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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Pour saluer Gustave Thibon...

    1903 : Naissance de Gustave Thibon

     

    • Retrouvez deux des Discours de Gustave Thibon aux Rassemblement Royaliste des Baux, qui constituent deux de nos Grands Textes :

     

    GRANDS TEXTES (IV) : Le suprême risque et la suprême chance.

     

    GRANDS TEXTES (X) : La paille des mots remplace le grain des choses.

     

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    Au Rassemblement Royaliste des Baux, dont il fut sans conteste l'un des piliers, par la régularité et la qualité de sa participation...

    "Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse".

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    Radioscopie, 9 avril 1974 : Jacques Chancel reçoit Gustave Thibon : 

  • Quelle écologie ?, par Gérard Leclerc.

    Bordeaux, quais

    © Loïc Graniczny / Pixabay

    Les nouveaux maires écologistes font beaucoup parler d’eux en ce moment. Avec des déclarations tonitruantes, ils se mettent en danger face à l’opinion et interrogent surtout sur leur inspiration idéologique.

    gerard leclerc.jpgLa victoire remportée dans des conditions très particulières par les écologistes, dans les plus grandes villes de France, est pour eux-mêmes une chance et une épreuve. Chance de pouvoir enfin déployer la politique alternative qu’ils revendiquent sur le terrain. Épreuve, parce qu’un échec dans le cadre municipal compromettrait durablement la possibilité de s’imposer sur une plus vaste échelle. Leurs adversaires ne leur feront pas de cadeaux, et ils devraient faire très attention aux déclarations à l’emporte-pièce sur le sapin de Noël et le Tour de France, qui risquent de retourner l’opinion contre eux. Sans doute est-il injuste de tout ramener à ce qu’on appelle pudiquement des erreurs de communication et convient-il d’apprécier le poids de leurs premières décisions.

    Il n’empêche que lesdites erreurs de communication posent quand même un sérieux problème, celui de l’idéologie. Lorsqu’on reproche aux écologistes d’être verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur, on met en cause le système de pensée qui est le leur. Et il n’est pas illégitime de s’interroger sur l’alliance que beaucoup d’entre eux ont établi entre le souci d’un nouveau type de développement et l’adhésion à ce que Jean-Pierre Le Goff appelle « le gauchisme culturel ». Alliance qui produit de curieuses contradictions, lorsqu’au strict respect des processus naturels se trouve associée la transgression des lois fondamentales de notre humanité. Comme si le transhumanisme était conciliable avec l’écologisme.

    Mais poser la question de l’aspiration intellectuelle de ce courant politique oblige à se demander quels sont ses principes fondamentaux. Un José Bové, qui a bien lu ce magnifique précurseur que fut Jacques Ellul, se garde des embardées de tous ceux qui ne disposent pas du bagage de sagesse et de maturité qui conviendrait.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 septembre 2020.

    ait.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Sur Sacr TV, chronique du vrai combat social.


    https://fr.calameo.com/read/000869313...

    Les royalistes restent novateurs dans le domaine social. Ils ne sont pas restreint par une vue idéologique comme les partis de gauche. Ils savent par expérience et connaissance historique que seule la monarchie peu tempérer une certaine forme de libéralisme et de socialisme dans l’autonomie du monde du travail et la justice sociale. La gauche n’a rien inventé, elle a recopié et appliqué les lois sociales royalistes, qu’elle avait depuis la Révolution refusé aux ouvriers. Il suffit pour s’en convaincre, d’éplucher les archives comme nous l’avons fait et mettre sous les yeux du public les mensonges de l’histoire officielle.

    Les maux dont nous souffrons restent principalement les mêmes dénoncés depuis des décennies.

    - Crise économique et faillite du libéralisme avec ses conséquences

    - une population salariale restant sans protection professionnelle comme les avocats et médecins qui, eux possèdent la propriété du métier.

    - un nouvel esclavage avec les délocalisations où les individus peuvent être mis en concurrence avec d’autres dans des pays « sous-développés » et perdre travail et situation

    - un certain patronat libéral sans foi ni loi, exporte ses entreprises à l’autre bout du monde, la main sur le cœur et parlant de république des droits de l’homme mais acceptant pour plus de profit, le déplacement de ses capitaux en mettant en faillite des familles entières de salariés…

    - un Etat ayant perdu toute indépendance politique face à l’économique, devenu un satellite de l’Europe décidant de la vie ou de la mort de pan entier de son économie : agriculture, pêche, industrie au profit d’autres pays.

    - un syndicalisme ne représentant plus le monde du travail mais la politique et dont les adhésions fondent comme neige au soleil

    - Un Etat sacrifiant son peuple en acceptant que la misère du monde vienne s’implanter ici.

    - une politique suicidaire en matière de démographie, un Etat ripoux-blicain surendetté dans une marche vers l’abîme et le néant

    La plupart des lois sociales instituées, Conseil économique et sociale, sécurité sociale, participation, loi des 8 heures…n’ont pas l’étendue réelle et l’autonomie dont les royalistes rêvaient qu’elles puissent avoir dans un véritable pays libre. Ces lois furent limitées par le système républicain les restreignant pour en garder le contrôle, comme pour la décentralisation. Alors même si toutes les formes de gouvernements possèdent leurs contraintes, il reste des gouvernements destructeurs par essence et d'autres dont les bases restent humanistes. Retrouvons les racines de l'arbre de vie d'où notre France fut le fruit et Libérons nous…

  • Diagnostic de l’Hopital Public Français, par James Deauville.

