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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Amboise : le comte de Paris attaque la fondation Saint-Louis pour récupérer le château, par Ivan ROULLET.

    Le comte de Paris assigne une nouvelle fois en justice la fondation Saint-Louis pour récupérer des biens, dont le château d’Amboise.

    C’est une affaire qui n’en finit pas, telle une guerre de trente ans, avec ses escarmouches, ses accalmies, ses luttes intestines, ses héritages et ses mercenaires. C’est un feuilleton qui a commencé avec le décès en 1999 du comte de Paris, descendant de la famille de France, puis celui de la comtesse de Paris en 2003.

    Or, c’est aujourd’hui le petit-fils Jean d’Orléans, adoubé en son temps par ce grand-père, Jean d’Orléans, l’actuel comte de Paris et président d’honneur de la fondation Saint-Louis créée par son grand-père, qui assigne cette fondation au civil au tribunal de Paris.

    Il réclame la restitution des biens gérés par la fondation, dont le château d’Amboise et la chapelle royale de Dreux (Eure-et-Loir) et va même jusqu’à sous-entendre la dissolution ou la refonte de cette fondation sur laquelle il voudrait reprendre la main.

    Pour comprendre ce psychodrame familial qui agite les derniers descendants d’une lointaine royauté, et cette actualité qui fait toujours fantasmer une partie de la population républicaine, il faut remonter à Henri de France, comte de Paris, descendant du roi Louis Philippe qui transforma la société civile gérant les propriétés familiales en fondation pour faire face à l’éparpillement des 124 parts de la société dans les différentes familles royales d’Europe au fil des héritages.

    La fondation Saint-Louis, créée en 1974, reconnue d’utilité publique, rassemble ces parts et gère les sites patrimoniaux dont le château royal d’Amboise, la chapelle royale de Dreux, le château de Bourbon l’Archambault et d’autres biens immobiliers.

    Si le fondateur fut à la tête de la fondation, à sa mort, en 1999, ce sont les statuts qui ont été appliqués. Le comte de Paris est président d’honneur et c’est le président d’un conseil d’administration composé notamment du ministre de la culture, Stéphane Bern, de juristes, qui gère la fondation avec un secrétaire général.
    Il remet en cause ce que son grand-père a créé En 1993, cinq des onze enfants d’Henri, comte de Paris, entament des procédures judiciaires qui aboutissent quelques années plus tard à ce que les descendants se partagent 40 millions de francs.

    Une nouvelle procédure est engagée par les héritiers contre la fondation Saint-Louis et donne lieu à une nouvelle décision de justice rendue en 2013. Le tribunal donne raison à l’apport des biens immobiliers à la fondation, mais estime que le don des biens mobiliers n’est pas proportionné.

    Les héritiers récupèrent donc des biens tels que des tableaux, de la porcelaine, des œuvres d’art… Tout est vendu aux enchères en 2015 pour un produit de 6,2 millions d’euros. Jean, l’actuel comte de Paris, chef de famille, hérite de 20 % soit 1,24 M €. Les 80 % restant sont divisés en 10 parts.

    Pourtant, cela ne suffit pas. Jean d’Orléans repart à l’assaut. Cette fois, il veut prendre la tête de la fondation. 

    « J’ai décidé d’assigner la fondation près du tribunal de Paris pour la remettre sur les rails », dit au journal L’Écho républicain l’actuel comte de Paris. Il ajoute qu’il veut « dynamiser le patrimoine » détenu par la Fondation. 

    Il va même jusqu’à avancer que l’entretien des bâtiments n’a pas été assuré de façon suffisante. Pour cela, il a mandé Me Jacques Trémolet de Villers, avocat connu qui a notamment défendu Paul Touvier, pour défendre ses intérêts.

    Enfin, il veut aussi demander aux dirigeants de la fondation de payer un million d’euros de dommages et intérêts.

    Une audience de mise en état est prévue en mai. De nombreux mois après, ce sera une audience de plaidoirie, puis un délibéré… Le feuilleton n’est pas fini !

    Fâché, le comte et sa famille émigrent en pays cathare

    En septembre, une nouvelle tension est apparue entre le comte et la fondation, concernant la maison Philidor, à Dreux, occupée gratuitement par le comte et sa famille. 
    Cet immeuble lui appartenant, la fondation, dont le siège est à Amboise, a demandé à ce que cette occupation se fasse dans un cadre légal, avec bail et loyer.

    En fait ce logement avait été mis à la disposition de sa mère, la duchesse de Montpensier, pour un droit d’usage, révocable. Il n’y avait pas de bail. En outre, le comte et sa famille ne payaient pas de charges. 

    Ce qui a déclenché l’ire du descendant de la famille royale c’est le fait des conditions sanitaires et de sécurité depuis la crise sanitaire, avec un protocole répartissant les zones d’accès du public, visiteurs du site de Dreux et ceux de la famille y résidant. 

    Cette fâcherie lui fit prendre les valises pour s’installer avec sa famille dans la demeure d’amis, dans la région de Carcassonne (Aude) en pays cathare. 

     

    > Le journal « Point de vue » relate ce qu’Henri d’Orléans, grand-père de l’actuel comte de Paris, lui confiait en 1992. « À ma mort, le chef de la maison de France sera président d’honneur de la fondation Saint-Louis. Je l’ai voulu ainsi. À ma mort, les membres fondateurs seront les maîtres de la fondation. Concrètement, le président d’honneur n’aura aucun droit… Mes héritiers sont ce qu’ils sont, et s’ils avaient été plus proches de ma pensée, j’aurais peut-être réglé les choses différemment. »


    > Aujourd’hui, toujours selon « Point de vue », le prince Jacques, duc d’Orléans, oncle du comte actuel, prend parti pour la fondation en disant qu’elle est « fidèle à la mission que lui a assignée mon père. » De même, à propos de la maison Philidor à Dreux (lire ci-contre) il ajoute que Jean d’Orléans et sa famille ne peuvent pas loger « dans un musée ouvert au public. »


    > Face aux allégations que la fondation n’entretient pas assez son patrimoine, celle-ci précise qu’elle a mené pour près de 16 millions d’euros de travaux de 2000 à 2019, dont 13 millions financés sur fonds propres. À cela, il faut ajouter les prochains travaux qui devraient être menés en 2021 (remparts et chapelle Saint-Hubert au château d’Amboise), avec une aide supplémentaire de l’État dans le cadre du plan de relance.


    > La fondation, reconnue d’utilité publique, est sous la tutelle du ministère de l’Intérieur. Depuis 2016, cette autorité a fait remarquer qu’il n’est pas normal qu’un bien appartenant à la dotation soit mis à la disposition gratuite d’une personne sans que cela soit mentionné dans les statuts de l’association.
    > Si une décision de justice faisait disparaître la fondation, ce serait un imbroglio car il faudrait revenir aux 124 parts de la société civile qui précédait la création de la fondation, sans compter la division de ces parts entre des héritiers.

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    Ivan ROULLET

    Journaliste, rédaction d'Amboise

    Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/

  • L’inflation qui vient ?, par h16.

    Payer les gens à rester chez eux et distribuer des chèques d’argent des autres est la recette assurée pour la croissance, c’est connu !

    La pandémie aura eu au moins le mérite d’occuper les esprits : on compte les morts, puis les infectés, puis les cas contact, puis les variants, les doses de vaccin et les vaccinés, avant de bientôt passer aux petits passeports vexatoires de preuve de bonne santé. 

    Au moins pendant ce temps-là on ne compte pas les petits soucis qui pourraient se poser du côté économique.

    C’est quelque peu dommage surtout si l’on considère que pour être en bonne santé, il vaut mieux une économie saine : ceux qui ne peuvent plus se déplacer, puis travailler, puis qui n’ont plus d’endroit pour dormir, ne mangent pas à leur faim finissent par avoir des petits soucis de santé, celle-là même que les énergiques gesticulations gouvernementales entendent pourtant tout faire pour conserver au plus grand nombre, quoi qu’il en coûte et tralalilalère.

    Force est de constater qu’empêcher les activités économiques de reprendre finit par avoir un impact négatif sur tout le reste. Et compenser la misère provoquée par une distribution magique d’argent sorti directement de l’arrière-train des licornes keynésiennes n’est pas réellement une bonne idée, même si les escrocs actuellement en charge des banques centrales tentent de nous convaincre du contraire.

    Les signes s’accumulent de diverses tensions sur le marché, qui ne pointent guère vers une résolution des problèmes posés de façon rapide, à l’amiable et dans la bonne humeur. Eh oui, à force d’intervenir sur les marchés, en bousculant franchement les chaînes logistiques dans une économie mondialisée en flux tendus, on aboutit à des déséquilibres parfois gênants.

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    Par exemple, l’actuelle pénurie de composants électroniques dont on a pu entendre discrètement parler dans quelques médias a fini par toucher l’industrie automobile, gourmande de ces composants à mesure que les voitures en embarquent de plus en plus : pousser tout le monde au télétravail résulte inévitablement en un gonflement massif de la demande en matériel électronique apte à permettre ce nouveau mode de travail. Renouvellement des écrans, des ordinateurs, extension majeure des centres de données partout dans le monde, multiplication de l’usage du commerce en ligne pour éviter les déplacements inutiles, tabassage fiscal du conducteur automobile… Autant d’éléments qui, mis bout à bout, impliquent une réorganisation très rapide des chaînes de production d’électronique et une remise en question de l’importance des voitures dans le monde.

    Ce qui aurait probablement pris une ou deux décennies a été compressé en quelques mois et il était inévitable que quelques effets de bords apparaissent ; au moins la France, dont l’industrialisation était déjà en berne, ne souffrira plus trop de la mort lente de ses constructeurs automobiles, écrabouillés entre les problèmes logistiques, la culpabilisation incessante des automobilistes et le poids des charges sociales du premier pays de taxation au monde.

