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  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre 2019, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin 2020...

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    Colloque de l'Action Française : Au service de l’Ecologie intégrale.

    Samedi 9 Mai 2020, de 14h à 22h 

    Colloque organisé par Le bien commun, L’Incorrect et Politique magazine.

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/colloque-au-service-de-lecologie-integrale/

     

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    L'Action française Perpignan vous invite à son cercle dont le thème sera "L'empirisme organisateur" le Vendredi 21 Février à 20h00.

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    L’Action française Ile de France vous invite les militants et sympathisants à sa soirée de cohésion pour rencontrer les militants franciliens le Vendredi 21 Février à 20h00.

    L'Action française Bourg en Bresse vous invite à son 1er cercle de formation dont le thème sera "Bases de la doctrine maurrassienne" animé par Stéphane Blanchonnet le Jeudi 27 Février à 19h30.

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    L'Action française Lyon vous invite à son cercle de formation dont le thème sera "Les médias" animé par un militant journaliste le Vendredi 28 Février à 19h00.

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    La Restauration Nationale Section des Hauts de Seine de l'Action Française vous convie à un Diner - débat dont le thème sera "Idées et doctrines de la Contre-révolution" animé par Pierre de Meuse le Jeudi 19 Mars à 20h00.

    PAF : 17 € (Etudiants et chômeurs) 27 € (Tarif normal)

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Le Cercle de Flore recevra Gérard Leclerc Vendredi 28 Février à 20h00 pour une conférence hommage à Pierre Debray dont le thème sera "Une politique pour le XXIe siècle".

    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    DEXTRA

    Page  FB : https://www.facebook.com/dextra.franceenracinnee/

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

     
    1) Le Café Histoire de Toulon  vous informe de la causerie de Yohan Picot : " De la Loge au confessionnal ".  Cette causerie aura lieu le dernier mercredi du mois, le 26 février 2020 au pub des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal (377 avenue de la République , 83000 Toulon - entrée gratuite).

    La causerie de Yohan Picot se construira autour du témoignage d'un parcours en société initiatique, la Franc-Maçonnerie . 
    Il abordera le principe des cultes à mystère, la prétendue compatibilité entre la maçonnerie traditionnelle et le christianisme catholique, la théorie du symbolisme, l'ésotérisme et l'occultisme.  Le débat de fin de causerie sera animé par le professeur Alain Vignal. Sur place il sera possible de se procurer auprès de nos amis de La Librairie de l'Enfant Jésus, l'ouvrage de Monseigneur Rey « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? ».
     
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    2) Vous trouvez ci-joint la vidéo ( merci à notre ami Hervé Cuesta) de la belle causerie de l'abbé de Servigny et d'un extrait des questions auxquelles il a bien voulu nous apporter des réponses : cliquez ici les cathos sont-ils de retour ?
     
    3) Le Café Histoire de Toulon vous informe d'une causerie exceptionnelle de Jacques Tremollet de Villers le 27 mars 2020 pour le centenaire de la béatification de Sainte Jeanne d'Arc. 
     
  • Paris et la politique, au-delà des municipales, par Jean- Philippe Chauvin.

    La campagne des élections municipales a pris un tour national fort peu ragoûtant et souvent inappropriée aux souhaits des électeurs comme aux nécessités communales et civiques. Il est vrai que l’affaire des images de M. Griveaux a mobilisé les grands médias plus que la raison et la simple décence n’auraient dû le permettre, et ce péché d’orgueil de l’ancien porte-parole élyséen lui a coûté une élection qui, de toute façon, semblait ne pas lui être vraiment promise. Mais, au-delà du grivois et de la fin d’une carrière politique, cette histoire révèle aussi quelques uns des travers de notre système politique particulier hérité des bouleversements principiels de la Révolution française.

    jean philippe chauvin.jpgEn effet, la mésaventure grivalsienne a eu un retentissement national parce que, dans ces élections municipales, celles de Paris ont une importance, une centralité qui nous rappellent que notre République est non seulement centrée mais aussi éminemment centralisée sur Paris. La même affaire à Rennes, ou même à Lyon ou Lille, n’aurait ému que la presse locale et suscité quelques minutes amusées du « Quotidien » de Yann Barthès, dans une sorte de condescendance à l’égard de ces « provinciaux » qui, décidément, « ne seront jamais complètement à la hauteur des Parisiens » (sic), mais Paris « est », dans une conception de « République une et indivisible », « la » ville de France, voire « la France »…

     

    Bien sûr que la capitale qui, comme son nom l’indique, apparaît comme la tête du pays, l’est symboliquement aussi, mais doit-elle en être la « grosse » tête, hypertrophiée au point de cacher le corps de la nation ? C’est bien de cette déformation dont la France souffre depuis plus de deux siècles, et à laquelle le général de Gaulle lui-même, en bon connaisseur de l’histoire de France et en politique conséquent (du moins sur ce plan-là), souhaitait remédier par ses projets de réorganisation régionale, ébauche d’une décentralisation qui n’aurait pas privé l’Etat de son autorité.