    Les chiffres d’une crise nationale

    Il est ainsi fait que la gravité d’une crise est proportionnelle à sa capacité à révéler les maux d’un système aux yeux du plus grand nombre. Alors que les cris du personnel qui le fait vivre au quotidien ne semblaient suffire à alerter sur la lente agonie de l’hôpital public français, la pandémie actuelle inverse les tendances. Il est donc d’intérêt général de s’intéresser aux raisons de ce déclin, que l’on peut résumer sous le terme général de guerre des finances.

    Posons le diagnostic et surtout, veillons à ne pas retomber dans la passivité une fois la crise passée ; car « Les pires lieux des enfers sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale » .

    En France, sur plus de 3 000 établissements de santé, 1 376 sont des hôpitaux publics. Ils ne représentent que 45% des établissements mais offrent encore plus de 61% des lits en hospitalisation complète et 55% des lits en hospitalisation courte [5]. “Encore” car, depuis plusieurs décennies, nos précieux hôpitaux publics sont soumis à des pressions économiques dantesques, qui influent aussi bien sur la qualité des soins que sur la pénibilité du travail hospitalier.

    En 2002, les hôpitaux publics disposaient de 314 000 places en hospitalisation longue. En 2018, il n’en restait que 243 000. Soit 71 000 lits en moins, un tiers du total [1]. Les hospitalisations courtes – soit moins de 24 heures – ont bien vu leur nombre de place augmenter, de 12 000 lits. Passant de 31 000 à 43 000 [5]. Si l’un ne compense pas l’autre d’un point de vue numérique, l’un ne remplace pas l’autre de manière générale. Car les places en hospitalisation longue assurent un stock de lits vides, qui permettent de parer aux imprévus : une épidémie de virus respiratoire, exemple au hasard parmi une liste non exhaustive. Mais comment expliquer cette double évolution? L’explication, c’est le virage ambulatoire de l’hôpital public, la volonté de rentabiliser les soins, de gérer le système de santé à la manière d’une entreprise comme les autres.

    Les différents programmes régulant nos hôpitaux

    En 1982, Jack Ralite, ministre de la Santé et membre du Parti Communiste, confie la direction des hôpitaux à Jean de Kervasdoué. Cet ingénieur des Eaux et Forêts visite l’université américaine de Cornell et y découvre les Diagnosis Related Groups. Une ingénieuse façon de classer les malades hospitalisés avec pour but d’identifier précisément le coût de chaque séjour. En 1982, naît donc le PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information). Son objectif : mesurer la “production” de soins dans chaque unité médicale. Il reste peu utilisé jusqu’en 1996. [9]

    De 1995 à 1997, Alain Juppé, alors Premier Ministre et membre de l’UMP (actuels Républicains) , lance son plan pour contenir les dépenses de la Sécurité Sociale, « boucher le trou de la Sécu » en somme. Parmi les mesure notamment : création de l’Ondam (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) qui doit aider à réduire les dépenses de santé. L’Ondam est une limite budgétaire annuelle votée par le parlement [2]. Mais l’Ondam n’est pas la seule mesure, on utilise pour première fois le PMSI dans le calcul des budgets alloués aux hôpitaux. Ou comment injecter dans les habitudes la notion de “rentabilité” d’un séjour hospitalier.

    En 2002 le plan “Hôpital 2007” propose une nouvelle méthode de financement : la T2A, (Tarification À l’Activité). Désormais, chaque hôpital doit classer sa “patientèle” dans l’un des 800 GHM (Groupe Homogène de Malades). La Sécurité Sociale paie ensuite l’hôpital pour chaque acte médical selon les barèmes de la T2A, qui est révisée chaque année. Certaines pratiques sont donc favorisées car plus rentables, et on commence à gérer les hôpitaux en bons chefs d’entreprise : « il faut faire 50 hernies/semaine pour se permettre un pontage » . En 2005, les directeurs d’hôpitaux sont autorisés à contracter des emprunts sans attendre l’aval du directoire de l’établissement (notons au demeurant que la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » du 21 juillet 2009 modifie légèrement ce statuât, ces décisions sont désormais remises au directeur de l’ARS (Agence Régionale deSanté) considéré comme plus qualifié pour prendre ces décisions). En somme, si les subventions de l’État ne suffisent pas, il est facilité d’accumuler les dettes grâce aux banques, l’hôpital publique se privatise par l’emprunt. Et les subventions de l’État ne suffisent pas : entre 2002 et 2013, l’endettement des hôpitaux publics est passé de 9 à 30 milliards. [3]

    Tous les éléments pour une décrépitude accélérée d’un système de santé naguère parmi les meilleurs au monde sont en place :

    D’un côté, l’Ondam maintient la pression en définissant un budget inférieur aux besoins prévus. En 2019 l’Ondam est augmenté de 2,4%, là ou la commission des comptes de la Sécurité Sociale estimait l’augmentation des besoins à 4,4 % [8].

    De l’autre, la T2A est là pour repérer les opérations les plus rentables et optimiser au mieux le management de « l’entreprise Hôpital ».