    Par exemple, il y a aussi l’actuelle tension observée sur les matériaux de construction dans le secteur du bâtiment, que certains expliquent par les politiques américaines (oh, regardez, c’est encore la faute de Trump !) de protectionnisme sur le bois canadien (mais pas certaines manœuvres plus calculées d’un petit nombre de firmes) qui entraîne un réapprovisionnement des industriels américains du secteur vers l’Europe, provoquant une pénurie locale et une hausse marquée des prix.

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    En réalité, on découvre progressivement différentes pénuries de matériaux (béton, métallurgie, adhésifs, verre) qui se traduisent toutes par une hausse des prix : des vitrages en hausse de 30 %, des prix qui montent de 10 à 40 % sur l’aluminium, le cuivre, le laiton, l’acier, le zinc… À tel point que le gouvernement commence à éprouver quelques moiteurs sur les commandes publiques, dont on pressent qu’elles vont pourtant continuer bon train, youkaïdi, youkaïda, c’est l’État qui paie (en retard).

    À ces hausses de prix des matières premières, on peut aussi ajouter une hausse des prix des biens alimentaires : encore modeste, elle n’en est pas moins présente et commence à se faire sentir progressivement sur un nombre croissant de biens de consommation courante. Pour le moment, on parle d’une hausse timide de 2 %, mais le détail de certains produits (lait, céréales, huiles) ne laissent guère de doute sur la direction générale prise par les prix dans les prochains mois : ne vous attendez pas à faire d’économie sur la nourriture…

    Eh oui : de façon réellement surprenante, les masses réellement colossales d’argent qui ont été injectées dans le système monétaire mondial depuis la crise de 2008 commencent à perfuser un peu partout.

    La crise sanitaire, véritable opportunité pour un paquet d’idiots utiles et de politiciens incompétents trop heureux de l’utiliser pour augmenter leurs pouvoirs, commence maintenant à présenter la facture, la vraie, pas celle que les clowns à roulettes s’imaginaient payer les mois passés à coups de distribution d’argent des autres, de facilités de paiements et autres couvertures sociales plus ou moins bidon. Cette facture réelle se traduit par des prix en hausse, un pouvoir d’achat qui stagne, une augmentation des faillites et du chômage : payer les gens pour rester chez eux veut dire qu’à la fin, le travail n’est pas fait et, au bout, une demande n’est pas satisfaite…

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    Et l’inflation qui arrive ressemble fort à ce moment délicat où l’on entend le barrage qui grince et qui craque, qu’on le voit se fendiller et se lézarder rapidement : cela fait des années que sont accumulées de façon obscène des dettes monstrueuses, que l’argent gratuit des autres est distribuée à des industries et des secteurs manifestement peu ou pas rentables, que le dépensier est favorisé sans vergogne par rapport à celui qui épargne, que le capitalisme de connivence est dorloté au détriment du capitalisme naturel. Il semble inévitable que les montants ainsi gonflés et mal alloués finissent un jour par se déverser dans toute l’économie, noyant les uns et les autres dans des liquidités rapidement devenues sans valeur.

    La hausse de l’immobilier (par ailleurs assez mal reprise dans les calculs statistiques de l’inflation, minimisant cette dernière), la hausse du prix de l’or, l’irrationalité des marchés boursiers (Gamestop ou Tesla étant des illustrations frappantes), la hausse récente mais symptomatique des cryptomonnaies, tout pointe vers une unique direction : l’inflation revient, et elle n’est pas contente.

    Et au fait, c’est exactement la même équipe de clowns qui a géré l’actuelle crise sanitaire qui devra gérer la crise inflationniste qui nous pend au nez. Rassurant, n’est-ce pas ?

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    Source : https://www.contrepoints.org/

  • Afghanistan : la déroute des démocraties ! (IV), par Christian Vanneste.

    La capitulation de la démocratie la plus puissante du monde devant des bandes de fanatiques ne traduit pas seulement l’évolution des rapports de forces sur la scène mondiale, mais révèle le pourrissement interne des démocraties.

    christian vanneste.jpgOn brandit l’Etat de droit et la régularité des élections pour faire semblant d’ignorer que nos pays sont surtout des sociétés consuméristes, hédonistes, et individualistes plus attachées aux plaisirs de la vie, distribués de manière de plus en plus inégalitaire, qu’aux libertés essentielles. La ruée sur le pass sanitaire en témoigne en France. Quant aux migrants, c’est l’Eldorado qu’ils cherchent et non la liberté. Devant leur flux qui va métamorphoser nos nations, la passivité du très grand nombre et d’une majorité des dirigeants exprime fort bien la pensée dominante : “après nous, le déluge !” Dans la plupart de nos pays, en l’absence d’un recours systématique à la démocratie directe, c’est un microcosme qui détient le pouvoir, une oligarchie de politiciens professionnels, de fonctionnaires, de “communicants” en tous genres, de magistrats et de gens suffisamment riches pour peser sur l’orientation de l’ensemble, notamment parce qu’ils sont propriétaires des médias. Des scrutins de moins en moins crédibles, une incapacité des élus à gérer les crises et même à résoudre les problèmes les plus importants, une idéologie dominante, pensée unique contraire à l’essence même de la démocratie, qui s’impose de manière de plus en plus coercitive, tels sont les signes du crépuscule démocratique. Une élection présidentielle a eu lieu aux Etats-Unis, il y a moins d’un an dans des conditions rocambolesques, avec une campagne noyée dans la pandémie, un quasi unilatéralisme de la presse et même des grands réseaux sociaux dont certains sont allés jusqu’à la censure, et pour finir des conditions de vote douteuses. Alors que le président sortant avait fait de l’intérêt national sa priorité, une vague idéologique suicidaire minait les fondations de l’ordre, de l’identité et de  la fierté nationales qui sont pourtant les garanties de l’existence d’un peuple, d’un “démos” conscient de lui-même et donc, à travers lui, de la démocratie. Ce moment a été vécu avec enthousiasme par la plupart des médias français aujourd’hui surpris par le désastre d’une équipe dirigeante inepte.

    Pour le perdant, pour Trump, «C’est une période terrible pour notre pays. Je ne pense pas que sur toutes ces années notre pays ait jamais été aussi humilié. Je ne sais pas comment vous l’appelez – une défaite militaire ou une défaite psychologique -, il n’y a jamais rien eu de pareil à ce qu’il s’est passé là : vous pouvez remonter jusqu’à Jimmy Carter avec les otages». Quoi qu’on pense de Trump et de son apparente gesticulation sur la scène internationale, il y avait dans sa politique trois principes. Le premier était d’en finir avec l’ingérence du gendarme américain, du shérif aidé de ses adjoints occidentaux pour aller mettre de l’ordre chez les autres, le second était de ne pas perdre la face, comme il l’a montré en Syrie, le troisième était de cibler l’ennemi sans s’interdire de négocier avec ceux qui n’étaient pas les plus dangereux. Le tout devait accompagner un retrait américain dans les limites de l’intérêt national et en demandant aux alliés de participer davantage à la dépense. C’est la raison pour laquelle il avait entamé des négociations avec les Talibans et annoncé le départ de l’armée américaine. Trump ne croyait évidemment pas à l’ingérence en vue de procéder à la construction d’Etats. L’Afghanistan après l’Irak vient de lui donner raison. Un pouvoir sans racines dans le pays, méprisé parce que corrompu, une économie dominée par la culture du pavot et le trafic de l’opium, auxquels les Talibans avaient tenté de mettre fin en 1996, et qui assuraient leurs revenus depuis qu’ils avaient été chassés du pouvoir, des moeurs insoutenables mêlant une rigueur archaïque à une hypocrisie déroutante, l’exécution des homosexuels et des pratiques pédophiles, comme le “Bacha Bazi”, tel est l’Afghanistan après vingt ans de présence américaine. Les “progrès” ne touchaient qu’une minorité sans susciter un esprit national. Les policiers et les soldats avaient un travail pour gagner leur vie, non pour la perdre bêtement contre leurs frères. On peut donc penser que Trump a eu raison d’en finir, mais on suppose qu’il n’aurait pas accepté l’humiliation, laissé les Talibans opérer leur conquête-éclair sans riposter avec les moyens dont disposent les Etats-Unis. Le but était d’imposer un gouvernement incluant les Talibans, non de leur donner les clés de la maison et le droit de vie ou de mort sur ses habitants. Ou la victoire démocrate remettait en cause le désengagement, ce qui était son droit, ou en accord avec le principe, la nouvelle administration gérait au mieux la mise en oeuvre de la décision. Elle a été totalement dépassée et n’a pas su éviter la honte d’une défaite totale et rapide, sans combat, laissant aux mains de fanatiques non seulement un matériel militaire performant mais surtout des Afghans qui avaient cru en l’Amérique, et bénéficié dans les villes d’un réel progrès, pour les femmes notamment. On découvre une lettre des Talibans exigeant une liste des femmes de 15 à 45 ans afin de les marier de force comme “butin de guerre”, pratique habituelle chez les guerriers de Mahomet, citée dans les hadiths. Et les crétins diplômés qui peuplent les cabinets et les antichambres de nos démocraties n’ont rien vu venir ! Ces faux “sachants” mais vrais ignorants du passé ont cru à nouveau “choisir entre la guerre et le déshonneur”. Ils ont subi un désastre et sont couverts de honte. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Nancy: un professeur de mathématiques fait l’éloge des talibans, par Alexis Brunet.

    Combattants talibans à Kaboul, le 18 août 2021 © AP Photo/Rahmat Gul) / XRG115/21230269144080//2108180935

    Une enquête pour apologie du terrorisme est ouverte

    Si les faits sont avérés, l’individu devra en répondre devant la justice. Près d’un an après la décapitation de Samuel Paty, l’Éducation Nationale va-t-elle devoir faire la chasse aux profs radicalisés, en plus des élèves? 

    Alors que Jean-Michel Blanquer brandit fièrement ses nouvelles mesures pour juguler le coronavirus dans les salles de classe, un nouvel événement risque d’entacher son ministère. 

