UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Poésie • Où Maurras en de très beaux vers dit l'essence de son combat ... Le nôtre

    ob_6198f0_maurras-charles05.jpg

    LA PRIÈRE DE LA FIN [Extrait]

    ... Ce vieux coeur de soldat n'a point connu la haine
    Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour*.

    Le combat qu'il soutint fut pour une Patrie,
    Pour un Roi, les plus beaux qu'on ait vus sous le ciel,
    La France des Bourbons, de Mesdames Marie,
    Jeanne d'Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel.

    Notre Paris jamais ne rompit avec Rome.
    Rome d'Athènes en fleur a récolté le fruit,
    Beauté, raison, vertu, tous les honneurs de l'homme,
    Les visages divins qui sortent de ma nuit.

     

    Clairvaux, juin 1950

    * Maurras s'adresse ici au Seigneur

    Statue_de_saint-michel.JPG

    Saint-Michel - Mont-Mercure, Vendée

  • A partir de demain, sur lafautearousseau : à la découverte de l'homme Maurras...

    lafautearousseau se propose de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement caché par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (III/V)

    2. Le Nationalisme

    Le nationalisme, autre zone d’ombre" ? Être nationaliste, un motif d'opprobre, de rejet moral ? Non, s'il s'agit d'un nationalisme quelconque à travers le monde. Oui - pour la bien-pensance - s'il s'agit du nationalisme français.

    Maurras l'avait défini comme "une douloureuse obligation" dont la cause et le contexte sont historiques, bien plus qu’idéologiques : l'humiliante défaite de 1870 et l'affrontement franco-allemand qui ne cessera jamais vraiment entre 1870 et 1945. 

    "Douloureuse obligation" créée aussi par l'absence de roi, laissant la France aux mains, pour ne pas dire à la merci, d'un régime faible divisé et imprévoyant, qui la plaçait en situation d'infériorité face à l'Allemagne impériale. Plus tard, face à l'Allemagne nazie...

    Au cours de chacune des deux avant-guerres, Maurras avait vécu dans l'angoisse de l'impréparation où nous maintenait l'État républicain, laquelle devait rendre la guerre à la fois inévitable et terriblement meurtrière. Avant 1914, il avait eu la vision tragique de ce qui se préparait : "Au bas mot, en termes concrets, 500 000 jeunes français couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (dans Kiel et Tanger, 1910)

    On sait ce qu'il en fut, qui fut bien pire ; ce furent un million et demi de jeunes français qui périrent.

    Entre 1935 et 1939, l'on eut la reproduction du même scénario. La trahison de Blum refusant d'armer la France face au nazisme en même temps qu'il menait une politique étrangère belliciste irresponsable, les agissements du Parti Communiste, aux ordres de Moscou, comme Blum l'était de la IIème Internationale, allaient rendre le futur conflit mondial inévitable.

    "Pourquoi faut-il de tels retours ?" écrira alors Maurras. Dans la douleur, nous dit Boutang. On sait qu'il vécut cette période dans la certitude de la guerre et de la guerre perdue. Le "miracle de la Marne" qui avait sauvé la France en 1914, ne se renouvellerait pas...

    Tel fut, au-delà du simple patriotisme, le nationalisme maurrassien.

    Nationalisme non de conquête ou d'expansion mais de défense d'un pays menacé. Menacé de l'extérieur et de l'intérieur, car le danger allemand n'était pas le seul qui pesât sur la France. Son désarmement mental, social, politique et culturel, ses divisions, étaient à l'œuvre comme elles peuvent l'être encore aujourd'hui pour diverses raisons supplémentaires dont certaines - comme l'invasion migratoire ou le mondialisme - que Maurras n'eut pas à connaître. Elles justifient, elles aussi, la persistance de la "douloureuse obligation" d’un nationalisme français.

