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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Quatre extraits de ”Rois de France”, de Balzac...

    lfar flamme.jpgNotre Ephéméride du 20 mars évoque Balzac, à l'occasion de la naissance de l'écrivain.

    En 1837, une des plus glorieuses années de Balzac - où il publia Histoire de la grandeur et décadence de César Birotteau - il publia également un court ouvrage, Rois de France, consacré aux six Louis qui se succèderont, de Louis XIII à Louis XVIII.

    Devenu introuvable, ce petit ouvrage, fort intéressant, a été réédité en 2017 par notre ami Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, qui le fera suivre de pages fort intéressantes également sur Napoléon 1er, tirées d'un ouvrage précédent (1833) : Le médecin de campagne.

    Péroncel-Hugoz dédia cette "édition marocaine de Rois de France" à :

    "Son Altesse royale l'émir Moulay-Hassan, prince héritier du Maroc (né en 2003).

    Et à son Altesse royale le prince Gaston de France (né en 2009), espoir des royalistes français."

     

    Dès sa parution, lafautearousseau a donné quatre extraits de ce petit ouvrage, sous forme de "bonnes feuilles" : nous les redonnons cette semaine, de mercredi à samedi inclus : bonne lecture !

    Le Blogmestre

     

    4ème extrait : Louis XVIII (pages 102 à 105)

    lfar fleur de lys.jpg

  • Sur C News, Éric Zemmour : ”Emmanuel Macron veut se retrouver face à Marine le Pen en 2022”...

    Pas grand chose à dire de cette émission d'hier soir : pendant toute la 1ère moitié, Zemmour n'a fait que reprendre tout ce qui est exprimé dans nos 2 premières notes d'aujourd'hui... Pour le reste, tout a déjà été dit et redit depuis plusieurs émissions; il a encore fallu supporter Marc Menant venu, cette fois, parler du Goncourt ! Une double suggestion à C News :

    A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle"...

    1. Donnez à Marc Menant une heure pour qu'il raconte l'histoire à sa façon, mais dans une autre émission, car, là, il prend du temps au débat politique de Zemmour...

    2. Et surtout rendez nous les débats Zemmour contre X, que cela soit Yann Moix, Marlène Schiappa, Jacques Lang ou autres.

    Au moins, c'était du sérieux, du solide, et l'émission n'était pas coupé à tout bout de champ par tout et n'importe quoi...

  • Communiqué de l'Action française Chalon sur Saône : Sauvons nos agriculteurs.

    Kévin Guillon, jeune éleveur laitier installé près de Coutances, en quatre ans d'activité, il a enchaîné les difficultés et n'arrive plus à s'en sortir. Sa dette s'élève à 39 830 euros, il a lancé sur le site internet Leetchi une cagnotte pour tenter de sauver son exploitation.

    L'histoire de Kévin Guillon n'est malheureusement pas exceptionnelle. Depuis de nombreuses années, le monde agricole exprime une véritable détresse, une détresse qui parfois tourne au drame... L'Union Européenne tue nos paysans (1 suicide tous les 2 jours) FREXIT !

    L'Action Francaise Chalon-Sur-Saône appelle à boycotter les grandes surfaces, privilégiez les circuits courts et nos producteurs locaux. Soutenons le pays réel, notre militantisme commence dans notre assiette et notre verre !

    Article de presse : https://france3-regions.francetvinfo.fr/…/reve-agriculteur-…

  • Monde & Cultures • Richesses orientales

    Par Charles de MEYER*

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    La foule bigarrée de l’aéroport de Beyrouth provoque deux sentiments selon que l’on est pressé et fatigué ou disponible.

    L’impatient fulminera des heures, tant l’attente est longue, alors que le curieux interrogera la richesse cosmopolite de la foule. Distrait par le charme des douanières, le voyageur pourrait manquer les clercs qu’il croisera pourtant, immanquablement. Les uns, souvent latins, n’attireront pas son attention. Ils négligent le vêtement pour une croix discrète qui ne pourra pas disputer l’attention aux œillades orientales. Les autres, entre capuchons, chapeaux, voiles en losange ou bures impeccables, le feront entrer dans la féérie des tenues cléricales des chrétiens d’Orient.

