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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (6)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    6. Une des veillées des Baux (2/2) : ...puis l'inspiration puisée par Vladimir Volkoff, pour son discours de 97, dans les chants et l'ambiance de ces veillées...

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    N'en ayant pas d'autres (du moins pour l'instant...) je reprends ici l'une des deux photos de veillée parues lundi dernier...

    À chaque fois qu'il venait parler aux Baux, Volkoff était là, presque à toutes les veillées, en tout cas à celle du Rassemblement de 1997 : encore plus touché qu'à l'accoutumée par la chaleureuse ambiance et l'amitié vraie qui se dégageaient de cette veillée, de ces chants, il puisa dans son émotion, cette année-là,  l'inspiration de son discours du lendemain (au moins en partie); son discours commença par ces mots : 

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    "Hier soir, nous avons eu une veillée autour d’un feu qui nous a d’ailleurs fort agréablement réchauffés, aussi bien le corps que l’âme, nous avons eu une veillée de chansons. Ces chansons étaient dirigées par quelqu’un qui, lui aussi, a l’autorité dans le sang, forts bien chantées par des jeunes gens et des moins jeunes. Ces chansons, ce feu, cette grande fumée dissimulée, presque clandestine, dans la terre de Provence, m’ont appris des choses..."

     

    Nous avons fait de l'ensemble de son discours notre sixième Grands Textes :

    GRANDS TEXTES (6) : Le Roi, l'éternelle solution, par Vladimir Volkoff

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    Une autre photo de Volkoff à la Tribune, dans le Val d'Enfer...

     

    Album des Rassemblements Royalistes de Montmajour, Saint Martin de Crau et des Baux-de-Provence...

  • Histoire de cloches, mais c'est du sérieux : Bientôt du nouveau, à Notre-Dame de Paris...

            Il faut défaire ce qui a été fait, et refaire ce qui a été défait....

            Le principe est très simple, et bien connu des amoureux des belles choses, qui redonnent vie à ce que la bêtise, la méchanceté ou la cupidité des hommes a abîmé.

            En l'occurence, la bêtise, et la haine de nos Racines, de notre Histoire : on sait le mal qu'ont fait les révolutionnaires, à partir du moment où ils eurent le pouvoir : "Les Vandales du Vème siècle n'ont jamais brisé tant de chefs-d'œuvre." disait d'eux Alexandre du Sommerard, ce grand royaliste et amateur d'art éclairé, qui consacra sa fortune à récuperer et sauver ce qui pouvait l'être, et qui, par son action, est directement à l'origine du Musée de Cluny... 

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    "Emmanuel", le seul rescapé de l'ensemnle des cloches de Notre-Dame, pèse 13 tonnes, son battant 500 kilos; Le diamètre à la base de la cloche est de 2 m 62. Il a été installé en 1686 en remplacement de l'ancien bourdon Jacqueline
    Il sonne en "fa dièse" ainsi qu'en atteste ce récit d'Ernest Laut, extrait du Petit Journal Illustré du 19 avril 1908. 

               Dans son décret n° 1.256, du 23 juillet 1793, la Convention ordonna que les cloches des églises et chapelles de France soient déposées pour être fondues et puissent servir à la confection des canons ; elle  décrèta : "chaque commune a la faculté de conserver une cloche qui serve de timbre à son horloge", ce sera la "cloche civique" : cent mille cloches vont disparaître dans la tourmente. Et Napoléon, pour les besoins de son immense armée, ne fera qu'amplifier le processus... 

               Quelques cloches en réchapèrent : celle de Lignières (Cher), fondue à Orléans pendant la révolution, en 1790, qui porte la mention « Vive la nation, vive le Roi » et des fleurs de lys; celle de Quintat (Haute-Savoie) porte la mention « Si je survis à la Terreur, c’est pour annoncer le bonheur »....  

               A  Notre-Dame de Paris, toutes les cloches furent fondues, à l'exception du bourdon Emmanuel : "Emmanuel" avait succédé à la cloche "Jacqueline", qui avait été fondue en 1400, et avait été coulé en 1685 par plusieurs fondeurs lorrains pour la remplacer. Le parrainage fut assuré par Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, c'est pourquoi la cloche porte également le prénom "Marie-Thérèse". 

              "Emmanuel" se trouvant dans la tour sud, on installa, lors des restaurations du XIXème siècle (en 1856...), quatre cloches benjamines dans la tour nord. Mais, si la restauration partait d'un bon sentiment, elle fut râtée : car l'ensemble formé par ces cloches sonnait faux, n’étant pas accordé par rapport à Emmanuel, et donnait une sonnerie peu harmonieuse de par la piètre qualité du métal.

              A partir de 2011, le projet se fit jour de recréer l’ensemble en place en 1686, lors de la bénédiction du bourdon, donc d'en revenir à la disposition existante jusqu’en 1792, afin de retrouver le paysage sonore de la fin du XVIIIème siècle : avec huit cloches au lieu de quatre dans la tour nord, et deux bourdons, contre un aujourd'hui, dans la tour sud.... 

             Il faudra attendre le 24 mars 2013 pour voir le projet réalisé, et pour entendre à nouveau les sons qu'ont entendu Louis XIV, Louis XV et Louis XVI (et quelques autres….) : émouvant, non ?

            Le Pélerin donne des informations sur l'avancement des travaux et, dans la foule des renseignements, véritable machine à remonter le temps, on peut cliquer sur un lien proposant d'ores et déjà d'entendre, reconstitué numériquement, ce que sera le son restitué, le même qu'ont entendu les parisiens pendant plus de 130 ans !: 

    1. l'article du Pélerin : http://www.pelerin.info/Histoire-Patrimoine/Notre-patrimoine/La-depose-des-cloches-lance-les-festivites-du-850e-anniversaire-de-la-cathedrale-Notre-Dame-de-Paris

    2. le lien pour écouter les cloches, telles que les ont entendues les parisiens, jusqu'à la folie destructrice urbi et orbi de la Révolution : http://www.notredamedeparis.fr/IMG/mp3/NDP_Projet_Cloche.mp3

  • Le 4 septembre 1870, une journée dans l'Histoire de France, par Frédéric de Natal.