     

    La métropolisation contemporaine, traduction et vecteur privilégié de transmission de la mondialisation en France, a été largement favorisée par cette centralisation qui, plus jacobine que louisquatorzienne, fait de la France d’aujourd’hui une République (d’abord) parisienne plutôt que française au sens complet, aussi bien historique que politique : quand la France est « plurielle », pour reprendre l’heureuse formule de Fernand Braudel, la République n’est « que » une et indivisible, devenue au fil des décennies une mosaïque instable et mobile dont l’unité première s’est perdue et dont les harmonies parfois compliquées des siècles passés ont laissé place à un désordre cafouilleux et parfois désagréable. Son indivisibilité et son unicité (qui n’est pas l’unité mais l’uniformité désirée par le Pouvoir parisien et que l’école de Ferry avait vocation à concrétiser) sont, en fait, des sables mouvants plus que le roc d’une société vivante et enracinée.

     

    La campagne pour Paris est aussi un enjeu majeur pour les grandes structures partisanes, surtout en ce moment particulier de l’histoire dans lequel les grandes métropoles cherchent à s’émanciper des Etats dont elles sont, parfois, les capitales et à former des alliances entre elles, renforçant l’image et l’idée d’un archipel métropolitain mondial plus soumis à la « gouvernance » mondiale qu’aux gouvernements nationaux locaux : que l’actuel maire de Londres demande (en vain jusqu’à présent) à l’Union européenne une sorte de statut particulier pour les habitants de la métropole britannique quand son pays, lui, a rompu les amarres avec le continent institutionnel européen, doit nous alerter sur cette forme de sécessionnisme métropolitain en gestation. Mme Hidalgo a, un temps, donné l’impression d’être sensible à cette forme de tentation métropolitaine mais, si elle peut trouver une oreille attentive à cette option dans une part (la plus nomade et mondialisée) de son électorat, la révolte française des gilets jaunes a montré qu’elle ne pouvait guère se passer de la tutelle d’un Etat français qui lui fournit son « service d’ordre »… Sans doute avait-elle aussi en mémoire le destin tragique de son lointain prédécesseur Etienne Marcel qui avait cru pouvoir faire sécession du royaume, et qui en avait payé de sa propre vie la tentation…

     

    Ainsi, par leur médiatisation et la déflagration politique qu’ils ont provoquée (principalement) au sein du parti présidentiel, les malheurs de M. Griveaux qui, en d’autres temps, auraient simplement fait sourire, nous rappellent à nouveau que, en France, Paris n’est pas qu’une simple capitale, mais qu’elle est aussi une vitrine de la République (même si l’Elysée n’est pas l’Hôtel de ville, et réciproquement…) et de ses ambiguïtés, plus souvent pour le pire que pour le meilleur… Cela oblige donc à ne pas se désintéresser des débats autour de sa gestion, non par ambition partisane mais par simple souci de peser sur le débat politique national et d’être entendu au-delà des dix-sept arrondissements de la capitale…

     

    Redonner de la force et du sens à l’attachement national tout en « libérant » Paris de son hypertrophie et en lui redonnant sa juste place, « la première mais pas l’unique », dans le paysage institutionnel et national français (1), voici une ligne directrice de la future municipalité, qu’elle soit électoralement dans la continuité de la précédente ou pas… Mais aussi déjouer les pièges d’une métropolisation qui, en définitive, n’est qu’une forme nouvelle de « féodalisation » (urbaine, cette fois)  dont la nation politique comme les citoyens eux-mêmes doivent se défier. Renforcer et muscler l’Etat, redonner souffle et vivacité aux villes comme à la métropole parisienne sans que l’une étouffe les autres, et sans que l’autonomie des villes n’entraîne le séparatisme de celles-ci : tout un programme, dont il n’a, en définitive, guère été question et que M. Griveaux, avant même ses soucis « artistiques », n’a pas eu l’heur de valoriser, ni même de penser, ce qui en dit long sur l’état de la réflexion politique sur les institutions urbaines et leurs possibilités et perspectives civiques.

     

    Là encore, il ne sera sans doute pas possible de faire l’économie d’un débat institutionnel sur le moyen politique le mieux approprié à l’histoire française comme aux enjeux contemporains pour affronter ces défis de l’avenir… Oui, décidément, Paris mérite mieux qu’un Griveaux et qu’une République, et leur spectacle décidément peu honorable !

     

    Notes : (1) : Il faut absolument éviter le système d’un « Paris et le désert français » - en référence à l’ouvrage éponyme de Jean-François Gravier - qui oublierait les territoires provinciaux, périphériques ou ruraux (peu importe le nom), et ne raisonnerait qu’en fonction des métropoles « attractives », encore « soumises » (malgré les lois de décentralisation des années 1980 et 2000) à la République « seule législatrice et ordonnatrice » avant que de l’être aux lois terribles de la mondialisation et de sa gouvernance économique et si peu sociale.

  • Emmanuel Macron, c’est Demolitor ! par Jean-Yves Le Gallou

    Par touches successives, Emmanuel Macron met en œuvre son projet : achever la déconstruction de la France.

    La séquence de Noël s’inscrit dans cette logique.