    portrait-pape-gregoire-guido-reni-7-138-iphone.jpgLe goût pour l’orientalisme, si cher aux Français, s’en trouve comblé. Mais l’essentiel est ailleurs. Ces costumes n’ont pas l’intérêt de leur exotisme mais celui d’une longue cristallisation de querelles spirituelles, dogmatiques ou politiques qui intéressent l’histoire de la foi et donc celle des hommes. Histoire consubstantielle à l’Église romaine puisqu’elle intéressa déjà Grégoire XV quand il fonda en 1627 le Collegium Urbanum de Propaganda Fide. Fernando Filoni nous rappelle ainsi son objectif dans son maître ouvrage L’Église dans la Terre d’Abraham¹ : « aider à creuser la véritable identité des Églises d’Orient, mais encore mieux connaître leur union organique, leur communion, leur variété, leurs rites, leur discipline, et leur spiritualité, tant dans le monde catholique que dans le monde orthodoxe. » Des norias de dominicains en firent l’œuvre de leur vie, des franciscains y offrirent leurs plus belles années, et quelques évêques aventuriers perdirent la vie sur le chemin de l’évêché latin de Babylone.

    Cette fresque historique est un trésor. Un trésor de nuances liturgiques et de raffinements théologiques dont Elisa Bureau propose une présentation pédagogique dans son petit opuscule Les chrétientés orientales, aux éditions Persée². Nourrie d’une irremplaçable expérience au Liban et en Syrie, vraie amoureuse des Orientaux, elle rappelle le message que Jean-Paul II adressa à l’assemblée spéciale pour le Liban en 1997 :

    « L’unité n’est pas à chercher dans l’uniformité mais dans l’amour mutuel, le don de soi et ses richesses, la charité qui unité toutes les Églises.»

    Comme le voyageur du Rafic Hariri International Airport, le lecteur pourra choisir son escale. Il se souviendra que l’Église est originellement missionnaire, que Pierre et Paul déambulèrent dans les ruelles d’Antioche – aujourd’hui quasiment vidée de ses chrétiens –, Jude et Barthélémy en Perse, Marc et Matthieu en Egypte, en Éthiopie. L’Église des premiers temps fut aussi une aventure formidable, un élan surnaturel, assis sur l’incroyable mouvement de la raison qui assura à Jérusalem, en 50, l’universalité du baptême, et perpétué par les génies araméens et grecs. Héritiers de la fille aînée de l’Église, nous sommes les débiteurs d’une énergie et d’un génie de l’acculturation sensibles jusqu’aux confins du Kerala indien et dans des diocèses orientaux installés en Australie, au Brésil ou en Californie.

    Theophany_Crucession_in_Bulgaria.jpgDe ces histoires particulières naquirent des divisions théologiques, par la condamnation des hérésies (arianisme, nestorianisme, monophysisme). En 1453, le grand schisme rompit l’unité entres les mondes byzantins et romains. Elisa Bureau raconte de manière fort accessible les conséquences ecclésiales de ces divisions entre l’Église maronite, qui fut toujours unie à Rome, ou l’Église syriaque catholique qui le fut en 112 puis en 1783. La conséquence politique la plus terrible de ce rythme d’union et de désunion fut la facilité consentie à l’islam dans la conquête des territoires. La conséquence providentielle est plus réjouissante : la diversité des liturgies, la complexité des chants, l’originalité des rapports aux gouvernements, aux sectes musulmanes, sont une richesse pour le christianisme du XXIe siècle. Une richesse que chacun peut choisir de saisir, en renouant avec sa propre histoire. Fille aînée de l’Église, la France est petite-fille des Églises orientales. C’est aussi pour cela que le voyageur est heureux de son café arabe dans l’aéroport de Beyrouth, heureux comme le fils prodigue à son retour.   

    1.Fernando Filoni, L’Église dans la Terre d’Abraham, Editions du Cerf, 2009
    2.Elisa Bureau, Les Chrétientés orientales, Editions Persée, 2018
    On peut retrouver une série d’émissions précises sur la question sur la chaîne YouTube de SOS Chrétiens d’Orient.
    * Président de SOS Chrétiens d’Orient
    Charles de Meyer
    PM
  • Le Prince Jean de France rend hommage aux soldats tombés pour la France

     

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    11 novembre 2018

    En ce jour de commémoration de l'armistice de 1918, comme beaucoup de Français, je pense aux noms gravés sur nos monuments, au coeur de nos villages, et je me souviens de nos soldats tombés pour la France.