    Source: https://www.actionfrancaise.net/

    « Ce que vous me pro­po­sez, Mes­sieurs, je ne puis, je ne dois pas y consen­tir. Croyez-moi, les épreuves que je viens de subir ont été si dou­lou­reuses, si hor­ribles, que dans ce moment, la pen­sée de conser­ver cette cou­ronne à l’empereur et à mon fils me touche très peu. Mon unique sou­ci, la seule ambi­tion est de rem­plir dans toute leur éten­due, les devoirs qui me sont impo­sés. Si vous croyez, si le Corps Légis­la­tif croit que je suis un obs­tacle, que l’on pro­nonce la déchéance, je ne me plain­drais pas.

    frédéric de natal.jpgJe pour­rais quit­ter mon poste avec hon­neur, je ne l’aurais pas déser­té. Mais je suis convain­cu que la seule conduite sen­sée, patrio­tique, pour les repré­sen­tants du pays serait de se ser­rer autour de moi, de lais­ser de côté, quant à pré­sent, toutes les ques­tions inté­rieures et d’unir étroi­te­ment nos effort pour repous­ser l’invasion ».
    Dans la mati­née du 4 sep­tembre 1870, l’impératrice des Fran­çais, Eugé­nie de Mon­ti­jo, écon­duit une délé­ga­tion de par­le­men­taire venue lui deman­der de remette son pou­voir à l’assemblée.

    Contraint à l’exil en 1830, le comte de Cham­bord, Hen­ri d’Artois, écrit le même jour au Kai­ser Guillaume Ier dont les troupes ont défait à Sedan l’empereur Napo­léon III, désor­mais pri­son­nier de l’ennemi prus­sien. « Je suis donc prêt si mon pays m’appelle, à rem­plir la mis­sion qu’un devoir sacré m’impose. De la res­tau­ra­tion de ce prin­cipe en France, dépend, j’en ai la convic­tion, le sort de l’Europe. Que Votre majes­té le sache bien, la nation a été sur­prise, elle ne sera jamais abat­tue. (…) Si la vic­toire à ses exi­gences, c’est à la sagesse des princes qu’il convient de les refer­mer dans de justes limites (…). ». Guillaume Ier ignore la sup­plique et laisse son chan­ce­lier Otto von Bis­marck, celui qui a mani­pu­lé les fran­çais en pro­dui­sant un faux afin de mener le Second empire dans une iné­luc­table chute, s’empresser de dou­cher les espoirs du petit-fils de Charles X. Il n’entend pas « contri­buer à encou­ra­ger la droite monar­chique en France » et pré­fère une « faible répu­blique à une forte monar­chie » confesse t‑il. La pro­cla­ma­tion du Reich, dans la gale­rie des Glaces au châ­teau de Ver­sailles, n’est plus qu’une ques­tion de temps.

    Aver­ti de tout cette agi­ta­tion, les évé­ne­ments s’enchaînant rapi­de­ment, le dépu­té Léon Gam­bet­ta, chef de l’opposition, prend la déci­sion de mon­ter à la tri­bune de l’assemblée natio­nale … « (…) Atten­du que tout le temps néces­saire a été de don­ner à la repré­sen­ta­tion natio­nale pour pro­non­cer la déchéance, Nous décla­rons que Louis-Napo­léon Bona­parte et sa dynas­tie ont à jamais ces­sé de régner sur la France. Le peuple a devan­cé la Chambre qui hési­tait. Pour sau­ver la Patrie en dan­ger, il a deman­dé la Répu­blique : elle est pro­cla­mée, et cette révo­lu­tion est faite au nom du droit et du salut public ».
    Paral­lè­le­ment à cette chute, les fils de Louis-Phi­lippe Ier d’Orléans, le duc d’Aumale et le prince de Join­ville, arrivent à la fron­tière fran­çaise après avoir quit­té Bruxelles. Ils sont refou­lés. Gam­bet­ta, qui craint une insur­rec­tion roya­liste, ordonne leur arres­ta­tion en cas de réci­dive. Le comte de Paris, Phi­lippe d’Orléans, ten­te­ra d’ailleurs à son tour de débar­quer depuis l’Angleterre, quelques jours plus tard mais en vain. C’est un vrai coup d’état qui viennent d’o­pé­rer les répu­bli­cains qui n’ont fina­le­ment de légi­time que leur seule illé­gi­ti­mi­té. Preuve en est, que la déchéance de Napo­léon III ne sera offi­ciel­le­ment acté, presqu’un an plus tard, après l’écrasement dans le sang de la Com­mune de Paris qui s’est sou­le­vée contre le nou­veau régime. L’ul­time uto­pie auto­ges­tion­naire tra­gique de la France avec ses figures incon­tour­nables.

    L’im­pé­ra­trice Eugé­nie de Mon­ti­jo n’a plus d’autres choix que de par­tir en exil, où elle et son fils vont écrire un nou­veau cha­pitre du roman bona­par­tiste.
    Une répu­blique qui, durant ses 7 décen­nies d’existence, va s’échiner à réécrire l’Histoire de France, ten­tant de trou­ver de nou­veaux héros afin de mieux s’incarner à tra­vers eux, mal­me­nant son héri­tage capé­tien qu’elle manque pour­tant de res­tau­rer sur son trône (affaire du dra­peau Blanc). Un régime par­le­men­taire mar­qué par de nom­breux scan­dales de cor­rup­tion (affaire de Pana­ma, Sta­vis­ky..) et d’instabilité par­le­men­taire, bafouant le prin­cipe même de suf­frage uni­ver­sel. Une répu­blique sans liber­té, ni éga­li­té ou fra­ter­ni­té, ce cre­do qu’elle enseigne pour­tant dans ses écoles, une réus­site et une fier­té de modèle laïc. Un régime qui sera défi­ni­ti­ve­ment ter­ras­sé par les alle­mands en 1940, ayant lui-même contri­bué à semer les graines d’une seconde guerre mon­diale.

    Une répu­blique, loin de ce prin­cipe de Res Publi­ca qui a carac­té­ri­sé nos 1000 ans de monar­chie, fon­dée en toute illé­ga­li­té, il y a 150 ans. Avons-nous réel­le­ment quelque chose à célé­brer alors que sa cin­quième consœur, en fin de vie, nous offre ce triste visage iden­tique et quo­ti­dien de divi­sions et de crises en tout genre, met­tant à mal autant notre his­toire , notre iden­ti­té fran­çaise désor­mais mena­cée de l’in­té­rieur ? Quelque soit la teneur et la sym­bo­lique du dis­cours que pro­non­ce­ra le chef de l’é­tat ce matin, qui entend s’ins­crire dans la conti­nui­té de la IIIème Répu­blique afin de dénon­cer « ce sépa­ra­tisme » qui pour­rait nous faire bas­cu­ler dans une guerre civile, elle a déjà les mêmes saveurs que ce 4 sep­tembre 1870 : Celle de l’é­chec.