    Le Gallou.jpeg1) Macron part en Afrique. Et, depuis l’étranger, fustige la France et la République coupables de colonialisme. À nouveau la repentance. À nouveau une condamnation morale de nos ancêtres. À nouveau une vision tronquée de l’Histoire : car sans les bienfaits de l’apport européen, 9 Africains sur 10 ne seraient pas venus à la vie (100 millions d’Africains en 1900, 1,4 milliard aujourd’hui) et l’esclavage continuerait d’être pratiqué en Afrique.

    2) Lors du ramadan, Macron souhaite, en juin 2017, « un bon Iftar » (rupture de jeûne) à chaque musulman. Mais il « oublie » de souhaiter un bon Noël aux Français. Il manifeste, ainsi, clairement sa différence de considération entre une religion étrangère, l’islam, et le christianisme, élément clé de la culture française. Au passage, il piétine la fête européenne la plus ancienne, héritière des fêtes solaires, et encore aujourd’hui la plus grande occasion annuelle de retrouvailles familiales. Mais c’est précisément ce « vivre entre soi » que rejette le « liquide » Macron.

    3) Macron a déclaré qu’il renoncerait à son indemnité d’après fonction et qu’il ne siégerait pas au Conseil constitutionnel. Les médias nous vendent ceci comme un « beau geste désintéressé » à 20.000 euros par mois. Mais Macron se place ainsi dans la soumission financière à ses futurs employeurs. Ces grands intérêts, ces grands lobbies qu’il sert avec constance. Accessoirement, il malmène la Constitution et les lois élaborées, précisément, pour garantir l’indépendance des plus hautes autorités. Macron ne « moralise » pas comme il cherche à le faire croire. Bien au contraire, il « immoralise » et abaisse l’État.

    Macron, c’est Démolitor !

  • Les Volontaires du Roi : un roman historique de Bernard Lugan

    1071169339.jpgPrésentation :

    1789-1794, bien décidé à « torcher les félons », Septime de Saint-Mayeul, héritier spirituel du Connétable de Bourbon, entre en guerre contre la Révolution et ses partisans.

    Sans illusion sur les destinées politiques du pays, conscient de vivre un crépuscule, avec quelques compagnons aussi déterminés que lui, il mène sa « petite guerre » au cri de « Vive le Roi quand même ! », qui pourrait être un « Vive le roi pourtant ».

    Septime de Saint-Mayeul sait en effet que le royaume de France ne sera plus ce qu’il fût. La chaîne étant brisée, plus jamais un Roi ne guérira les écrouelles…

    A travers la vie de ce personnage haut en couleur dont la devise « Plutôt le sang de mon ennemi sur mon sabre que mon sang sur le sien » sert de programme, le lecteur traversera un demi-siècle d’histoire tumultueuse qui le mènera des hautes futaies de la forêt de Tronçais aux intrigues de Versailles ; de l’épopée de la Nouvelle-France aux fracas de la Révolution et des gloires de l’Empire aux déceptions de la Restauration.

     

    - Editions Balland, 364 pages. 

    - Disponible dans toutes les bonnes librairies et sur Amazon

  • Jeanne d’Arc : portrait d’une héroïne militaire et politique, par Théo Bassompierre.

    Cette année donc, nous fêtons le centenaire de la fête nationale de Jeanne d’Arc.Qui a été instituée en France, par la loi du 10 juillet 1920, sur proposition du député et écrivain Maurice Barrès. Mais ce sont bien les camelots du Roi, qui, au prix de 10 000 jours de prison et 3 ans de rude bataille face à la république, arrachèrent le droit officiel de célébrer la Sainte Patronne Secondaire de la France !

    Il faudra donc attendre l’année 1920 et la « chambre bleu horizon » pour que cette loi soit finalement votée…

    Pour Maurice Barrès, ainsi que pour un bon nombre de français, Jeanne fait figure, pour reprendre les mots de l’écrivain lorrain, de : « sainte de la patrie et de fleur de notre sang ». Pour l’historien Jacques Bainville : « dans aucun autre pays on ne trouve une histoire aussi belle que celle de Jeanne d’Arc. »


    C’est pourquoi, celle qui fût victorieuse à Patay, à Troyes, à Beaugency ou encore à Jargeau, a une place toute particulière parmi les héros sacrés de notre nation.


    Comme l’a rappelé Maurice Pujo dans ses « souvenirs », la figure de Jeanne était un modèle pour les jeunes camelots, qui voyaient en elle une rebelle contre l’ordre établie !


    Modèle que reprendra donc tout naturellement la Génération Maurras !
    Puisqu’entre 1987 et 1993, on assiste à un regain intellectuel, militant et pamphlétaire au sein de l’Action française, à travers l’arrivée d’une nouvelle génération : celle que l’on appellera par la suite la Génération Maurras ! La Pucelle savait d’ailleurs mieux que quiconque, que c’est bel et bien la personne du Roi qui synthétise le fait civil et le principe militaire.

    Théo Bassompierre

  • Quatre extraits de ”Rois de France”, de Balzac...

    lfar flamme.jpgNotre Ephéméride du 20 mars évoque Balzac, à l'occasion de la naissance de l'écrivain.