    De nombreux établissements se retrouvent donc au bord de l’asphyxie budgétaire, mais aucun respirateur vraiment efficace n’est disponible. La plus grosse variable d’ajustement, pansement appliqué sur une plaie béante, sera le personnel. Entre 2010 et 2017, la productivité dans les hôpitaux publics a bondi de près de 15%, les effectifs de 2%. [1]. De quoi briser plus d’un soignant, augmentant notamment la charge de travail des étudiants infirmiers, externes et internes. Les arrêts maladies sont d’ailleurs plus importants dans le secteur hospitalier que dans tous les autres secteurs (10,2 jours/an contre 7,9 jours/an) [1]. Enfin les paies du personnel des hôpitaux sont inférieures de 10% au salaire moyen dans l’hexagone, classant la France 28e sur 32 au sein de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique). [7]

    Note d’espoir royaliste

    Le libéralisme s’affairant à construire son nid partout, il a réussi à insuffler le productivisme et la rentabilité au sein de l’hôpital public français. Le PMSI, la T2A, l’Ondam, les ARS et l’ensemble des institutions compétentes ont tenté de faire appliquer ces principes économiques et ont fini par faire accepter au plus grand nombre que si l’hôpital est déficitaire, c’est de sa faute. Mais la règle première de l’empirisme scientifique qui définit la notion de diagnostique est la prise en compte du contexte extérieur. Il est nécessaire alors de s’interroger sur le rôle du vieillissement de la population ou de l’augmentation du prix des appareils médicaux, plus performants. [4]. Mais l’espoir n’est pas permis de disparaître, les solutions existent et sont nombreuses : « La condition essentielle est de revenir à la valeur fondamentale de la médecine qui est le résultat clinique obtenu par les soins prodigués au malade. Cela oblige à passer du volume d’activité au résultat, du quantitatif au qualitatif, des procédures au résultat, car, contrairement au monde industriel, les études portant sur la santé ont montré l’absence de corrélation entre procédures et résultat. Cela légitime de passer d’une vision managériale à une vision médicale.« [6]. Il faudra au demeurant retrouver une société où la prise de décision soit réellement orientée vers le bien commun. Et pour que vive la France, vive le Roi !

    Références

    1. [1]  A. Bergonzoni, B. Boisguérin, N. Boussaïd, H. Chaput, A. Dahmouh, A. Delaporte, G. Gateaud, C. Legris, S. Morin, A. Pla, et al. Les établissements de santé : édition 2019. Technical report, Drees, 2019.
    2. [2]  P.-L. Bras. L’ondam et la situation des hôpitaux publics depuis 2009. Les Tribunes de la sante, (1) :109–117, 2019.
    3. [3]  C. des Comptes. La dette des établissements publics de santé. shorturl.at/yBIUV, 2014. (Accessed on 04/26/2020).
    4. [4]  B. Dormont and H. Huber. Vieillissement de la population et croissance des dépenses de santé. 2012.
    5. [5]  E. Y. Ingrid Lefevre-Hoang. État des lieux des pratiques de chirurgie ambulatoire en 2016. Technical report, Drees, 2019.
    6. [6]  F. Michot, B. Launois, D. Bertrand, J. Bringer, L. Degos, J.-P. Olie, C. Thuillez, et al. Rapport 19-02. l’hopital public en crise : origines et propositions. Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, 203(3-4) :109–121, 2019.
    7. [7]  OECD. Health at a glance 2019 : Oecd indicators. shorturl.at/dmqw2, 2019. (Accessed on 04/26/2020).
    8. [8]  D. L. Pierre-Yves BOCQUET. Fusions et regroupements hospitaliers : quel bilan pour les 15 dernières années ? Technical report, Inspection générale des affaires sociales, 2012.
    9. [9]  Sénat. Séance du 20 février 1997. shorturl.at/bimu3, 1997. (Accessed on 04/26/2020).

    Source : https://urbvm.fr/

  • États-Unis, retour vers le futur, par Frédéric de Natal.

    Il existe dans les rangs Républicains un courant de pensée monarchiste hérité d'une tradition qui remonte aux origines de l'histoire des États-Unis.

    «Nos pères fondateurs, malgré ce que beaucoup de gens pensent, ont créé un gouvernement monarchique et non un gouvernement de type parlementaire. Des individus comme Alexander Hamilton, John Adams, John Jay, George Washington, James Wilson et d’autres ont travaillé pour créer un gouvernement qui permettrait l’unité entre tous les États. Ils ont créé une monarchie limitée, en s’assurant qu’aucune branche du gouvernement ne détiendrait la suprématie et ne deviendrait tyrannique. Nous voulons qu’un empereur héréditaire remplace la présidence actuelle, en conservant tous les pouvoirs conférés ou implicites présents dans la constitution ».

    frédéric de natal.jpgLongue chevelure blonde tombant à peine sur ses épaules et yeux bleus perçants, Austin Pomper est le fondateur de l’United Monarchist Party of America. Dans un pays qui a longtemps combattu l’oppression britannique, l’idée de voir un monarque à la tête de cette république fédérale peut paraître utopique. Réduit au rang de folklorisme, le monarchisme américain a connu plusieurs existences au cours de l’histoire des États-Unis. Les turpitudes liées à la présidence de Donald Trump viennent pourtant d’insuffler un vent nouveau à ce royalisme d’outre-Atlantique qui entend s’imposer comme une alternative dans une société radicalement fracturée.

    C’est le dernier né des mouvements monarchistes américains. L’United Monarchist Party of America (UMPA) revendique déjà plusieurs centaines de membres dans tout le pays, actifs sur les réseaux sociaux. À sa tête, Austin Pomper, qui est fermement convaincu que le système démocratique actuel est à bout de souffle, que seule une monarchie peut recréer l’esprit d’union cher aux pères fondateurs des États-Unis et empêcher une nouvelle sécession entre le Sud et le Nord. Lorsque les 13 colonies britanniques d’Amérique du Nord décident de réunir leurs destins sous une seule main, le 4 juillet 1776, c’est le républicanisme inspiré des idées philosophiques de Montesquieu, de Rousseau ou de John Locke qui est le système idéologique dominant dans les colonies. Centre des Lumières outre-Atlantique, la ville de Philadelphie va insuffler l’émergence d’une identité américaine aux insurgés qui désormais rejettent l’hégémonisme commercial et régalien de la monarchie hanovrienne de Georges III. Pourtant, à la veille de la révolution américaine, tous n’adhèrent pas à ce concept et certains cherchent à couronner la jeune nation en devenir. Une délégation parcourt les chemins d’Europe à la recherche d’un souverain et leur choix se porte sur Bonnie Prince Charlie, Charles Édouard Stuart : le prétendant jacobite les éconduit poliment. Leader du parti fédéraliste, Alexander Hamilton envoie un courrier au prince Henri de Prusse mais le goût prononcé pour les hommes du Hohenzollern, en dépit de ses talents militaires incontestables, ne permet pas l’instauration d’une monarchie héréditaire. Les partisans d’une monarchie jettent alors leurs derniers espoirs et leur dévolu sur George Washington lui-même. Riche planteur, ce général a été un des héros de la guerre d’indépendance, il est loin de s’opposer à cette proposition, la deuxième du genre qui lui est faite, mais il finit par refuser en dépit de titres aussi exotiques que farfelus qu’on lui soumet tels que « Sa Majesté élue », « Sa Splendeur » ou encore « Son Altesse le Président des États-Unis d’Amérique et le protecteur de leurs libertés ».