    (à suivre demain)

  • A la découverte de l'homme Maurras (11) : le ”jardin”, le ”pavillon carré et l'enfant (1)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (11) : le "jardin", le pavillon carré et l'enfant (1)...

    C'est donc dans l'une des trois propriétés des Garnier qu'est né Charles Maurras : la petite maison dans l'île; la deuxième consistait en un vaste terrain, planté de vignes et d'oliviers; et c'est la troisième - que Maurras enfant appelait "le jardin" ou "le pavillon carré" - qui deviendra ce que nous appelons aujourd'hui : la maison de Maurras...

    326656581.jpg

    Pas vraiment très "jolie", cette vieille carte postale a cependant le mérite - et l'intérêt - de montrer ce qu'a été, à un certain moment, ce "jardin" et ce "bâtiment carré", à l'époque, bien lointaine maintenant, ou des paysans en cultivaient une partie; ce que nous voyons là doit donc correspondre, au moins en partie, et en gros, à ce que devait probablement voir le petit Charles, lorsqu'on l'emmenait "au jardin", les jeudis et les dimanches....

    C'est dans un "drôle" de petit livre que l'on apprend quand, comment et pourquoi est né l'amour immense de Maurras pour "sa" maison de Martigues...


    "Sans la muraille des cyprès" est le titre de ce qui, à proprement parler, n'est d'ailleurs pas un livre, mais une sorte de fourre-tout assez invraisemblable, dans lequel Mademoiselle Gibert, secrétaire de Maurras, a réuni, en 1941, plusieurs textes différents, certains n'ayant aucun rapport entre eux.


    Le titre lui-même n'en est pas un, puisqu'il ne s'agit que des premiers mots du premier de ces textes, jetés là "en vrac", pourrait-on dire, ce qui n'avait, d'ailleurs, pas été du goût de Maurras...


    Pourtant, si on laisse là ces considérations, la Préface de "Sans la muraille des cyprès" va nous apporter une foule de renseignements de première main, puisqu'ils sont fournis par Maurras lui-même : les uns carrément drôles, d'autres touchants, certains surprenants : on va suivre l'évolution des goûts et des désirs, dans la tête d'un enfant; puis, l'enfant ayant grandi, l'évolution de ses choix, décisions et réalisations : ce "non livre" improbable apporte ainsi, comme le diable, sa pierre à l'édifice; il n'est donc pas, bien que fort surprenant, inutile, loin de là...

    Rappelons que le père de Maurras, Jean, fonctionnaire, a été muté à Martigues, où il a fait la connaissance de Marie Pélagie Garnier, née le 27 avril 1836, décédée en 1922, à l'âge de 86 ans, fille de Pierre Étienne Garnier, maire de Martigues et Marie Antoinette Joséphine Boyer.
    C'est donc par l'alliance avec elle que les Maurras, de Roquevaire, se sont établis à Martigues...

    Marie-Pélagie - la mère de Maurras - avait deux soeurs : Valérie et Mathilde. 

    Maurras explique, peu après le début du texte, comment il a pu faire en sorte que, lors du partage des trois biens entre les trois soeurs, ce soit "le jardin" qui soit donné à sa mère...

    "Je n'avais pas mes quatorze ans" écrit Maurras; il y a donc huit ans qu'il a connu sa première tragédie, la mort de son père adoré, alors qu'il n'avait que six ans. Il sera frappé bientôt par la deuxième tragédie que fut sa quasi surdité, en 1882 : il aura alors ces fameux "quatorze ans" qu'il n'a pas encore quand il commence son récit...