    Fre­de­ric de Natal

    « Les Rois ont fait la France ! Elle se défait sans Roi. Si tu veux ta déli­vrance, Pense clair et marche droit ! Fran­çais, nous vou­lons une France, Mais à la France il faut un Roi !  »

  • HISTOIRE & ACTUALITE • Retour sur « Mannesmann »… Ou : un « Maroc allemand » a-t-il existé ? Par Péroncel-Hugoz *

    Reinhard et  Max Mannesmann

     

    Une grande marque de fabrique allemande, qui brilla sur le Maroc d’avant le Protectorat franco-espagnol, est de retour dans l’ancienne Fédala *. Commentaires.

    peroncel-hugoz 2.jpg« MANNESMANN » : le nom s’étale en caractères d'imprimerie sur des panneaux publicitaires posés depuis peu dans les avenues de Mohammédia et nous ramènent plus d’un siècle en arrière lorsque les ambitions marocaines de l’empereur d’Allemagne concurrençaient fortement celles de la République française. C’est vrai que depuis la nomination au Maroc du général Lyautey, en 1912, comme résident général de France près Sa Majesté chérifienne, alors le sultan Moulay-Hafid, le mot « Mannesmann » avait vite disparu de Fédala et du reste de la Chérifie, tout en se maintenant, il est vrai, sous la forme populaire, simplifiée, quand on l’écrivait en arabe ou en français, dans le terme « MANESMAN ». Il y eut donc la « plage Manesman », et « l’îlot Manesman » pas très loin de la corniche et du port. Les pubs de 2015 ont remis en selle la version longue et compliquée de ce patronyme allemand, celui d’une lignée industrielle aussi fameuse alors que celle des Krupp.

    Les panneaux de ce printemps ne nous annoncent pas une ressurection au Maroc, un retour de la firme géante germanique mais une opération immobilière sur la portion du littoral océanique ayant appartenu il y a plus de 100 ans, aux maîtres de l’acier rhénan. Soutenu par la Banque BNP-Paribas, l’Atelier d’architectes Mohamed Lamnaouar va «restructurer» les installations actuelles, surtout des pavillons de plages légers et lancer un «lotissement pieds dans l’eau», comme la côte entre Casablanca et Rabat en compte déjà plusieurs dizaines – hélas ! la plupart du temps sans laisser quelques petits morceaux de maquis ou de forêts pour les promeneurs, les lapins et les tortues terrestres … L’autre plaie de ces résidences balnéaires, ce sont les dépôts «sauvages» de gravats et autres déchets que certains entrepreneurs se font un devoir, si possible la nuit, d’aller déposer sur le terrain du concurrent … Du côté des plages Dahomey ou David, vers Bouznika, les dernières pinèdes, les derniers troupeaux de bovins ou ovins doivent s’accommoder maintenant des débris de matériaux de construction déversés en énormes tas au bord des pistes ou au beau milieu des pâturages … 

    Les frères Mannesmann, jadis, avaient hérité en Allemagne d’une fortune bâtie d’abord dans la fabrication des couteaux et qui prit un essor gigantesque vers 1885. Les six frères allemand propriétaires de ce patrimoine économique profitèrent de l’accord euro-chérifien d’Algéciras, en 1906, en Espagne, pour proposer leurs services au sultan Abdelaziz puis à son frère et successeur Abdelhafid.  Ces ambitions industrielles notamment minières, s’accompagnèrent d’un véritable coup de foudre collectif pour les beautés naturelles du Maroc, particulièrement en cette Chaouïa côtière ou intérieure, alors peu peuplée et donc souvent en friche. Les six frères obtinrent du Makhzen à Fédala et alentour, huit concessions agricoles totalisant, dit-on, 50 000 hectares dont une partie fut aussitôt défrichée de ses doums, en association avec des paysans du cru. 

    Reinhard Mannesmann, l’aîné, vint avec sa jeune épouse Ruthilde pour un long, très long voyage de noces, ambulant, au Maroc, circulant avec une véritable smala de gardes, serviteurs, cavaliers, chevaux, mulets, etc. A ses heures libres, le nouveau marié se livrait à la prospection minière, comptabilisant, assure-t-on, plusieurs centaines de gisements divers. Ses cinq frères plus jeunes visitaient le pays avec l’accord du Palais. Robert devait mourir à Safi tandis qu’Otto, irait rendre l’âme en Libye où, pour se changer les idées, il s’était fait nommer consul un temps par le Kaiser de Berlin. Tous ces voyages, ces projets, ces concessions de la sextuple fratrie volèrent en éclats avec l’arrivée du germophobe Lyautey et surtout la guerre franco-allemande, déclenchée en 1914 et qui allait permettre à Paris de récupérer l’Alsace-Lorraine conquise par l’Empire allemand en 1870. Lyautey fit même fusiller pour « espionnage » un ami des Mannesmann qui avait eu l’imprudence ( et l’impudence ?) de rester dans l’Empire chérifien après l’installation des Français … 

    Le « Maroc allemand » n’a pas existé mais, outre la fratrie industrielle, de nombreux autres sujets du Kaiser marquèrent alors l’Histoire du Maroc, du journaliste Siegried Genthe au navigateur Leonard Karow, qui commanda le « Turki », bateau du sultan, au frappeur de monnaie Gustave Franck via le lieutenant Walter Rottenburg, bâtisseur à Rabat, au quartier de l’Océan, d’un fortin sultanien, etc. etc. Nous reparlerons peut-être de ces Germains de Chérifie, surtout si des historiens marocains actuels commencent à s’intéresser à cette « période allemande » du Maroc que le retour du nom de MANNESMANN est en train de nous rappeler.  •


    LIRE.  « L’héritage colonial du Maroc », sous la direction d’Herbet Popp et Mohamed Ait-Hawza, est un ouvrage collectif richement illustré, fruit d’une collaboration exclusivement marocco-allemande et qe l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) de Rabat, a eu la bonne idée d’éditer en français, sur la base des résultats du VIIIe  colloque germano-marocain de Bayreuth (Bavière) en 2011. Ce travail renouvelle en grande partie la vision qu’on a du Protectorat français (1912-1956). 


    * L’origine du toponyme berbère « Fédala » reste obscure et se perd dans la nuit des temps comme « Mogador » ou « Mazagan ». Les Européens écrivirent d’abord «Fédhala» puis les Marocains débaptisèrent cette ville en l’honneur de Mohamed V et orthographièrent le nouveau toponyme « Mohamédia » car le monarque de l’époque ne redoublait pas en français le second « m » de son prénom. Avec le roi Mohammed VI qui l’a fait, le nom de la ville s’est du coup orthographié « Mohammedia ». Comme le constatait le romancier et grand voyageur Paul Morand, longtemps résident à Tanger, « Chaque époque se reflète dans ses orthographes »…

    Péroncel-Hugoz - Le 360

     

  • Un désastre annoncé pour l’histoire-géo à l’école et au collège ... Charabia et inanité, par Laurent WETZEL

    Réforme des collèges ? Laurent Wetzel revient ici sur le cas spécifique - mais non isolé - de l'histoire-géo. Cette note parue dans Boulevard Voltaire nous rappelle que, peu après la parution de son ouvrage Ils ont tué l'histoire géo, Laurent Wetzel avait été l'invité de l'un de nos Cafés poliques de Lafautearousseau à Marseille (15.12.2012). Nous avons plaisir à reproduire ici la vidéo de ce Café où son intervention avait été très appréciée et dont les participants ont conservé un excellent souvenir. Il n'est pas interdit à ceux qui le souhaiteront de l'écouter ou de le réécouter ! LFAR   