     

    La monarchie, remède pour une société américaine fracturée

     

    Austin Pomper regarde l’histoire de la France monarchique avec fascination. Comme tous les étrangers qui se passionnent pour le conflit dynastique, il a ses propres points de vue. Pour lui, la couronne passe par la branche des Orléans incarnée par le comte de Paris. « La monarchie n’est pas une relique du passé. C’est très naturellement que j’ai porté mon regard vers elle. C’est la forme d’organisation politique la plus logique selon moi. C’est le meilleur exemple de démocratie directe ou de démocratie représentative. Thomas d’Aquin et Aristote ont enseigné que le meilleur gouvernement est celui qui combine la monarchie, l’aristocratie et la démocratie, le système des trois vertus ». Dans les années 1970, en pleine présidence Nixon, un mouvement monarchiste américain avait surgi, la Constantian Society, cultivant la nostalgie de l’Ancien régime tombé en 1789. Il meurt avec son fondateur à l’aube du XXIe siècle, remplacé par un Royalist Party qui connaît un succès tout aussi mitigé. Présidence impériale, création d’un Sénat où siégeraient les membres de la maison royale, monarchie héréditaire avec primogéniture masculine, augmentation du nombre de représentants au Congrès et au Sénat, les propositions ne manquent pas. Un sondage est même en ligne sur leur site officiel aux couleurs du drapeau américain afin de savoir si les curieux de passage adhèrent à leur programme. « Les gens parlent du gouvernement central comme d’un gouvernement tyrannique, détenteur de trop de pouvoirs concentrés à Washington, et qui doit tomber » rappelle Austin Pomper qui renvoie ses compatriotes à leurs livres d’histoire. « Nous n’avons jamais demandé la chute du roi George III, nous lui avons adressé une supplique qu’il a ignorée. Nous n’avons pas eu d’autres choix que de prendre notre indépendance ». Mais à la question de savoir quel prince ceindrait une couronne, les monarchistes américains demeurent très indécis.

    « Nous sommes maintenant à la croisée des chemins dans notre pays. Ce dont nous avons besoin, c’est de mettre fin à ces combats constants, ces besoins de suprématie et de contrôle. Notre gouvernement national doit être réformé comme ceux des États d’Amérique. Si nous voulons survivre, si nous voulons nous unir, il est indispensable de nous transformer » affirme Austin Pomper. Pour autant, les monarchistes américains sont très divisés. Si l’UMPA a condamné l’attaque du Capitole et pointé du doigt la responsabilité de Donald Trump, il en est d’autres qui soutiennent l’ancien président des États-Unis. L’American Monarchist Society (AMS) entend favoriser « un vrai retour à une politique traditionaliste » et ne cache pas son adhésion aux idées extrêmes du Parti Républicain dont l’attitude durant quatre ans a dérouté plus d’un de leurs élus. « L’Amérique a besoin de se tourner vers des dirigeants puissants qui permettront d’inverser la tendance au sein d’une république qui mine notre société » rappellent les monarchistes de l’AMS qui citent volontiers Monseigneur Lefebvre en guise de référence ou encore l’UKIP britannique. « Une monarchie est fondée sur la nation, respectueuse de son passé, de son peuple et de sa culture » peut-on lire sur son forum de discussion. On évoque les monarchies constitutionnelles, absolues et électives. Cette dernière fait mouche. « Une élection par État afin d’élire démocratiquement un souverain » propose-t-on.

    Récemment, un historien, John Meacham, a publiquement accusé le Parti Républicain d’être devenu « un parti monarchiste, considérant Trump comme son roi, qu’il ait raison ou tort ». « Et c’est intéressant parce que dans l’esprit et la philosophie de l’ère fondatrice, c’est précisément ce contre quoi nous nous sommes battus » renchérit-il, raillant ces idéalistes qui pensent renverser utopiquement le système et refaire l’histoire.

     

    Illustration : De Bonnie Prince Charlie à Trump, les drapeaux de la discorde ou l’impossible quête de l’homme providentiel.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Sorti de son devoir de réserve, l’officier de gendarmerie est blâmé pour avoir dit la vérité, par Iris Bridier.

    Il faut vraiment que l’heure soit grave pour qu’un capitaine sorte de son devoir de réserve, quitte à assumer les sanctions disciplinaires. Cela en dit long sur l’urgence de la situation. « La violence qui gangrène aujourd’hui notre société, comme en témoignent les récentes affaires d’affrontements entre bandes rivales dans les quartiers dits sensibles, mais aussi dans les zones rurales ou périurbaines, n’arrive pas à être prise en compte de manière judiciaire », explique Hervé Moreau, l’ancien commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Beaune au Figaro.