    En 1837, une des plus glorieuses années de Balzac - où il publia Histoire de la grandeur et décadence de César Birotteau - il publia également un court ouvrage, Rois de France, consacré aux six Louis qui se succèderont, de Louis XIII à Louis XVIII.

    Devenu introuvable, ce petit ouvrage, fort intéressant, a été réédité en 2017 par notre ami Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, qui le fera suivre de pages fort intéressantes également sur Napoléon 1er, tirées d'un ouvrage précédent (1833) : Le médecin de campagne.

    Péroncel-Hugoz dédia cette "édition marocaine de Rois de France" à :

    "Son Altesse royale l'émir Moulay-Hassan, prince héritier du Maroc (né en 2003).

    Et à son Altesse royale le prince Gaston de France (né en 2009), espoir des royalistes français."

     

    Dès sa parution, lafautearousseau a donné quatre extraits de ce petit ouvrage, sous forme de "bonnes feuilles" : nous les redonnons cette semaine, de mercredi à samedi inclus : bonne lecture !

    Le Blogmestre

     

    2ème extrait : Les erreurs de Louis XVI face à la Révolution (chapitre complet)

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  • Quatre extraits de ”Rois de France”, de Balzac...

    lfar flamme.jpgNotre Ephéméride du 20 mars évoque Balzac, à l'occasion de la naissance de l'écrivain.

    En 1837, une des plus glorieuses années de Balzac - où il publia Histoire de la grandeur et décadence de César Birotteau - il publia également un court ouvrage, Rois de France, consacré aux six Louis qui se succèderont, de Louis XIII à Louis XVIII.

    Devenu introuvable, ce petit ouvrage, fort intéressant, a été réédité en 2017 par notre ami Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, qui le fera suivre de pages fort intéressantes également sur Napoléon 1er, tirées d'un ouvrage précédent (1833) : Le médecin de campagne.

    Péroncel-Hugoz dédia cette "édition marocaine de Rois de France" à :

    "Son Altesse royale l'émir Moulay-Hassan, prince héritier du Maroc (né en 2003).

    Et à son Altesse royale le prince Gaston de France (né en 2009), espoir des royalistes français."

     

    Dès sa parution, lafautearousseau a donné quatre extraits de ce petit ouvrage, sous forme de "bonnes feuilles" : nous les redonnons cette semaine, de mercredi à samedi inclus : bonne lecture !

    Le Blogmestre

     

    1er extrait : La « secte » des Encyclopédistes, la décomposition morale - élites et société - au XVIIIe siècle (pages 75 à 79)

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  • Quatre extraits de ”Rois de France”, de Balzac...

    Nlfar flamme.jpgotre Ephéméride du 20 mars évoque Balzac, à l'occasion de la naissance de l'écrivain.

    En 1837, une des plus glorieuses années de Balzac - où il publia Histoire de la grandeur et décadence de César Birotteau - il publia également un court ouvrage, Rois de France, consacré aux six Louis qui se succèderont, de Louis XIII à Louis XVIII.

    Devenu introuvable, ce petit ouvrage, fort intéressant, a été réédité en 2017 par notre ami Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, qui le fera suivre de pages fort intéressantes également sur Napoléon 1er, tirées d'un ouvrage précédent (1833) : Le médecin de campagne.

    Péroncel-Hugoz dédia cette "édition marocaine de Rois de France" à :

    "Son Altesse royale l'émir Moulay-Hassan, prince héritier du Maroc (né en 2003).

    Et à son Altesse royale le prince Gaston de France (né en 2009), espoir des royalistes français."

     

    Dès sa parution, lafautearousseau a donné quatre extraits de ce petit ouvrage, sous forme de "bonnes feuilles" : nous les redonnons cette semaine, de mercredi à samedi inclus : bonne lecture !

    Le Blogmestre

     

    3ème extrait : l'infanticide perpétré contre le petit roi Louis XVII (pages 96 à 99)

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  • Sur Sacr TV, reconquête et prise du pouvoir : les occasions manquées...


    Qui, en tant que Royaliste, ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi en ce début du XXIè siècle le royalisme n’est pas une force politique puissante aux portes du pouvoir, ou tout simplement, pourquoi sommes-nous encore en république ?

    Pour répondre à cette question, nous allons faire une analyse empirique globale sur l’évolution du royalisme en France depuis la Troisième République. Nous ne traiterons pas des Guerres de Vendée, dont nous retiendrons Georges Cadoudal et Louis de Frotté comme ayant été les seuls complotistes sérieux contre le régime républicain et l’empire, le marquis de la Rouerie reste aussi parmi ceux des plus importants. Les autres chefs de l’Armée Catholique et Royale n’avaient pas vraiment de réelle stratégie et étaient surtout trop divisés.

