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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1920 : Parution de "Les conséquences économiques et politiques de la paix", de Jacques Bainville; ou : Bainville contre Keynes...

    On pourrait tout aussi bien dire : Bainville "contre" Keynes, au sens où les sportifs emploient le terme de "contrer" l'attaque d'un adversaire, et de l'empêcher...

    Ce cri de colère - politique... - de Bainville répond en effet pour ainsi dire du tac au tac à un scandaleux ouvrage - se voulant purement économique - de Keynes, qui, prenait ouvertement parti pour un traitement amical envers l'Allemagne : Keynes expliquait (!) qu'il fallait non pas dissoudre l'Empire allemand (qui n'avait que 48 ans d'existence...), comme le réclamaient les royalistes français, mais au contraire intégrer la nouvelle Allemagne (!) dans l'économie européenne, pour renforcer celle-ci et, croyait-on, préserver l'Allemagne de ses vieux démons, en la rendant "démocratique"  : "Les Princes des nuées", tel est le titre d'un livre de Maurras, qui s'applique directement à de telles croyances niaises mais mortifères, comme l'Histoire allait très vite le montrer...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L’école privée, bouc-émissaire de l’échec de l’enseignement public ? De ses erreurs, de ses échecs, de sa faillite ? Trop facile !...

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :

    "Ces offensives contre l'école privée se font à l’ombre de ministres, de consciences morales qui y mettent leurs enfants. Ce mensonge collectif rappelle ces apparatchiks soviétiques qui faisaient l’éloge du collectivisme en profitant, en cachette, de privilèges venus de l’ouest..."
     
    (extrait vidéo 4'05)
     
     

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    1. D'accord avec SOS EDUCATION et Sophie Audugé :

     
    De Sophie Audugé sur les critiques à l'encontre de l'enseignement privé :
     
    "Ce n’est certainement pas en attaquant les écoles privées qu’on aidera les enfants moins favorisés à accéder à l’instruction..."
     
    (extrait vidéo 1'08)
     
     

     

    2. (Sur OpexNews, 1/2Dans la cadre du programme de renforcement de sa défense, l'Estonie pourrait acquérir 12 canons CAESAR auprès de NexterKNDS...

    L'Europe va peut-être - enfin... - se mettre à "acheter français", maintenant que les naïfs qui ne juraient que par la Maison blanche se voient largués comme des chaussettes sales par la même Maison blanche... Seuls quelques pays d'Europe, jusqu'ici, faisaient confiance à la France : ils vont probablement être rejoints par d'autres...

    (l'article est en estonien, mis une fenêtre s'ouvre, en haut à droite, permettant la traduction en français)

    https://www.postimees.ee/7991420/eesti-plaanib-osta-12-ratastel-liikursuurtukki-ja-ehitada-uue-sojalaeva

    Du Ministre des Armées, Sébastien Lecornu : "Le "canon #CAESAr est devenu le symbole de cette coalition artillerie, avec une augmentation significative des capacités de production : deux par mois, désormais six par mois et (...) nous allons réhausser la production jusqu'à 12 canons par mois dans les temps qui viendront."

     

    2 BIS. (Sur Opex News, 2/2Après les Pays-Bas, #NavalGroup vient de décrocher un nouveau contrat, mardi 2 avril 2024, pour la vente de deux sous-marins Scorpène Evolved à l'Indonésie....

    https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/marche-conclu-pour-naval-group-en-indonesie-pour-la-vente-de-deux-sous-marins-scorpene_60894221.html

     

    4. Alexandre - Newletter  Histoire communique (sur tweeter) : 

    "Jacques Bainville, prophète de l'Histoire. C'est le thème du second live de Morale de l'Histoire à retrouver ici en replay. Une émission passionnante grâce à mon invité, @Ch_DICKES, historien et fondateur de @Storiavoce".

    https://www.moraledelhistoire.com/p/jacques-bainville-prophete-histoire?r=49x0e&utm_campaign=post&utm_medium=web

     

    5. L'édito de Gabrielle Cluzel, dans Boulevard Voltaire, sur le petit Émile :

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    6. Dans Boulevard Voltaire, l'hommage au Professeur Jérôme Lejeune :

    "Mort il y a 30 ans, Jérôme Lejeune avait une vision prophétique des sujets bioéthiques - Par @IrisBridier. Il a été le premier à dénoncer le basculement de la société dans un monde post humain, transhumain, inhumain."

    https://www.bvoltaire.fr/mort-il-y-a-30-ans-jerome-lejeune-avait-une-vision-prophetique-des-sujets-bioethiques/?feed_id=937&_unique_id=660c5937939cd

     

    7. Dans Le JDD : la Tribune à lire d'Alexandre Giuglaris, directeur général du @fond_patrimoine :

    "Le patrimoine en péril n’est pas une charge mais une opportunité". Fédérateur, "le patrimoine est un formidable levier de développement économique des territoires", ne l'oublions pas !"

    https://www.lejdd.fr/culture/alexandre-giuglaris-le-patrimoine-en-peril-nest-pas-une-charge-mais-une-opportunite-143537

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    À DEMAIN !

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  • Disparition : Max Gallo, l'historien amoureux de la France

    Max Gallo et le Prince Jean de France  à la Sainte Chapelle [2009]

     

    L’académicien français Max Gallo est mort le 18 juillet 2017 à l’âge de 85 ans. Il avait dialogué avec le Prince Jean, dans Le Figaro magazine, en novembre 2009 (Photo). Max Gallo venait de publier un livre d'histoire des premiers capétiens, le Prince Jean son ouvrage Un Prince français. On pourra retrouver trace de leur entretien - Jean d'Orléans et Max Gallo, la France au coeur - dans Lafautearousseau*.

    Pour Figarovox, Paul-François Paoli a évoqué, dès hier soir, son souvenir dans l'intéressant article repris ci-dessous.  LFAR

     

    Atteint de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années, Max Gallo nous a quittés mardi, à l'âge de 85 ans. Historien de vocation mais aussi romancier et essayiste à succès, Max Gallo était entré à l'Académie française le 31 mai 2007, où il avait succédé à son ami Jean-François Revel. Une consécration pour ce fils d'immigrés italiens, né à Nice le 7 janvier 1932, quivouait à la France un véritable culte, qu'il exprimera à travers son œuvre et son action politique.

    Après avoir obtenu un CAP de mécanicien ajusteur puis un bac mathématique et technique au lendemain de la Libération, Max Gallo allait poursuivre des études littéraires et développer une passion pour l'histoire qu'il étudie à l'université. Devenu agrégé, puis docteur en histoire, il enseigne au lycée Masséna à Nice et à l'université de cette même ville et enfin donne des cours à Science Po Paris à partir de 1968. Une ascension sociale et intellectuelle commence pour ce jeune provincial qui a très fortement ressenti les différences de classe et ne se sent pas à l'aise avec les enfants de la bourgeoisie parisienne. Ayant adhéré à 17 ans au Parti communiste qu'il identifie à la Résistance, il rompt après la mort de Staline et devient un anticommuniste convaincu tout en continuant de se situer à gauche jusque dans les années 1990. Ses premiers romans, notamment Le Cortège des vainqueurs, publié en 1972, qui raconte la destinée d'un jeune fasciste italien jusqu'aux années 1975, sont imprégnés par les drames politiques de son temps. Depuis la célèbre Baie des Anges, saga niçoise publiée en 1976, qui connaîtra un grand succès - plus de 700 000 exemplaires vendus - à La Machinerie humaine, suite de 11 romans publiée entre 1992 à 2002 qui peut se lire comme une enquête sur la France des années 1990, l'œuvre romanesque de Max Gallo, qui compte une cinquantaine de romans, est toujours liée aux enjeux d'une histoire collective à laquelle des individus en quête de destin sont confrontés.