    6.pngDans Vérités d’un capitaine de gendarmerie, un livre édité à compte d’auteur et déjà vendu à plus de 5.000 exemplaires, il dénonce l’ensauvagement de nos campagnes, le laxisme judiciaire, mais également les « fumistes de notre profession, ceux qui bâclent les enquêtes et qui par conséquent ne répondent pas aux justiciables ». Pragmatique, tout ce qu’il écrit est issu de faits réels. Le discours est efficace et sans langue de bois : « Arrêtés puis relâchés, arrêtés puis relâchés… Et des dizaines de milliers de familles démissionnaires et qui s’en fichent du moment que les allocations rentrent. Voilà pour une partie la France d’aujourd’hui. »

    Alors, bien sûr, le capitaine Hervé Moreau était prêt à payer le prix de sa liberté de parole. Ce sera un blâme. La sanction infligée par Florence Parly, ministre des Armées, est l’une des plus lourdes que l’on puisse infliger à un officier français. « Je m’étais préparé à des arrêts de rigueur, mais pas à ce désaveu terrible de la part d’une institution que je sers fidèlement depuis près de trente ans, dans l’armée de terre, puis dans la gendarmerie nationale », regrette-t-il dans Le Figaro.

    Plus déterminé que jamais et prêt « à prendre tous les risques pour donner la parole aux gendarmes qui vivent des situations de plus en plus intenables et aux victimes que l’incurie de notre système judiciaire muselle et bafoue », Hervé Moreau envisage désormais de porter son combat en politique en se présentant, en juin 2022, aux élections législatives à Beaune. Une autre façon de s’engager, en mettant ses convictions et sa liberté de ton au service de sa nation.

     

    Iris Bridier

    Journaliste
    Auteur
     
  • La chute de la natalité française, une divine surprise ? Non, la conséquence de décisions d’apprentis sorciers !, par Ja

    Certains commentateurs ont laissé entendre que la pandémie du Covid-19 en serait la cause, c’est là une belle blague. Comme l’analyse depuis des mois, voire des années, l’excellent démographe Gérard-François Dumont, cette baisse est la conséquence de l’abandon des mesures de soutien aux familles. 

    7.pngLa baisse régulière et systématique des allocations familiales effectuée par le gouvernement de François Hollande et poursuivie par en est la cause fondamentale. Gérard-François Dumont, dans toutes ses études, met en évidence la corrélation entre le recul des allocations familiales, lesquelles ne sont pas des aides sociales et ont été fortement réduites pour les classes moyennes, et la baisse de la .

    François Hollande et Emmanuel Macron ont doublement joué les apprentis sorciers, car la baisse de la natalité a deux conséquences majeures : sur le plan interne, le maintien de la natalité est un facteur sans égal pour équilibrer et financer notre système de retraite ; pas de salut en dehors du renouvellement des générations ! Sur le plan européen et international – et, à ce titre, je rejoins la question de nos relations avec l’Allemagne -, la paix en Europe ne sera pérenne que si la population française équilibre la population allemande.

    Or, la France a ou avait une chance historique de rattraper l’Allemagne, dont la natalité ne permet plus le renouvellement de ses générations depuis des années. C’est là une donnée géostratégique capitale !

    De plus, pour réussir l’assimilation des migrants en situation régulière, il est impératif que les Français de souche soient majoritaires pour les intégrer. La natalité est, pour la France, une donnée de survie, n’en déplaise aux bien-pensants !

    Gardons-nous surtout d’idéaliser nos relations avec l’Allemagne, vieux travers des salons parisiens. Jean Le Rond d’Alembert, dans une lettre à Voltaire, le 11 janvier 1758, le déplorait déjà : « Nos Parisiens ont aujourd’hui la tête tournée du roi de Prusse. »

     

    Jacques Myard

    Homme politique
    Maire de Maisons-Laffitte
  • Primaire LR : ”Pour que la France reste la France” arrive premier....

    lafautearousseau n'a pas vocation à commenter ce qui se passe dans le Pays légal, pour approuver ou désapprouver ses jeux internes, "combinaisons", compromissions et trahisons de l'intérêt national...

    "En même temps", comme dirait quelqu'un, et sous peine de vivre sur Sirius, nous ne pouvons nous désintéresser de l'actualité politique, sous peine - ne nous réfugiant que dans les idées - de perdre toute chance d'intéresser nos concitoyens à nos idées de salut public.

    Voilà pourquoi nous nous contenterons d'exprimer deux sentiments à propos de la désignation des deux finalistes de la primaire LR...

    1. Il nous paraît bon qu'Éric Ciotti soit arrivé en tête, avec un slogan aussi acceptable pour nous que celui qu'il a choisi et qui est, dirons-nous, "royalo-compatible", même si des nuances sont à apporter sur telles ou telles déclarations, parfois obligées et qui ne présument pas forcément de grand-chose...

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    Cliquez sur l'image pour lire les textes

     

    2. Il est franchement réjouissant d'assister à la déroute de Xavier Bertrand, élu de la gauche aux dernières Régionales contre les Patriotes qui, si chaque parti se présentait sous ses bannières, y étaient majoritaires : Xavier Bertrand, qui parade "à droite" (?) a beau dire et beau faire, il est élu par LFI, le PC et le PS (du moins, ce qu'il en reste !...) les escrolos et compagnie. Il a perdu : tant mieux ! Avec lui Philippe Juvin, au demeurant fort respectable médecin et Professeur, mais qui a déclaré il y a peu qu'il voterait Macron en cas de second tour Macron/Le Pen.

    Tous les deux apportant leur soutien à Valérie Pécresse, qui les accepte, cela suffit à la disqualifier, en plus de tout le reste, qu'elle a dit et fait, et sur quoi il n'est pas utile de revenir ici...