    « Jamais eu d’écho négatif jusqu’ici »

    Le 16 août, alors que l’été bat son plein, Khalid B. alimente son compte Facebook. Un jour après la prise de Kaboul par les talibans, il partage sa joie : « Ils ont la volonté et un courage sans limite… », écrit-il. Des propos comme on en lit régulièrement sur Facebook ou Twitter, et envers lesquels les deux géants de la communication numérique n’exercent généralement pas de censure, jugeant plus urgent de bannir de leur sphère les mots acerbes de Donald Trump ou ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un vagin. Sauf que quand il n’est pas sur Facebook, Khalid enseigne les mathématiques, les sciences physiques et la chimie. Enseignant en Moselle au sein de l’établissement privé Notre-Dame-de-Peltre, de 2013 aux dernières vacances d’été, il semble qu’il serve l’Éducation Nationale depuis 2004.

    Auprès de nos confrères du Figaro, le directeur de Notre-Dame-de-Peltre a assuré n’avoir « jamais eu d’écho négatif  jusqu’ici» de son ancien employé. Celui-ci n’en est pourtant pas à sa première sortie. En juillet 2020, il partageait un extrait d’une conférence de Tariq Ramadan en écrivant, en guise d’introduction, un énigmatique « Force de sécurité… ». Le 14 juillet 2021, il partageait une publication du CCIE (Comité contre l’islamophobie en Europe, fondé par d’anciens membres du CCIF dissous par Gérald Darmanin) s’inquiétant du fait que Mohamed Sifaoui veuille le dissoudre. Très remonté contre le journaliste franco-algérien, il écrivait : « Un chien enragé. Sefaoui donne des leçons de démocratie au parlement belge, avec un discours mensonger dicté par les forces invisibles qui le financent.. chien ». 

    Quelques jours plus tard, il partageait son enthousiasme envers une interview de Marwan Muhammad, porte-parole du CCIF de 2010 à 2014, avec ces mots empreints de mystère : « De plus en plus et comme toujours… ». 

    L’enseignant trouve-t-il le temps long à Peltre ?

    Suite à son éloge, plus explicite cette fois, des talibans sur Facebook, Khalid a été suspendu « à titre conservatoire » par l’Académie de Nancy-Metz. Il semble que des internautes aient informé le rectorat de la passion de l’enseignant pour les nouveaux maîtres de Kaboul. La suspension permettrait de « protéger l’institution mais aussi l’enseignant lui-même, le temps de la procédure », a assuré l’Académie interrogée par notre confrère Paul Sugy du Figaro. Fort bien. Les chasses à l’homme étant d’usage sur les réseaux sociaux, nous avons choisi pour notre part de ne pas divulguer son nom de famille. En revanche, à l’heure où les enseignants sont infantilisés, soumis aux caprices de la machine administrative, et sujets au risque d’ostracisme pour ceux qui penseraient un peu trop à droite, comment ne pas s’indigner qu’un homme qui ne cache pas sa passion pour l’islamisme enseigne à compter à nos enfants depuis dix-sept années ? Les belles âmes auront beau tenter de nous enjoindre à prendre de la hauteur, à ne pas céder aux sirènes du ressentiment, à relativiser, à rappeler qu’il s’agit d’« un fait isolé », bref, de mettre l’affaire sous le tapis une fois encore jusqu’au prochain épisode, le mal est fait. 

    Khalid B. n’enseignait ni dans une banlieue difficile, ni dans un établissement REP (réseau d’éducation prioritaire), mais dans un établissement privé de Peltre. Village de 1900 habitants, Peltre est arrivé en tête du palmarès 2020 « des villages et villes où il fait bon vivre » du JDD. La vie y étant sans doute moins mouvementée qu’à Kaboul, on serait tenté de suggérer à Khalid de poser sa candidature auprès des talibans pour apprendre à compter à leurs enfants.

     

    Enseignant
     
     
     
     
     
     
  • Ecole obligatoire : une promesse, des problèmes, par Natacha Polony.

    "De qui doit relever l’éducation des enfants ?"
    Ludovic Marin / REUTERS

    "La décision est bel et bien majeure, même si elle ne concerne que quelque 50.000 élèves. Car elle modifie un équilibre négocié depuis plus d’un siècle, et qui nous raconte le statut si particulier de l’école républicaine." Natacha Polony explique les problèmes que pose la réforme de l'école d'Emmanuel Macron, exposée dans son discours sur le séparatisme.

    3.jpeg« Une décision, sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969. » C’est en ces termes qu’Emmanuel Macron a présenté, dans son discours contre le séparatisme islamiste, la décision de rendre obligatoire, non plus seulement l’instruction, mais bien l’école. Et force est de constater que, une fois n’est pas coutume, il ne s’agit pas d’une exagération de bateleur. La décision est bel et bien majeure, même si elle ne concerne que quelque 50.000 élèves. Car elle modifie un équilibre négocié depuis plus d’un siècle, et qui nous raconte le statut si particulier de l’école républicaine.

    De qui doit relever l’éducation des enfants ? Telle est bien la question que rouvre cette modification de la loi. Car, jusqu’à présent, c’est bien l’instruction qui était obligatoire en France, qu’elle fût délivrée par l’école publique, par une école privée sous contrat d’association avec l’État, par une école privée hors contrat ou par la famille elle-même. À charge pour les instances académiques de vérifier la qualité de l’enseignement délivré par les familles ou dans ces écoles hors contrat, non tenues de respecter strictement les programmes de l’Éducation nationale.

    Le projet de l'école

    L’inscription dans la loi de l’école obligatoire, laïque et gratuite aurait pu conduire, bien sûr, à supprimer toute autre structure. Après tout, le projet formulé à la fin du XVIIIe siècle, notamment par Condorcet, faisait de l’école l’outil de l’émancipation par le savoir, pour permettre aux futurs citoyens d’échapper aux déterminismes et aux préjugés auxquels les condamnait leur naissance. Si une famille décidait de maintenir son enfant dans l’idée que la Terre est plate, l’école serait là pour lui enseigner les vérités scientifiques faisant de lui un homme libre, capable de distinguer savoir et croyance. Pourtant, il a été décidé que des écoles privées – pour la plupart catholiques – sous contrat d’association avec l’État pourraient scolariser un quota d’environ 20 % des enfants. Et les autres structures, écoles hors contrat ou instruction à la maison, ont été maintenues avec l’idée que ces formes marginales constituaient une concession nécessaire à la liberté individuelle.

    Pour le dire simplement, la République diffère des démocraties libérales en ce qu’elle ne se conçoit pas comme une somme d’intérêts individuels mais tente d’articuler la liberté des individus avec les intérêts collectifs. En l’occurrence, l’éducation, en République, n’est pas seulement un service rendu aux familles pour leur permettre d’éduquer plus facilement leurs enfants. Elle est une institution de la nation qui forme le creuset dans lequel se constitue la communauté politique, autour de valeurs et de récits partagés.

    Tout le problème vient du fait que la tolérance qui était accordée pour offrir une voie différente à ceux qui, souvent pour des raisons pédagogiques plus qu’idéologiques, ne s’intègrent pas à l’école publique, a été détournée par des gens dont le but est surtout de ne pas confronter leurs enfants à des discours qu’ils considèrent comme impies. Le séparatisme islamiste visé par Emmanuel Macron ne constitue qu’une petite proportion des cas d’enfants scolarisés dans leur famille, mais une proportion qui augmente.

    L'école à la maison

    Pour autant, faut-il, pour régler ce problème évidemment majeur, réduire la liberté de ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas scolariser leurs enfants en collectivité ? La question est rendue plus prégnante par le fait que les cas de parents faisant le choix de l’école à la maison ont augmenté ces dernières années – comme d’ailleurs les inscriptions dans le privé hors contrat. Pourquoi ? D’abord parce que la demande des familles de voir l’école s’adapter à leur enfant nourrit ce phénomène. C’est une conséquence directe de cet individualisme qui rend toute forme de collectivité moins évidente et moins supportable. Mais il ne faut pas négliger non plus une dimension purement pédagogique. Nombre de parents ont pris acte de la faillite de l’école républicaine et de son incapacité à transmettre des connaissances ou à porter chaque enfant à l’excellence. Ceux-là savent qu’il faut désormais s’extraire des programmes scolaires de l’Éducation nationale pour pouvoir enseigner véritablement la grammaire ou commencer les quatre opérations fondamentales dès le CP.

    On ne saurait demander à l’école de s’adapter miraculeusement à chaque enfant. Mais si l’école publique remplissait sa vocation en promettant à chaque enfant de le pousser au plus haut de ses capacités et de lui offrir cette culture générale qui permet de franchir les classes sociales, il est certain que le recours à des systèmes de substitution serait moins important. On peut même parier qu’une part des familles attirées par un enseignement religieux y renoncerait pour aller vers un système efficace et gratuit. Là encore, le communautarisme se nourrit de nos échecs et de nos renoncements. Désormais, il va falloir organiser le retour de ces enfants vers des structures plus classiques, réfléchir aux dérogations nécessaires, et surtout contrôler sans mobiliser les moyens de l’État pour des cas qui n’en vaudraient pas la peine.

    Dans une époque où les individus ont de plus en plus de mal à supporter la contrainte que constitue la collectivité, il appartient à la puissance publique d’être irréprochable et à la République de tenir ses promesses pour faire accepter que la défense du bien commun n’est pas une entrave à nos libertés.

    Source : https://www.marianne.net/

  • École : la vérité est ailleurs, la chro­nique de Sté­phane Blan­chon­net dans Le Bien Com­mun.

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    Si nous ne pou­vons que nous réjouir de la nais­sance d’un nou­veau confrère, – Front popu­laire de Michel Onfray en l’occurrence –, avec lequel nous par­ta­geons un grand nombre de vues sur des thèmes comme la sou­ve­rai­ne­té et la civi­li­sa­tion, nous ne cache­rons pas notre décep­tion à la lec­ture de l’article consa­cré à la ques­tion sco­laire dans le pre­mier­ nu­mé­ro. 