     

    77fa10fd2eaf9bec1bd6247871c0add5 vvvvv.jpgEn 2013, Vincent Peillon a installé en grande pompe le Conseil supérieur des programmes (CSP) à l’Institut de France. Il a désigné, pour le présider, le fameux recteur Alain Boissinot, qui a toujours servi simultanément le gouvernement en place et le gouvernement suivant. Auquel a succédé le grand géographe Michel Lussault, auteur de L’homme spatial (sic). Le CSP serait nécessairement compétent et efficace puisqu’il devait comporter, paritairement, neuf hommes et neuf femmes. Pour rédiger les projets de programmes à mettre en œuvre, à la rentrée 2016, à l’école et au collège, dans le public et le privé sous contrat, il a fait travailler une armée de spécialistes et d’experts, tous choisis pour « leur excellence dans leur domaine et leur connaissance du système éducatif », avec deux objectifs : la promotion du « vivre ensemble » et « le succès scolaire pour tous ». Pas moins.

    Ces projets viennent d’être publiés avec l’approbation de Najat Vallaud-Belkacem, après le feu vert donné par l’Élysée et Matignon.

    Quant à l’histoire et à la géographie, ce qui les caractérise, c’est le charabia et l’inanité.

    En 2014, le CSP s’était engagé à « présenter les programmes de façon compréhensible par les non-spécialistes, qu’il s’agisse des professeurs, des parents et des élèves eux-mêmes ». Engagement non tenu. Le charabia sévit plus que jamais dans ces nouveaux programmes. Quelques perles pour illustrer mon propos : « Convoquer régulièrement les repères géographiques, les faire manipuler et réinvestir dans différents contextes et à différentes échelles », « S‘approprier un lexique spécifique en contexte », « Produire des messages à l’oral et à l’écrit », « Questionner la périodisation de l’histoire et pratiquer de conscients allers-retours au sein de la chronologie », « Pratiquer un espace de vie », « Mettre en relation les faits étudiés dans une démarche synchronique et/ou diachronique »…

    Ce charabia extravagant va de pair avec l’inanité des programmes proposés. Quelques observations non exhaustives à ce sujet :

    – Le mot « date » y est interdit de séjour, tandis que le vocable « repère » y pullule. Seule y figure la date 1892 : c’est en CM2, dans le cadre de l’expression « 1892 : la République fête ses cent ans » (sic).
    – Si « l’histoire du fait religieux » et « l’histoire des premières grandes migrations de l’humanité » durant la préhistoire et l’Antiquité doivent être étudiées, c’est uniquement pour « permettre à l’élève de mieux situer et comprendre les débats actuels » et l’« amener à voir autrement le monde d’aujourd’hui ». La politique politicienne n’y trouvera rien à redire.
    – Si « Charlemagne, roi et empereur » est mentionné en CM1, c’est parce que, faute d’incarner les « valeurs de la République », « sa figure est l’occasion d’observer les dynamiques territoriales d’un empire qui relèvent plus d’une logique européenne que française ». Il est vrai qu’Aix-la-Chapelle n’est pas bien loin de Maastricht.
    – Quatre rois de France sont cités en CM1, mais ensuite, plus aucun chef d’État ou de gouvernement n’est nommé, sauf Jules Ferry en CM2. On y cherche vainement Napoléon Ier ou Napoléon III, Georges Clemenceau ou Léon Blum, le général de Gaulle ou Georges Pompidou.
    – La « question du génocide juif doit être abordée » en CM2, mais seulement « dans le cadre de la France », comme si ce n’était pas essentiellement l’Allemagne hitlérienne qui avait conçu et mis en œuvre le massacre des Juifs d’Europe.
    – Les programmes de géographie sont corrompus par l’obsession du « développement durable » et celle de la « mondialisation ».

    L’UMP a délégué deux de ses plus brillants parlementaires pour siéger au CSP, la députée Annie Genevard, professeur de lettres, et le sénateur Jacques Grosperrin, professeur agrégé d’éducation physique et sportive. Ils ont approuvé ces projets. Ils représentent tous deux le département du Doubs et j’en suis personnellement affecté : la branche Wetzel de ma famille s’était installée à Morteau, il y a plus de deux siècles, en 1814… 

     

    Normalien de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire, inspecteur d’académie – inspecteur pédagogique régional d’histoire-géographie honoraire

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    Café politique de Lafautearousseau, à Marseille, le 15.12.2012. Invité : Laurent Wetzel
     
     
  • Rien ne vient jamais à bout de la géographie et de l'Histoire, ces deux grandes forces génératrices

     

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    C'est la centième chronique « En deux mots ».

    Nous y prendrons quelque distance avec « l'actualité » immédiate, même si cette dernière est contrastée, foisonnante, souvent agressive et violente, dangereuse en bien des régions du globe ; et même en France où, sans menace extérieure comme par le passé - une exception dans notre histoire - se profile, pour demain ou après-demain, le choc intérieur des communautés qui y vivent, soit depuis fort longtemps, de sorte que le patrimoine qu'elles y ont constitué au fil de nombreux siècles leur appartient, soit que, venues d'autres continents, d'autres civilisations, elles s'y soient installées plus ou moins récemment et continuent d'y venir en masse, sans pouvoir ni vouloir pour un grand nombre,  s'y assimiler. Cette 51h9s2MHz7L._SX315_BO1,204,203,200_.jpgsituation française explosive, comme d’autres dans le monde, atteste que la théorie dite de la fin de l'Histoire, du moins telle qu'elle a été comprise et vulgarisée en « Occident », n'est pas pertinente. Elle est née de l'illusion de l'inéluctable généralisation à la planète entière du modèle marchand américain après l'effondrement du bloc soviétique. Un monde plat, métissé et post-national devait remplacer l'ancien ordre différencié des continents, des nations, des peuples et des cultures. On voit ce qu'il en est aujourd'hui, où l'Histoire ressurgit partout dans le monde avec son lot d'ambitions et de menaces croisées. 

    Emmanuel Macron a souvent répété, en contradiction avec la théorie de la fin de l'Histoire mais sans incidence sur sa politique, que l'Histoire est tragique.  Et cette tragédie, par-delà amitiés, alliances, et solidarités, qui sont toujours de circonstance, les nations la vivent finalement en solitaires, chacune selon sa destinée singulière.  

    Ni l'Histoire, ni les espaces géographiques où elle se déroule et qui la conditionnent, ni par conséquent, le politique, s'il s'affaiblit ici ou là, ne disparaissent vraiment ni tout à fait ni pour toujours.  