    Pour conclure cette réflexion "à chaud", il reste à souhaiter que se réalise ce dont a parlé Zemmour : que les 60 à 80% de Français qui se reconnaissent dans des positions de simple bon sens et lucidité, et qui se positionnent de la droite à la gauche, ou ailleurs, se retrouvent pour que, enfin, un gouvernement de Salut public sauve la France des dangers mortels qui l'assaillent, tous créés par le Système mortifère dont la chute est - in fine - la condition sine qua non du redressement national...

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  • Primaire LR : ”Pour que la France reste la France” arrive premier...

    lafautearousseau n'a pas vocation à commenter ce qui se passe dans le Pays légal, pour approuver ou désapprouver ses jeux internes, "combinaisons", compromissions et trahisons de l'intérêt national...

    "En même temps", comme dirait quelqu'un, et sous peine de vivre sur Sirius, nous ne pouvons nous désintéresser de l'actualité politique, sous peine - ne nous réfugiant que dans les idées - de perdre toute chance d'intéresser nos concitoyens à nos idées de salut public.

    Voilà pourquoi nous nous contenterons d'exprimer deux sentiments à propos de la désignation des deux finalistes de la primaire LR...

    1. Il nous paraît bon qu'Éric Ciotti soit arrivé en tête, avec un slogan aussi acceptable pour nous que celui qu'il a choisi et qui est, dirons-nous, "royalo-compatible", même si des nuances sont à apporter sur telles ou telles déclarations, parfois obligées et qui ne présument pas forcément de grand-chose...

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    Cliquez sur l'image pour lire les textes

     

    2. Il est franchement réjouissant d'assister à la déroute de Xavier Bertrand, élu de la gauche aux dernières Régionales contre les Patriotes qui, si chaque parti se présentait sous ses bannières, y étaient majoritaires : Xavier Bertrand, qui parade "à droite" (?) a beau dire et beau faire, il est élu par LFI, le PC et le PS (du moins, ce qu'il en reste !...) les escrolos et compagnie. Il a perdu : tant mieux ! Avec lui Philippe Juvin, au demeurant fort respectable médecin et Professeur, mais qui a déclaré il y a peu qu'il voterait Macron en cas de second tour Macron/Le Pen.

    Tous les deux apportant leur soutien à Valérie Pécresse, qui les accepte, cela suffit à la disqualifier, en plus de tout le reste, qu'elle a dit et fait, et sur quoi il n'est pas utile de revenir ici...

    Pour conclure cette réflexion "à chaud", il reste à souhaiter que se réalise ce dont a parlé Zemmour : que les 60 à 80% de Français qui se reconnaissent dans des positions de simple bon sens et lucidité, et qui se positionnent de la droite à la gauche, ou ailleurs, se retrouvent pour que, enfin, un gouvernement de Salut public sauve la France des dangers mortels qui l'assaillent, tous créés par le Système mortifère dont la chute est - in fine - la condition sine qua non du redressement national...

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  • Dans les jours qui viennent, ouverture d'une quatrième page facebook pour lfar...

    bouquet.jpgJe le redis pour nos nouveaux lecteurs : notre actuelle page facebook Lafautearousseau Royaliste est la quatrième que nous ayons ouverte, nos trois premières ayant été fermées par fb sans explication(s) ni possibilité de dialogue.

    Cette brutalité évidemment "politiquement orientée" ne nous a pas refroidi, et nous a au contraire conduit à persister, malgré tout, en ouvrant notre quatrième page mais, aussi, à prendre la précaution d'en ouvrir une autre, de secours, "au cas où"...

    Cette seconde page a, assez vite, atteint la limite maximum des 5.000 "amis" autorisés, ce qui nous a conduit à en ouvrir une troisième.

    Voici que cette troisième page en est à 4.948 "amis" : nous allons donc en ouvrir une nouvelle (la 4ème), dans très peu de temps maintenant. Avec les 5.543 "amis" de notre Page principale (et ses 5.650 personnes abonnées), nous arrivons donc à un total - provisoire puisqu'en hausse constante, heureusement - de 15.543 "amis", ce qui est encourageant.

    Et, de "secours" qu'elles étaient au début, ces pages sont ainsi devenues également , au fil du temps, des "pages relais"...

    Vous apprendrez également avec plaisir, j'en suis sûr, que notre compte tweeter, lui aussi, progresse bien en ce moment; et que notre tout nouveau compte Telegram a pris un bon départ...

    Par contre, je n'ai pas besoin de vous apprendre que nous recevons, pratiquement,lfar en hausse.jpg un don tous les deux jours, puisque vous le voyez chaque fois en première "note" du quotidien : nous remercions immédiatement, de cette façon, chacune des personnes qui nous envoient un chèque ou qui utilisent notre Paypal...

    Cette progression constante des "amis"/abonnés et des dons financiers sont les deux meilleurs baromètres que l'on peut prendre en compte pour juger de la bonne santé - ou non - d'un média comme le nôtre...

    Si vous voulez nous encourager en vous inscrivant à ces pages et comptes, en laissant des "j'aime", en envoyant un don, surtout, ne vous gênez pas ! Nous disons un grand "Merci" à ceux qui le font, en souhaitant qu'ils continuent, et nous suggérons aux autres d'en faire autant, car - à lafautearousseau - nous sommes toujours contents, mais jamais satisfaits, de notre progression.

    Nous en voulons toujours plus, car, vous le savez, les idées que nous défendons sont celles du Bien commun, et la situation de notre malheureux pays se dégrade de jour en jour, à cause du Système qui nous déclasse inexorablement...