    «Dans mes romans, le plafond est bas, il pèse, il écrase, mais mes personnages se battent quand même. Beaufort, le personnage principal de La Part de Dieu (1996, Fayard), est un homme apparemment sans espoir. Il a perdu sa fille et ne se fait plus guère d'illusions sur l'amour. Malgré tout il se bat. Pour quelle raison? Il est simplement plus digne pour un homme de rester debout le plus longtemps possible», écrit-il.

    Ayant dû faire un choix entre sa vie à Nice à la fin des années 1960 et son existence à Paris, Max Gallo choisit la seconde option, laquelle ne sera pas sans conséquences sur sa vie de famille. Le jeune Niçois devient parisien, et bientôt une figure de la vie intellectuelle parisienne.

    Il écrit d'abord des romans de politique-fiction sous le pseudonyme de Max Laugham. En 1971, il prête assistance à Martin Gray pour la rédaction d'Au nom de tous les miens, histoire romanesque d'un jeune rescapé du camp de Treblinka. Le livre rencontre un immense succès. Ce sera pour Gallo le premier d'une très longue série de best-sellers.

    Puis à partir des années 1980, cet écrivain infatigable publie des biographies consacrées à Robespierre, Garibaldi, Jaurès ou Jules Vallès.

    Sa série de quatre tomes sur Napoléon, publiée en 1997 chez Robert-Laffont (Le Chant du départ, Le Soleil d'Austerlitz, L'Empereur des rois, L'Immortel de Sainte-Hélène), est un des points culminants de sa carrière d'auteur aussi populaire que prolifique: désormais Max Gallo privilégie systématiquement la part de lumière de l'Histoire de France. Ses livres visent explicitement à célébrer, à élever plutôt qu'à critiquer. C'est pour l'ancien professeur le seul moyen de faire aimer la France à la jeunesse, notamment d'origine immigrée.

    Doté d'une énergie physique exceptionnelle, l'homme est debout à l'aube. Il travaille comme un chef d'orchestre. Devant lui, des chevalets où sont disposés les matériaux historiques et biographiques de ses travaux en cours. Gallo tape directement ses ouvrages sur une vieille machine à écrire, comme il le ferait sur un piano. Ses livres dépassent bientôt la centaine de titres.

    Parallèlement à son travail d'écrivain prolixe, Max Gallo poursuit une carrière d'éditorialiste à L'Express, qu'il rejoint à partir des années 1970 sur la demande de son ami Jean-François Revel, puis il prend la tête de l'éphémère Matin de Paris dans les années 1980.

    Après la victoire de François Mitterrand en 1981, l'écrivain adhère au Parti socialiste et se présente aux élections municipales de Nice qui l'opposent à Jacques Médecin durant une campagne violente qui verra son adversaire l'emporter. Ayant rencontré Mitterrand dans une émission d'Apostrophes, il garde de la politique une vision singulière, nourrie par l'histoire. Devenu secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement en 1983 (il se dote d'un directeur de cabinet nommé François Hollande), il ne tarde pas à marquer des distances avec le Parti socialiste, où il ne s'est jamais senti à son aise, dira-t-il plus tard. Il réprouvera ce qu'il appellera le cynisme de Mitterrand concernant la montée du Front national tout en poursuivant sa carrière de député européen.

    En 1983, il publie une tribune retentissante intitulée Le Silence des intellectuels, initiative spectaculaire à gauche, qui montre que son auteur n'entend pas se faire dicter sa parole et son comportement.

    Il rompt officiellement avec le PS en 1992 pour fonder le Mouvement des citoyens avec Jean-Pierre Chevènement, parti dont il devient le président et participe à la campagne du non au traité de Maastricht avec Philippe Seguin. Durant les élections européennes de 1999, il soutient Charles Pasqua et Philippe de Villiers à la tête d'un éphémère Rassemblement pour la France. Enfin, en 2002, il participe activement à la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement et intervient comme orateur dans ses meetings, regrettant toutefois que son ami n'ait pas réussi à faire le lien avec les «Républicains de l'autre rive», ceux de la droite souverainiste.

    Sa participation régulière à l'émission L'Esprit public de Philippe Meyer, avec Jean-Louis Bourlanges et Yves Michaud, en font une voix familière et aimée des Français. Il se révèle un formidable pédagogue et, fort de son délicieux accent niçois, un excellent conteur.

    Durant ces années, Max Gallo engage une réflexion sur la destinée de la France et développe l'idée d'une «crise nationale» qu'il compare à la guerre de Cent Ans, crise qui aurait débuté après la Première Guerre mondiale et se poursuit aujourd'hui. Il publie plusieurs livres liés à ce thème, notamment Fier d'être français puis L'âme de la France, histoire de la nation des origines à nos jours, pour dénoncer la notion de repentance historique qui se développe à partir des années 2000 et encourt l'ire de ceux qui lui reprochent de mettre en doute le fait que le rétablissement de l'esclavage aux Antilles par Napoléon relève du «crime contre l'humanité». Max Gallo sera poursuivi en justice mais ses accusateurs seront déboutés.

    Il participe aussi à la polémique engagée en 2005 par un groupe d'historiens, dont Pierre Nora et Jacques Julliard, qui refusent, au nom de la «liberté pour l'histoire» une réécriture du passé à l'aune des lois mémorielles, notamment celles ayant trait au « crime contre l'humanité ». Cette évolution vers la droite conduira l'auteur de la Lettre ouverte à Robespierre sur les nouveaux Muscadins, pamphlet paru en 1986, peu avant le bicentenaire de la Révolution française, à reconsidérer l'événement dans un sens plus critique. Avec le temps, Max Gallo, tout en restant jacobin, s'est rapproché de la vision de François Furet.

    En 2007, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy qu'il qualifiera de «républicain d'autorité» et rédigera plusieurs grands discours sous son quinquennat, notamment celui consacré au dernier poilu de la guerre de 14, Lazare Ponticelli.

    Quand il entrera à l'Académie française, le 31 janvier 2008, reçu par Alain Decaux, le président de la République sera présent, privilège rare sous la Coupole.

    Toutes ses activités d'acteur de la vie publique ne le détournent pas de son travail d'écrivain qui publie parfois jusqu'à trois livres par an. Il multiplie les grandes séries consacrées ici à la vie du général de Gaulle, là à celle de Saint Louis, Louis XIV, Victor Hugo, Richelieu. La Résistance, le Moyen Âge, les premiers temps de la chrétienté, rien ne paraît étranger à cet esprit insatiable, curieux de tout savoir, de tout comprendre.

