Emmanuel Macron, c’est Demolitor ! par Jean-Yves Le Gallou
La séquence de Noël s’inscrit dans cette logique.
2) Lors du ramadan, Macron souhaite, en juin 2017, « un bon Iftar » (rupture de jeûne) à chaque musulman. Mais il « oublie » de souhaiter un bon Noël aux Français. Il manifeste, ainsi, clairement sa différence de considération entre une religion étrangère, l’islam, et le christianisme, élément clé de la culture française. Au passage, il piétine la fête européenne la plus ancienne, héritière des fêtes solaires, et encore aujourd’hui la plus grande occasion annuelle de retrouvailles familiales. Mais c’est précisément ce « vivre entre soi » que rejette le « liquide » Macron.
3) Macron a déclaré qu’il renoncerait à son indemnité d’après fonction et qu’il ne siégerait pas au Conseil constitutionnel. Les médias nous vendent ceci comme un « beau geste désintéressé » à 20.000 euros par mois. Mais Macron se place ainsi dans la soumission financière à ses futurs employeurs. Ces grands intérêts, ces grands lobbies qu’il sert avec constance. Accessoirement, il malmène la Constitution et les lois élaborées, précisément, pour garantir l’indépendance des plus hautes autorités. Macron ne « moralise » pas comme il cherche à le faire croire. Bien au contraire, il « immoralise » et abaisse l’État.
Macron, c’est Démolitor !
Commentaires
Rien n'est plus détestable qu'un homme de fausse modestie, et Macron est de ceux-là. Imbu de lui-même au point d'insulter les Français qui ne se vautrent pas comme lui dans les poncifs marketing d'une mondialisation torchon. Arrogant avec ses pairs lorsqu'ils ne consentent pas à ses vues globalistes, autoritaire avec les faibles qu’il méprise, autiste avec les agressifs qui le contredisent, accroupi devant les forts, le verbe paré de citations absconses et approximatives, Macron se pavane sur les remparts d’une socialie déchue, comme un paon déguisé en corbeau, musant grotesquement dans des images transgressives qui lui rappellent ses émois pré-pubères. Sa pensée économique se cantonne à celle des conseillers de sociétés privées qui ont financé son accession au pouvoir, tout en maintenant le carcan d’acier d’un Etat centralisateur, seul à même de vider pour le bien de ses sponsors, la gamelle d’un peuple qu’il déteste, et qu’il craint. Impulsif sous le manteau de l’indifférence, il est agressif parce que peu sûr de lui, en dehors de son rêve éveillé. Il tente d’étaler par la communication, un savoir comme une confiture bas de gamme dans laquelle le gout sucré est censé cacher l’absence de fruits. Il pérore interminablement pour se rassurer sur les domaines administratifs, sans réaliser qu’ils ne sont pas même une carte représentative d’un territoire quelconque au sens de la Sémantique Générale, mais le cancer déployé de l’insuffisance ontologique d’un système hors de contrôle : Le sien. Macron est vide, comme le sont les faux prophètes, tombés éperdument amoureux d’eux-mêmes, dans l’absence d’un Eternel nié dans la peur sournoise jusqu’à la folie, qu’il cherche à communiquer aux autres, en réifiant un monde qu’il ne voit plus. « La peur est l’ennemi de la raison ».