    вена.jpgCette considération simple est en définitive le fil conducteur de ces chroniques, qu'elles traitent de la France ou de l'Allemagne, toujours confrontées, de notre vieille ennemie héréditaire, l'Angleterre, de l'immense Chine ou de l'Inde immémoriale, de l'Espagne et de l'Italie voisines, nos turbulentes sœurs latines, de la Mitteleuropa (photo), si souvent martyre, de l'Amérique ou de l'Islam, de l'immigration et du terrorisme, ces fléaux qui sont ceux de notre temps, de Poutine, de Trump, de Merkel ou d'Emmanuel Macron ... 

    Même l'évolution extraordinaire des techniques à laquelle nous assistons, à laquelle que nous le voulions ou non nous participons tous, ne nous semble pas en réalité pouvoir venir à bout ni de la géographie ni de l'Histoire, ces deux grandes forces génératrices. La financiarisation du monde, l'asservissement du politique aux puissances cosmopolites de l'Argent, seraient en passe d'y réussir. Est-ce si sûr ? Regardons le monde, la résurgence de la Russie éternelle avec Poutine, les nationalismes asiatiques, chinois, indien, japonais et autres, le Brexit, l'Italie, l'Europe Centrale, le phénomène Trump et le formidable retour du national-conservatisme américain ... Et même allemand. Rien de tout cela ne sonne la fin de l'Histoire ou du Politique. 

    1084712-f-16-americain-decollant-base.jpgLes nouvelles technologies (les avions, internet, les téléphones portables chers à Michel Serres, les moyens de communication, etc.) rendraient l'anéantissement des frontières, des anciennes cultures, et des peuples, inévitable. Mais cela aussi est une vue partielle : les avions transportent les voyageurs et les masses de touristes ( « l'homme en bermuda »*) mais aussi les terroristes, les soldats et accessoirement les bombes, y compris celles d'Hiroshima et Nagasaki, ils servent à la paix ou à la guerre ; Internet est dans un cas analogue  : Il établit de multiples Cyberdjihad-hackeur-site-web-internet-informatique.jpgcontacts entre individus, peut concourir à leur ressemblance, à leur uniformité, mais aussi à la diffusion des idéologies, des propagandes, à l'exaltation des particularismes de tous ordres, à l'expression des nationalismes, les meilleurs et les pires, il en est de même de toutes les technologies modernes : elles sont ambivalentes. Elles n'annihilent ni le poids de l'Histoire ni celui de la géographie sur les réalités politiques contemporaines.  

    Leur vitalité et leur perpétuelle résurgence, c'est ce que ces chroniques tentent de mettre en lumière au cas par cas. Il ne nous semble pas que l'actualité les démente. Au contraire. 

    jeanfrancoimattei-brunovenzal.jpgAux désespérés de l'avenir - français et au-delà - nous rapporterons que Jean-François Mattéi à qui, considérant son profond pessimisme, nous avions demandé s'il ne voyait aucun motif d'espérer en l'avenir, après un temps de réflexion nous avait répondu - en philosophe : « Heidegger pensait qu'à la fin tout recommence » (photo). Bainville, autre grand pessimiste, en la matière, pensait comme Heidegger. 

    Nous poursuivrons nos modestes réflexions sur l'actualité dans ce même esprit.  

    * Expression de Philippe Muray  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (100 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Voici l'histoire de trois millionnaires qui courent après la démocratie pour les animaux, mais pas pour les humains, par

    L'édito de Natacha Polony : "Sur le plateau de 'Quotidien', ils blaguent, ils se marrent, ils sont trois potes qui ont voulu agir comme n'importe quel citoyen, pour améliorer le monde. 'Il faut donner la parole au peuple, dit Xavier Niel, avant de se reprendre. Non, je n'aime pas le mot 'peuple', mais il faut donner la parole aux Français.'"

    Quelle est la cause qui réunit sur un plateau de télévision trois des plus riches patrons français ? Lundi 7 septembre, à « Quotidien » (TMC), Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon et Marc Simoncini venaient défendre le référendum d'initiative partagée qu'ils ont lancé avec le journaliste des causes progressistes Hugo Clément. Un référendum d'initiative partagée pour lutter contre la souffrance animale à travers six propositions : l'interdiction de la chasse à courre et d'autres chasses traditionnelles, l'interdiction des élevages d'animaux à fourrure, celle des spectacles d'animaux sauvages, celle des expérimentations sur les animaux quand il existe une autre solution, et celle de l'élevage en cage et de l'élevage intensif à horizon 2040.

    "je n'aime pas le mot 'peuple'"

    Évidemment, la cause est noble. Et ses ambassadeurs sont cool. Sur le plateau de « Quotidien », ils blaguent, ils se marrent, ils sont trois potes qui ont voulu agir comme n'importe quel citoyen, pour améliorer le monde. « Il faut donner la parole au peuple, dit Xavier Niel, avant de se reprendre. Non, je n'aime pas le mot “peuple”, mais il faut donner la parole aux Français. » Le peuple, c'est politique. Le demos assemblé qui décide de son destin. Les Français, c'est plus sympa, ce sont des individus qui donnent leur avis sur une cause forcément juste. Il est assez surréaliste d'entendre les trois grandes âmes défendre la démocratie participative. Oui, la même qui relevait du fascisme quand elle était brandie par des citoyens exaspérés sur des ronds-points. D'ailleurs, ils évoquent un autre RIP, antérieur, qui a recueilli 1,5 million de signatures. Les téléspectateurs ne sauront pas qu'il s'agissait de s'opposer à la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP). Nos trois compères n'étaient pas, à l'époque, aussi soucieux d'encourager la démocratie participative. Les animaux ont plus de chance que les actifs de l'État souverain.

    "La volonté des citoyens leur semble plus légitime quand elle réclame la fin des élevages en cage que quand elle conteste un traité européen ou le dumping social à l'intérieur de l'Union."

    C'est tout le problème de cette cause, la lutte contre la souffrance animale : elle mérite qu'on la défende, et ce n'est pas un hasard si l'initiative a reçu pour l'instant 650 000 signatures de citoyens, mais elle est portée par des gens qui trouvent visiblement moins dangereux pour leurs intérêts de supprimer l'élevage intensif que de lutter contre l'optimisation fiscale. La volonté des citoyens leur semble plus légitime quand elle réclame la fin des élevages en cage que quand elle conteste un traité européen ou le dumping social à l'intérieur de l'Union.