    En 2013, il convient avec son éditeur et ami Bernard Fixot qu'il publiera durant les cinq années qui viennent une série sur le premier conflit mondial, chaque volume portant spécifiquement sur une année de guerre. Dès la fin de 2014, les cinq volumes sont déjà écrits, et bientôt publiés. Son rythme de travail défiait les lois de l'édition. Seule la maladie le contraindra à ralentir son activité et ses publications en rafale.

    Républicain dans l'âme et gaulliste de conviction, Max Gallo se définissait comme catholique. À ses yeux l'identité de la France, mais aussi de l'Europe, était inséparable de l'empreinte chrétienne et il ne cachait pas ses inquiétudes quant à la progression de l'islam, un thème que l'on retrouve d'ailleurs dans un de ses romans, La Part de Dieu.

    Homme d'une puissance intellectuelle exceptionnelle, porté par le succès, il aura vendu plusieurs millions d'ouvrages en un demi-siècle - Max Gallo aura marqué son époque en devenant un intellectuel dont les points de vue comptaient.

    Dans Histoires particulières (CNRS, 2009) et dans ses Mémoires, L'oubli est la ruse du diable, il rendit un hommage appuyé à son père qui lui avait inculqué l'amour de la France et le culte de la volonté qui peut permettre à un homme de vaincre la fatalité de l'origine. Il aimait voir en lui l'exemple d'une histoire d'immigration réussie par le travail et l'intégration. « Français de préférence », comme l'avait écrit Aragon…

    Son inlassable activité, ses livres en cascade cachaient un drame intime: le suicide en 1972 de sa fille de seize ans. Cette blessure était toujours à vif. Elle ne fut pas étrangère à son retour à la religion comme il l'avait confié dans la préface d'un de ses livres. Max Gallo cherchait l'apaisement à sa souffrance de père dans le travail. Il va le trouver, désormais, dans le repos éternel.  

    Paul-François Paoli

    Il trace son sillon : le Prince va à la rencontre des gens

  • Wokanada: sortons de ce pays qui a perdu la raison, par Mathieu Bock-Côté.

    (article publié le pfremier juillet par Mathieu Boc-Côté dans Le Journal de Montreal : https://www.journaldemontreal.com/2021/07/01/wokanada-sortons-de-ce-pays-qui-a-perdu-la-raison)
     
    Les Québécois, nous le savons, ne sont pas des Canadiens et, au fond d’eux-mêmes, ils savent que le Canada n’est pas leur pays, et qu’il ne le sera jamais. Ou, plus exactement, qu’il ne le sera jamais plus. Le Canada tel qu’il existe n’a plus rien à voir avec le pays que nos ancêtres ont fondé avec Champlain en 1608 et auquel faisait référence François Legault dans son message d’aujourd’hui sur Facebook.

    bock coté.jpgEt si l’État fédéral a systématiquement pillé l’univers symbolique du vieux Canada pour se construire artificiellement une personnalité collective, en s’emparant d’abord de son nom, puis de son hymne, puis de son histoire, puis de mille et un symboles, c’était pour mieux trahir sa nature et ses fondements. Nous savons que nous ne sommes pas Canadiens et, d’ailleurs, nous ne célébrons pas le 1er juillet. Cette fête nationale n’est pas la nôtre. Elle ne nous engage pas. Les arguments pour sortir du Canada sont nombreux, connus, et je n’entends pas les récapituler. Rappelons simplement qu’ils tiennent pour l’essentiel dans un constat élémentaire: dans ce pays, nous sommes condamnés à la régression démographique et à devenir une fois pour toutes une minorité folklorique, une communauté parmi d’autres dans la diversité canadienne. Nous n’avons jamais contrôlé ce pays en fonction de nos intérêts et, notre poids diminuant sans cesse, nous le contrôlerons de moins en moins, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas moyen d’y faire une belle carrière, pour peu qu’on décide de servir le régime et de faire le pari du fédéralisme rentable. Et ne nous laissons pas bluffer par la passion soudaine d’Ottawa pour le français. Plus le Canada s’anglicise définitivement et traite le français comme une langue optionnelle, plus il est vu comme un obstacle à la diversité, comme on le dit pudiquement, plus le gouvernement fédéral se porte à son chevet comme à celui d’une langue en danger qu’il prétendra sauver. Au Canada, le français a le destin d’un bibelot. 

    Il suffit de connaître un peu d’histoire et de savoir compter pour devenir indépendantiste, aujourd’hui. Certes, depuis un quart de siècle, avec deux grosses défaites référendaires dans le corps, les Québécois ont préféré se détourner de la question nationale dans sa forme classique, même s’ils n’ont jamais cessé de défendre leur identité, comme en témoigne leur opposition au multiculturalisme et à la logique des accommodements raisonnables, qui crée une société fragmentée où il est même possible, ne l’oublions jamais, de prêter son serment de citoyenneté en niqab avec la complicité de la classe politico-médiatique qui y voit un signe de progrès. Plus se déploie la logique du régime de 1982, qui sacralise le multiculturalisme au point d’en faire une religion d’État, moins la différence vitale du Québec est tolérée en ce pays. Ce conflit de vision entre le Québec et le Canada n’a fait que se radicaliser ces dernières années avec la transformation du Canada en «Wokanada» – car le Canada est vraiment devenu le laboratoire du wokisme à l’échelle occidentale. Il s’y déploie sans résistance.

    Les derniers mois nous en auront donné une frappante confirmation: que l’on pense à la position honteuse de Justin Trudeau dans la controverse internationale entourant Charlie Hebdo et la décapitation de Samuel Paty, lorsqu’il s’est rangé avec le parti de la censure et de la soumission devant l’islamisme, ou encore à celle qu'il a adoptée lors de la crise universitaire, à Ottawa, lorsqu’il a basculé dans le délire woke qui consiste à voir du racisme partout, surtout là où il n’y en a pas, en justifiant quasiment la cabale lancée contre Verushka Lieutenant-Duval. N’y voyons pas seulement le fait de Justin Trudeau: c’est la classe dirigeante canadienne dans son ensemble qui évolue dans cet univers mental. Le Canada devient un pays où la liberté intellectuelle – et plus largement la liberté d’expression – est compromise par un conformisme idéologique étouffant. À l’abri des caméras, de plus en plus de fédéralistes «à l’ancienne» conviennent qu’ils se reconnaissent de moins en moins dans ce pays et confessent leur basculement mental vers le Oui.

