Sur Sacr TV, reconquête et prise du pouvoir : les occasions manquées...
Qui, en tant que Royaliste, ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi en ce début du XXIè siècle le royalisme n’est pas une force politique puissante aux portes du pouvoir, ou tout simplement, pourquoi sommes-nous encore en république ?
Pour répondre à cette question, nous allons faire une analyse empirique globale sur l’évolution du royalisme en France depuis la Troisième République. Nous ne traiterons pas des Guerres de Vendée, dont nous retiendrons Georges Cadoudal et Louis de Frotté comme ayant été les seuls complotistes sérieux contre le régime républicain et l’empire, le marquis de la Rouerie reste aussi parmi ceux des plus importants. Les autres chefs de l’Armée Catholique et Royale n’avaient pas vraiment de réelle stratégie et étaient surtout trop divisés.
Au final, on peut dire sans se tromper que Maurras a certes renforcé le royalisme dans sa doctrine, mais il l’a aussi cruellement handicapé en le rendant non seulement inapte à la reconquête, mais également en cantonnant ses troupes à n’être que de simples agitateurs où vendeurs de journaux… A l’instar du pape Léon XIII, le vieux maître de Martigues commit la même erreur stratégique d’un ralliement impossible qu’il qualifia en son temps de compromis nationaliste. Même si ce compromis ne fut qu’épisodique, cela a suffi à la république pour se renforcer et affaiblir un peu plus chaque jour, les forces contre-révolutionnaires.
Jamais la religion ainsi que les forces contre-révolutionnaires ne sont sorties grandies d’un ralliement à la république. L’histoire nous l’enseigne, et nous vivons, à l’heure actuelle, les conséquences…