    Au final, on peut dire sans se tromper que Maurras a certes renforcé le royalisme dans sa doctrine, mais il l’a aussi cruellement handicapé en le rendant non seulement inapte à la reconquête, mais également en cantonnant ses troupes à n’être que de simples agitateurs où vendeurs de journaux… A l’instar du pape Léon XIII, le vieux maître de Martigues commit la même erreur stratégique d’un ralliement impossible qu’il qualifia en son temps de compromis nationaliste. Même si ce compromis ne fut qu’épisodique, cela a suffi à la république pour se renforcer et affaiblir un peu plus chaque jour, les forces contre-révolutionnaires.

    Jamais la religion ainsi que les forces contre-révolutionnaires ne sont sorties grandies d’un ralliement à la république. L’histoire nous l’enseigne, et nous vivons, à l’heure actuelle, les conséquences…

  • Jean d’Orléans au chevet du patrimoine, par Frédéric de Natal.

    Source :http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

    «L'histoire de Dreux est une histoire de France condensée. Nous sommes ravis de participer à son rayonnement». C’est masqué ou respectueux des règles de distanciation sociale que le comte de Paris, Jean d’Orléans, a reçu le 21 mai au château de Dreux, le président et le vice-président du Centre-Val de Loire. En compagnie de Stéphane Bern, chargé de mission pour la sauvegarde du Patrimoine, le prétendant au trône de France entend se porter au chevet des trésors culturels de France.

    «Nos rois ont permis la constitution d’un patrimoine original qui séduit encore aujourd’hui les français comme les étrangers. Cet art traduisait, notamment dans la pierre, les valeurs d’ordre et de majesté auxquelles adhéraient les français. La beauté de ces monuments mais aussi leur audace novatrice ont contribué à les rassembler autour d’un projet politique en fortifiant leur sentiment national» expliquait déjà le comte de Paris, Jean d’Orléans, en 2009.  En recevant François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire, Harold Huwart, vice-président, Gérard Hamel, maire de Dreux, et Stéphane Bern, chargé de mission pour la sauvegarde du Patrimoine, le prince Jean d’Orléans entend se porter au chevet du patrimoine et de tous ses trésors.

    Chapelle royale de Dreux«Nous avons pu faire le point sur les perspectives de développement du tourisme à Dreux» a sobrement évoqué sur les réseaux sociaux le prince Jean d’Orléans qui a fait sien de ce combat pour la défense du patrimoine, également porté depuis 2017 par l’animateur de l’émission «Secrets d’Histoire», Stéphane Bern. «Notre patrimoine immatériel, c’est aussi la Maison de France, dont j’incarne aujourd’hui l’héritage et qu’il m’appartient de développer. Sa solidité, sa constance, sa fermeté au gré des difficultés que peut traverser notre pays, sont une des conditions pour que la France puisse incarner un destin digne de son illustre passé » rappelait-il en septembre 2019. Un prtendant qui se fait volontiers guide dans la Chapelle royale de Dreux autant de fois qu’il le peut.  Spécifiquement envers la jeune génération qu’il dit captivée lorsqu’ il leur évoque les grandes figures de la maison d’Orléans qui repose dans la Chapelle, «un lieu qui est un condensé de notre histoire». «C’est important, pour les jeunes générations, d’avoir la nation en partage, de prendre conscience de notre patrimoine et de veiller à sa transmission» confessait encore le prince Jean à «Cigare magazine», en décembre dernier.

    Le prince Jean d'Orléans Twitter@Point de Vue«Les rois ont favorisé le développement en France d’un artisanat d’art» où «nos réussites contemporaines puisent dans notre passé».  Le prétendant au trône de France n’hésite pas à lier et faire un parallèle entre la protection du patrimoine et l’esprit capétien qui a incarné la monarchie française durant un millénaire. «Le roi n’agit pas pour lui mais pour les générations d’après. Il construit l’édifice pierre par pierre, élève les étages dans le but de léguer la demeure à ses enfants. La demeure au sens patrimonial mais aussi politique, puisqu’il s’agit de la «maison France». «Je ne conçois pas le patrimoine sans la création ni la création sans la vision d’une continuité » précisait dans son livre-entretien, «Un prince français», le comte de Paris qui est également président de la Fondation Saint-Louis. «La France est la première destination touristique du monde» renchérit Jean d’Orléans qui regrette que ses concitoyens soient malheureusement dans le déni de leur héritage culturel.

    «Visitons la France, elle a besoin de vous » martèle à ce propos Stéphane Bern, chroniqueur des têtes couronnées et proche du comte de Paris, qui lance un appel au sursaut patriote et qui évoque au micro de BFM TV, ce «patrimoine de proximité qui permet de réveiller l’économie locale». «Une cause nationale» dont il craint que cela ne soit pas «la priorité du gouvernement» à l’heure du déconfinement. «La culture est un élément de cohésion sociale» affirme Jean d’Orléans qui appelle à repenser la politique culturelle. Il faut  redonner aux Français des repères historiques, de renouer le fil du temps qui a été rompu». «Il est inadmissible de voir que nous laissions des églises être menacées de ruines sans rien faire» se plaint le descendant de Louis-Philippe Ier, dernier roi des français, qui avait été l’un des premiers à venir constater de visu les dégâts causés par l’incendie qui a ravagé une partie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Un chantier qu’il suit de très près autant qu’il en soutient d’autres comme la reconstruction du palais des Tuileries, un «projet architectural majeur» selon le prétendant au trône de France.