    Dans l'Europe pacifiée d'aujourd'hui, leur mort peut paraître distante et vaine. Pourtant, emportés dans l'escalade de violence qui se mettait en place, souvent bien loin de leurs vies quotidiennes, et des limites de leur existence individuelle, c'est une frontière commune qu'ils ont défendue. La frontière d'une histoire, d'une manière de vivre, d'une langue qui rendent la France si chère à notre coeur.

    Tout doit être évité pour que l'humanité ne donne plus le spectacle d'un tel carnage. Mais que ce voeu ne nous empêche pas de méditer le courage de ces soldats qui ont fait tous les sacrifices, non seulement par obéissance, mais aussi par conscience d'un bien supérieur à leur propre existence.

    Le prince Jean de France
    (Page facebook officielle)
  • Patrimoine cinématographique • Le discours d’un Roi

     

    Par Pierre Builly  

    Le discours d’un Roi de Tom Hooper (2010)

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    Le miracle de la fonction  

    Un scénario en or, équilibré entre le drame personnel et la situation historique. Des acteurs extrêmement bien choisis, sans outrances, sobres et exacts. Une période suffisamment proche de nous et suffisamment étrangère aux préoccupations d’aujourd’hui.

    De là à mériter une pluie d'Oscars ? Tant que ça... ? Pour l'originalité de l'histoire et pour le contexte politique, assurément ; mais davantage ?

    Le-roi-son-therapeute-et-la-reine_width1024.jpgPour qui est interrogatif, comme je le suis, sur la nature du Pouvoir, la charge épouvantable, imméritée, indésirée qui pèse sur ceux qui la reçoivent sans l'avoir revendiquée, qui la prennent comme une fatalité (voir Que la fête commence ou Marie-Antoinette) le film de Tom Hooper est une médiation superficielle, mais intelligente. George VI n'a pas davantage envie que son frère aîné Édouard VIII d'assumer la responsabilité qui lui incombe et dont il est comptable devant la Nation britannique à une des périodes les plus angoissantes de l'Histoire : en décembre 1936, date de son accession au Trône, les difficultés économiques nées de la Crise mondiale de 1929 sont bien loin d'être retombées et l'Europe toute entière commence à percevoir les soubresauts d'un volcan qui va la ravager.

    le-discours-dun-roi-e1532182391789.jpgLe film de Tom Hooper mixe intelligemment le drame personnel et familial du duc d'York, affligé par un irrépressible bégaiement, et sa conjonction avec la montée des périls. Le point culminant en est évidemment le discours prononcé devant le Royaume tout entier recueilli, inquiet et grave lors du déclenchement de la Guerre, le 3 septembre 1939.

    Lediscoursdunroi3.jpgDiscours d'une grande force, d'une grande hauteur de vues (rédigé par qui, au juste ? Le Premier ministre, Neville Chamberlain, sans doute), mais dont la dramaturgie est accentuée par l'incertitude qui pèse sur la difficulté pour le Roi de le prononcer ; images très émouvantes d'un peuple qui ne sait pas encore qu'il supportera tout seul, une longue année terrible, entre juin 40 et juin 41, le sort du monde civilisé et qui le fera impeccablement.

    L'hommage rendu à la Grande-Bretagne est justifié et remarquable et j'ai bien du regret que notre bel aujourd'hui français ne cherche pas dans notre propre histoire d'aussi remarquables moments d'émotion et de fierté, au lieu de se perpétuellement scarifier et rouvrir les plaies, dans une course à la honte et à la culpabilité, réelle ou prétendue. Mais ceci est une autre histoire, comme disait le grand Kipling, Anglais exemplaire.

    arton4580.jpgDonc les acteurs. Ils sont pour beaucoup dans le succès mérité du Discours d'un Roi ; j'avoue bien volontiers n'en connaître aucun, n'avoir jamais vu un de leurs films, et être admiratif devant leur tenue, là aussi toute britannique ; une mention spéciale pour Ève Best, incarnation physique à peu près parfaite de la diabolique Wallis Simpson ; je suis assez vieux pour avoir eu la tête farcie, pendant mes années de jeunesse, par les images du couple princier, duc et duchesse de Windsor, dont les hebdomadaires étaient emplis et qui étaient des figures hautement symboliques du Paris mondain qui n'était pas encore celui de la Jet-Set, mais celui d'une aristocratie décavée et pourrissante, bien élevée, morbide. Mais des bravos pour les deux acteurs principaux, Colin Firth, George VI aux capacités limitées, mais conscient de sa mission et Geoffrey Rush, l’orthophoniste fêlé qui se prend au jeu.