    "Je n'avais pas mes quatorze ans. On procédait à un partage de famille qui avait tardé. Selon l'usage établi chez nos bons bourgeois de Provence, notre grand-mère avait légué à ses enfants une maison de ville, une "campagne" et un jardin. La soeur aînée de notre mère annonçait son intention de se réserver la maison. Sa cadette voulait prendre le champ de vignes, d'olives et de blé. "Prends le jardin, maman ! disais-je, prends le jardin." Elle hésitait. Cette petite propriété, deux hectares et demi de fleurs, de fruits et de légumes, était moins de rapport que d'agrément; elle avait ceci d'onéreux qu'il fallait dédommager d'autres héritiers. Mais je voulais le jardin, et le voulais bien. Jadis, quand nous étions plus jeunes, avant d'aller à Aix pour nos études secondaires, on nous conduisait au "jardin", pour le moins tous les jeudis et les dimanches, et nous en revenions armés de ces grands roseaux verts qu'on appelle chez nous des cannes, et qui tournaient, comme nos têtes, à tous les vents. Puis j'aimais au jardin, le jardinier, la jardinière qui me faisaient boire le lait de leurs brebis et manger "le pain de maison" qu'ils pétrissaient eux-mêmes. Et j'aimais plus que tout le pavillon carré assis au-dessus des parterres, et qui m'avait ri de tout temps par l'or de sa façade, la broderie de ses fenêtres et les denticules de sa corniche : n'avait-il pas été bâti au XVIIIème siècle, avec le reste des pierres de l'église de l'Île ? La tradition le disait, c'était un nouveau lien de cette vieille pierre à moi..."

    (à suivre demain)

    lafautearousseau

  • A écouter demain sur lafautearousseau : l'émission Réplique, de Finkielkraut, consacrée à Maurras...

    ...et que nous intégrons à notre campagne pour sauver la Maison de Maurras au Chemin de Paradis, à Martigues.

    On y entend un Finkielkraut sans concession, et à la dent dure, reconnaître cependant pas mal de choses sur Maurras.

    Notamment, dire ceci :

    "(à la parution de Mein Kampf) Maurras écrivit : "le racisme hitlérien nous fera assister au règne tout puissant de la Horde. Hitler prépare la barbarisation méthodique de notre Europe. Il n'y a pas de plus grand danger national que l'hitlérisme et le soviétisme à égalité et ces égaux-là sont faits pour s'entendre. La carte le confirme, l'avenir le vérifiera..."

     

  • A la découverte de l'homme Maurras (4) : Les changements du lieu, d'hier à aujourd'hui...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : les changements du lieu, d'hier à aujourd'hui...

    3363879099.jpg

    Cette vue aérienne, regardée juste après la précédente photo, permet de mesurer les différences !
    On voit parfaitement la maison de Maurras et son jardin, dans le quartier de Ferrières, juste en face du bord inférieur gauche du stade.

    Le grand bâtiment rond sur la droite, en quatre "parties" est la nouvelle Mairie de Martigues. C'est là que nous fûmes reçus - mal - lorsque nous accompagnâmes Franz-Olivier Giesbert, qui voulait visiter la maison de Maurras avant de passer chez Ardisson.

    Entre Ferrières, le quartier de Maurras, au premier plan, et Jonquières, au fond, se trouve, évidemment le quartier de "l'Île" : vous y voyez un long canal rectiligne : c'est devant ce canal que se trouve la toute petite maison natale de Maurras...


    Pour le reste, dire que tout a été bouleversé, par rapport au paysage que montrait la photo précédente relèverait de l'euphémisme...

    1143504338.jpg

    Autre vue aérienne (ci dessus), proposée par Google, en arrivant de Marseille :

    - on a d'abord, tout en bas, le quartier de Jonquières;

    - puis, l'Île (la maison natale de Maurras se trouve, en gros, là où est le point noir marqué "Martigues");

    - et, en haut, le quartier de Ferrières, où l'on voit le stade (en phase de pré-démolition, pour vieillissement irrémédiable) : la maison de Maurras se distingue à l'angle supérieur gauche de ce stade; c'est plutôt l'espace libre, le grand carré laissé par le jardin, que l'on voit...

  • A la découverte de l'homme Maurras (8) : Un épisode révélateur de l'enfance heureuse...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (8) : Un épisode révélateur de l'enfance heureuse...