    «Cette visite [au château de Dreux-nlr] souligne combien le patrimoine naturel, architectural, historique et culturel du Pays de Dreux est, aux portes de l'Ile-de-France, un atout formidable dont nous devons jouer pour la relance et le développement économique de notre territoire» a déclaré Gérard Hamel, maire de Dreux, qui a remercié publiquement sur les réseaux sociaux le comte et la comtesse de Paris pour l’accueil à la Chapelle royale. Un « joyau extraordinaire » pour Stéphane Bern et qui a ré-ouvert ses portes ce mercredi.

    Copyright@Frederic de Natal

  • Sur le blog ami de La Couronne : Mgr le Comte de Paris indigné par la dégradation d’une statue du Roi Louis XVI.

    Le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris a fait part sur Twitter de son indignation, suite à la dégradation d’une statue du Roi Louis XVI, lors d’une violente manifestation aux États-Unis. Un acte qualifié par le Prince « d’irrespectueux ».

    « Je regrette vivement que des manifestants américains s’en soient pris à la statue de Louis XVI dans le Kentucky. Mes voyages en Louisiane m’ont montré une image bien plus chaleureuse du peuple américain, si grand quand il le veut »

    Depuis lundi 25 mai, des manifestations ont éclaté partout aux États-Unis après la mort de George Floyd, un Africain-Américain de 46 ans, décédé à la suite de son interpellation par la police. Dans le Kentucky, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour une autre bavure policière, qui a coûté la vie à Breonna Taylor, tuée par balles et par erreur, à son domicile. Des violences ont émaillé la mobilisation et un homme a endommagé la main de la statue du roi Louis XVI, qui se trouve devant le siège du gouvernement à Louisville.

    « La main de Louis XVI est celle qui a aidé le peuple américain à gagner sa liberté. Je regrette profondément cet acte irrespectueux envers notre histoire commune »

    Comtede Paris, Site Officiel

    Comte de Paris, Page Facebook 

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  • Livres & Actualité • Sionismes

    Par Charles de MEYER*

    web-charles-de-meyer-c2a9-sos-chretiens-dorient.jpgIsräel et le sionisme sont le territoire de bien des fantasmes.

    D’une doctrine mal connue, et plus complexe que son résumé hâtif, beaucoup tirent des admirations et des détestations excessives. Et si l’affirmation que certains biberonneraient à l’antisémitisme dans « les territoires perdus » est polémique en France, c’est une réalité constante du Proche-Orient. Je connais même des généraux libanais qui parlent hébreu et n’ont pas de mots assez durs pour le monde juif. Mais c’est une autre histoire.

    Le livre de Jean Pierre Filiu sur Benjamin Netanyahou, Main basse sur Israël, se lit donc en restant sur ses gardes. « L’Orient compliqué » n’a pas gagné en simplicité avec la création de l’État d’Israël et son évolution implique l’intégralité des états voisins. Des implications souvent cachées pour continuer à attirer les plus de 3000 juifs Français qui émigrent vers Israël chaque année.

    800px-Al-Husayni1929head.jpgJean-Pierre Filiu est professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain. Il est peu de dire que nous ne partageons pas la même expérience de la région et que nos vues divergèrent largement sur le sort de la Syrie. Il n’en reste pas moins intéressé de longue date à l’histoire d’Israël et de la Palestine, au point de s’étrangler quand il entendit Benjamin Netanyahou affirmer, le 20 octobre 2015, que la Solution Finale fut susurrée à Hitler des lèvres du Grand Mufti de Palestine [Photo]. S’il y vit les excès électoralistes d’un homme politique roué, il en profita pour disséquer de manière très intéressante les débats à l’œuvre en Israël et auprès de la diaspora juive du monde entier.

    Embourbé dans les polémiques contemporaines, le lecteur oublierait vite que cette histoire fut aussi faite de dissensions juives. Les rapports avec la puissance mandataire anglaise des divers partis sionistes furent diamétralement opposés, entre ceux qui collaborèrent avec la Grande-Bretagne et les forces comme l’Irgoun, qui multiplia les attentats en 1938, ou d’autres équipées extrémistes qui allèrent jusqu’à assassiner le ministre résident britannique au Caire en novembre 1944. Pour Jean-Pierre Filiu, la famille Netanyahou s’inscrit clairement dans l’héritage des camps les plus fanatiques, notamment sous la houlette d’un pur et dur, Zeev Jabotinsky. Ce dernier, inventeur d’un courant dit révisionniste, fut très actif auprès de la communauté juive polonaise, dont il était originaire, et milita en faveur de la colonisation de la Transjordanie.