    Soyez donc à nos côtés, par des gestes concrets, dans cette "action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

    François Davin, Blogmestre

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  • LA FRANCE N’A PAS DIT SON DERNIER MOT !, par Guy Adain.

    Ce pourrait-être le titre du dernier livre d’Éric Zemmour.

    Et l’on peut s’attendre à une descente en flammes de cet ouvrage. On ne sait pas ce qu’il y a dedans, mais seul le nom de l’auteur va permettre une mise au pilon en règle par la bien-pensante orthodoxie régnante.

    Éric Zemmour dit le droit, quand il faudrait dire le gauche ; certes il n’est pas le premier à asséner des vérités pas toujours bonnes à dire.

    Et comme dit la chanson : le premier qui dit la vérité…

    Je ne sais pas si la France n’a pas dit son dernier mot et je l’espère bien, mais pour l’heure, la France est muette, elle ne s’exprime pas.

    On ne peut entendre que la République chanter la Marseillaise dans les quartiers Nord…

    Sans doute la République a dit son dernier mot ; qu’aurait-elle à ajouter ; elle a tout dit, tout essayé, tout tenté, et le résultat est toujours le même : « La loi du nombre est un mauvais système ! »

    L’adage « Plus on est de fous, plus on rit. » est archi-faux, on y rit surtout jaune !

    Que pourrait-être le denier mot de la France ?

    J’ai bien peur que ce ne soit : Europe !

    C’est le rêve de certains qui verraient bien la France dissoute dans l’Europe avec quand même un Président Français à sa tête !!!

    D’aucuns parlent et s’expriment à la place de la France, mais sont-ils la France ? Bien sûr que non ! Comment la France pourrait parler sans sa tête guillotinée un 21 Janvier 1793 ?

    La France, elle a été dans l’âme de tous nos Rois, dans nos deux Empereurs et dans le Général de Gaulle, depuis, elle s’est tue !

    L’Âme de la France ne hante pas l’Élysée, elle s’était réfugiée en la Chapelle Royale de Dreux avant d’en être chassée…

    Elle est « Ailleurs en France » où le Roi est partout chez lui.

    Il est possible que la France n’ait pas dit son dernier mot, il est possible qu’elle dise demain : Ah ! Si notre bon Roi savait !

    Et qu’elle s’entende répondre : Montjoie Saint Denis !

     

    Prince Jean vous êtes la France,

    Dites votre premier mot de Roi,

    Prince Jean vous êtes notre Espérance,

    Faites nous entendre « Montjoie Saint Denis » !

     

     

     

    Guy Adain

    05/09/2021

  • Sur le blog ami de La Couronne : Livre: « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil ».

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    Sorti en librairie le 8 octobre dernier de cette nouvelle biographie « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil » par Alexandre Dupilet.

    En voici le résumé :

    « De Philippe d’Orléans (1674-1723), régent de France à la mort de son oncle Louis XIV, Montesquieu a écrit qu’il était « indéfinissable ». Il semble en effet s’être ingénié à brouiller les cartes et à défier ses biographes.

    Dans la mémoire collective, le prince demeure le libertin qui n’aimait rien tant qu’organiser des « petits soupers » et qui incarne à lui seul cette époque festive et insouciante que fut la Régence. Loué pour ses talents militaires et sa bravoure sur les champs de bataille, il suscita l’admiration de la Cour avant que ses provocations et ses excès ne finissent par lasser jusqu’au Roi-Soleil.

    Promis à rien, petit-fils de France condamné à contempler ses collections et à errer dans les splendeurs de Saint-Cloud et du Palais-Royal, il gouverna pourtant la France durant huit ans, de 1715 à 1723, après la mort de Louis XIV.

    À la tête de l’État, il mit en chantier de nombreuses réformes, dont certaines, novatrices, comme la polysynodie et le système de Law, ont marqué les esprits. Pour assurer la paix extérieure, il n’hésita pas à s’allier avec l’Angleterre, remettant en cause la politique étrangère menée par Louis XIV. Il n’eut pourtant d’autres ambitions que d’assurer la paix du royaume et de préserver le pouvoir absolu du jeune roi Louis XV. Loin d’être un prince libéral, annonciateur du siècle des Lumières, Philippe d’Orléans fut en vérité le digne héritier du Roi-Soleil.

    En s’appuyant sur les dernières avancées de la recherche, Alexandre Dupilet propose un portrait profondément renouvelé de ce prince qui marqua tant l’époque de son empreinte qu’il est désormais devenu pour l’Histoire, le Régent. »

     
    « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil », Alexandre Dupilet, Tallandier, 2020, 496 p. Vous pouvez trouver ce livre directement sur le site de la maison d’édition : ici

    Source : https://www.la-couronne.org/

  • Contre la cancel culture, par Gérard Leclerc.

    Un observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires vient de se constituer dans le cadre de l’université pour lutter contre une culture envahissante venue des États-Unis et s’attaquant aux fondements de notre civilisation. Une véritable résistance est en train de s’organiser.

    Dans l’hebdomadaire Le Point de cette semaine, soixante-seize universitaires signent un véritable manifeste pour dénoncer une maladie qui s’est emparée de leur institution et met en péril les fondements mêmes de leurs disciplines : « Un mouvement militant entend imposer une critique radicale des sociétés démocratiques, au nom d’un prétendu “décolonialisme” et d’une “intersectionnalité” qui croit combattre les inégalités en assignant chaque personne à des identités de “race” et de religion, de sexe et de “genre”. » Ce mouvement nous vient des États-Unis, où depuis longtemps déjà il a suscité une véritable culture qui s’appuie d’ailleurs sur ce que George Orwell appelait une « police de la pensée » avec des procédés d’intimidation et même de chasse à l’homme.