    Nous l'avons dit hier : Maurras, qui voulait devenir marin, était irrésistiblement attiré par la mer, c'était dans ses gènes (par son grand-père maternel Garnier); il passait des heures et des après-midi à se baigner dans "son" étang; il pratiquait très volontiers l'apnée, peut-être trop; là est sans doute la cause du fait qu'il soit devenu fortement mal-entendant (mais jamais sourd, contrairement à ce qui se dit souvent) : coup de froid après une baignade trop prolongée, pendant l'arrière-saison ? Otite, forcément mal soignée à l'époque ?...

    Voici donc, pour illustrer ceci, une image inattendue, d'un Maurras inattendu : une baignade dans l'Etang :

    2593902505.jpg


    C'est l'image qu'a choisi Pierre Boutang, le disciple fidèle, l'ami de toujours, pour illustrer son monumental "Maurras, la destinée et l'oeuvre".


    C'est l'occasion de rappeler un souvenir d'enfance de Charles Maurras à propos de cet étang.


    Il a raconté dans l'une des Quatre nuits de Provence comment, en 1885, au soir d’une journée de plage sur les bords de l’étang de Berre avec frère et ami, une tempête d’une rare violence menaça de faire sombrer leur barque et de les noyer; ils ne durent leur salut qu’au sang-froid de Charles, qui en imposa ce jour-là à son compagnon, fils de marin pourtant :

    "Je dévouais à nous défendre tout ce qu’il fallait pour tenir, pour durer et persévérer. C’était fort peu, sans doute, car il y avait peu à faire, mais enfin le poing adhérait à la rame... Nous n’avions mérité qu’un éloge : nous n’avions pas quitté le bateau et nous le ramenions sans avoir perdu un agrès..."

  • A la découverte de l'homme Maurras : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (III/III)...

    De l'inscription que vous venez de lire, Maurras écrit :

    "Cette prière est faite pour exhaler l'âme et le génie du jardin. Il me plaît qu'elle soit redite par tous les arrivants sachant lire le provençal ou se le faire déchiffrer".

    A ce stade de notre visite, faisons deux rapides mises au point.

     

    359730045.jpg


    Sur le nom de Gérard d'abord. Maurras emploie de préférence "Gérard" à "Gérard Tenque", car on n'est pas sûr des noms de famille à l'époque, comme on l'est aujourd'hui, si l'on est sûr et certain du prénom.


    Il y avait bien des Tenque, à Martigues, se réclamant de Gérard mais le doute subsistant, il vaut mieux s'en tenir au prénom, qui est sûr, lui...

    Ensuite, considérons l'endroit où nous nous trouvons : l'oratoire de Gérard est donc à la base de la composition; de lui partent neuf degrés de pierre blanche qui mènent à la terrasse supérieure. Celle-ci est longée, au couchant, d'une bande de buis assez haut (ouest), son centre est complanté de myrtes.


    Au nord, la limite de fond, courant d'est en ouest, est la dentelle végétale d'une douzaine de cyprès devant lesquels monte le Mur des Fastes (que nous détaillerons bientôt, dans son intégralité).


    Nous allons donc devoir monter. Et nous comprenons bien qu'il y a là une double symbolique : en partant de ce Gérard, qui est à la base de tout, nous allons monter et nous élever, corps mais aussi coeur, âme et esprit...

    Mais nous allons voir d'abord comment Gérard Tenque est également honoré ailleurs, à Martigues :


    * dans l'église de la Madeleine (quartier de l'Île) qui contient deux reliquaires de lui);


    * et sur la façade de l'Hôtel Colla de Pradines, l'ancienne Mairie de la ville, où Mistral vint apposer une plaque en 1891...

     

    -------------

    P.S. : Proposition permanente :

    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

    François Davin , Blogmestre

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (II/III)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (II/III)...