    Le film serait un très bon film s'il était mieux filmé ; ça n'a manifestement pas été la préoccupation principale de Tom Hooper ; abus de gros plans, de travellings sans raisons d'être ; image jaunâtre comme celle du Fabuleux destin d'Amélie Poulain, jaune et verte, comme si l'hommage à la couleur sépia des anciennes photos était devenu le pertuis obligé pour nous faire prendre conscience du passage des années...  

    Le-Discours-d-un-Roi-Edition-Simple.jpg

    DVD autour de 10 €     

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • Aujourd'hui commence le Festival interceltique de Lorient : à partir de 15h15 sur FR3...

    Ce 49ème Festival met à l'honneur, cette année... : la GALICE !

    https://www.festival-interceltique.bzh/actualites/

     

    Avec les Fêtes de Bayonne, de la semaine dernière, ce magnifique Festival constitue le début de notre Album Ces Fêtes qui "font", qui "sont" la France : tout simplement parce que les Basques constituent le premier peuplement connu de notre cher et vieux pays; et, aux Basques sont venus se superposer les Celtes : au moment où le Système, aux ordres d'une mondialisation qui veut effacer toutes frontières, toute Histoire et toutes Traditions, afin "d'organiser" la Terre entière en vue seulement du profit de "la fortune anonyme et vagabonde", il est bon de s'en souvenir...

    Comme le disait Maurras : "Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

  • Le Festival Interceltique de Lorient s'est achevé hier : revivez un peu de la ”Nuit interceltique 2019”...

     

    Ce 49ème Festival a mis à l'honneur, cette année... : la GALICE !

    https://www.festival-interceltique.bzh/actualites/

     

    Avec les Fêtes de Bayonne, de la semaine dernière, ce magnifique Festival constitue le début de notre Album Ces Fêtes qui "font", qui "sont" la France : tout simplement parce que les Basques constituent le premier peuplement connu de notre cher et vieux pays; et, aux Basques sont venus se superposer les Celtes : au moment où le Système, aux ordres d'une mondialisation qui veut effacer toutes frontières, toute Histoire et toutes Traditions, afin "d'organiser" la Terre entière en vue seulement du profit de "la fortune anonyme et vagabonde", il est bon de s'en souvenir...

    Comme le disait Maurras : "Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

  • Ce soir, sur France 3, le Grand spectacle du Festival interceltique

    Ce 49ème Festival a mis à l'honneur, cette année... : la GALICE !

    https://www.festival-interceltique.bzh/actualites/

     

    Avec les Fêtes de Bayonne, de la semaine dernière, ce magnifique Festival constitue le début de notre Album Ces Fêtes qui "font", qui "sont" la France : tout simplement parce que les Basques constituent le premier peuplement connu de notre cher et vieux pays; et, aux Basques sont venus se superposer les Celtes : au moment où le Système, aux ordres d'une mondialisation qui veut effacer toutes frontières, toute Histoire et toutes Traditions, afin "d'organiser" la Terre entière en vue seulement du profit de "la fortune anonyme et vagabonde", il est bon de s'en souvenir...

    Comme le disait Maurras : "Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

  • Toulon, ce 28 août : vous êtes invités...

    Le Café Histoire de Toulon vous informe de la causerie sur « Les détournements de la culture  ». Cette causerie aura lieu le dernier mercredi du mois, le 28 août 2019 au pub des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal (377 avenue de la République , 83000 Toulon - entrée gratuite).

    La présentatrice de l'émission hebdomadaire « Perles de culture » sur la chaîne TV Libertés, Anne Brassié, nous fera l'amitié d'une causerie de fin de Vacances sur le thème Des détournements de la culture. Depuis l'installation de vitraux à Anzy le duc sans aucune référence à Dieu jusqu'à l installation d'un mini golf dans la cathédrale de Rochester, en passant par la transformation de chapelles en bar gay à Saumur ou en espace informatique à Toulouse,  il y a visiblement perte de sens.

