée fut, ainsi, jusqu'au début du XIXème et à la conquête de l'Algérie par la France, une mer dangereuse : en 1789, l'Ordre avait racheté 600.000 prisonniers, esclaves des barbaresques (le plus célèbre d'entre eux étant Cervantès, resté cinq ans dans les geôles d'Alger)...

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    trinitairesdefrance.free.fr/  

     

     

    2. La deuxième raison est à chercher dans les problèmes intérieurs de la France elle-même.

    Épuisée par les désordres révolutionnaires et par l'aventure napoléonienne, les puissances voisines - qui l'avaient vaincu en 1814 et 1815 - lui interdisaient de poursuivre vers le Rhin sa marche séculaire vers l'agrandissement, par la réunion successive de territoires lui permettant d'atteindre ses frontières naturelles.

    Chateaubriand, alors ministre, poussa d'abord à une première intervention extérieure en Espagne - les "cent mille fils de Saint Louis" - pour appuyer Ferdinand VII contre les Libéraux. Comme elle n'inquiétait pas les puissances de l'Europe, et qu'elle allait même dans le sens et les vues de la Sainte Alliance, "on" nous laissa faire.

    L'intervention en Afrique du Nord permettait de faire coup double : puisqu'il était impossible à la France de faire quoi que ce soit sur le territoire européen, en terme d'accroissement territorial, l'expédition permettait de contenter les acteurs économiques sur un dossier déjà ancien, mais jamais réglé, et de servir en quelque sorte d'exutoire à ceux qui rêvaient encore de gloire et de conquêtes...    

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    L'Amiral Duperré, commandant de la flotte, relate les faits :

    "En sautant à terre les premiers, deux marins, emportés par leur courage, s'élancent vers le fort, et y arborent le pavillon du Roi : ce sont les nommés Sion, chef de grande hune de la frégate "La Thétis", et le nommé Brunon, matelot de première classe de la "Surveillante". 

    L'armée y installa le premier télégraphe "Chappe". Au point du jour, on a débarqué la première division, les autres ont suivi et on a emporté de front les batteries ennemies. Les jours suivants, nous avons été tourmentés par des escarmouches jusqu'à ce que nous nous soyons emparés du camp de l'agha des Janissaires avec tout ce qu'il contenait..."

     

    Après le bombardement du Fort l'Empereur par l'artillerie française, le bey capitula et l'armée occupa Alger (voir l'Éphéméride du 5 juillet). Dans un ordre du jour le 5 juillet 1830, le général de Bourmont déclara :

    "Vingt-trois jours ont suffi pour la destruction d'un État dont l'existence fatiguait l'Europe depuis trois siècles".

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    Guy Victor Duperré fut nommé le 5 février 1830, par le roi Charles X, commandant de la flotte sous les ordres du comte de Bourmont, commandant en chef le corps expéditionnaire contre la régence d'Alger.

    Cette flotte comportait 103 bâtiments de guerre, 572 navires de commerce transportant 35 000 soldats, 3 800 chevaux et 91 pièces d'artillerie.
    En récompense, il fut fait pair de France le 16 juillet 1830.

     

     

    Sur les motifs profonds et lointains de "l'expédition d'Alger", on pourra lire également, avec profit, ce commentaire envoyé à lafautearousseau par un de ses lecteurs...

     

     • Et, dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Conquête de l'Algérie (I)" et les deux suivantes...

  • François Sureau à l'Académie française : ”les libertés publiques compromises”...

    (Court extrait - 1'31 - de son discours lors de sa réception à l'Académie française, au fauteuil de Max Gallo, le 3 mars 2022)

     

    Si l'on excepte juste la désolante référence à "la République (qui) s'est bâtie sur la haine des tyrans", référence désolante pour lui et propos qui n'est rien d'autre qu'une fable absurde, le reste est, évidemment, très bon et tout à fait d'actualité...

     

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (181), La langue française dans le monde...

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    Il ne faut pas se leurrer : l'importance d'une langue dans le monde - du moins, si l'on parle de la quantité de personnes qui acceptent de l'employer - dépend directement de la puissance du pays d'origine de cette langue, et peut donc varier au cours des âges...

    On sait que Rivarol a remporté le Prix proposé par l'Académie de Berlin, en 1783, en répondant à la question :


    "Qu'est-ce qui a rendu la langue Française universelle ? Pourquoi mérite-t-elle cette prérogative ? Est-il à présumer qu'elle la conserve ?"


    Rivarol a développé de brillants arguments - tous justes et pertinents... - sur les qualités intrinsèques de la langue française; notamment, avec son fameux "Ce qui n'est pas clair n'est pas français...".


    Rivarol omettait pourtant une autre explication, aussi essentielle : c'est parce que la France était, du point de vue démographique, "la Chine de l'Europe", qu'elle dominait les autres langues (on estime à 29 millions le nombre de Français sous Louis XVI).
    Il est vrai que tous les Français, loin, bien loin de là, ne parlaient pas... "français", à l'époque, mais parlaient la langue ou le dialecte de leur province.
    Il n'empêche : c'est bien le poids démographique de la France, en ce temps-là, qui donnait à sa langue "officielle" l'importance qu'elle avait.
    A cela s'ajoutait, évidemment, la suprématie française durant les deux "grands siècles" : le XVIIème et le XVIIIème : suprématie dans les domaines militaires et maritimes, intellectuels et artistiques... toutes choses perdues aujourd'hui, où l'on voit bien que la langue française recule, non pas devant la langue anglaise - l'anglais pur de Shakespeare, langue élégante et de qualité - mais devant l'infâme sabir du "globish", de la nov'langue, du franglais...