    572851684.jpg

    Statue de Gérard, au fronton de l'église de Jonquières

     

    "Le portrait somme l'oratoire.


    A mi-hauteur de l'édicule, sur un bandeau qui en fait le tour, se lit une attestation adressée à notre corps municipal de 1727, et tirée des archives de la Mairie.
    Elle est signée d'une autorité compétente :

    "N'ignorant pas que ce grand homme est originaire de votre ville, nous voyons avec satisfaction que sa naissance vous paraît la chose la plus glorieuse pour votre patrie", signé Manoel, grand maître de l'Ordre de Malte...


    Dans l'intervalle de ce titre fondamental et du masque supérieur une table de marbre porte un texte provençal de ma composition.

    "Benesi, Ounoura, glourifica Siegue longo mai grand prouvencau, Maje martegau, lou benurous Gerard, nascu sus noste ribeirès, l'an dou sant Crist MXL, et que l'an MCXX mouriguè dins Jerusalèn, ounte avié coungreia animous, ufanous, pietadous, sis Espitalié de Sant Jan de Jerusalèn, d'abord mounge, piéi chivalié de Santo Terro e per bello finido quouro de Rodo en Mauto aguèron navega, endevengu segnour e mèstre de la mar."

    Ce qui signifie :

    "Béni, honoré et glorifié soit à jamais grand provençal, plus grand citoyen de Martigues, le bienheureux Gérard, né sur notre rivage l'an du Saint Christ 1040 et qui, l'an 1120, mourut dans Jérusalem où il avait groupé ses courageux, glorieux, charitables Hospitaliers de saint Jean, d'abord moines, bientôt chevaliers de la Terre Sainte et, pour belle couronne, lorsque de Rhodes à malte ils eurent navigué, devenus les seigneurs et maîtres de la mer".

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras... : Les deux reliquaires de Gérard Tenque dans l'église de la Madeleine...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : les deux reliquaires de Gérard Tenque dans l'église de la Madeleine...

    Après une courte interruption dans notre visite, revenons à la mémoire de Gérard Tenque, à qui Maurras rêvait d'offrir un témoignage d'admiration magnifique en ville, mais qui, n'ayant pu le faire, dut se contenter d'oeuvrer dans son jardin.

    Gérard Tenque est malgré tout honoré deux fois, et en deux endroits, de la ville de Martigues : dans l'église de la Madeleine (que les Martégaux appellent souvent "la cathédrale"), comme nous allons le voir aujourd'hui, avec deux reliquaires du religieux; et sur le mur de l'ancienne Mairie, comme nous le verrons demain, avec une plaque commémorative, apposée en présence de Frédéric Mistral...

    644378137.jpg

    L'église de la Madeleine : on aperçoit dès l'entrée, à droite et à gauche du maître-autel, les deux petits reliquaires, placé symétriquement sur deux pilastres blancs cannelés...

    La Madeleine est l'église du quartier de l'Île, le quartier natal de Maurras, comme on l'a vu précédemment. L'église du quartier de Maurras - Ferrières - est dédiée à Saint Louis d'Anjou (c'est là que se trouve le petit musée de la fusion des trois communes en une, comme nous l'avons vu aussi précédemment;  la troisième église, celle de Jonquières, dédiée à Saint Genest, est celle sur la façade de laquelle se trouve le buste de Gérard Tenque, lui aussi vu précédemment...

    Voici les détails des deux reliquaires, sur les deux piliers de gauche (ci dessous) et de droite (ensuite):

    3260163776.jpg

    778415511.jpg

     

    -------------

    P.S. : Proposition permanente :

    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

    François Davin , Blogmestre

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras (14) : Franchissons le portail, et entrons dans le jardin... (1)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (14) : franchissons le portail, et entrons dans le jardin... (1)

    Vous commencez maintenant à savoir pas mal de choses sur Maurras, ses origines paternelles et maternelles, et sur sa maison du Chemin de Paradis.