    8.pngL’auteur, Bar­ba­ra Lefebvre, s’y livre en effet à un énième pro­cès du péda­go­gisme, en véri­table croi­sée de la res­tau­ra­tion de l’école répu­bli­caine de Jules Fer­ry. Cette façon d’aborder lesu­jet, – majo­ri­taire chez les conser­va­teurs de gauche comme de droite –, outre qu’elle conduit à des contra­dic­tions aux­quelles n’échappe pas Mme Lefebvre (notam­ment quand il s’agit de regret­ter la trans­for­ma­tion de l’école en lieu d’imposition d’une idéo­lo­gie, tout en pro­po­sant, un peu plus loin, de faire la même chose dans un sens contraire), laisse éga­le­ment dans l’ombre plu­sieurs aspects cru­ciaux de la crise actuelle de l’école. 

    En effet, – et nous ne fai­sons ici que reprendre la thèse de M. Yves Morel, émi­nent his­to­rien du sys­tème sco­laire fran­çais –, cette nou­velle que­relle des Anciens et des Modernes (réac­tion­naires contre péda­go­gistes) est l’arbre qui cache la forêt. Le pro­blème est en effet moins péda­go­gique que­struc­tu­rel. L’école post­mo­derne dont nous déplo­rons l’échec aujourd’hui est d’ailleurs sur le plan idéo­lo­gique la par­faite héri­tière de l’école répu­bli­caine qui l’a pré­cé­dée. Cette der­nière pro­cla­mait un idéal éga­li­taire que contre­di­sait dans les faits l’existence de deux ordres sco­laires dis­tincts et cloi­son­nés : l’école com­mu­nale et le cer­ti­fi­cat d’étude pour le peuple, le lycée (qui com­men­çait en sixième) pour la bour­geoi­sie. 

    Seuls les meilleurs du pre­mier ordre pou­vaient pas­ser dans le second par un sys­tème de bourses (qui don­naient d’ailleurs d’assez bons résul­tats). Mais ce dua­lisme, en fla­grante contra­dic­tion avec la pas­sion éga­li­taire au coeur des « valeurs répu­bli­caines », ne pou­vait durer et il fut effec­ti­ve­ment détruit dans les années 60 dans un vaste mou­ve­ment d’unification et de mas­si­fi­ca­tion du sys­tème sco­laire. Depuis lors, tous les élèves sont pous­sés à se pres­ser dans la voie géné­rale et à viser le bac­ca­lau­réat. Le résul­tat de tout cela étant une iné­luc­table baisse du niveau et un déman­tè­le­ment du savoir classique,jugé de plus en plus dif­fi­cile et dis­cri­mi­nant.

    Face à ce phé­no­mène mas­sif, le débat autour des méthodes péda­go­giques (plus ou moins magis­trales ou plus ou moins actives) ou les gad­gets conser­va­teurs, comme la ques­tion de l’uniforme, appa­raissent fina­le­ment très mar­gi­nales. Encore un effort chère Bar­ba­ra Lefebvre ! Sans remise en cause de l’égalitarisme, sans res­tau­ra­tion d’une véri­table filière clas­sique en paral­lèle d’un déve­lop­pe­ment des for­ma­tions pro­fes­sion­nelles pour ceux qui mani­fes­te­ment ne sont pas faits pour les longes études géné­rales, rien ne chan­ge­ra.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Il y a quatre siècles, l’Espagne expulsait les Morisques, par Bernard Lugan.

    De 1609 à 1614, après avoir vainement tenté une politique d’assimilation-intégration, l'Espagne procéda à l’expulsion des Morisques (convertis au catholicisme mais demeurant secrètement musulmans), et des Mudéjar (musulmans demeurés en Espagne après la Reconquista). Fernand Braudel  a justement écrit à ce sujet qu’ : « II ne s'agit point de savoir si l'Espagne a bien ou mal fait en expulsant les Morisques, mais de savoir pourquoi elle l'a fait. »

    bernard lugan.jpgQuelles furent donc les raisons de ces expulsions ?

    La politique suivie depuis les débuts de la Reconquista par les souverains espagnols avait été la tolérance religieuse. Du Xe au XVe siècle, de nombreuses communautés musulmanes étaient ainsi passées sous le contrôle chrétien tout en conservant officiellement (les Mudejar) ou clandestinement (les Morisques), leur religion. Durant des décennies, l’Espagne choisit la politique de  l’intégration et de l’assimilation à travers la conversion, tout en n’ignorant pas qu’aux yeux de la loi islamique il était possible à un croyant de faire semblant de s’être rallié au catholicisme tout en continuant à pratiquer en secret sa religion. Néanmoins, en 1526, à la « Sainte Inquisition » chargée de veiller à la sincérité des conversions  Charles-Quint demanda de ne pas s’exercer avec rigueur contre les Morisques au motif qu’ils n’étaient pas encore totalement instruits dans la religion catholique.

    La monarchie espagnole fit d’ailleurs longtemps preuve de tolérance et même de patience, avant de devoir finalement constater que deux religions, deux philosophies de l’existence aussi irréductibles l’une à l’autre ne pouvaient cohabiter sur un même sol. L’Espagne devait être catholique ou musulmane, pas les deux à la fois. En dépit de l’instruction religieuse qui leur était donnée, les Morisques conservaient en effet leur particularisme culturel, vestimentaire, alimentaire, linguistique et, secrètement, ils continuaient à célébrer le culte musulman, à respecter le jeûne du ramadan et à faire circoncire leurs garçons. Les autorités acceptèrent cette situation jusqu’au moment où, au XVIe siècle, l'Espagne fut confrontée au danger turc. Il fut alors impossible de continuer à tolérer des noyaux de peuplement dissidents disposés à servir de « cinquième colonne » à un débarquement turc.

    L’Espagne du XVI° siècle abritait en effet une population de 8 à 9 millions de personnes dont au moins 500 000 Mudejar et Morisques restés sur place après la fin de la Reconquista intervenue en 1492 avec la prise de Grenade. Dans la seule région de Valence, ils totalisaient 25% de la population et des enclaves  demeuraient à travers tout le pays. Toute l’Espagne comptait en effet des noyaux de population morisque ou mudejar, notamment en Andalousie, dans l'ancien royaume de Grenade, en Estrémadure, dans le Levant valencien et dans la vallée de l'Ebre. Dans certaines localités, ils étaient majoritaires, notamment à Hornachos, en Estrémadure, devenue de fait un petit Etat musulman enclavé en territoire chrétien. Or, les autorités espagnoles n’ignoraient pas que ces communautés attendaient que les Turcs viennent les délivrer du « joug catholique ».

    De nombreux soulèvements armés se produisent d’ailleurs au cours du XVIe siècle. En 1502, une révolte éclata dans la région de Grenade et, durant deux années, les insurgés tinrent la montagne. En 1526 ce fut le tour de la région de Valence, puis de 1568 à 1570, eut lieu la "deuxième guerre de Grenade", quand des dizaines de milliers de Morisques et de Mudejar répondirent  à l’appel d’un meneur qui proclama le  jihad. Les villages chrétiens furent alors attaqués et leurs habitants massacrés. Les insurgés demandèrent l'aide de la Porte ottomane, l’ennemie mortelle de l'Espagne, et que, dans tout le monde musulman, la guerre sainte soit prêchée pour leur venir en aide.

    En 1570, le duc d’Albe vint finalement à bout de cette guerre et il déporta les rebelles dans d’autres provinces du pays afin de casser leur principal noyau d’implantation. Dispersés en zone chrétienne, ils prirent alors des noms espagnols mais en demeurant secrètement fidèles à l'Islam.

    Toutes les communautés morisques et mudejar  posant un problème d’ordre public, le roi Philippe III qui avait compris qu’il n’était pas possible d’intégrer une population menaçant l’unité du pays, eut alors le choix entre trois solutions, la conversion réelle, de force et en profondeur sous le strict contrôle de l’Inquisition, le massacre ou l’expulsion.

    Ce fut la troisième option qu’il choisit et en 1609, il prit la décision d’expulsion vers le Maghreb. Humainement, ce fut probablement la « moins mauvaise » des solutions car elle évita et les dures méthodes de l’Inquisition généralisée, et le massacre à grande échelle.

    Les premiers à être chassés furent les Morisques de Castille, de la Marche et de l'Estrémadure. Ils furent suivis en 1610 par ceux d'Andalousie et d'Aragon, puis en 1611 par les Catalans et enfin par ceux de Murcie en 1614. L'expulsion se fit essentiellement vers le Maroc, mais également vers Alger et Tunis. Trois cent mille Morisques furent concernés. Quant aux deux cent mille qui restaient, ils se fondirent dans la population espagnole, sous étroite surveillance de l’Inquisition qui veilla à la sincérité de leur conversion.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (14) : Les Colonnes infernales...

    Aux bourreaux Turreau et Amey, l'Arc de Triomphe !

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (13) : Les Colonnes infernales...

    Aux bourreaux Turreau et Amey, l'Arc de Triomphe !

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

     

    Voici une très brève présentation de François-Pierre Amey, dont le nom - inscrit sur le pilier est de l'Arc de Triomphe, comme celui de cet autre criminel de guerre qu'est Turreau - souille et dénature ce monument...
    (Extrait du n° 151 -juillet 1985 de la revue du Souvenir Vendéen):

    Pierre-François-Joseph Amey, général de division, était né à Sélestat (Bas-Rhin), le 2 octobre 1768, de François-Pierre Amey, chirurgien-major de la Légion Suisse, et de Ursule Collignon. Mort à Sélestat le 16 novembre 1850. Entra comme cadet dans le régiment de Vigier, le 2 octobre 1783, promu sous-lieutenant au dit régiment le 17 juillet 1788. Arriva rapidement en passant par tous les grades à celui de général de brigade, le 8 frimaire an II. Il avait servi à l'armée des Côtes de La Rochelle sous Duhoux, puis Menou, qui combattirent contre les vendéens.