    La position de la langue française dans le monde est donc fluctuante, et cela ne doit pas étonner...

    Aujourd'hui, avec un minimum de 220 millions de francophones – nombre en augmentation, grâce à une dynamique africaine avérée... - on n’a jamais autant parlé le français dans le monde.

    Avec au moins 116 millions d’apprenants, le français est l’une des seules langues à être enseignée dans tous les pays du monde, même si le choix d’une seule langue étrangère qui tend à s’imposer, notamment en Europe, menace son avenir.


    Reconnue comme une langue officielle par 32 États et gouvernements, le français reste malgré tout une langue internationale et diplomatique...

    10 pays et leur plus grande ville francophone - Master Your French

     

    Où parle t'on français? Carte du monde représentant les pays où la langue  française est utilisée [source : Tous les territoires français/La  Francophonie] - ppt télécharger

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • La macro énormité d’Emmanuel Macron : « Il n'y a pas une culture française » ...

    Meeting à Lyon, le 4 février 2017

     

    1903076588.10.jpgOui, vous avez bien lu, il a osé le dire : « Il n'y a pas une culture française ; il y a une culture en France : elle est diverse, elle est multiple ». Signé : Macron (lors de son meeting à Lyon, le 4 février 2017).

    Sans crainte du ridicule, Macron a donc mis ses pas dans ceux du grotesque Eric Besson, qui avait osé déclarer en son temps* : « la France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage. »

    Que répondre à de tels Niagara de stupidité ? De tels Everest de bêtise pure ? Et encore, on reste gentils, et polis...

    Alors, comme ça, il n'y a donc pas de culture française ? Mais, qu'est-ce qu'elle t'a appris, Manu, Brigitte ? Elle n'est pas professeur de français ? Bon, on conçoit sans peine que tu n'as pas dû faire « que » de la littérature quand tu étais avec elle. Il a fallu, sans doute, faire les courses, s'occuper des tâches ménagères, arranger un peu la maison, et puis tout un tas de choses - on n'a pas trop d'idées, là, comme ça - mais vous avez sûrement dû faire tout un tas de trucs, tous les deux, et avoir un temps bien employé. Du moins, on vous le souhaite.

    Mais, vraiment, elle ne t'a jamais parlé de Molière ? Ni de Racine ? Exit donc, Racine, et Molière avec...

    Et Verlaine ? Non plus ? Et Montaigne, Pascal, Voltaire, Chateaubriand ? Non, vraiment, rien ? Cela ne te dit rien ?

    En somme, depuis que tu es avec elle, Balzac est au niveau de Black M (ou, pourquoi pas, au-dessous) ?

    Eh ! bien, vive les profs !

    On se demande bien à quoi elle t'a servi, Brigitte ! Enfin, on veut dire, « au niveau du culturel », comme on dit dans le jargon. Dans un de leurs meilleurs sketches, Les Inconnus disaient que « dans culture, il y a ture ». On espère que, candidat à la fonction suprême, tu as pris le mot « culture » dans sa globalité, et pas dans une seule de ses « parties » !

    Bon, maintenant, soyons sérieux. Le père Besson avait déjà insulté le peuple français ; voici le tour du père Macron, en mode « macro ». Pas de culture française ! Le moindre rappeur sub-saharien, eructeur de sons bizarroïdes sur des textes (?) qui ne le sont pas moins, promu l'égal de François Villon ou de ce pauvre Ruteboeuf qui, pour le coup, aura bien raison de se plaindre et de se lamenter ! Le moindre pourrisseur des murs de nos villes (baptisé « grapheur » par la sous-culture du politiquement correct) promu l'égal de Philippe de Champaigne ou de Cézanne ! On en passe, et des pires !

    Osons une question simple ; la seule qui vaille d'être posée, mais c'est une question qui fâche : et si on arrêtait de délirer ?

    Et si vous commenciez, un tout petit peu, à ouvrir les yeux, un tout petit peu. A sortir de votre bulle dorée : d'élu, haut fonctionnaire et ministre pour l'un (Besson) ; de banquier, haut fonctionnaire et ministre pour l'autre (Macron).

    C'est vrai qu'on vous demande, là, l'impossible : car, si vous faites cela, vous sortez du Système que vous représentez si bien, que vous incarnez, que vous êtes. Et, justement, vous n'êtes plus rien ; du moins, plus rien d'autre que de simples citoyens, comme nous. Vous perdez ce qui vous rend différents. Mais, différents, pas pour le meilleur : pour le pire... 

    * Nous avions relevé cette grotesque déclaration d’Éric Besson dès qu'elle fut prononcée, le 16 février 2010. A retrouver, le cas échant, au moyen du lien suivant :

    Rions un peu, d'eux : la grandiloquence révolutionnaire, mais aussi les décisions de Justice, revues et corrigées, à la sauce Besson !