    Il est donc temps de pousser le portail de la rue (ce qui nous est, maintenant, interdit par une richissime Mairie, aussi haineuse que stupide) et de voir ce qui nous attend, après être entré...

    Il faut d'abord savoir que la Mairie, poussé par la haine et la bêtise, à d'abord construit sur le trottoir d'en face un stade, qui a très vite très mal vieilli, et que l'on va bientôt démolir. Mais cela lui a permis d'élargir les trottoirs du Chemin de Paradis, et, donc de faire disparaître une dizaine de mètres du jardin initial, ceux où se trouvaient, de part et d'autre du portail, la double "allée des philosophes" :

    902024855.2.jpg

    "...Ce fut plus tard, beaucoup plus tard, que je pus construire à la bordure du Chemin de Paradis ma double "Allée des Philosophes"; 18 cyprès par ci, 18 cyprès par là, répétés de chaque côté, ce qui fit les 72..."

    Illustration : tout de suite en entrant dans le Jardin, une fois le portail ouvert, on a, à droite et à gauche, la même "Allée des philosophes", s'achevant toutes les deux par une petite table de pierre ronde, chacune avec son banc de pierre; les deux allées sont formées de deux haies de cyprès parallèles, espacées de deux mètres environs, propices à la méditation....

     

    La mairie de l'époque avait, cependant, fait replanter cette double allée : c'est celle que vous voyez ci-dessus, l'originale ayant disparu, noyée maintenant sous le bitume !...

    La maison est en hauteur par rapport à la route : les fenêtres de droite (rez-de-chaussée, premier et second) lorsqu'on entre, sont cachées par la végétation :

    576994369 (1).jpg

    C'est une fois que l'on a monté l'allée centrale que l'on voit l'ensemble de la façade : on se trouve alors juste en dessous de la terrasse :

    1330910075.jpg

    Le jardin est donc séparé en deux, comme le montre bien ce "plan masse" de la maison et du jardin, établi par le Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine des Bouches-du-Rhône (relevés de Monuments Historiques).


    Dans le cadre des missions de conservation et entretien des Monuments Historiques, le service réalise des relevés permettant de fixer l'état existant et de définir des travaux :

    598095993 (1).jpg


    Maison de Charles Maurras à Martigues (inscription par arrêté du 02 septembre 1975), dessin de Dominique ALBERTINI...

    La maison est orientée Nord-Sud : lorsqu'on franchit le portail, tout en bas du croquis, on regarde donc vers le nord; les fenêtre de la maison, donnant sur la ville, regardent - elles - vers le sud...
    On a, à droite et à gauche, de part et d'autre du portail, l'Allée des philosophes, plantée de deux rangée de cyprès, espacés de façon à permettre la promenade et la méditation (d'où le nom d'Allée des philosophes), et s'achevant chacune par une petite table de pierre ronde.
    La première partie du jardin, la partie basse, dans laquelle on s'engage en premier, n'a pas été transformée : elle forme, de part et d'autre de l'allée centrale, comme un losange posé horizontalement....
    C'est ce qu'on pourrait appeler "le quart supérieur gauche" qui a été transformé par Maurras, en l'honneur de Gérard Tenque, des gloires de la Cité, et des grandes amitiés de sa vie...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras (18) : deux autres personnalités majeures de la commune de Martigues...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (18) : deux autres personnalités majeures de la commune de Martigues...

    A partir de lundi, et maintenant que vous commencez à connaître maison, jardin et personnalité de Charles Maurras, nous visiterons point par point l'oeuvre qu'il a réalisée dans son jardin du Chemin de Paradis.

    Encore nous reste-t-il à clôre cette semaine en expliquant brièvement le pourquoi de ce que vous commencerez à découvrir lundi : il nous faut pour cela parler de deux gloires locales (auxquelles s'ajoute Maurras, évidemment...) :

    - Gérard Tenque, qui vécut au Moyen-Âge est la personnalité essentielle dans la création du lieu ("Mon jardin qui s'est souvenu...", disait Maurras). C'est lui qui a fondé - excusez du peu ! - l'Ordre de Malte...