    Le régime canadien ne nous pardonne pas d’exister et voit dans la résistance populaire spontanée, intellectuellement théorisée et politiquement déployée du Québec au wokisme une manifestation de l’intolérance congénitale qu’il prête à notre peuple. Le wokisme serait dans le sens de l’histoire et ceux qui y résistent seraient rétrogrades. D’ailleurs, tout est bon pour reconduire le procès de notre affirmation nationale, comme on l’a vu quand une bonne partie du commentariat canadien s’est autorisée à faire un lien entre l’attentat de London, en Ontario, et la loi 21. On revient à la logique de 1982: le Canada a renoncé à ses fondements historiques pour se définir exclusivement dans la matrice de l’utopie diversitaire – l’utopie diversitaire sous le signe de l’anglo-conformité, naturellement. Et le simple fait de s’y opposer nous vaut des accusations de racisme et de suprémacisme ethnique – et de racisme systémique à répétition, ne l’oublions pas. Ne nous faisons pas d’illusions: plus nous resterons dans le Canada, plus nous nous wokiserons, comme on le voit déjà chez les jeunes générations. 

    Il faut dire que le Canada a une identité instable – c’est ce qui arrive quand un pays renonce à son histoire pour se définir comme une pure création idéologique. Aujourd’hui, il est quelque peu cyclothymique. Depuis les années 1990, il a voulu faire croire au Québec et au monde entier qu’il était le «plus meilleur pays du monde». Les Québécois étaient apparemment cinglés de simplement penser le quitter. Le Canada croyait représenter la prochaine étape dans l’histoire de l’humanité. Il s’offrait comme modèle au monde entier. Avec l’effroyable histoire des pensionnats autochtones qui remonte à la surface depuis quelques semaines, il passe de l’adoration de soi à la détestation de soi, au point de vouloir s’abolir, comme en témoigne le mouvement pour annuler la fête du Canada cette année. Le Canada bascule dans la cancel culture intégrale en voulant se «canceller» lui-même, alors qu’il devrait plutôt méditer sur son histoire sans vouloir s’anéantir symboliquement.

    L’histoire des pensionnats est atroce: il s’agissait de réduire à néant l’identité des peuples autochtones. La politique globale dans laquelle elle s’inscrivait a profondément traumatisé les Autochtones, qui peinent encore aujourd’hui à s’en remettre. Mais le Canada ne résiste pas à la tentation de se décharger de sa responsabilité et de la faire porter au Québec, qui demeure le bouc émissaire absolu de ce pays. Faut-il vraiment rappeler que l’odieuse Loi sur les Indiens relève du racisme d’État et n’est rien d’autre qu’une traduction politique de la vision qu’a entretenue l’Empire britannique à l’endroit des populations qu’il colonisait à travers le monde et qui s’est institutionnalisée dans l’État fédéral canadien? On trouve même des benêts dans notre classe médiatique locale pour reprendre à leur compte l’idée que le Québec serait fondamentalement responsable, lui aussi, de cette politique: ces benêts sermonneurs qui représentent le bois mort de notre classe médiatique prennent leur inculture et leur manque de connaissance élémentaire de l’histoire canadienne pour de la lucidité. Comment peut-on sérieusement croire que les Canadiens français contrôlaient le Canada, alors qu’ils y étaient dominés et n’en maîtrisaient aucun paramètre? Et si on a évidemment trouvé des Canadiens français pour collaborer au régime fédéral à ce moment, c’était dans la mesure où ils s’y soumettaient ou étaient instrumentalisés par lui. Leur promotion individuelle se payait du prix d’un reniement de leur peuple. Ne faisons pas l’erreur de croire que cette stratégie de carrière n’existe plus. 

    Inversement, l’État québécois, qui représente la continuité historique et politique de l’Amérique française au fil des siècles, a toujours entretenu une politique fondamentalement différente à l’endroit des Autochtones, et nous devons nous en faire une fierté. Notre responsabilité collective, comme peuple, se situe à l’échelle québécoise et non pas à l’échelle pancanadienne et fédérale: que ce simple rappel de bon sens passe aujourd’hui pour un propos scandaleux en dit beaucoup sur la perte des repères élémentaires de notre conscience historique. De Champlain à Bernard Landry, en passant par Honoré Mercier et René Lévesque, l’histoire de nos rapports avec eux s’inscrit dans une tout autre logique. Il faudra toujours rappeler qu’au moment où MacDonald persécutait les Métis, dans l’Ouest canadien, Honoré Mercier se solidarisait avec eux et parlait de son frère Riel. Cela ne veut pas dire que nos rapports avec les Autochtones sont immaculés: les rapports entre les peuples ne sont jamais angéliques. Cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas s’améliorer de mille manières. Cela veut dire que nous ne sommes pas coupables des crimes des Britanniques et de ceux qui ont poursuivi leur histoire au Canada. Il y a des limites à assumer les crimes des autres.

    Alors, redisons-le en ce 1er juillet : nous ne sommes plus Canadiens depuis longtemps et nous ne le serons jamais plus, à moins de cesser d’être Québécois. Sachant ce que le Canada est devenu et sachant ce que le Québec ne veut pas cesser d’être, ces deux identités ne sont plus compatibles. Souhaitons, s’ils le veulent bien – mais le veulent-ils encore? –, une bonne fête nationale à nos voisins, souhaitons-leur de faire la paix avec eux-mêmes et d’avoir le courage d’aborder de front les injustices qui remontent aux origines du pays sans pour autant verser dans le wokisme intégral. Mais ce pays n’est pas le nôtre. Plus tôt que tard, nous nous en séparerons, et le peuple québécois sera enfin indépendant.

  • Dans Le nouveau Gringoire : Jacques Bainville, l'historien de génie

    BAINVILLE LE MEILLEUR.jpgCet excellent article vient d'être intégré à notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. , partie 6, "Bainville vu par..."

     

    "On n’a guère connu d’intelligence variée, souple, étendue comme celle de Jacques Bainville" (1).

    Venant de l’illustre écrivain Charles Maurras, ce compliment résume à lui seule toute la personnalité particulière de Jacques Bainville. Enfant de ce XIXème siècle qu’il qualifiait lui-même de "vieil utopiste", Bainville marquera le début du XXème siècle de son sceau, de cette intelligence vive et pluridisciplinaire qui caractérise les génies. Ignoré par les jeunes générations françaises, cloué au pilori par une bienpensance qu’il exécrait de son vivant, il convient donc de rendre aujourd’hui un vibrant hommage à celui qui, comme disait François Mauriac, "avait fait de la conjecture une science exacte"…

    louis 2.jpgJacques Bainville naquit le 9 février 1879 près de Paris, dans cette ville de Vincennes qui portera, de son vivant, une rue à son nom. Il passa quelques années de sa jeunesse en Allemagne et découvrit Berlin sous l’empire de Guillaume II, et conserva ce sentiment particulier qui le marqua jusqu’à sa mort. Germanophile, germanophone et ashquatrien (élève du lycée Henri IV, ndlr) brillant, il consacra d’ailleurs son premier ouvrage à Louis II de Bavière en 1900, tout juste âgé de 21 ans.

    C’est cette même année qu’il rencontre le provençal Charles Maurras au Café de Flore, café resté célèbre pour avoir vu à son premier étage la naissance de la Revue d’Action Française en 1899 : "Maurras le séduit autant par la qualité de sa critique littéraire que par la cohérence de sa doctrine, son empirisme et son absence de préjugé religieux. Convaincu de la supériorité du modèle politique allemand, Bainville est déjà gagné aux idées monarchistes. Il est l’un des premiers à répondre dans la Gazette de France à l’Enquête sur la monarchie. Avec Maurras, il collabore à la revue traditionaliste Minerva, fondée en 1902 par René-Marc Ferry, et enseigne les relations internationales à l’Institut d’Action française, tout en assurant nombre de chroniques dans le journal du mouvement : vie parlementaire, diplomatie, économie, bourse et même vie théâtrale, rien n’échappe à sa plume" (2).

    les consequences.jpgConsacrant sa vie au journalisme, il écrivit dans de nombreux journaux célèbres : La Gazette de France, La Liberté, Le Petit Parisien, La Nation Belge, en sus bien sûr de sa chronique Politique Etrangère dans l’Action Française. Rédigeant deux éditoriaux quotidiens (l’Action Française et La Liberté), il rédige également près de 6 articles hebdomadaires (3). Et bien sûr, en parallèle, Bainville n’en n’oubliait sa passion dévorante pour cette matière qu’il aimait tant : l’Histoire. De 1907 à 1920, il publia pas moins de 9 ouvrages historiques dont 3 renommés : Bismarck et la France (1907), Histoire de deux peuples : la France et l’Empire allemand (1915) et surtout Les Conséquences Politiques de la Paix en 1920.

    Dans ce dernier ouvrage, étudiant avec minutie le Traité de Versailles et en prenant comme axiome l’expérience historique, il détailla avec une étonnante précision les dramatiques évènements qui allaient mener à la Seconde Guerre, de l’annexion de l’Autriche par le Reich à la crise des Sudètes avec la Tchécoslovaquie en passant par le pacte germano-russe contre la Pologne. Cet axiome historique, il le détaillera en 1935 dans son ouvrage Les Dictateurs :

    "Nous croyons toujours que tout est nouveau alors que nous refaisons les expériences que les hommes des autres siècles ont faites et nous repassons par les mêmes chemins qu’eux" (4).

    Il est d’ailleurs fort intéressant de voir l’étrange postérité de cet ouvrage de Bainville : longtemps ignoré par les dirigeants républicains, sa réédition de 1995 lui donne un second souffle et certains historiens actuels n’ont pas tari d’éloges dessus. Edouard Husson (Vice Chancelier des Universités de Paris) le qualifia même de "chef d’œuvre de l’analyse géopolitique" (5).

    BAINVILLE REVUE UNIVERSELLLE 11.jpgCette même année 1920, il fonde avec Henri Massis la Revue Universelle, dans le but de "Rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l’esprit". Il lui donna ses lettres de noblesse, élevant cette revue au rang de référence intellectuelle de l’époque grâce à la qualité de ses contributeurs : Maurras, Jacques Maritain, Thierry Maulnier, Maurice Vaussard notamment.

    Pendant la décennie qui suivit, Jacques Bainville ne cessa d’écrire. Ouvrages historiques nombreux, articles et écrits quasi-quotidiens : Bainville, travailleur consciencieux et courageux, ne cesse de rédiger et de poser sur le papier ses analyses et réflexions. Un de ses amis, rapporte Maurras, disait :

    "Donnez-lui un journal, il l’écrira en entier, il en fera tout seul tous les articles, chaque matin, de bout en bout : la Politique intérieure, la Politique extérieure, les Chambres, la Bourse, le Marché, la Mode, le Théâtre, les Mots Croisés, sans oublier la Chronique locale et les Nouvelles à la main…" (6).

    BAINVILLE 4.JPGEntre la publication de ses fameux contes moraux tels que Jaco et Lori (1927) ou Filiations (1923), entre ses écrits historiques tels que le Dix Huit Brumaire (1925) ou le fameux Histoire de France (1924), Jacques Bainville publiera près de 19 ouvrages en 10 ans. L’Histoire de France, et son pendant la Petite Histoire de France publiée en 1928, forment l’équivalent historique des Conséquences Politiques de la Paix : complet, clair et très détaillé, il analyse avec une grande acuité les évènements historiques de l’Histoire française et abat un grand nombre de préjugés. Jean Marc Varaut, Avocat à la Cour et membre de l’Institut de France, écrira même au début des années 2000: "Je dois à l’Histoire de France de Jacques Bainville l’amour presque minéral de la France" (7).

    histoire de deux peuples.jpgMais pendant toutes ces années, Bainville craindra du plus profond de son être d’avoir eu raison dans ses Conséquences Politiques de la Paix. Suivant avec attention les évènements allemands, il ne put voir qu’avec effroi l’avènement d’Adolf Hitler en 1933 et la confirmation de ses pires craintes. Utopiste pendant l’année 1933 (ce qui ne l’empêcha pas de publier son œuvre Histoire des peuples continuée jusqu’à Hitler), il espérait toujours une chimérique résurrection des Hohenzollern de Guillaume II qu’Hindenburg se serait empressé de remettre en place. Evidemment, il n’en fut rien…

    Bainville fut dès le début un adversaire acharné du nazisme : dénonçant les premiers camps de la mort, il fustigea dès 1933 la folie meurtrière qu’il avait pu discerner dans Mein Kampf et adopte le point de vue de totalitarisme, celui-là même qui sera développé par Hannah Arendt quelques temps plus tard.

    Si Bainville est souvent présenté comme pessimiste, l’on aisément atténuer ce trait de caractère en rappelant l’ingratitude du rôle de Cassandre politique, ce rôle même qu’il jouera malgré lui pendant 19 ans.8 Comme il l’écrit lui-même : "Il n’est pas toujours agréable d’avoir raison, soupirait ce Cassandre désabusé. Il est cruel, en particulier, d’avoir raison contre son pays" (9).

    bainville au-delà.jpgBainville s’éteindra d’un cancer qu’il savait incurable le 9 février 1936, quelques mois après avoir été reçu au 34ème fauteuil de l’Académie Française (25 mars 1935), prenant ainsi la place de Poincaré auprès des Immortels. Et Charles Maurras, son ami de plus de 35 ans, rendra cet hommage en quelques lignes :

    "Etant comme Voltaire, attentif à tout ce qui se faisait ou se pensait de son temps, Bainville n’en oubliait rien, il savait apposer partout la vive signature de son esprit, avec une égalité de force et de lumière à laquelle le démon de Voltaire, dans une vie, hélas ! plus longue, n’a sans doute jamais atteint" (10)

    Pourtant, Bainville ne connu pas la postérité qu’il méritait amplement. Exécré pour ses positions politiques, haï pour la justesse de ses pensées et de ses prévisions, il a été complètement et injustement écarté de la pensée politique française, comme l’écrivait ici Jean Dutourd, de l’Académie Française :

    "Jacques Bainville n’est pas seulement un historien de premier ordre, c’est aussi un écrivain considérable et l’un des plus grands esprits qu’il y ait eu en France pendant la première moitié du XXe siècle. La raison pour laquelle il est négligé aujourd’hui est strictement politique. Son sens de la réalité, son goût de la vérité historique, ses dons prophétiques font absolument horreur aux intellectuels français, européens et mondialistes. Bainville souffre du même ostracisme que Rivarol, par exemple, qui est depuis deux cents ans victime d’un complot républicain de silence. Ni Rivarol ni Bainville ne sont des écrivains pour époque bête."

     

    1 Charles Maurras, Entre Bainville et Baudelaire

    2 Agnès Callu, Lettres à Charles Maurras: amitiés politiques, lettres autographes : 1898-1952, Presses Univ. Septentrion, 2008, 256 pages, p. 29

    3 Jean Sévillia, Bainville, cet historien fut un prophète, Le Figaro, 25/11/2000

    4 Jacques Bainville, les Dictateurs, 1935

    5 Edouard Husson, J.Bainville et JM Keynes, deux analyses du Traité de Versailles

    6 Charles Maurras, Entre Bainville et Baudelaire

    7 Jean Sévillia, Bainville, cet historien fut un prophète, le Figaro, 25/11/2000

    8 Christophe Dickès, l’Action Française 2000, Printemps 1999

    9 Jean Sévillia, Bainville, cet historien fut un prophète, Le Figaro, 25/11/2000

    10 Charles Maurras, Entre Bainville et Baudelaire

  • Facebook/Tweeter/Net : quelques uns des liens ”partagés” et des commentaires...

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    2. Par Jean-Louis Faure :

    1. UKRAINE, de Marie–France GARAUD dans Marianne : Obama-oublie-l-histoire_a238590.html : Un océan de bon sens. Enfin un retour à la grande Histoire, pour évacuer le déluge fétide imposé à notre pauvre pays par des media abrutis de bourrage de crâne, et un personnel politique automate.
    Qu’en disent le grand spécialiste de la légitimité des referendum à l’écoute du peuple et son Fabius arrogant ?
     
    2. La dernière mode sur le Bd Saint Germain est de s’extasier devant le bouquin de Thomas Piketty... Où l’on voit que l’économie n’est pas une science exacte, ouvrant la voie à la politique, une analyse cinglante de Charles Gave : http://institu...tdeslibertes.org/piketty-ou-quand-un-oint-du-seigneur-se-prend-les-pieds-dans-le-tapis/

     
     
    3. Par Christian Vanneste :
     
     
    Le propre de la décadence est de confondre l’art royal de la politique avec les paillettes du spectacle. Néron, déjà…  
     
    Photo : Jeanne d'Arc visite à Domrémy :http://www.actionroyaliste.com/articles/regard-empirique/1355-jeanne-de-domremy-a-rouen
     
     
     
    6. Par ALLIANCE ROYALE (page officielle) : 
     
     
    Veuillez noter les passages de notre clip vidéo: - Lundi 12 mai France 2 après JT 13h France 24 vers 5h55 - Mercredi 21 mai France 2 après programme de 1ère partie de soirée France 24 vers 17h55 - Mercredi 14 mai et lundi 19 mai France 3 après soir 3...
  • (Communiqué) : A propos de ”Cristeros”...

    (attention : ce mercredi 14 mai, à 20h40, KTO proposera un documentaire sur les Cristeros, qui s'annonce passionnant, intitulé Les pélerins de l'Epiphanie, ndlr...)

     

    cristeros affiche.jpgChers amis des Cristeros,

    Vos efforts ont porté leurs fruits et depuis mercredi, ce sont 16 nouvelles salles qui nous ouvrent leurs portes le 14 mai prochain !

    Ceux parmi vous qui habitent dans les agglomérations suivantes pourront donc aussi voir le film dès la semaine prochaine :
    Nantes, Rouen, Brest, Chartres, Arras, Thonon-les-Bains, Le Puy en Velay, Albi, Marseille, Beauvais, Dunkerque, Lorient, Quimper, Saint-Brieuc, Bressuire et le nord des Hauts-de Seine. Peut-être que lundi, nous aurons encore des surprises de dernières minutes.

    Si les 37 salles (en tout) programmées le 14 mai font de bons scores durant la semaine, non seulement certaines choisiront sans doute de garder le film à l’affiche une semaine de plus, mais surtout les dernières réticences que peuvent avoir certains exploitants dans les villes où le film n’est pas encore programmé seront levées. Beaucoup de choses vont donc se jouer la semaine prochaine au vu des résultats. Si le film passe près de chez vous, n’attendez pas pour aller le voir ; programmez votre sortie dès maintenant pour la semaine prochaine. C’est la seule manière d’être certain de le voir et de donner à d’autres villes la chance de le voir un jour.

    Un grand merci pour votre enthousiasme et votre mobilisation !

    PS : Nous vous signalons également une émission spéciale consacrée au film Cristeros sur KTO ce dimanche soir à 20h40. Cette émission de 52’ propose de découvrir l’histoire méconnue des Cristeros à l’aide d’extraits du film et de débattre sur la notion de guerre juste en compagnie de Jean-Yves Riou, directeur de la revue « Histoire du Christianisme », Frère Alain Richard, franciscain et fondateur des Cercles de silence et l’Abbé Christian Venard, aumônier militaire.
    Rediffusions : dim. 11/05 à 0h40, lun. 12/05 à 18h10, mar. 13/05 à 11h05, mer. 14/05 à 14h20, jeu. 15/05 à 7h50, ven. 16/05 à 9h30, sam. 17/05 à 16h, dim. 18/05 à 13h25.


    L’Equipe de Distribution de SAJE

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

     

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     Dimanche : 1768 : Bougainville débarque à Tahiti. 1804 : Mort de Pichegru. 1814 : Abdication de Napoléon. 1896 : Premiers Jeux Olympiques modernes (suivis par Charles Maurras). 1943 : Parution du "Petit Prince". 2010 : Première en France et dans le monde, pour un objet d'histoire naturelle: une fluorite du Mont Blanc est acquise par le Muséum d'Histoire naturelle.

     Lundi :  451 : Metz incendiée par Attila. 1699 : Lettres Patentes pour l'édification de la Place Vendôme. 1780 : Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux. 1795 : Adoption du Système métrique. 1823 : Début de l'expédition d'Espagne (les "100.000 fils de Saint Louis). 1930 : Saint Exupéry chevalier de la Légion d'Honneur.

    • Mardi 1431 : Date de naissance possible de François Villon. 1632 : De Versailles à... Versailles : Louis XIII achète la seigneurie de Versailles à Jean-Paul de Gondi. 1820 : Olivier Voutier assiste à la découverte de la Vénus de Milo...

    • Mercredi : 1533 : Mort de Rabelais. 1682 : Robert Cavelier de la Salle prend possession de la Louisiane. 1815 : Naissance d'Alphonse Beau de Rochas. 1821 : Naissance de Baudelaire. 1860 : Scott de Martinville réalise le premier enregistrement du monde. 1968 : Premier lancement à Kourou.

    • Jeudi : 1916 : Ordre mythique du général Pétain à Verdun : "On les aura !...".

     Vendredi :  Évocation : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un  jour, la France...

     Samedi : 1229 : Fin de la Croisade des Albigeois. 1704 : Mort de Bossuet. 1912 : Mort d'Etienne Duchesne. 1927 : Le château de Villandry et ses Jardins inscrits aux Monuments Historiques.


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  • Quand la France part en quenelle

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    Manuel Valls a engagé une nouvelle bataille qui détournera pendant quelques jours l’attention du «public» (puisque la politique est désormais un spectacle) : la lutte contre la quenelle ! Que voilà une noble cause, et anti-antisémite nous dit-on.

    Dieudonné a trouvé un créneau un peu glauque et attire à lui des fans qui prenant ses propos au premier degré, s’empressent de montrer leur quenelle à tout le monde. Quand on sait que ce « comique » est marié à une juive et fut le partenaire d’Elie Semoun, on peut douter de son antisémitisme affiché et penser qu’il n’a peut-être pas tort quand il affirme que son discours et sa quenelle provocante ne sont q’un pied de nez au système.

    Chacun appréciera ou non. Ce qui, finalement, dans cette histoire est le plus choquant, c’est l’empressement des socialistes à vouloir interdire les spectacles, les réunions, et même le geste de la quenelle comme l’a proposé un élu marseillais. L’interdiction d’un geste, fut-il obscène ou rappelant les heures sombres de notre histoire, serait une première en France et digne de la Chine de Mao ou de la Corée du Nord. Le poing levé ou le salut fasciste n’ont jamais été interdit, même s’ils choquent beaucoup de consciences.

    Mais tel est le principe de la liberté d’expression. Il a fallu que ce soit un Cohn-Bendit qui vienne le rappeler en s’insurgeant contre toute idée de censure de Dieudonné. Et il a eu raison. Sans cela, demain on nous interdira de faire un bras d’honneur sous prétexte qu’il pourrait évoquer une demi-croix gammée !

    Au moment où cette affaire ridicule occupe nos médias, j’apprends aussi que Noël Mamère, cet autre grand démocrate du pays des droits de l’homo, refuse de participer à une émission télévisée à laquelle la Barjot présumée Frigide est également invitée. Car ces humanistes verts et roses ne débattent qu’entre eux. Pour les autres, toute expression est condamnable. Le pauvre Voltaire doit se retourner dans sa tombe…

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    BOUTANG INA.jpg= Quand la jeune génération redécouvre Pierre Boutang, penseur royaliste...  

    La vidéo d’une conférence de Pierre Boutang, tenue à Marseille le 3 mars 1988, il y a tout juste vingt-cinq ans, est consultable en permanence sur notre quotidien : une jeune étudiante en Droit, à l’université d’Aix-Marseille (3ème année), après l'avoir découverte, nous a envoyé le message que nous publierons lundi, en le dédiant à «  ceux qui, dans ce pays, sans doute plus nombreux qu’on ne le pense, persistent à aimer la France et à ne pas désespérer d’elle » (Message de Thierry Maulnier aux royalistes rassemblés à Montmajour, le 13 juin 1971).  

    ----- 

    pape_francois_vatican.jpg= Hilaire de Crémiers vient de livrer ses réflexions d’été. Elles donneront lieu à un article dans La nouvelle Revue Universelle qui paraîtra au mois de septembre.

    Dans une ample vision, qui embrasse l'actualité de ces derniers mois, il observe à la fois l'extrême médiocrité et la très grande déliquescence dans laquelle le Pays légal a plongé notre Société; mais il scrute aussi les motifs d'espérance qui permettent de ne pas céder au découragement : "pessimisme actif" (diront certains), ces réflexions d'été sont un appel à espérer, mais, également, à s'engager...

     ---- 

    label histoire.jpg= Le 16 août dernier, nous avons dit tout le mal ("politique", s'entend) que nous pensions de François Reynaert, suite à un article élogieux paru sur lui dans Boulevard Voltaire.  

    Or, on vient  d'apprendre qu'à la rentrée, le même François Reynaert animera une émission d'Histoire avec Myriam Bounafaa, Label Histoire, sur France 3. De quoi être franchement inquiet...

    Cependant, ne dénigrons pas, à l'avance, une émission que, par définition, nous n'avons pas encore pu regarder : il ne manquera pas d'occasions pour François Reynaert, de montrer s'il saura assouplir son "politiquement/historiquement" correct : par exemple, en invitant François-Marin Fleutot, pour la réédition de son excellent ouvrage, Des Royalistes dans la Résistance...

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    VIOLENCES 21.jpg

  • Qu'est-ce qui différencie un royaliste d'un républicain?

              Avant même qu'ils ne choisissent un Roi ou une République, deux points fondamentaux séparent le royaliste du républicain. En premier lieu, le royaliste part de ce qui est, du réel: il est pragmatique, là ou le républicain part de ses désirs, de ses rêves, car  c'est un idéologue: l'obsession des révolutionnaires n'était elle pas de faire "du passé table rase" (si Montagnier avait procédé ainsi, il n'aurait pas découvert le virus du sida!...). En second lieu, il faut des républicains pour faire la République, et il a fallu la Terreur pour l'imposer en rupture radicale avec notre Histoire; pour faire la Royauté, par contre, il n'est pas nécessaire qu'il y ait des royalistes: il n'y avait aucun "parti" en 987 et la Royauté a pourtant été instaurée; il en sera de même demain: si la Royauté est instaurée, c'est parce qu'elle sera restée "l'exigence naturelle des réalités de ce temps", comme le disait le Comte de Paris.

              Ce n'est qu'après avoir pointé ces deux différences majeures que l'on peut avancer, en troisième lieu, que le royaliste souhaite un Roi là où le républicain souhaite la République....;ainsi, nous proposons aujourd'hui aux Français de clôturer ce cycle de deux cents ans, qui s'est ouvert en 1792/1793 et de renouer avec notre Histoire millénaire, mais en partant de ce qui existe aujourd'hui, c'est à dire les institutions voulues par De Gaulle: n'étant pas idéologues mais pragmatiques, nous ne proposons pas la révolution en sens contraire, mais le contraire de la révolution; pas de morts, pas de Terreur, pas de génocide....et surtout pas de restauration de la Royauté! notre attitude est résolument dynamique, et non passéiste; tournée vers l'avenir et en aucun cas nostalgique. Avec les Français, nous souhaitons "reprendre le grand mouvement de 1789", et réunir -pour reprendre l'image de Marc Bloch- le Sacre de Reims et la Fête de la Fédération, mais en rejetant bien sur l'orientation totalitaire imposée par les révolutionnaires, inventeurs du génocide et pères d'Hitler et de Staline...

  • La Dizaine de MAGISTRO...

    Consultable sur www.magistro.fr :

     

    Ces non-dits qui doivent entrer dans le débat public   Ivan RIOUFOL Journaliste
    Comme en Amérique Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
    Nicolas Sarkozy face aux vérités interdites  Ivan RIOUFOL Journaliste
    Pourquoi la fourmi allemande épargne pour rien ...   Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
    La géopolitique des populations du Sahel   Gérard-François DUMONT Recteur, professeur de géographie
    1917, l’année des occasions perdues   François-Georges DREYFUS Historien, politologue
    Du nouveau sur l’histoire de Vichy   François-Georges DREYFUS Historien, politologue

     

                Début du Rioufol, Nicolas Sarkozy face aux vérités interdites :

                "Comme prévu, la gauche et ses médias, réagissant à la nouvelle politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, ... ont dénoncé "un discours nauséabond" (éditorial de Libération, ce lundi), le "retour aux heures les plus noires de notre histoire" (lu dix fois), une "dérive républicaine qui abîme la France et ses valeurs" (Martine Aubry), etc. L'inventaire des clichés ressortis pour l'occasion serait fastidieux. Néanmoins, ce langage automatique du bien pensisme, qui dicte les commentaires d'une manière qui en devient comique, révèle le préoccupant état d'assujettissement provoqué par l'idéologie du politiquement correct mise au service des minorités. Ces récitations et ces slogans, alignés par une presse qui se prétend pourtant indocile, sont autant de procédés qui dispensent de penser autrement. En l'espèce, les annonces de Sarkozy ont d'abord le mérite de révéler l'épaisseur du conformisme de la penséemédiatique, de plus en plus caricaturale et saugrenue. Sortira-t-on de ce totalitarisme soft qui interdit de dire la réalité ? Une brèche est ouverte. Reste à faire tomber les masques des bidouilleurs, des imposteurs, des désinformateurs, des suiveurs. Le pouvoir y est-il prêt ?....."

  • Humeur/humour: Le ”Penser correct”, ou Petit Catalogue des non-valeurs actuelles...

    (envoyé par A.B.....)

    I : IDEOLOGIE ET PRINCIPES:

    - EGALITE rigoureuse, en tous domaines, sans restrictions (sauf pour les revenus du sport et du showbiz).

    - DROITS DE L'HOMME, sans devoirs.

    - TOLERANCE absolue, sauf de ce qui est traditionnel;

    - ANTIRACISME, c'est-à-dire METISSAGE culturel et racial;

    - LIBERTE totale de jugement, dans le cadre des principes déjà cités;

    II : POLITIQUE:

    - Extérieure: Pacifisme (en guerre, il n'y a que des sadiques et des victimes), Antifascisme (la Serbie, puis la Russie ont pris la place du Chili et de l'Afrique du Sud), Tiers-mondisme (Afrique, Tibet etc...); non aux USA mais oui à New York, opposition symbolisée par Bush, "figure exécrable" et Obama, plus jeune, plus ouvert et surtout noir;

    Intérieure: Rejet des racines nationales, antisarkozysme systématique (Sarkozy étant la figure exécrable); seuls problèmes importants: l'accueil des immigrés et le sort des SDF.

    III : RELIGION:

    - Anticatholicisme, Benoît XVI tenant le rang de figure exécrable; sympathie pour l' "Islam véritable", à ne pas confondre avec l'islamisme; ouverture au boudhisme, zen ou pas; athéisme, le plus souvent....

    IV : ARTS :

    - Soutien à l'art contemporain sous toutes ses formes, y compris les pires provocations nihilistes, mais sans oublier les "arts premiers", ni le showbiz et ses "Enfoirés", ni les incomparables beautés des arts exotiques.....

    V : HISTOIRE :

    - A part la révolution de 1789, le passé est dans son ensemble sans intérêt, les deux centres de l'histoire se ramenant à l'Esclavage et à la Colonisation, et surtout au Génocide des Juifs par les nazis, Hitler étant naturellement la figure exécrable, mais accompagné de Pétain....

    VI : VIE SOCIALE :

    - Famille décomposée, puis "recomposée", incluant une éducation à la fois permissive et hyper-protectrice des enfants (redoutable contradiction); liberté sexuelle dès le plus jeune âge; féminisme, homosexualité; libéralisation des "drogues douces".....

    VII : ECONOMIE ET ENVIRONNEMENT :

    - Anticapitalisme; rejet des énergies fossiles et nucléaire; oui au "Bio", non aux OGM et au CO2; réchauffement climatique dogme intouchable, qui permet de justifier, entre autres, de futures migrations Sud-Nord abondantes....

    .....Et, comme le dirait le comique cévenol: "de tout segur, n'ai oublida !..."

  • Stéphane Bern et Lorant Deutsch sur FR3...

            Voici, à la demande de EHLB, le lien permettant de re-écouter l'émission d'hier :

            http://www.pluzz.fr/vie-privee-vie-publique-l-hebdo.html

            "Aimons notre Histoire" dit Stéphane Bern.... Les propos sur l'intégration (qu'est-ce qu'être français...; droit du sol/droit du sang...) demandent à être sérieusement précisés, mais bon....

             A part cela, les vertus de la monarchie (incarnation suprême de la Nation par une autorité libérée des partis (un "arbitre", redécouvre Mireille Dumas...) - c'est l'espace a-démocratique dont nous parlons sans cesse... - sont bien redites, avec le poste suprême reservé, "sequestré" comme le disait Renan, cité par Maurras...

             Et toujours, ce qui ne se refuse pas, l'amitié avec le Prince Jean une nouvelle fois proclamée par Lorant Deutsch....

             En ce qui concerne le métissage, Stéphane Bern emploie manifestement ce mot d'une façon peu sérieuse, en tout cas très imprécise. Par contre, lorsque les deux compères déclarent qu'il y a bien plus de raisons aujourd'hui de faire une révolution qu'en 89, et bien plus de Bastilles à prendre.....

    VIE PRIVEE VIE PUBLIQUE.jpg

    Vendredi 14 janvier, Mireille Dumas reçoit, entre autres, Stéphane Bern et Lorànt Deutsch.

    Une rentrée 2011 étincelante pour "Vie privée Vie publique" avec Stéphane Bern qui connaît tout de la vie intime des grands personnages de l’histoire et le comédien Lorànt Deutsch qui est incollable, lui, sur les secrets de Paris. Face à Mireille Dumas, ces deux conteurs nous font des révélations étonnantes, privées et publiques !

  • Lilian Thuram, ou l'appétit d'argent féroce des anti racistes patentés...

                Ou: l'anti racisme ? Au bon beurre !.....           

                Les Dernières nouvelles d'Alsace ont raconté -il y a quelques mois- comment le regretté Adrien Zeller avait invité l'ex-footballeur Lilian Thuram à venir témoigner face à des lycéens, pour la clôture du Mois de l'Autre. Thuram avait répondu avec un tarif : 20 000 € pour une intervention d'une heure et demie. La Région avait fait une nouvelle tentative en proposant 1.500 euros tous frais payés: refus de Lilian Thuram. Adrien Zeller n'avait pas cédé et s'était passé des services du sportif, se contentant de lui fairé dire: "On ne vit hélas pas dans le même monde"."C'est vrai que la leçon d'anti-racisme de Thuram est vraiment hors de prix", avait conclu le journaliste des DNA....

                Tout récemment, le même Thuram était à Marseille: on le voit à la Une de La Provence du mercredi 17 février, sous le titre très "djeune": "Lilian Thuram, prof d'Histoire"/

                 Ce que La Provence ne dit -malheureusement- pas à ses lecteurs, c'est combien s'est fait payer le-dit Thuram pour "donner" (!!!) ce cours d'Histoire !

              Gageons qu'à son tarif, de nombreux chômeurs, rmistes -même rebaptisés rsa/istes- précaires ou autres auraient volontiers fait le boulot....