    Pour autant, on aurait tort de réduire le débat à l'image qu'en donnent trois millionnaires pétris de bonne conscience, pour qui les « lobbys », ce sont ces éleveurs emprisonnés dans un système que leur ont imposé ces autres millionnaires de la grande distribution, mais pas du tout la grande distribution elle-même, qui a savamment détruit les « états généraux de l'alimentation ». À aucun moment, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon ou Marc Simoncini ne font le lien entre la souffrance animale et ce capitalisme du low cost qu'ils défendent au nom de l'« ouverture ». Bien sûr, qui lit la pleine page de l'Opinion, signée Emmanuelle Ducros, nous expliquant que « les spécialistes » considèrent l'élevage en cage meilleur pour les animaux parce que « les vaches et les cochons attrapent des rhumes et des coups de soleil en extérieur » hésite entre le rire et la consternation. Et de citer une « spécialiste du bien-être animal » à l'Ifip, sans préciser qu'il s'agit d'un organisme interprofessionnel financé par les entreprises de la filière… C'est embêtant, ces animaux qui attrapent des maladies en extérieur ! Enfermons-les et transformons les fermes en usines, c'est tellement plus simple… Une fois encore, le débat est réduit à sa caricature. Alors qu'il serait urgent d'entrer dans la complexité.

    Élevage intensif

    Il nous semble désormais anachronique de maintenir en captivité des animaux pour des spectacles. Certaines pratiques de chasse nous paraissent cruelles. Il existe à présent nombre de solutions autres que les expérimentations sur les animaux. Quant à la fourrure, elle n'est plus justifiée par des frimas polaires… Pour autant, l'offensive de végétariens qui tentent de faire passer pour un assassin quiconque se nourrit de viande, niant notre appartenance au règne animal, a quelque chose d'effrayant. Et l'on devrait pouvoir entendre certains défenseurs de la chasse qui nous rappellent le sens qu'il y a à assumer que se nourrir n'est rien d'autre qu'absorber du vivant, même si notre époque hygiéniste préfère nous le masquer en nous faisant consommer viandes et légumes sous plastique.

    Plus que tout, la question de l'élevage intensif ne se résume pas au fait que 80 % des Français y sont opposés et qu'il faudrait donc l'interdire. Ce modèle d'agriculture, pour l'élevage comme pour le reste, a conduit les paysans à la ruine et au malheur. Mais l'interdire sans contrer le libre-échange qui permet à la grande distribution ou aux fournisseurs de restauration collective d'importer toujours moins cher ne conduira qu'à faire disparaître définitivement l'agriculture française et à délocaliser la souffrance animale comme on a délocalisé la pollution vers les usines chinoises. C'est en ce sens que ce débat, comme tous les autres, est politique et doit dépasser l'appel à l'émotion de trois patrons « sympas ».

    Source : https://www.marianne.net/

  • Livre : Histoire de l’Égypte, de Bernard Lugan, par Arnaud Florac.

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    S’il ne devait y avoir qu’une raison d’acheter ce livre qui vient d’être réédité, ce serait évidemment pour faire mentir Bastien Lachaud, inénarrable député insoumis, qui s’était plaint de l’audition du chercheur par le Parlement au motif que ses opinions n’étaient pas les bonnes.

    L’exemple du sectarisme avait été donné, quelques années plus tôt, à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr où M. Lugan, malgré ses qualités, avait été déclaré persona non grata, sur demande du cabinet du ministre de la Défense, pour des motifs visiblement idéologiques.
     
    Pourtant, il y a d’autres raisons de se procurer son dernier ouvrage. Cette magistrale de l’Égypte, qui prend place dans une longue liste de livres remarquables (dont une Histoire du Sahel,  recensée dans ces colonnes, et qui a fait date), ne décevra personne. Pour l’historien exigeant, Bernard Lugan remonte aux premiers royaumes (3.500 av. J.-C.) ; pour les enjeux géopolitiques, le fil logique qui mène des Ptolémée à la conquête britannique en passant par l’islamisation est d’une clarté remarquable et aide à saisir toute la complexité de l’Égypte d’aujourd’hui. Les habitués des ouvrages de M. Lugan retrouveront les cartes simples et éclairantes, ainsi que les encadrés précis et complets, qui sont une des marques de son travail.
    L’exemple du sectarisme avait été donné, quelques années plus tôt, à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr où M. Lugan, malgré ses qualités, avait été déclaré persona non grata, sur demande du cabinet du ministre de la Défense, pour des motifs visiblement idéologiques.
     
    Pourtant, il y a d’autres raisons de se procurer son dernier ouvrage. Cette magistrale de l’Égypte, qui prend place dans une longue liste de livres remarquables (dont une Histoire du Sahel, recensée dans ces colonnes, et qui a fait date), ne décevra personne. Pour l’historien exigeant, Bernard Lugan remonte aux premiers royaumes (3.500 av. J.-C.) ; pour les enjeux géopolitiques, le fil logique qui mène des Ptolémée à la conquête britannique en passant par l’islamisation est d’une clarté remarquable et aide à saisir toute la complexité de l’Égypte d’aujourd’hui. Les habitués des ouvrages de M. Lugan retrouveront les cartes simples et éclairantes, ainsi que les encadrés précis et complets, qui sont une des marques de son travail.
     
    Les dernières pages, en particulier, sont la preuve qu’une histoire de l’Égypte, surtout rédigée par un tel spécialiste, n’arrive pas à contretemps en 2021. L’avènement de Sissi, qui remonte désormais à près d’une décennie, se prête à une analyse dépassionnée. Sa continuité avec Sadate et Moubarak semble évidente. Par ailleurs, last but not least, une malicieuse « annexe 1 » répond à la question « Qui étaient les anciens Égyptiens ? » On sait que certaines hypothèses « racialistes », du côté progressiste de la barrière bien sûr, défendent l’idée d’une Égypte « noire » qui aurait, comme la en Occident, été le foyer culturel du continent. Il suffit d’une poignée de pages à Bernard Lugan pour démonter cette imposture. L’Égypte ancienne était blanche et n’a pas rayonné sur tout le continent.
     
    Tout comme pour son Histoire du Sahel, il y a fort à parier que l’Histoire de l’Égypte sera difficile à égaler. Les recherches rigoureuses, le ton didactique mais jamais pédant, la vulgarisation brillante sont décidément à mettre au crédit de l’universitaire, qui est sans doute l’un des plus sous-estimés de notre temps. Ce livre est à recommander sans réserve, pour toutes les raisons évoquées, mais aussi parce que l’Égypte tient une place à part sur le continent africain et n’a sans doute pas fini de faire parler d’elle. On ne saurait en connaître trop sur ce pays à l’Histoire immémoriale, à la civilisation singulière et au destin protéiforme.
     

    Arnaud Florac

    bernard lugan.jpgHistoire de l'Egypte: Des origines à nos jours (Français)

     

     

     

     

     

     

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (30)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    30 : Lavo "au naturel", à Cassis...

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    La photo est prise chez Lavo, dans son cabanon de Cassis, chemin des Janots : il est entouré par Jean-Louis Hueber (à sa gauche) et (à sa droite) par un militant de l'époque, avec qui nous avons malheureusement perdu contact. Il travaillait dans la Santé.