    Comment en est on arrivé là ? Et que peut on faire ?

  • Chirac ”aimait les Français” ? Mais ”la famille Chirac” en méprise et rejette plus de dix millions !...

    Radios/télés/journaux nous bassinent depuis sa mort avec Jacques Chirac, dont nous avons, immédiatement connu son décès, dit qu'il était le pire des Présidents, celui qui a touché à mort la France, au coeur...

    Nous n'allons donc pas en rajouter. 

    Juste nous étonner du sectarisme de "la famille Chirac" qui a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas la présence de Marine Le Pen, en tant que personne, ni d'aucun membre du Rassemblement national, en tant que groupe aux obsèques.

    C'est le choix de "la famille", bon, mais cela nous paraît inadmissible et scandaleux : "la famille Chirac" établit donc une différence entre les Français ? Il y aurait donc des "Français fréquentables" et des "français infréquentables" ? Un peu comme, en Inde, la caste des "Intouchables" ? Cela ne serait-il pas un peu comme un premier pas vers une classification des gens dont la conséquence ultime amènerait - horresco referens - au... racisme ?

    "La famille Chirac" va-t-elle demander aux dix millions six cent trente huit mille quatre cent soixante quinze Françaises et Français de porter un signe distinctif ? Cela s'est vu dans l'Histoire : c'était qui, déjà, qui avait fait ça ?...

  • Une sélection d'articles de qualité : la Semaine de Magistro

    Serge HUBERT, Professeur des écoles, géologue : Réchauffement climatique : l’humanité génère de l’eau !
    Jean SAROCCHI, Professeur honoraire à l'Université de Toulouse : Islamisme et féminisme

    Guillaume TABARD, Journaliste politique :

    - Jacques Chirac, l’homme qui incarna tant de visages de la France

    - Chirac et la droite : je t’aime, moi non plus

    Ivan RIOUFOL, Journaliste politique : PMA et écologisme, pour oublier le peuple

    Guillaume TABARD, Journaliste politique : Un débat ouvert sur fond de scepticisme de l’opinion  (la question de l'immigration)

    Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Souvenirs, Jacques Chirac

    Jean-Paul BOLUFER, Préfet honoraire : Le roi de cœur

    Charles GAVE, Economiste, financier : Monsieur Draghi s’en va : histoire résumée d’une réussite européenne éclatante

    Renaud GIRARD : Journaliste, géopoliticien : Le nouvel axe stratégique Washington-Delhi

  • Sur CNEWS, lundi, 42 minutes d'affrontement entre BHL et Zemmour, qui remet les pendules à l'heure sur bien des points..

    Zemmour, dès la dixième minute, parle de Bainville et de l'Action française; dès la quinzième, il défend Maurras contre le pervers reproche d'antisémitisme (qui vient d'abord, hier, de la gauche, et, aujourd'hui, de l'Islam); à la minute 51.45 il remet l'Histoire à jour : 90% des combattants en 40 à Londres sont des gens de l'action Française et 90 % des collabos viennent de la gauche radicale...

    BHL traite Zemmour d' "incendiaire de l'esprit", Zemmour lui rétorque qu'il est un Harry Potter, que les événements lui donnent toujours tort et que, par exemple, "l'Islam des Lumières est un oxymore" : bref, à gauche, le rêveur, à droite, celui qui voit les choses comme elles sont; qui parle de Bainville et de l'Action française, qui ont annoncé ce qui allait se passer... etc... etc...

    A écouter et faire écouter sans modération !

  • Samedi, sur Arte, 20h50 : Marie-Antoinette, souveraine comme jamais...

     (extraits de la chronique Le Mag'Télévision de Famille chrétienne, par Mary de Montalembert, n° 2180, semaine du 26/10 au O1/11)

     

    "...Les derniers jours de Marie-Antoinette évoqués dans une fiction aussi ambitieuse que respectueuse...

    Plus aucun égard. Plus aucun lien avec ses enfants. Une femme abandonnée dans la tourmente de l'Histoire, qui va la dévorer. Et la révéler...

    Faire son procès, comme le souhaite Fouquier-Tinville ? Soit. Mais un simulacre de procès, avec jurés achetés... accusations en rafale, jusqu'à celle, ignoble, d'inceste...