    En une chronique trop courte, je ne puis exposer, comme il le faudrait, les thèses de ce mouvement, qui sont moins des thèses que des slogans, au demeurant efficaces dans l’ordre de la propagande. Pierre-André Taguieff, qui vient de publier un essai argumenté sur L’imposture décoloniale, résume en douze points ce système idéologique. Je ne les reprendrai pas, mais j’en retiendrai l’idée d’un véritable catéchisme qui s’empare des esprits, un peu comme un certain marxisme s’était imposé dans les années d’après-guerre, sans qu’on puisse raisonnablement s’y opposer. Sartre n’avait-il pas parlé d’un horizon indépassable pour l’époque ? En un sens, il n’avait pas tort. Mais la liberté de l’esprit consistait justement dans le refus de cet indépassable.

    Sans doute, sommes-nous aujourd’hui sommés de rentrer en résistance contre ce qui se définit comme « cancel culture », c’est-à-dire culture de l’oubli, de l’annulation et du nihilisme.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 18 janvier 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Sortir du déni Il est temps d'apprendre à vivre avec le virus... et de faire des choix, par Natacha Polony.

    "Nous nous apercevons que nous sommes en train de basculer dans une autre époque."
    © Hannah Assouline. 

    Mutants incontrôlables, vagues à répétition, immunité illusoire… Nous avons basculé dans une autre époque. Plutôt que de nous figer régulièrement en espérant en finir, il va falloir désormais apprendre à vivre avec le virus.

    C’est une inquiétude qui monte au fur et à mesure que s’égrènent les informations sur les variants, leur prolifération, les risques qu’ils font peser sur l’efficacité des vaccins… Et tout à coup, cette idée que nous nous berçons peut-être d’illusions en nous imaginant que nous allons tous finir par nous vacciner, que cette fameuse « immunité collective » sera atteinte (« au mois d’août » nous promet Olivier Véran) et qu’enfin la parenthèse cauchemardesque se refermera. Ne serait-il pas temps de sortir du déni ? Le risque est non négligeable que nous vivions, dans les deux ans, les trois ans, les cinq ans à venir, avec des résurgences de cette épidémie, des nouveaux variants incontrôlables. La stratégie des reconfinements à intervalle régulier est-elle tenable ?

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    Apprendre à vivre avec

    Déjà, nous nous apercevons que nous sommes en train de basculer dans une autre époque. Celle où des démocraties décrètent la fermeture complète de leurs frontières pour se protéger des autres, celle qui voit s’effondrer la figure emblématique de la modernité : « l’homo touristicus ». Mais il faudra aller plus loin. Si cette épidémie doit durer, nous devons faire ce que nous n’avons aucunement fait depuis maintenant un an : apprendre à vivre avec, plutôt que de nous figer à intervalles réguliers en espérant en finir rapidement. Nous donner enfin les moyens de développer un système de santé qui ne risque pas la saturation. Penser la production de façon à bâtir petit à petit une véritable indépendance. Nous préserver de la concurrence déloyale d’une Chine qui n’a visiblement pas les mêmes difficultés que nous à concilier vie économique et contrainte sanitaire. Les choix qui sont devant nous sont forcément aléatoires, forcément risqués, potentiellement douloureux. Mais ne pas choisir, c’est en fait choisir la mort. Celle d’une civilisation occidentale incapable de gérer ses contradictions.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Dans les jours qui viennent, ouverture d'une quatrième page facebook pour lfar...

    bouquet.jpgJe le redis pour nos nouveaux lecteurs : notre actuelle page facebook Lafautearousseau Royaliste est la quatrième que nous ayons ouverte, nos trois premières ayant été fermées par fb sans explication(s) ni possibilité de dialogue.

    Cette brutalité évidemment "politiquement orientée" ne nous a pas refroidi, et nous a au contraire conduit à persister, malgré tout, en ouvrant notre quatrième page mais, aussi, à prendre la précaution d'en ouvrir une autre, de secours, "au cas où"...

    Cette seconde page a, assez vite, atteint la limite maximum des 5.000 "amis" autorisés, ce qui nous a conduit à en ouvrir une troisième.

    Voici que cette troisième page en est à 4.948 "amis" : nous allons donc en ouvrir une nouvelle (la 4ème), dans très peu de temps maintenant. Avec les 5.543 "amis" de notre Page principale (et ses 5.650 personnes abonnées), nous arrivons donc à un total - provisoire puisqu'en hausse constante, heureusement - de 15.543 "amis", ce qui est encourageant.

    Vous apprendrez également avec plaisir, j'en suis sûr, que notre compte tweeter, lui aussi, progresse bien en ce moment; et que notre tout nouveau compte Telegram a pris un bon départ...

    Par contre, je n'ai pas besoin de vous apprendre que nous recevons, pratiquement,lfar en hausse.jpg un don tous les deux jours, puisque vous le voyez chaque fois en première "note" du quotidien : nous remercions immédiatement, de cette façon, chacune des personnes qui nous envoient un chèque ou qui utilisent notre Paypal...

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    Si vous voulez nous encourager en vous inscrivant à ces pages et comptes, en laissant des "j'aime", en envoyant un don, surtout, ne vous gênez pas ! Nous disons un grand "Merci" à ceux qui le font, en souhaitant qu'ils continuent, et nous suggérons aux autres d'en faire autant, car - à lafautearousseau - nous sommes toujours contents, mais jamais satisfaits, de notre progression.

    Nous en voulons toujours plus, car, vous le savez, les idées que nous défendons sont celles du Bien commun, et la situation de notre malheureux pays se dégrade de jour en jour, à cause du Système qui nous déclasse inexorablement...

    Soyez donc à nos côtés, par des gestes concrets, dans cette "action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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