    - mais on  verra apparaître aussi une autre personnalité éminemment sympathique : Joseph Boze, peintre du roi Louis XVI, dont vous aurez une biographie abrégée dans les jours qui viennent...

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyon 

    Portrait de Marie-Antoinette

    Cité au procès de Marie-Antoinette, Joseph Boze déclara : "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté"...  

     

    Maurras voulait rendre un hommage tout particulier au grand Gérard Tenque. La mairie communiste de l'époque - déjà haineuse et sectaire - lui interdisit de le faire dans l'une des rues ou places de la ville. Il se résolut donc à l'honorer dans son jardin, profitant de l'occasion pour honorer aussi toutes les autres gloires de la ville : là est l'origine de cette transformation du quart nord-ouest supérieur du jardin en général, et du Mur des Fastes, en particulier, que nous allons découvrir ensemble dans les jours qui viennent...

    Dans tout ce que nous verrons les prochains jours, Maurras explique d'abord qu'il aurait aimé "offrir à la municipalité de Martigues la statue ou le buste de ce fameux Gérard, gloria civitatis, gloire de la cité, dit une inscription, pour avoir été fondateur des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les futurs chevaliers de Rhodes et de Malte"...
    "Je ne l'ai pu faire sur la place publique, j'ai dû agir entre les haies de mon jardin".

    "Il y a fort longtemps aussi que je rêve de n'être plus le simple et oiseux possesseur de mes myrtes et de mes roses, et veux y aménager quelque chose qui le fasse servir à la communauté".

    C'est en 1942/1943 que Maurras a mis son projet à exécution, aidé de l'architecte Henri Mazet, qui avait déjà dessiné les corbeilles rustiques de buis et d'agaves....

     

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Commençons la visite de la partie architecturée du jardin...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Commençons la visite de la partie architecturée du jardin...

    A partir de maintenant, une bonne quantité de choses ayant été expliquée, nous allons nous intéresser pendant plusieurs jours à la partie "architecturée" du jardin, transformée par Maurras en "lieu de mémoire" ("mon jardin qui s'est souvenu" écrit-il dans les Oeuvres capitales)

     

    884343882.jpg

    Nous allons donc visiter la partie Nord-ouest du jardin : la maison étant orientée Nord-Sud, il s'agit donc de la partie en haut et à gauche sur le plan de Roger Joseph, vu précédemment...

    Et nous le ferons en suivant les indications de Maurras, dans son jardin - comme l'on suit celles du roi soleil dans les siens... - ce qui nous fera passer successivement par trois zones bien distinctes, quoique réunies dans un seul esprit et par une même volonté : rendre hommage et faire mémoire....

    1. D'abord, la mémoire de Gérard Tenque (en bas, à gauche);

    2. Ensuite, la mémoire de l'ensemble des gloires de la Cité de Martigues : c'est le Mur des Fastes (tout en haut, fermant la perspective);

    3. Enfin, la mémoire des grandes amitiés de la vie de Maurras, célébrées par les quatre stèles (qui seront finalement cinq), et qui est située dans la partie médiane...

     

    Vous l'avez vu vendredi dernier :  Maurras aurait aimé "offrir à la municipalité de Martigues la statue ou le buste de ce fameux Gérard, gloria civitatis, gloire de la cité, dit une inscription, pour avoir été fondateur des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les futurs chevaliers de Rhodes et de Malte"...
    "Je ne l'ai pu faire sur la place publique, j'ai dû agir entre les haies de mon jardin".

    "Il y a fort longtemps aussi que je rêve de n'être plus le simple et oiseux possesseur de mes myrtes et de mes roses, et veux y aménager quelque chose qui le fasse servir à la communauté".