    Ce film, qui montre sa force de caractère confondante, lui rend hommage. Dans le fond et la forme : décors soignés, comédiens convaincants, commentaire sobre et délicat dit par Denis Podalydès. La haine et les outrances de la Révolution n'en paraissent que plus laides."

    lafautearousseau

  • Éric Zemmour : « Ces mythes qui font vibrer les dirigeants de l’Union européenne (mais pas leurs peuples) »

     

    thUKZO41O8.jpg « Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre » : Éric restitue à la question européenne sa véritable dimension. Et resitue l'élection du parlement européen à sa place qui est relative. Les enjeux sont bien supérieurs et la partie se jouera bien au-delà du 26 mai.  [Le Figaro du 17.05). Un bel article. À lire absolument.  LFAR 

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    « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs. »

    Paul Valery 

    Airbus, Erasmus, L’Auberge Espagnole... Les partisans de l’Union européenne ont inventé des slogans, des mantras. Mais la tragique réalité de l’Histoire ramène les Européens à ce qu’ils sont vraiment : une civilisation.

    Ils reviennent à chaque élection, à chaque débat, à chaque controverse. C’est ce qui reste quand les partisans de l’Union eupéenne ont tout essayé, tout tenté, tout oublié. Des mantras, des slogans qui parlent au cœur et réchauffent l’âme. Mais qui ne résistent guère à la raison. Des Airbus comme s’il en pleuvait. Des Airbus du rail, des Airbus des piles électriques, des Airbus de tout et de rien, l’important est de prononcer le mot magique. Le mot, mais pas la réalité. Car Airbus constitue tout ce qu’abhorre la Commission de Bruxelles: des accords entre deux gouvernements (la France et l’Allemagne), auxquels se joignent deux autres (l’Angleterre et l’Italie) ; des aides d’Etat comme s’il en pleuvait ; pas de concurrence et du protectionnisme à tout-va ; la France en leader technique et économique. Bref, l’horreur absolue. Qui serait quasi impossible aujourd’hui. Même chose pour Arianespace, d’ailleurs.

    Mais peu importe, l’Europe, c’est la paix. Et le nationalisme, c’est la guerre, ajoutent ceux qui se souviennent de l’ultime testament de François Mitterrand. Pourtant, la réalité historique dit autre chose. Comme le rappelle justement Hubert Védrine, l’ancien conseiller diplomatique de ce même Mitterrand, «l’Europe n’est pas la mère de la paix, mais sa fille». C’est la fin de la Seconde Guerre mondiale et la ruine des protagonistes européens - Allemagne, mais aussi Angleterre et France - qui les a obligés à se soumettre tous trois au protectorat américain. Ce sont les Etats-Unis, et plus particulièrement le secrétaire d’Etat de l’époque, John Foster Dulles, qui ont forgé la construction européenne. L’Europe et l’Otan sont deux organisations sœurs et ont la même mère: l’Amérique. Les trois Grands européens, «empires humiliés», comme dit Peter Sloterdijk, se sont terrés sous le parapluie nucléaire américain pour se protéger de la menace soviétique. La paix, c’est d’abord la peur de l’apocalypse nucléaire. L’Angleterre, la France et l’Allemagne achevaient ainsi trois siècles de lutte pour l’hégémonie européenne et mondiale, commencée sous le règne de Louis XIV, poursuivie avec la guerre de Sept Ans (1756-1763) et les guerres de la Révolution et de l’Empire, avant que l’Allemagne, unifiée en 1870, ne vienne prendre la place de la France en grand hégémon continental. Ce sont donc les tentatives réitérées de constituer un empire européen, et l’opiniâtreté britannique à l’empêcher, qui sont à l’origine de toutes les guerres européennes, et non l’existence de ces nations.

    Mais foin d’histoire, foin de guerres, foin de nations et de peuples ; l’important, ce sont les individus, le bonheur et l’amour. C’est le dernier message: celui de la jeunesse, d’Erasmus, de L’Auberge espagnole. Le plus médiocre argument et le plus facile. Celui qui incarne le mieux le désir de sortie de l’Histoire qui anime une partie du projet européen.

    640_gettyimages-105216388.jpgMais le retour des grandes nations, des énormes vagues migratoires, du djihadisme, ramène les Européens à la tragique réalité de l’Histoire et de ce qu’ils sont: une civilisation. « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs », disait Paul Valéry. Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre.     

    Éric Zemmour