    Blessé en Vendée, le 25 juin 1793, il avait été nommé provisoirement adjudant-général, le 23 juin précédent, et fut confirmé dans son grade le 30 septembre 1793 ; servit sous Kléber et Marceau et fut nommé général de brigade, le 28 novembre 1793. Blessé à la bataille du Mans, le 12 décembre 1793.

    Il commande une Colonne infernale et en février 1794, brûle la petite ville des Herbiers. après s'être sinistrement distingué en brûlant les femmes des Epesses et des environs dans des fours allumés. Suspendu de ses fonctions, le 6 août 1794, il fut réintégré, le 4 septembre 1794. Pris part ensuite à toutes les guerres de la Révolution et de l'Empire dont il fut nommé baron, le 19 mars 1808…

    Après les Cent jours, il fit sa soumission à Louis XVIII, fut admis à la retraite le 9 septembre 1815 et se retire dans sa ville natale, Sélestat, dont il est nommé maire, de 1820 à 1830. Présente les clés de sa ville à Charles X, lors de son voyage en Alsace en 1828. Il réside à Strasbourg à partir de 1830 et y décède le 16 novembre 1850.


    Son nom figure – avec celui de Turreau - sur le pilier ouest de l’Arc de Triomphe de l’Etoile !...

    Deux témoignages sur ses atrocités :


    - En janvier 1794, l'officier de police Gannet l'accuse de laisser ses soldats tuer des civils en les jetant dans des fours :

    "Amey fait allumer des fours et lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c'était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D'abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes et nous n'avons trop rien dit; mais aujourd'hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turreau qu'ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles de royalistes manquant, ils s'adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n'étaient coupables que d'adorer la nation. La veuve Pacaud, dont le mari a été tué à Chatillon par les Brigands lors de la dernière bataille, s'est vue, avec ses 4 petits enfants jetée dans un four. Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacés du même sort..."



    - "…il avait même fait fusiller des municipalités entières, revêtues de leurs écharpes " (Mariteau, maire de Fontenay-le-Comte).

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (9) : 3 septembre 1792 : Assassinat de la princesse de Lamballe, et scènes d'anthropophagie révolutionnaire...

    (tiré de notre Éphéméride du 3 septembre)

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    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (9) : 3 septembre 1792 : Assassinat de la princesse de Lamballe, et scènes d'anthropophagie révolutionnaire...

    (tiré de notre Éphéméride du 3 septembre)

     

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    De Raphaël Dargent, Marie-Antoinette, le Procès de la Reine (pages 291/292/293) :

    "...C'est un autre crime, celui-là bien réel, que raconte Daujon quand il raconte la scène qui suit :

    "Deux individus traînaient par les jambes un corps nu, sans tête, le dos contre terre et le ventre ouvert jusqu'à la poitrine... A ma droite, au bout dune pique, était une tête qui souvent touchait mon visage par les mouvements du porteur en gesticulant. A ma gauche, un autre plus horrible tenait, d'une main, les entrailles de la victime, appliquées sur mon sein, et de l'autre un grand couteau. Par derrière eux un grand charbonnier tenait, suspendu à une pique au-dessus de mon front, un lambeau de chemise trempé de sang et de fange."

    Ce corps nu, sans tête, ouvert jusqu'à la poitrine, qu'on traîne à même le sol, n'est autre que celui de la princesse de Lamballe (ci dessous) qu'on s'apprête à venir montrer à la reine ! Daujon précise que la dépouille, ce tas de chair et de sang, est "étalé avec appareil  et les membres arrangés avec une espèce d'art et surtout un sang-froid qui laisse un vaste champ aux méditations du sage". Vous parlez d'une formule délicate pour dire l'abomination de la scène ! Oui, la Lamballe est là, ou plutôt ce qu'il en reste. 

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    On est allé la chercher à la prison de la Force; on l'a violée, assommée, décapitée, ouverte de part en part; un fou, plus fou que les autres, un monstre, plus monstre que les autres, s'est acharné sur son sexe dont il exhibe maintenant les parties déchirées, les lambeaux arrachés; ses poils pubiens lui servent de moustache. La tête de la Lamballe, tuméfiée, cadavérique, et qu'on a eu l'indécence de poudrer, avec ses cheveux blonds poisseux et collés par le sang, s'élève au-dessus de la troupe en furie, brandie au bout d'une pique. Chacun a arraché au pauvre corps mutilé ce qu'il en a pu...

    Plusieurs voix s'élèvent alors pour que Marie-Antoinette se mette à la croisée (elle est enfermée à la prison du Temple, ndlr); d'autres réclament l'autorisation de monter, si elle ne se montre pas, afin de lui "faire baiser la tête de sa putain" !... Marie-Antoinette tire le store de sa main tremblante, elle ne voit rien d'autre d'abord que la petite troupe hurlante et levant ses piques. Puis, malgré le sang collé sur le visage et dans les cheveux de la tête qu'on lui brandit, elle reconnaît, derrière ce rictus hideux, les traits de sa favorite. Elle pousse un petit cri de stupeur, met la main à la bouche et s'évanouit. Alexandre Dumas imagine la reine, interdite, immobile, figée après cette vision d'horreur. "La terreur l'avait changée en statue", écrit le grand écrivain...

    On racontera ensuite toutes sortes d'horreur concernant cette mort, et on se vantera - oui, on se vantera - non seulement de lui avoir arraché le coeur - ce qui était le cas - mais encore de l'avoir mangé ! Toute la nuit, Marie-Antoinette sanglota tandis que les tambours continuaient à battre la générale. Quand nous parlions d'anthropophages..." 

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • SOLIDARITÉ KOSOVO !... : Pour aider les habitants des enclaves du Kosovo à faire face à des inondations historiques, nou

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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    Pour aider les habitants des enclaves du Kosovo à faire face à des inondations historiques, nous avons besoin de vous !
     

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    Début janvier, le Kosovo-Métochie a été le théâtre d’un évènement climatique d’une extrême violence dont vous n’avez peut-être pas entendu parler. Alors que le territoire fait également face à la pandémie de COVID-19, des inondations dévastatrices ont durement frappé plus de la moitié des enclaves serbes où intervient Solidarité Kosovo. Notre équipe est mobilisée depuis le début de la catastrophe pour accompagner les foyers sinistrés. Elle restera encore plusieurs semaines à pied d’œuvre pour les aider à retrouver une vie "normale".
     
    Un spectacle d’une tristesse infinie
     
    Au Kosovo, l’année commence sous eau. Des pluies torrentielles ont fait sortir de leur lit de nombreux cours d’eau entraînant des inondations de grande ampleur. Les communes les plus durement touchées sont celles de Gračanica, Donja Gušterica, Laplje Selo, Preoce, Ugljare, Lepine, Skulanevo, Radevo, Livađa i Kuzmina. Sur ces territoires, les vagues de boue ont été d’une extrême violence et ont ravagé des habitations, mais aussi des écoles, comme à Laplje Selo où l’établissement scolaire "Miladin Mitić" a été enseveli par les eaux. Ailleurs, des centaines d'animaux fermiers ont été emportés par les courants et des hectares de terres agricoles sont détruits ou gravement endommagés, laissant des familles sans moyens de subsistance.
     
    Après le déluge, une dizaine de familles ont été évacuées. Notre équipe les avaient retrouvés sur place complètement hagards. Selon le maire de Gračanica, Serdjan Popovic : "Il s’agit des pires inondations que le Kosovo ait connu depuis cinquante ans". Seule lueur dans ce noir tableau, aucune vie n’a été perdue. Et pourtant, les villages plus que jamais isolés sont toujours en alerte.
     
    Opération nettoyage : répondre aux besoins immédiats des plus vulnérables
     
    Solidarité Kosovo a déployé un dispositif conséquent pour accompagner les familles en les aidant à nettoyer, vider les habitations de leurs meubles souillés, et en leur apportant un soutien matériel et psychologique de première urgence. Une dizaine de bénévoles mobilisés autour du Père Serdjan ont mené des opérations de nettoyage dans plusieurs communes sinistrées. C’est le cas notamment dans le village de Laplje Selo, particulièrement dévasté et dont la population est profondément choquée par cette tragédie. Là-bas, une semaine durant, nos volontaires étaient en poste dès 8 heures du matin balais, pelles et seaux en mains.
     
    "Les familles sinistrées sont en situation de grande détresse, explique Milovan, correspondant du bureau humanitaire, qui s’est rendu dès les premières heures du drame sur le terrain. Elles ont perdu le peu qu’elles avaient. Tout leur a été pris. Les familles craquent moralement et savent pas par où commencer tant les dégâts sont importants."
     

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    Aux côtés des sinistrés
     
    "Cela faisait deux jours que je nettoyais mais je n’en voyais pas le bout, confirme Jovanka, une septuagénaire de la commune de Gračanica. Il y avait 20 centimètres de boue dans la maison, je ne m’en sortais pas, c’était un travail sans fin. Et puis, les bénévoles de Solidarité Kosovo sont arrivés et ils ont tout nettoyé. Si vous saviez comme ça donne du baume au cœur de voir à nouveau ma maison propre !"
     
    Milan, un voisin, a vécu lui aussi "trois jours avec de la boue partout, explique-t-il, on n’en pouvait plus ! On était à la maison quand c’est arrivé, on ne pouvait plus ouvrir la porte, on a dû s’échapper par la fenêtre. Les inondations nous ont pris au dépourvu et nous avons perdu toutes nos affaires, même la charrette que j’utilisais pour travailler".
     