    Lavo et Jean-Louis ont l'air songeurs, presque préoccupés, à ce moment-là : ce n'était manifestement pas mon cas, et je ne sais plus ce que Lavo m'avait versé à boire, mais il me semble que j'appréciais, et que j'étais très loin de leurs préoccupations...

    Moment passé, non pas du "bon vieux temps" (expression que j'ai toujours trouvé stupide...) mais des jours heureux : Lavo n'aimait rien tant que nous réunir chez lui, dans ce petit cabanon, loin de tout... Cependant, si cette photo - et les autres que j'ai déjà postées ici, montrent toujours des moments amicaux et chaleureux, il ne faut pas croire que Lavo n'avait pas son "caractère", comme on dit.

    Deux exemples, pour ne pas rester dans l'image d'Épinal d'un groupe où tout aurait toujours été uniformément "rose bonbon" :

    nous rions encore, à chaque fois que nous nous rencontrons, en nous rappelant les disputes et engueulades homériques dans le petit bureau rouge de la rue Pavillon... C'était avant que nous ne transformions de fond en comble le local et que, à la demande du groupe, je ne "mette" les poutres apparentes, comme je venais de le faire chez moi. Lavo et Gérard (Pol) s'enfermaient assez régulièrement, ma foi, et bien sûr, malgré la porte fermée on entendait tout, accoudés au bar de l'entrée : "Gérard, vous êtes une sous-larve" ou bien, au même, "Gérard, vous faites fuir les militants !...". On n'est pas très loin du Pagnol de la trilogie, mais cela rythmait les mois et les saisons !...

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    un autre exemple du "caractère" de Lavo : nous avions, et avons encore, un excellent ami, parisien. Un jour, il y eut d'une part un mot probablement malheureux et d'autre part, probablement aussi, une sur-réaction de la part de Lavo. Comme l'écrit Cervantès, dans la première ligne du Quichotte, "je ne veux pas me souvenir" de quoi il s'agissait, ni qui avait dit quoi ou fait quoi. Toujours est-il que, furieux, Lavo avait décrété que, puisque c'était "comme ça", "Y" serait "interdit de Baux". Lavo nous avait bien prévenu : on ne pourrait pas l'empêcher de descendre de Paris, avec ses amis, et d'écouter les discours depuis les rochers du Val d'Enfer, mais interdiction absolue pour lui d'entrer, et pour nous de le laisser entrer.

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    Je ne suis pas sûr du tout que ce soit cette année-là (Rassemblement de 1984) mais je viens de retrouver cette photo, qui s'était glissée dans une autre pochette, sans aucun rapport avec l'AF, alors je la poste, à tout hasard... Bien qu'elle soit un peu triste pour moi puisque, Papa nous ayant quitté le 10 octobre précédent, c'était la première fois que nous savions que nous ne le reverrions pas, en rentrant, avec Maman : il ne venait plus depuis deux ans, mais nous lui racontions tout, à notre retour... Je suis entouré par Martine Elesikian (à ma droite) et Dominique Lesteven (à ma gauche) derrière laquelle on distingue Jean-Louis (Hueber); à droite, assis, le responsable de Valence, dont j'ai oublié le nom...

     

    Cette année-là, c'était Guy (de Balanda) qui était Chef du S.O. (Lavo nous confiait la charge à tour de rôle...). Or Guy était - et resta jusqu'à la fin... - très ami avec "Y", à qui le liait une véritable affection, réciproque. Nous nous demandions tous comment les choses allaient se passer, car nous pensions bien que "Y" viendrait. Et, de fait, il vint, avec une bonne dizaine ou quinzaine de copains. Arrivant à l'entrée, à la billetterie, Guy, imperturbable, se contenta d'un laconique mais rocailleux "Non, toi tu ne rentres pas, tu peux écouter les discours de dehors, si tu veux, on ne peut pas t'en empêcher, mais si tu essaies de rentrer, on charge". C'était clair, net et précis; et surtout sans appel. Nous fûmes soulagés de voir que, après une aussi brève qu'infructueuse tentative d'amadouer Guy,  finalement, "Y" ne chercha pas à envenimer les choses et resta dehors...

    C'est bien connu, la discipline est la force principale des armées : nous eûmes ce jour-là une illustration du fait qu'elle était aussi celle de l'URP. Et que Lavo avait un caractère pas toujours aussi commode que ne le laissent penser les photos publiées dans ces documents !!!!!...

  • La Monarchie ne réécrit pas l'histoire, elle l'assume, par Jean-Philippe Chauvin.

    L’Histoire est pleine de surprises et d’imprévus. Certes, la possibilité d’une instauration monarchique en France paraît fort lointaine et, surtout, difficile. Mais rien n’est impossible: l’exemple espagnol est la preuve que ce qui paraît improbable peut arriver.

    jean philippe chauvin.jpgPour la France, il y a le fort attachement des Français à 1789 et ses suites: c’est moins vrai aujourd’hui qu’il y a 20 ans. D’autre part, hormis le fait que la part “positive” de la Révolution selon l’opinion (qui n’a pas forcément raison au demeurant) est antérieure à l’établissement même de la République en 1792, une monarchie nouvelle n’aurait pas à rentrer en conflit avec l’Histoire, fût-elle désagréable pour les rois et les royalistes, mais à l’assumer (ce qui ne signifie pas pour autant s’y “rallier”..) et à la dépasser. Le regret n’est pas une politique et la monarchie nouvelle, qui sera évidemment attendue sur ce point, devra veiller à ne pas être une nostalgie romantique. La monarchie devra être habile et faire ses preuves dans un délai fort court, mais l’impulsion d’une vaste décentralisation et d’une politique régalienne audacieuse peut lui permettre de s’ancrer dans le pays, comme cela s’est fait en Espagne en quelques années.
    Le point inconnu c’est évidemment l'”événement” fondateur de cette nouvelle monarchie. Encore faut-il aujourd’hui, en attendant ce moment, “dédramatiser” la monarchie, la rendre plus “lisible” aux Français en faisant tomber les préjugés. J’essaie, pour ma part, de le faire autour de moi et par mes écrits, et je prône une monarchie qui ne soit pas la caricature que nous apercevons trop souvent à travers les récits de la presse pipol ou par les hagiographies d’un certain royalisme irréel…
    Quant au roi, qui serait-il? Un prince de la famille d’Orléans, le comte de Paris aujourd'hui , qui, discrètement, sillonnent la France et le monde pour écouter et proposer: formé à la politique depuis son plus jeune âge, qu'il considère, non comme un métier et mais comme un devoir, ou bien demain avec son fils le prince Gaston, actuel Dauphin de France. Ont-ils une chance? Ce n’est pas impossible… car, en France rien n'est impossible.
  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (9)...

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    9 : ... À Madrid, avec Jean-Charles (Masson), pour des "20 N" (jour anniversaire de la mort de Franco)...