    Bibi-grave-TN.jpgPour Filiu, « Bibi » Netanyahou est « un alliage de perversité et de médiocrité » qui a utilisé ses années de diplomate aux États-Unis pour forger un réseau international. Pendant les années Reagan, il aurait tourné le dos aux progressistes et transformé l’AIPAC, le lobby américain de la diaspora juive, en organe fanatique. Élu en 1988 à la Knesset, Netanyahou ne reculera devant aucune bassesse et aurait quasiment provoqué l’assassinat d’Yitzhak Rabin. Il sera élu Premier ministre en mai 1996 pour trois ans avant de revenir à la tête du gouvernement de mars 2009 à aujourd’hui. Jean-Pierre Filiu écrit : « au-delà de la défaite de Pérès, c’est bel et bien le symbole de Rabin et son héritage politique que Netanyahou terrasse en prenant la tête du gouvernement ». Dès lors, Netanyahou appliqua une politique extrémiste. Il négligea ostensiblement un cinquième des habitants d’Israël : les Arabes restés depuis 1948, qu’il décrirait encore comme un ennemi de l’intérieur, une menace existentielle inassimilable car non juive.

    maxresdefault.jpgLà où Jean-Pierre Filiu n’est plus crédible, c’est quand il crée une manière de nouvel orientalisme, dont le référent ne serait plus une civilisation française arrogante mais les fantasmes de la gauche. En somme, le professeur forge un Israël à la mesure de ses idées comme les Orientalistes fabriquèrent une question d’Orient à la sauce bourguignonne. Ce n’est plus l’exotisme des ruines et des coutumes qui fascine, mais un hypothétique mouvement en faveur des droits de l’homme. La paix d’Israël ? Elle sera rétablie au sortir d’une ouverture à « l’Autre palestinien ». Les liens du Premier ministre avec Viktor Orban et Steve Bannon ? Une tolérance pour les antisémites. Les excuses télévisées de Netanyahou pour son infidélité envers sa femme Sarah ? Une manipulation obscène. La lutte contre l’OLP ? « Une diabolisation incendiaire ». La haine de Netanyahou pour Damas et Téhéran ? Une simple manipulation. Si la politique des Nations orientales souffre de bien des maux, elle est encore épargnée par les interdits du gauchisme français. Pour la plus grande tristesse de Jean-Pierre Filiu.  

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    Jean-Pierre Filiu, Main basse sur Israël, Netanyahou et la fin du rêve sionisteLa Découverte, 2019, 215 p., 16 €.

    * Président de SOS Chrétiens d’Orient
    Charles de Meyer
    PM
  • Cinéma • L'Empereur de Paris

     Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : L’Empereur de Paris, un film français de Jean-François Richet, avec Vincent Cassel (Vidocq),  Fabrice Luchini (Fouché), Freya Mavor (Annette).

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    L’Empereur de Paris, en tout cas, ce n’est pas le Roi des films.

    Dommage, on aurait pu avoir un joli spectacle, intéressant, « de cape et d’épée » dans l’Empire de Napoléon (« Pas Napoléon Barbichette, je veux dire le vrai Napoléon », comme le disait Panisse) alors que l’on assiste à un « western » parisien… en pire.

    Sous prétexte que la plus grande partie de l’action se passe dans les bas-fonds, éclairés par des chandelles, on ne voit rien… et, trop souvent, on n’entend pas !

    maxresdefault.jpgL’histoire de Vidocq est bâclée, et le scénario n’est même pas instructif !

    Certes on ne s’ennuie pas… - et j’avoue que mon épouse est moins sévère que moi – mais, ainsi que le disaient mes professeurs : « peut mieux faire ! ».   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Cinéma • Un homme pressé

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : Un homme pressé, un film d’ Hervé Mimran, avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti et Rebecca Marder, inspiré du livre J'étais un homme pressé : AVC, un grand patron témoigne de Christian Streiff, ex PDG d'Airbus et de PSA Peugeot Citroën.


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    Un homme pressé, nous avons pris du temps pour aller voir cette tragi-comédie, à l’affiche maintenant depuis près de deux mois, qui vaut néanmoins le déplacement pour autant que l’on accepte de rire d’un drame…

    Le drame c’est l’histoire d’un homme, un bourreau de travail – « je ne me reposerai que quand je serai mort » - victime d’un AVC.

    Gaumont-Distribution-2-854x480.jpgLe comique, c’est qu’il n’en continue pas moins à vouloir vivre comme avant, sans entendre, quand il parle, qu’il emploie un mot pour un autre ou qu’il les déforme.

    Ainsi, par exemple, un « médecin » devient un «  pèlerin », son « orthophoniste » est une « psychopathe », et à une jeune fille qui veut parler avec lui, il répond « je vous épouse » au lieu de « Je vous écoute »… 

    I4413565.jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgmaginez ce lapsus dans la bouche de Macron, Edouard Philippe et leurs ministres quand ils s’adressent aux Gilets jaunes…  Ce serait un vrai « mariage pour tous » !    

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • D'accord avec Mathieu Bock-Côté : « Le nationalisme n'est pas un péché »

     

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    Une réflexion qui n'a rien à voir avec le libéralisme mondialisé que prêche partout Emmanuel Macron en parfait décalage avec les réalités et les évolutions du monde actuel. Comme nous, Mathieu Bock-Côté prône limites, frontières et enracinement qui n'entraînent nullement un esprit de fermeture aux autres et au monde. mais qui, simplement, répondent au besoin de l'homme « d'habiter un pays qui ne soit pas qu'une page blanche ». [Le Figaro, 16.11].  LFAR

     

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    Il n'y avait rien de surprenant à entendre Emmanuel Macron, dans le cadre de la commémoration du centenaire de l'Armistice, dénoncer le « nationalisme ».