    Quelques jours après les intempéries, la tâche reste immense. De nombreux bénévoles prêtent main-forte aux personnes sinistrées aux côtés de l’équipe mobile de Solidarité Kosovo qui parallèlement poursuit les évaluations. Au fil de ses déplacements, elle découvre encore des sites inondés et s’assure qu’aucune personne ne s’y trouve. "La multiplicité des sites touchés est impressionnante", explique le Père Serdjan qui a sillonné tout le territoire. En moyenne, une quinzaine de bénévoles sont à pied d’œuvre sur le terrain chaque jour. Mais il faudra encore beaucoup d’énergie et de mobilisation avant de retrouver un semblant de normalité dans le paysage dépouillé des enclaves serbes.
     

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    Pour l’heure, l’urgence est au ravitaillement alimentaire et en bois de chauffage en faveur des familles sinistrées dont toutes les réserves, appelées "zimnice", qu’elles avaient soigneusement confectionnées durant l’été dernier en préparation de l’hiver ont été anéanties en quelques heures.
     
    C’est un véritable drame pour ces foyers qui ont vu périr leurs précieuses caves à légumes. Dans cette pièce souterraine, des provisions sont entreposées tels des conserves, des confitures, des patates, des navets et des carottes, etc. Mais aussi des réserves de bois pour se chauffer. Hélas, rien de ces précieux stocks n’a échappé aux pluies diluviennes.
     
    Solidarité Kosovo lance un appel au don d’urgence pour pourvoir à l’achat d’aliments de première nécessité ainsi que de bois de chauffage sec afin de permettre aux familles de se nourrir et de se chauffer durant ces prochaines semaines d’hiver.
     
    Nous comptons sur votre générosité pour nous aider à faire face à cette catastrophe humanitaire de grande ampleur !
  • La haine vengeresse des progressistes, par Christian Vanneste.

    Le 20 Janvier 2021, Joe Biden est devenu  le 46e président des Etats-Unis. Le 21 Janvier, eut lieu ce que Renan avait qualifié de suicide de notre pays : c’était en 1793, la décapitation du roi Louis XVI, suivie du meurtre judiciaire de la reine, et d’une folie de massacres, de destructions et de guerres, qui au nom du “progrès” ont définitivement fait quitter à la France le premier rang européen. 

    christian vanneste.jpgPeut-être faut-il voir dans la hargne vengeresse des démocrates américains le signe de leur appartenance désormais évidente à ce courant dit “progressiste” par antiphrase puisqu’il correspond à la sourde volonté autodestructrice de l’Occident, et à ce qu’on devrait plus justement nommer décadence au lieu de progrès. La bienpensance internationale a sombré dans l’ivresse de la victoire. El Pais, ce journal espagnol qui a beaucoup contribué à la puissance des socialistes en Espagne, et à la décomposition du pays qui en résulte, n’a pas hésité à parler de la fin du “voyage au bout de la nuit des Etats-Unis et de l’Occident avec le Grand Timonier Trump à la barre”. Le sinistre Jack Lang avait déjà fait le coup du passage de la nuit à la lumière lors de la calamiteuse élection de Mitterrand en 1981. La véhémence, la haine destructrice de la gauche “morale”, là encore par antiphrase, sonnent toujours comme des aveux de ce qu’elle est : le contraire de la démocratie par son sectarisme, l’adversaire de la recherche du bien commun par sa volonté d’éradiquer définitivement l’opposant en le culpabilisant, en le jetant dans l’enfer du mal, aujourd’hui celui du “grand mâle blanc”. Trump a revêtu pendant quatre ans le vêtement approprié de la cible, parfois de façon caricaturale.

    La politique de Trump peut évidemment être contestée, mais beaucoup plus à travers son style baroque, ses essais non transformés, ses déconvenues en fin de mandat que sur la base de ses fondamentaux : préserver la cohérence et l’identité de la nation américaine constituée par les “Wasp” et plus généralement les immigrés européens plutôt que d’entretenir le mythe d’une terre de liberté accueillant toute la misère du monde pour réaliser le projet commun de la recherche d’un bonheur pour chacun, d’ailleurs de plus en plus douteux ; relancer la puissance économique américaine en favorisant la production et l’emploi sur le territoire national, en privilégiant les ressources énergétiques plutôt que les peurs à la  mode ; fonder la politique internationale du pays sur le réalisme de la force militaire ou financière, et sur la négociation qu’elle permet, face aux vrais ennemis plus que sur les interventions directes et sur un quelconque messianisme moral ; maintenir les valeurs conservatrices de l’Amérique comme en témoigne son choix des derniers membres de la Cour Suprême. Pendant l’ensemble de son mandat, il a fait face à un déni de légitimité de la part de la grande majorité des médias nationaux et internationaux, des démocrates et de certains républicains américains, de l’Etat profond, enfin. Il a subi la crise sociale “racialiste” provoquée par la mort de George Floyd à l’origine d’une hystérie collective, d’émeutes et destructions de statues ou de plaques commémoratives, accompagnées d’un étonnant mouvement d’autoaccusation et de masochisme collectif. Puis la “divine surprise” du covid 19 est arrivée mettant au pilori le pays affichant le record mondial de létalité alors qu’il consacre, visiblement mal, 16 % de son PIB à la santé, un autre record ! Les données économiques et sociales avant la crise sanitaire étaient excellentes avec un chômage à 3,6%, une croissance de 3,2% début 2019, une augmentation des salaires de 3,2% sur la dernière année. Les Etats-Unis ont d’ailleurs mieux réagi à la crise que l’Europe et la France en particulier : la baisse du Pib a été mieux contenue (9,5%/13,5%), des mécanismes de protection sociale pour les ménages, de prêts garantis aux petites entreprises, et des mesures financières comme la baisse des taux d’intérêts ont eu des effets relativement positifs. Mais les chiffres négatifs associés au matraquage médiatique, tournant progressivement à la censure du président sortant, et peut-être une fraude bien ciblée, ont eu raison de celui-ci. On retiendra surtout la férocité de ses adversaires, qu’illustre l’acariâtre Nancy Pelosi tentant la destitution in extremis, et même post mortem, dans l’espoir de discréditer à tout jamais “l’usurpateur” et de le rendre inéligible, ce que certains républicains pourraient souhaiter pour se délivrer d’un poids encombrant.

    “Vous n’aurez pas ma haine” déclarent les progressistes d’aujourd’hui comme les révolutionnaires français célébraient la fraternité et leur amour de l’humanité. Cependant, il y a une sorte d’effet compensateur entre les mots et les actes. Le réaliste accepte les affrontements, réunit les moyens d’en sortir victorieux, mais ne cherche ni à tuer l’adversaire, ni à lui imposer ses idées, car il y aura toujours d’autres adversaires et des idées concurrentes. L’idéaliste qui moralise la politique brise le socle de celle-ci en privilégiant une idéologie plutôt que le bien commun de la nation dont la permanence avec ses dissensions internes assumées, est l’absolue priorité. Pour lui, l’adversaire est plus dangereux que l’ennemi. C’est ainsi que les nations meurent.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Stella Kamnga : « Black Lives Matter est un mouvement terroriste de la pensée ».

    Au micro de Boulevard Voltaire, la chroniqueuse rappelle que ce n’est pas en France ou aux États-Unis mais « en Afrique ou dans des pays arabes que les Africains vivent comme des esclaves enfermés comme des chiens dans des cages ».

    Elle accuse de faire son fonds de commerce en jouant la carte de la victimisation, tout en agressant les personnes qui pensent différemment.

    Le mouvement Black Lives Matter a été nommé au prix Nobel de la paix. Le discours ambiant dit que c’est une chance pour toutes les personnes noires du monde. Qu’elle est votre position ?

    Je ne dirais pas que c’est une grande chance. Selon moi, le mouvement Black Lives Matter est un mouvement terroriste. Il a fait beaucoup de mal à la communauté noire voire la communauté africaine. Selon les médias, les noirs américains ne se considèrent pas africains, mais afros-descendants et ne s’identifient pas à l’Afrique. Bon nombre de personnes se plaignent d’être noirs et Africains aux États-Unis ou en Occident. S’il y avait vraiment un problème d’appartenance ou d’acceptation de la race noire, ils seraient tous rentrés en Afrique. C’est vraiment mon point de vue. En Afrique, ils sont sûrs d’être au milieu de ceux qui ont la même couleur de peau.

    Revenons au mouvement Black Lives Matter. Selon moi, ce mouvement est une escroquerie. Au début, il avait peut-être de bonnes intentions et certaines injustices ont peut-être été relevées aux États-Unis notamment au niveau des condamnations de certaines victimes, mais à chaque fois qu’on s’attarde sur le côté victime de la personne et qu’on regarde son casier judiciaire, ces personnes sont toujours des escrocs, des voleurs ou des personnes violentes. Jamais aucune victime n’a été sainte. Quand je parle de sainteté, la personne n’a jamais véritablement été victime. C’est une personne qui a été réfractaire à une arrestation, ou alors quelqu’un qui tapait sur sa femme.

    Aux États-Unis, ils ont davantage causé du tort et des dégâts matériels qu’autre chose. Ces personnes sont violentes et attaquent les policiers. Lorsque je parle de violence, ce n’est pas uniquement la violence psychologique, c’est aussi la violence physique. Ces personnes se comportent pire que ceux qu’ils sont soi-disant en train de traquer. On a l’impression d’assister à la naissance d’une version du Ku Klux Klan, mais version noire.

     

    Avez-vous subi le racisme en France ? Votre couleur de peau a-t-elle fait que vous avez fait l’objet de discriminations ou de violences ?

    Absolument pas. Dans les années 1900, mes prédécesseurs ont peut-être subi le racisme en France. Dans toutes sociétés où différentes races coexistent, il y a forcément des actes racistes, mais de là à dire que le racisme empêche, par exemple, un noir en France de s’accomplir en tant qu’individu dans la société, c’est un gros mensonge. Je pense que des personnes jouent sur cette sensibilité-là pour en faire une espèce de fonds de commerce, pour se faire voir dans les médias et pour jouer la carte de la victimisation. Des noirs subissent des violences. Ils ont un quotidien de misère et d’esclave. C’est d’ailleurs toujours le cas dans les pays arabes comme en Libye, au Maroc ou en Algérie. Ce n’est pas une science-fiction. Ces personnes-là peuvent dire Black Lives Matter, car ils sont dans des pays où on ne les reconnaît même pas en tant qu’individu. Là-bas, les animaux sont mieux traités qu’eux.