    C'est en 1942/1943 que Maurras a mis son projet à exécution, aidé de l'architecte Henri Mazet, qui avait déjà dessiné les corbeilles rustiques de buis et d'agaves....

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)...

    C'est en 1113 que Gérard Tenque, né à Martigues en 1040, fonda en Palestine l'Ordre qui devait devenir pour tout le monde "L'Ordre de Malte".


    Gérard mourut en Terre sainte en 1120.

     

    3193561035.jpg

     la Croix de l'Ordre de Malte



    Remontons donc l'allée centrale, et passons le losange où Roger Joseph a inscrit "le jardin".


    Là, tournons tout à fait à gauche et rendons-nous devant la colonne dédiée à Gérard.
    Et reprenons notre Maurras :

    "Le jardin avait deux niveaux, deux étages. Il s'agissait de les relier au moyen de quelques gradins que l'on borderait de balustres, en y distribuant un petit nombre d'inscriptions où étincelleraient les fastes du pays...

    Sur un fond de cyprès tirés du nord au sud, comme un rideau sur la campagne, devait se détacher son oratoire avec le masque gérardien qui le surmontait.


    Ce masque n'est point imaginaire mais sculpté d'après le moulage authentique de la tête d'argent fondue il y a trois siècles par notre grand Puget pour la Commanderie de Manosque où les restes de Gérard ont été ramenés de Jérusalem".

    lafautearousseau

  • Patrimoine • Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues ! Suite et précisions ...

     

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgNotre article « Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues ! », paru jeudi dernier 2 août, a provoqué différentes réactions sur lesquelles nous sommes revenus en publiant le commentaire qu'on va lire. Précisons et confirmons : nous ne comptons pas nous en tenir là. Nous voulons susciter une campagne si possible intelligente et organisée pour restaurer l'image de Maurras comme citoyen de Martigues,  comme Provençal, et libérer sa maison du Chemin de Paradis.  Ce n'est qu'un début ! Nous y reviendrons !  LFAR

     

    Le legs de la maison de Charles Maurras à la ville de Martigues ?

    Ce qui est fait est fait et il n'est pas sûr qu'à long terme ce ne soit pas un bien. La municipalité communiste ne sera pas éternelle et même celle-ci, qui fut très raisonnable et positive sous le maire précédent, Paul Lombard, ne restera peut-être pas toujours sous l'influence des éléments sectaires qui y sévissent à ce jour. La municipalité de Martigues est une institution pérenne, tandis que les maurrassiens, il faut le reconnaître, n'ont pas été assez riches, assez nombreux ou assez généreux pour se charger de façon stable de la maison de Maurras.

    3983397224.jpgCe qui nous intéresse ici ce n'est pas de revenir sur le colloque à charge, tout à fait raté, du 30 mai dernier, à Marseille, au Mucem. Un débat avec ses protagonistes peut être formateur pour nos amis mais il n'y a aucune chance d'une discussion objective et honnête avec ses protagonistes. Ainsi en fut-il du procès Maurras que celui-ci, à juste titre, qualifiait de « fumisterie ». C'était un règlement de comptes. 

    Ce qui nous intéresse ici c'est de rechercher les voies et moyens de restaurer l'image de Maurras comme citoyen de Martigues et comme Provençal. Et de la restaurer en particulier à Martigues même, contre le clan municipal sectaire. Différents moyens existent. La période préélectorale des municipales sera favorable. Maurras ne compte pas à Martigues que des adversaires, loin de là. De nombreux arguments d'ordre littéraire, historique, culturel et communal, peuvent être avancés, diffusés, opposés aux sectaires. Il s'agit aussi et peut-être surtout de libérer la maison du Chemin de Paradis. Du travail en perspective mais passionnant, juste et noble. L'aide de tous sera utile, bienvenue !  ■

    Ci-dessus : aquarelle de l’artiste avignonnais Louis Montagné

    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues !