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Quand la France part en quenelle

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Manuel Valls a engagé une nouvelle bataille qui détournera pendant quelques jours l’attention du «public» (puisque la politique est désormais un spectacle) : la lutte contre la quenelle ! Que voilà une noble cause, et anti-antisémite nous dit-on.

Dieudonné a trouvé un créneau un peu glauque et attire à lui des fans qui prenant ses propos au premier degré, s’empressent de montrer leur quenelle à tout le monde. Quand on sait que ce « comique » est marié à une juive et fut le partenaire d’Elie Semoun, on peut douter de son antisémitisme affiché et penser qu’il n’a peut-être pas tort quand il affirme que son discours et sa quenelle provocante ne sont q’un pied de nez au système.

Chacun appréciera ou non. Ce qui, finalement, dans cette histoire est le plus choquant, c’est l’empressement des socialistes à vouloir interdire les spectacles, les réunions, et même le geste de la quenelle comme l’a proposé un élu marseillais. L’interdiction d’un geste, fut-il obscène ou rappelant les heures sombres de notre histoire, serait une première en France et digne de la Chine de Mao ou de la Corée du Nord. Le poing levé ou le salut fasciste n’ont jamais été interdit, même s’ils choquent beaucoup de consciences.

Mais tel est le principe de la liberté d’expression. Il a fallu que ce soit un Cohn-Bendit qui vienne le rappeler en s’insurgeant contre toute idée de censure de Dieudonné. Et il a eu raison. Sans cela, demain on nous interdira de faire un bras d’honneur sous prétexte qu’il pourrait évoquer une demi-croix gammée !

Au moment où cette affaire ridicule occupe nos médias, j’apprends aussi que Noël Mamère, cet autre grand démocrate du pays des droits de l’homo, refuse de participer à une émission télévisée à laquelle la Barjot présumée Frigide est également invitée. Car ces humanistes verts et roses ne débattent qu’entre eux. Pour les autres, toute expression est condamnable. Le pauvre Voltaire doit se retourner dans sa tombe…

Commentaires

  • La "Quenelle" c'est du body art passé dans le domaine public. C'est tout un art de bien "Quenelliser" : Le bras gauche tendu vers le bas et le bras droit qui remonte, la main à plat jusqu'a hauteur de l'épaule.
    Quoi, comment, dit Manuel Valls "l'Espagnol-de-l'armée-en-déroute", une nouvelle affaire Carpentras, Hitler aux portes de Paris, la Patrie en danger, mobilisons-nous.
    On nous rejoue la grande peur des bien-pensants. Mais en dépit du cordon sanitaire dressé à la hâte, la "dieudonnisation" des esprits est en marche, un phénomène aussi contagieux que la "Lepenisation". La mise en quarantaine médiatique ne change rien, elle produit même des effets contraires. C'est la réincarnation de Tartuffe face à la Compagnie du Saint Sacrement.

  • Personne ne semble avoir relevé la finale du discours de monsieur Hollande
    " vive la république" en premier et ensuite en second "Vive la France"
    Nois habitons un hexagone républicain où on coupe les têtes qui dépassent et ne pensent pas pareil. C'est la république qui prime. Le pays vient ensuite.
    Et en avant pour les guerres de religion .. le conflit Israélo-palestinien cherche toujours à s'exporter.
    Merci pour votre excellent article

  • @Thulé
    Quelqu'un de l'EHESS et de mes clients m'avait confié jadis sa thèse sur la Compagnie du Très Saint Sacrement de l'Autel (c'est son nom complet) où j'appris que le but ultime, celui qui in fine aurait dû sonner l'heure de la dissolution, n'était pas moins que de (re)convertir l'Angleterre au catholicisme. pas moins.
    J'appris aussi que la construction des hôpitaux généraux de Paris répondait d'abord aux nécessités de la police de voirie, encombrée de mendiants et malades inquiétants ; la santé venant loin derrière. Vincent de Paul en aurait reçu explicitement la mission et les crédits.
    On est loin du bras d'honneur géant qui penche :)

  • @Catoneo
    La référence à Molière (que Louis XIV applaudit avant de l'interdire sous la pression de ladite Compagnie), n'est là que pour rappeler la rémanence de l'esprit de transgression.
    Le vrai bouffon paie au prix fort sa liberté de parole. Car on ne dit pas impunément au roi qu'il est nu mais également nul. Cette impertinence à un prix: le roi vous coupait la langue, la république vous coupe le micro.
    La gauche voit les Noirs comme devant idéalement ressembler à Harlem Désir. Par un imprévu de l'histoire, comme disait Dominique Venner, Dieudonné à choisit de ressembler à Jean-Marie Le Pen. C'est une faute impardonnable.

  • Un black marié à une juive qui ont un enfant dont le parrain est Jean-Marie Lepen et dont la publicité est assuré par un ancien journaliste de l'Humanité citant Marx a tout va...
    On est effectivement pas loin de la tartufferie, a moins que nous ne vivions des temps très troublés.

    Comme disait Von Kluck après la bataille de La Marne : "on ne nous avait pas enseigné cela dans nos manuels".

    Ce qui est certai c'est que nous vivons, bon pas une époque formidable mais une période très interessante.

  • On nous parle d'antisemitisme, d'islamophobie, mais jamais de chrisitanophobie développée par M. Peillon, notamment, du national socialisme qu'il est plus facile d'appeler Nazisme, le rapprochement étant moins évident avec les autres socialistes, mais jamais de l'autre forme de socialisme plus compléte qu'est le communisme avec ses millions de morts notamment chrétiens.
    Avec l'interdiction de contester, l'amenuisement du droit de propriété et la destruction des églises et de la famille, nous sommes dans un pays totalitaire!
    Beaucoup de choses et d'évènements sont à rapprocher du texte de l'Apocalypse qui annonce la parousie et l'annonce de la TSV Marie:" A la fin mon coeur triomphera"

  • Il n'y a donc pas que l'Islam et la charia qui soient totalitaires. Et, pour l'instant, c'est d'un autre totalitarisme dont la France meurt.
    "Le cancer qui nous ronge est en nous". Voilà, au moins, une formule qui peut être reprise en boucle, simplement parce qu'elle est vraie.

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