    Le mouvement Black Lives Matter devrait agir dans ces pays-là. Il ne doit pas agir pour des personnes vivant dans des quartiers où les gens flânent toute la journée et ils ne font rien de leur vie. Il faut le dire. Ce n’est pas une insulte, mais juste la réalité.

    Pour moi, Black Lives Matter ce n’est ni en France ni aux États-Unis, mais dans les pays arabes ou africains où les noirs vivent comme des esclaves et comme des chiens enfermés dans des cages. C’est là que ce mouvement doit prendre son ampleur.

    En tant que noire en France, je n’ai jamais subi de propos racistes qui tendraient à me choquer ou à m’empêcher de m’accomplir en tant qu’individu. Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort en me disant que je suis noire et que je ne vais jamais y arriver, parce que c’est la France et qu’il y a plus de blancs que de noirs. C’est n’importe quoi !

    La France est la terre des libertés. Il y a même d’ailleurs trop de libertés. Je sais que certaines d’entre elles ne se feraient pas en Afrique. Lorsque je vois comment on traite la police en France, dans mon pays on n’agirait pas comme cela. Dans les pays africains, on respecte la police. Et pourtant, il y a de véritables bavures policières qui tendraient à supprimer la vie d’un être humain. Là, les Black Lives Matter sont assez muets…

    Je ne reproche pas à ceux qui ont mis en place le mouvement, mais plutôt à ceux qui ont donné de l’écho à ce mouvement. C’est-à-dire, les noirs qui ont une rancœur et qui n’arrivent pas à passer outre. Ils n’ont pourtant jamais vécu l’esclavage et encore moins la colonisation. Quatre ou cinq générations séparent ces gens-là de ceux qui ont véritablement vécu ces affres du passé. Aujourd’hui, on est passé à autre chose. Je ne dis pas qu’il faut oublier le passé, je dis qu’il faut justement se servir du passé pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ceux qui les ont commises. À un moment donné, le passé c’est le passé et il faut l’accepter.

    Je veux vivre dans une communauté ou dans un monde où tout le monde s’entend, qu’on soit noirs, jaunes ou blancs. Je pense qu’aujourd’hui le véritable message serait d’essayer de vivre en paix avec tout le monde. Je ne dis pas d’essayer de remplacer une race ou de coloniser une race. Lorsque je parle de colonisation, je ne parle pas de colonisation avec les armes, mais de la pensée.

    Pour peu que l’on ne pense pas comme une catégorie de personnes, on est ostracisé, insulté et menacé. Être nominé pour le prix Nobel de la paix, c’est une insulte à Nelson Mandela qui a véritablement lutté pour la paix de son pays. Black Lives Matter n’est pas un mouvement de paix, mais un mouvement de guerre, de terroristes et de terroristes de la pensée. Ces personnes-là font plus de tort aux noirs qu’autre chose. Lorsque j’entends Black Lives Matter, je vois un groupuscule de personnes violentes qui agressent les gens à partir du moment où ces personnes-là ne pensent pas comme elles.

     

    Stella Kamnga

    Chroniqueuse
  • Le régulateur allemand autorise la poursuite des travaux sur Nord Stream 2, par Youlia Zvantsova.

    © Sputnik . Ilya Pitalev

    L’Allemagne ne lâche pas prise face aux sanctions américaines dans la construction de Nord Stream 2: la pose de tuyaux pour le gazoduc a été autorisée ce 17 mai par l’Agence allemande de la navigation maritime et de l'hydrographie «sur un tronçon de deux kilomètres dans la zone économique exclusive allemande».

    2.jpgL’Agence allemande de la navigation maritime et de l'hydrographie (BSH) a donné son feu vert à la poursuite des travaux sur Nord Stream 2.

     

    «La BSH a ordonné aujourd'hui la mise en œuvre immédiate du deuxième permis de modification à la construction et l'exploitation du gazoduc Nord Stream 2 sur un tronçon de deux kilomètres dans la zone économique exclusive (ZEE) allemande», indique le groupe dans un communiqué.

     

    La commande d'exécution immédiate du deuxième permis de la BSH du 14 janvier 2021 se limite aux travaux de pose sur un tronçon de deux kilomètres (KP0 à KP2) par un navire approprié équipé d’ancre, tandis que les travaux de construction seront réalisés plus tard.

     

    La BSH souligne qu’elle a pris sa décision «après avoir soigneusement pesé tous les intérêts à prendre en considération».

     

    Elle rappelle dans ce contexte les «procès intentés par des associations environnementales» et le fait qu’il n’existe actuellement aucun droit de construction jusqu’à fin mai. Toutefois, d’après la déclaration de la présidente de la BSH, Karin Kammann-Klippstein, «l'emplacement périphérique de cette courte section ne devrait pas avoir d'effets négatifs importants sur les espèces d'oiseaux protégées ou les objectifs de conservation de la Poméranie».

    La construction du gazoduc est actuellement suspendue jusqu’à fin mai après que l’ONG Naturschutzbund Deutschland (NABU) a contesté le deuxième permis du 14 janvier. Par ce dernier, la BSH a approuvé la pose des tuyaux en mer Baltique par navire équipé d’ancre sur 16,5 kilomètres. Selon les écologistes, Nord Stream 2 pourrait présenter un danger pour les habitants des fonds marins.

    Le projet «sera matérialisé»

    Bien que de nombreux pays, notamment l’Allemagne, soutiennent le projet, les États-Unis, l'Ukraine ou encore les pays baltes s’y opposent farouchement. Washington désire vendre son GNL à l’Europe, tandis que Kiev, Riga, Vilnius et Tallinn craignent un renforcement de l'influence de la Russie sur le marché européen de l'énergie.

    Entretemps, le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak s’est déclaré certain que le projet sera achevé malgré la réticence de certains pays, étant donné qu’il s’agit d’un projet commercial mis en œuvre conjointement avec des partenaires européens.

     

    «Le projet n’est pas réalisé par la Russie seule, mais par un consortium de grandes entreprises européennes souhaitant mener à bien Nord Stream 2. C'est un projet purement commercial et j’estime par conséquent qu’il sera matérialisé», a-t-il affirmé dans une interview au journal Moskovski Komsomolets.

     

    Il a rappelé que, lors de l’hiver dernier, de nombreux pays européens s’étaient retrouvés confrontés à des situations où ils ont dû demander à la Russie d'augmenter ses livraisons de produits énergétiques.

     

    «À chaque fois, nous avons satisfait ces demandes. Nous possédons de grandes réserves. Nous avons la possibilité d'accroître les livraisons à tout moment. C'est l'un de nos avantages concurrentiels», a-t-il expliqué.

     

    Alexandre Novak a constaté toutefois que certains pays, pour des raisons politiques, ne voulaient pas acheter de produits énergétiques russes et a cité en exemple l'Ukraine qui soi-disant n’achète pas de gaz russe depuis plusieurs années.

     

    «Pourquoi soi-disant? Parce qu'en fait, elle achète toujours notre gaz, mais auprès des Européens […] Ce qui fait que les consommateurs ukrainiens paient aujourd’hui leur gaz environ 30% plus cher que si celui-ci était acheté à la Russie», a-t-il précisé.

     

    «Nous soutenons ce projet»

    Le Consul général allemand à Ekaterinbourg, Mathias Kruse, s’est dit lui aussi convaincu que le gazoduc serait achevé.

     

    «À ce que je sache, il reste encore 80 kilomètres à construire. Je ne dispose malheureusement pas d'informations plus détaillées. Nous partons du fait que le gazoduc sera achevé», a-t-il indiqué aux journalistes.

     

    C’est le consortium d'investisseurs qui décide de la mise en œuvre du projet, ce qui fait que toutes les concertations se font en conformité avec le droit européen.

    «Cela étant, du point de vue du gouvernement fédéral allemand, nous soutenons ce projet. Nous voyons que ce projet est raisonnable», a-t-il souligné.

    Le gazoduc

    Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction de deux conduites d'une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes par an qui relieront la Russie à l’Allemagne par le fond de la mer Baltique. Les travaux ont été suspendus en décembre 2019 après que la société suisse Allseas a renoncé à poser les tuyaux en raison d’éventuelles sanctions américaines. Les travaux ont repris en décembre 2020 à l’issue d’un arrêt d’un an.

    Au 1er avril, Nord Stream 2 était prêt à 95%. Il restait alors à poser 121 kilomètres de tuyaux.

    Source : https://fr.sputniknews.com/

  • «Il y a aussi des chrétiens en Afghanistan et ils risquent tous la mort !», par Timothée Dufour.

    Plusieurs milliers de chrétiens vivent aussi en Afghanistan, ici à Kaboul (mai 2020). AFP.

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pendant la présence américaine, l'Afghanistan était déjà un pays où les chrétiens étaient persécutés, explique l'avocat Timothée Dufour. Avec le retour des talibans au pouvoir, il craint «l'horreur» pour cette petite communauté qui compterait 3000 à 5000 fidèles.

    3.jpgLa situation des chrétiens afghans, qui était déjà très préoccupante alors que les Occidentaux étaient présents dans le pays, devient alarmante avec le retour des talibans au pouvoir. Le risque de mort auquel ils sont confrontés réclame de la communauté internationale une vigilance permanente quant aux gestes des nouvelles autorités afghanes à leur égard.

    «Les attaques contre les chrétiens sont susceptibles d'augmenter dans la région alors que l'avancée rapide des talibans enhardit les extrémistes», soulignait l'organisation de défense des chrétiens persécutés Release International dans un article du 16 août dernier, qui prévient que «toute personne identifiée comme chrétienne pourrait être tuée».