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    Nous nous sommes rendus plusieurs fois à Madrid pour un "20 N", c'est-à-dire pour le jour anniversaire de la mort de Franco.

    La première fois, bien sûr, ce fut en 75 (le Caudillo mourut le 20 novembre de cette année-là). Je terminais mes quatre mois d'École d'Élèves Officiers de Réserve (EOR) à Saumur (EAABC, Cavalerie), commencés le premier août précédent, et je m'apprêtais à partir en Allemagne (à l'époque, la RFA ou Allemagne de l'Ouest), pour intégrer le 5ème Régiment de Hussards, devenu, quelques semaines après mon arrivée, le 2ème Régiment de Dragons (Colonel Albert Royer). J'allais y être affecté à l'Escadron de "mon Lieutenant", Claude Wallaert, que les lecteurs de Politique magazine et de la Nouvelle revue universelle connaissent bien, mais évidemment je ne le savais pas encore !...

    Nous disposions d'une petite semaine de permission entre l'École et le Régiment. Deux voitures sont venues par la route depuis Marseille, et j'ai rejoint le petit groupe, en avion, à Madrid (Barajas). Puis je suis rentré à Marseille avec les amis.

    Voici deux photos de ces moments inoubliables passés à Madrid.

    Sur la première, on nous voit sur la splendide Plaza Mayor de Madrid : Lavo est au milieu de nous; en partant de la gauche, votre serviteur, puis Jean-Louis (Hueber) et Lavo, ayant à sa gauche Jean-Charles. Cette photo de lui, dans cette pose, restitue parfaitement le Jean-Charles que nous avons connu et apprécié, dans sa "vérité vraie"...

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    Comme cette autre photo, un peu sombre car prise à l'intérieur d'un restaurant : Jean-Charles, à droite, y est "criant de vérité", malgré la pénombre... Je ne sais plus à quoi pense Jean-Louis (à gauche) dont le regard et la pensée semblent perdus, "ailleurs" (mais, où ?); on me voit mal, au fond, regardant fixement le photographe. Cette seconde photo-là est de 78, et restitue elle aussi parfaitement ce que j'appellerai "l'apparence vraie" de Jean-Charles...

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  • Les amateurs apprécieront.....: Paris : vente de livres au profit du journal

    Samedi 10 décembre de 14 heures à 19 heures /Dimanche 11 décembre de 10 heures à 19 heures

    Dans les bureaux de l’Action française 10 rue Croix-des-Petits-Champs, Paris 1er (métro : Palais-Royal) Grand choix de livres d’histoire et de politique contemporaine :

    • Livres reliés de Maurras, Bainville, Daudet...
    • Editions originales brochées...
    • Livres neufs et d’occasion...

    Pour tout renseignement : 01 40 39 92 04

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    Vendredi 20 Décembre à 19h00, l'Action française Toulouse vous invite à son cercle dont le thème sera "Estado Novo et Nationalisme intégral" animé par Lucas Hivers.

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    Vendredi 20 Décembre à 19h00, l'Action française Lyon vous convie à sa dernière permanence où sera servi un "Apéritif de fin d'année".

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" animé par Henri Mélian le Mardi 7 Janvier à 20h00.

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    La D.D.C.C. et l'Alliance Royale du Dauphiné organisent le Lundi 20 Janvier à Grenoble un repas.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "L'amour filiale" animé par Christophe Bertin le Mardi 4 Février à 20h00.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    DEXTRA

    Page  FB : https://www.facebook.com/dextra.franceenracinnee/

     

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    MARCHE DU SOUVENIR VENDEEN

     

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    MEMOIRE DU FUTUR

    Page FB : https://www.facebook.com/MemoireDuFutur/

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence :

     

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

    Le Café Histoire de Toulon  vous informe de plusieurs conférences pour les mois de 2019.

     

     

     
    Le Café Histoire de Toulon vous présente la vidéo de la très riche causerie de François-Marin Fleutot sur son ouvrage publié au CERF, sur « Les rois de France excommuniés à l'origine de la laïcité » Cliquer ici
     
     
    Vous pouvez retrouver certains orateurs du Café Histoire de Toulon (Antoine de Crémiers , Pierre Dimech, Pierre Gourinard, Philippe Conte et Alain Vignal) dans le dernier numéro ( 57) de la Nouvelle Revue Universelle avec qui nous avons passé un partenariat pour certaines de nos causeries. La revue est disponible à La Librairie de l'Enfant Jésus, 81 Rue Orves, 83000 Toulon.
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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    Vendredi 20 Décembre à 19h00, l'Action française Toulouse vous invite à son cercle dont le thème sera "Estado Novo et Nationalisme intégral" animé par Lucas Hivers.

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    Vendredi 20 Décembre à 19h00, l'Action française Lyon vous convie à sa dernière permanence où sera servi un "Apéritif de fin d'année".

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" animé par Henri Mélian le Mardi 7 Janvier à 20h00.

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    La D.D.C.C. et l'Alliance Royale du Dauphiné organisent le Lundi 20 Janvier à Grenoble un repas.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "L'amour filiale" animé par Christophe Bertin le Mardi 4 Février à 20h00.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    DEXTRA

    Page  FB : https://www.facebook.com/dextra.franceenracinnee/

     

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    MARCHE DU SOUVENIR VENDEEN

     

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    MEMOIRE DU FUTUR

    Page FB : https://www.facebook.com/MemoireDuFutur/

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence :

     

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

    Le Café Histoire de Toulon  vous informe de plusieurs conférences pour les mois de 2019.

     

     

     
    Le Café Histoire de Toulon vous présente la vidéo de la très riche causerie de François-Marin Fleutot sur son ouvrage publié au CERF, sur « Les rois de France excommuniés à l'origine de la laïcité » Cliquer ici
     
     
    Vous pouvez retrouver certains orateurs du Café Histoire de Toulon (Antoine de Crémiers , Pierre Dimech, Pierre Gourinard, Philippe Conte et Alain Vignal) dans le dernier numéro ( 57) de la Nouvelle Revue Universelle avec qui nous avons passé un partenariat pour certaines de nos causeries. La revue est disponible à La Librairie de l'Enfant Jésus, 81 Rue Orves, 83000 Toulon.
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  • Colloque Le Maurrassisme et la Culture

    olivier dard.jpg           Le site Maurras.net ( http://maurras.net/ ) rappelle que, sous la direction d’Olivier Dard, Michel Leymarie et Neil McWilliam, se tiendra à l’I.E.P. de Paris du 25 au 27 mars prochain le troisième colloque « L’Action française - Culture, société, politique » sous le titre

    Le Maurras­sisme et la Culture.

                 On trouvera sur le site un compte-rendu du premier de ces colloques, ainsi que la façon de se procurer les Actes du deuxième colloque (Charles Maurras et l’Étranger, l’Étran­ger et Charles Maurras), publiés chez Peter Lang.