    Tous y ont vu, sans se tromper, une réponse à Donald Trump, qui s'en est récemment réclamé. Mais Emmanuel Macron faisait aussi tout simplement écho à la définition courante du nationalisme en France, qui l'assimile à l'extrême droite. On se souvient de la formule de François Mitterrand, qui se voulait définitive : « Le nationalisme, c'est la guerre ! »

    Mais il suffit de se dégager du contexte français pour constater que le terme « nationalisme » n'a pas partout la même connotation, ce qu'a noté Gil Delannoi dans La Nation contre le nationalisme. Même dans l'espace francophone, sa signification varie, comme on le voit au Québec, où il désigne essentiellement le combat mené au fil des siècles par les Québécois francophones pour conserver leur identité collective dans une Amérique où le fait français est minoritaire. Le nationalisme y est non seulement normalisé, mais valorisé, au-delà de la seule option indépendantiste. On pourrait dire la même chose du nationalisme irlandais, polonais ou de celui des pays Baltes - ces peuples ont dû conquérir leur indépendance. Les petites nations savent très bien qu'elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes pour défendre leur droit d'exister.

    Il se pourrait toutefois que la condamnation du nationalisme, chez Emmanuel Macron, aille bien plus loin que sa dénonciation habituelle. Car ce n'est pas la première fois que celui-ci, croyant s'en prendre au nationalisme et ses excès, prend en fait pour cible la nation en elle-même. On se souvient de sa déclaration quelque peu contre-intuitive au moment de la présidentielle, lorsqu'il avait affirmé que la culture française n'existait pas ou plus récemment, de sa caricature de la psychologie française qui serait celle de « Gaulois réfractaires ». Même les pages glorieuses de l'histoire nationale sont gommées, avec l'effacement symbolique de la victoire française lors de la Grande Guerre au profit d'un mythique siècle d'amitié franco-allemande.

    Ce zèle antinationiste, pour emprunter le néologisme de Pierre-André Taguieff, se confirme, par effet de contraste, dans l'enthousiasme européen du président. L'appel lancé à la constitution d'une souveraineté européenne, parachevant la désincarnation politique des nations, se complète maintenant avec celui pour une armée européenne. On pourrait voir là un appel à l'Europe puissance, mais l'Europe macronienne semble terriblement décharnée. Elle a moins l'allure d'une civilisation se constituant politiquement que du stade intermédiaire dans la construction d'une cité universelle, où pourrait s'épanouir une « overclass » enfin délivrée de ses obligations envers une communauté politique particulière et se percevant elle-même comme une aristocratie planétaire.

    « Si le nationalisme lui-même ne cesse de se recomposer (...), c'est qu'il permet à l'homme d'habiter un pays qui ne soit pas qu'une page blanche »

    C'est probablement là que se confirme le caractère radical d'un certain progressisme. On y retrouve une conception de la modernité qui présente la diversité humaine, celle des peuples, des religions et des civilisations, comme un moment transitoire dans une longue histoire censée aboutir à une humanité réconciliée sous le signe de la cité universelle. L'homme n'aurait cessé d'élargir au fil des siècles et des époques ses cercles d'appartenances. Viendra un jour où il saura se passer de frontières et de demeure - tel est le pari du progressisme. L'homme trouverait sa rédemption dans une adhésion militante au parti du mouvement, qui le purgerait d'un enracinement qu'on fait rimer avec encrassement.

    Mais cette histoire a surtout les traits d'un fantasme destructeur. Gabriel Marcel l'a déjà dit de manière lumineuse : « À la base de l'activité des révolutionnaires […] gît cette conviction monstrueuse : ce que nous détruisons peut se remplacer, nous avons quelque chose à mettre à la place. » Si le conservatisme renaît en notre temps, c'est d'abord à la manière d'une prise de conscience de l'intime fragilité du monde. On ne saurait présenter nos patries comme des constructions sociales purement artificielles, bêtement transitoires, toujours déjà périmées, qu'on pourrait démonter à loisir. L'homme a besoin de croire au monde qu'il habite.

    Et si le nationalisme lui-même ne cesse de se recomposer, au-delà des définitions polémiques qu'en donnent ceux qui veulent en finir avec lui, c'est qu'il permet à l'homme d'habiter un pays qui ne soit pas qu'une page blanche - un pays s'inscrivant sous le signe de la continuité historique. Et sachant que l'histoire n'accouchera ni demain ni après-demain d'un monde homogène, les peuples sont en droit de demander à leurs dirigeants de défendre leurs intérêts sans basculer dans une forme de messianisme sacrificiel les poussant à s'abolir pour une idole idéologique déracinée qui n'est qu'une contrefaçon de l'humanité.  

    Mathieu Bock-Côté        

    Le-nouveau-regime.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politiqueaux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).