    À ce jour, le porte-parole du mouvement taliban Zabihullah Mujahid a affirmé, sans convaincre la communauté internationale, que «les femmes auront des droits, dans le cadre de la charia», lors de cette première conférence de presse après leur arrivée au pouvoir. Aucun de ses propos ne donnait la moindre assurance quand aux minorités religieuses en Afghanistan, notamment la communauté chrétienne afghane.

    La situation des chrétiens estimés à quelques milliers de personnes était déjà inquiétante en Afghanistan où le christianisme, comme le rapporte Eusèbe de Césarée, serait arrivé avec les apôtres Thomas et Bartholomée au IIe siècle après J.-C. , soit six siècles avant la naissance de l'islam.

    Même pendant la présence occidentale, le blasphème, l'apostasie et le prosélytisme des non-musulmans étaient déjà considérés comme des crimes.

    Timothée Dufour

    La constitution afghane adoptée en 2004, rédigée avec l'aide d'un «éminent juriste français», comme l'avait relevé non sans fierté le gouvernement français dans une réponse à une question parlementaire publiée le 8 juillet 2004, se voulait certes rassurante. «La sainte religion islamique est la religion de la République Islamique d'Afghanistan. Les adeptes des autres religions sont libres, dans les limites de la loi, d'exercer et de célébrer leurs rites religieux», précisait le texte constitutionnel. Tel n'était hélas pas le cas dans la réalité : le blasphème, l'apostasie et le prosélytisme des non-musulmans étaient déjà considérés comme des crimes.

    Les organisations internationales avaient très vite pointé du doigt la situation difficile des chrétiens afghans, dont l'organisation Portes Ouvertes, une ONG qui œuvre dans plus de 60 pays pour soutenir les chrétiens privés de liberté religieuse et souffrant de persécution. Elle soulignait combien il était «impossible de vivre ouvertement en tant que chrétien en Afghanistan». Les prises de position d'élus afghans avaient confirmé le durcissement de leur situation, comme en témoigne un parlementaire afghan qui, le 9 septembre 2013, avait demandé que les musulmans qui se convertissent au christianisme soient mis à mort, en vertu de la charia, le droit islamique.

    La Cour européenne des droits de l'homme avait relevé la situation dramatique de la communauté chrétienne dans un arrêt du 5 novembre 2019. Les juges européens s'étaient opposés à une mesure d'expulsion décidée par la Suisse au motif que les personnes converties au christianisme, ou même simplement soupçonnées de l'être, «sont exposées à un risque de persécution qui peut prendre une forme étatique et conduire à la peine de mort».

    Dans ce contexte, quels changements la communauté chrétienne peut-elle espérer avec l'arrivée des talibans au pouvoir, vingt ans après avoir été chassés de Kaboul ?

    Les chrétiens afghans qui devront plus que jamais vivre leur foi dans l'ombre ne s'attendent pas à un simple durcissement de leurs conditions de vie, mais à une mort certaine, annoncée par avance.

    Les talibans revendiquent une application rigoriste de la charia dans la vie quotidienne, dont l'objet est de réislamiser les mœurs, la justice et l'ensemble des droits et des devoirs tant individuels que collectifs des individus.

    Leur sort est déjà connu au regard des années où les talibans étaient au pouvoir, entre 1996 et 2001, période pendant laquelle la loi islamique la plus stricte a été promulguée, interdisant jeux, musique, photographies, télévision. Les femmes n'avaient plus le droit de travailler, les écoles pour filles étaient fermées, les mains des voleurs étaient coupées, les chrétiens exécutés en public, les homosexuels écrasés sous un mur de briques, les femmes adultères lapidées à mort.

    Les témoignages récents confirment l'horreur réservée à la communauté chrétienne.

    Timothée Dufour

    Les témoignages récents confirment l'horreur réservée à la communauté chrétienne. «Les chrétiens risquent la trahison, même de la part des membres de leur propre famille», souligne l'article de Release International évoqué plus haut. Parmi les témoignages que l'on peut lire sur Twitter, l'auteur américaine Mindy Belz relaie les propos alarmants d'un responsable d'églises de maison en Afghanistan : «Une personne qui travaille avec les réseaux d'églises de maison en Afghanistan rapporte que ses dirigeants ont reçu hier soir des lettres des talibans les avertissant qu'ils savent où ils sont et ce qu'ils font».

    Les anciens maîtres du pays n'ont donc pas changé d'état d'esprit depuis la période 1996-2001, en tout cas dans leur interprétation de la charia à l'égard des chrétiens.

    Avant l'arrivée des talibans, l'Afghanistan était déjà le deuxième pays où les chrétiens sont le plus persécutés, selon l'Index mondial de persécution 2020, publié par Portes ouvertes. Demain, l'Afghanistan sera très certainement au coude-à-coude avec la Corée du Nord pour la première place de ce classement.

    «Non, les talibans n'ont pas changé de visage. Ils sont encore plus féroces. L'un de leur moteur, c'est la fracture sociale qui scinde la société afghane en deux», comme l'a rappelé Victoria Fontan, rectrice de l'Université américaine d'Afghanistan et spécialisée dans l'éducation, dans des pays en crise.

    Dans l'immédiat, nous ne pouvons que répondre présent au cri du cœur du Père Giovanni Scalese au micro de Radio Vatican, missionnaire barnabite d'origine italienne : « Priez, priez, priez pour l'Afghanistan ».

     

    Timothée Dufour est avocat au barreau de Paris

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Les secrets de l'Islam en 4 mots : 1° le Coran (85), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    Ouvrez le lien du site à l'aide du moteur de recherche GOOGLE CHROME.

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le quatre vingt cinquième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    Voici quelques poussières pour mieux comprendre ce qui se passe en France et dans le monde aujourd’hui. D'abord les racines du Coran... AVEC UNE NOUVELLE VIDEO 

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/64/e4325fd0-309b-42ae-b24d-06f650c6312b.mp3

    Suite à des interventions que nous avons faites au Conseil de l’Europe et au Parlement Européen, voici quelques poussières pour mieux comprendre ce qui se passe en France et dans le monde aujourd’hui. Pour éviter l’amalgame, mais pas se voiler la face.

    L’univers de l’Islam pourrait se résumer en quatre mots : Coran, Islam, Islamisme et Musulmans.

     

    1° CORAN

    Le Coran – dont nous n’avons des premiers exemplaires écrits que du IXe et Xe siècle - aurait été rassemblé à partir de documents plus anciens dont on a retrouvé certaines traces qui datent d’avant le Coran complet. Coran qui est cette parole rassemblée ou dictée - à ses disciples - par Mahomet (qui vivait au VIIe siècle) et complétée par des hadiths, c’est-à-dire des commentaires qui dateraient de la même époque.

    Pour les croyants musulmans Mahomet est le Prophète de l’Islam et le Coran inspiré par Dieu ou même enseigné par un ange. On doit l’accepter comme tel ainsi que son contenu sans discussion ou débat.

    Pour ceux qui n’appartiennent pas à cette religion, il est possible d’analyser le Coran comme d’autres écrits religieux (ou non). Selon des découvertes et des analyses récentes, le Coran lui-même et ses hadiths semblent être inspirés par des écrits et des témoignages antérieurs. On voit là rassemblés un certain nombre d’éléments que l’on retrouve pour les uns dans des évangiles apocryphes et pour les autres dans la Torah de l’Ancien Testament ainsi que dans des écrits chrétiens des siècles précédents. A partir de ces études et comparaisons on peut découvrir dans les textes du Coran lui-même qu’il est question de groupes de « Nazaréens » qui auraient eu un contact particulier avec Mahomet. Le Coran ressemble à une synthèse entre l’Ancien et le Nouveau Testament avec des ajouts supplémentaires du temps de Mahomet, au VIIe siècle, voire au-delà, au temps des califes, jusqu’au IXe siècle.

    A l’époque de Jésus un certain nombre de ses disciples voyait en Jésus le Messie, mais un Messie libérateur terrestre qui allait restaurer le royaume d’Israël – en le libérant du joug des Romains – et rétablir la royauté de David. Ils ont été forcément déçus par la crucifixion, la résurrection voire même la montée de Jésus au Ciel. Les laissant seuls avec l’occupant qui allait même détruire toute la ville de Jérusalem moins de 40 ans plus tard… Et ils ont gardé un sentiment d’échec et sont restés dans l’attente d’un Jésus -véritable libérateur du peuple juif et d’Israël- qui allait revenir bientôt. Ils ont imaginé - pour ce royaume que Jésus n’avait pas pu établir, ce royaume enfin libéré qui n’avait pu advenir - que la cause en était que les populations et leurs chefs n’étaient pas encore prêts à l’accueillir (puisqu’ils l’avaient laissé être crucifié) et qu’il fallait travailler d’abord à préparer le chemin du Seigneur, préparer les routes du Messie (comme avait commencé à le faire Jean-Baptiste). Que les populations soient soumises à l’esprit de Dieu, afin que le Messie revienne pour établir un règne de paix pour de nombreuses années. En passant ainsi par un messianisme terrestre, un messianisme où l’on règne sur le monde directement.

    Cette tradition de messianisme terrestre a subsisté chez ceux que l’on a appelé les « Judéo-Nazaréens » pendant de nombreux siècles (et même au-delà du VIIe siècle). C’est cette même inspiration qui semble avoir été transmise à Mahomet et à ses compagnons arabes qui l’ont repris dans leurs écrits du Coran et des hadiths.

    Ils l’ont mis en marche. L’objectif était de « libérer » Jérusalem et ensuite d’aller préparer le monde entier – « Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route » (Luc 3,4). Ce projet a commencé à être mis en œuvre à partir de Mahomet et de ses compagnons et continué par ses successeurs notamment les califes. « C’est Nous, en vérité, qui hériterons la terre et tout ce qui s’y trouve, et c’est à Nous qu’ils seront ramenés. » (Sourate 19.40.)

    (A voir en "Poussières d'étoiles" les 3 autres mots: Islam, Islamisme et Musulmans.)