Autour du prince Jean.....
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Voici trois semaines, maintenant, que nous préparons à notre façon le prochain mariage du Prince Jean.
Nous avons d'abord tâché de montrer d'où venait la légitimité de la Famille de France; puis nous avons voulu donner un rapide aperçu de tous les symboles de Senlis et de Chantilly, choisis par le couple pour ce mariage, et l'on a vu que ces symboles étaient nombreux et qu'ils étaient forts. Et cela nous a fait à nouveau plonger au coeur de notre Histoire et de notre Culture, de notre Civilisation.
Au stade où nous en sommes arrivés, il ne sera pas inutile, dans notre familiarisation avec la Famille de France, de nous arrêter maintenant quelques instants sur ceux qui la composent depuis le siècle dernier, et de faire un petit peu de généalogie, afin de bien savoir qui est qui, et qui vient d'où.....
Le roi Louis-Philippe avait cinq fils.....
Aujourd'hui : les trésors de Chantilly, patiemment accumulés, avec un goût des plus sûrs par le duc d'Aumale.
Il s'agit, on l'a vu, de la deuxième collection d'art en France, par son importance et sa qualité, après le Louvre.
Le duc d'Aumale n'a pas cherché à constituer un musée traditionnel, un de plus. Il a simplement voulu rassembler une belle collection, groupant les oeuvres au hasard, en fonction de ses acquisitions, voire en réunissant dans une même pièce celles qu'il préférait. Les conservateurs ont respecté cette façon de faire, et c'est un charme supplémentaire de Chantilly.
Il est à noter, enfin, que, suivant les termes mêmes du legs fait à l'Institut, ce dernier a l'obligation "de n'apporter aucun changement dans l'architecture extérieure et intérieure du château" et qu'il a interdiction formelle de prêter quelque objet que ce soit. Les amateurs d'Art doivent donc venir à Chantilly, s'ils souhaitent voir les merveilles que le château renferme.
L'extra-ordinaire Cabinet des Livres se trouve dans le Petit Château. Les non moins extra-ordinaires collections dans le Grand Château.
Sur la photo ci dessous, le Château d'Enghien est le long rectangle, au fond à droite; le Petit Château est devant, en bas à droite, et se reflète dans la pièce d'eau; le Grand Château est derrière, à côté des deux bassins rectangulaires et du bassin circulaire.
"De tous les lieux que le soleil éclaire, il n'y en a point de pareil à Chantilly"( Madame de La Fayette ).
Maintenant que l'histoire du domaine de Chantilly nous est, dans ses grandes lignes, un petit peu plus familière; et avant de nous plonger dans la découverte d'une partie des inestimables trésors artistiques qu'il renferme (ce sera dans notre prochaine note...), faisons un peu plus ample connaissance avec la ville elle-même, son château et celui qui, ici, règne partout en maître, tant il est la passion d'une ville entière : le cheval.....
Mais, Capitale du cheval, Chantilly mérite aussi le détour pour le Parc naturel régional Oise -Pays de France, sa flore et sa faune exceptionelle :
Parce que Chantilly est au coeur de l'histoire de France, avec la famille des Condé.
Et parce que Chantilly tient une place de tout premier plan dans la Famille de France : n'est-ce pas elle qui - à travers la générosité du duc d'Aumale - a offert à l'Institut, donc à la France, ce joyau du patrimoine mondial que le monde entier nous envie ?
Chantilly est comme une accumulation irréelle et véritablement stupéfiante de beautés : un château (plusieurs, en fait...); une forêt; un champ de course et, plus généralement, l'univers et la passion du cheval; des collections artistiques dont il est superfétatoire de dire qu'elles comptent parmi les plus belles du monde; et pour finir cinq cents ans de gloire puis de tragédie, s'achevant dans un mécénat et une générosité non moins éblouissantes.
Nous n'aurons pas trop de trois haltes dans notre balade pour avoir un faible aperçu de cette merveille inestimable que possède la France avec Chantilly.
Aujourd'hui, la gloire des Condé, puis leur fin tragique, avant que le duc d'Aumale n'offre ce joyau à sa patrie.
La cathédrale Notre-Dame, où se déroulera le mariage, est un superbe exemple de cet art ogival, ou art français, improprement appelé gothique.
Ce n'est pas par ses dimensions qu'elle brille (celles-ci sont plutôt modestes pour une grande cathédrale) mais par la finesse de ses sculptures du XII° siècle, sa Tour sud, son portail de la Vierge et ses façades du transept.
Parce que c'est la là où tout à commencé. C'est là qu'Hugues Capet fut élu par ses pairs, pendant une période assez troublée. Et même s'il fut sacré à Noyon, Senlis restera toujours, pour Hugues, la résidence favorite....
Avant de raconter l'élection du duc des Francs, dont on verra qu'elle était loin d'être une formalité acquise d'avance, voici d'abord un très rapide aperçu de l'histoire de Senlis, ramenée à douze dates :
987 : Élection d'Hugues Capet, qui sera sacré à Noyon.
1153 : Début de la construction de la cathédrale Notre-Dame.
1173 : Le roi Louis VII accorde une charte communale à la ville.
1191 : Le 16 juin consécration de la cathédrale.
1214 : Le chancelier Guérin, évêque de Senlis, participe à la victoire de Bouvines.
1429 : Jeanne d'Arc s'arrête à Senlis.
1473 : Louis XI signe "la Paix de Senlis" avec le duc de Bourgogne.
1589 : La ville repousse le siège des ligueurs et soutien la cause d'Henri IV, qu'elle accueille en ses murs. La plaque sur la façade de l'Hôtel de ville rappelle cet épisode.
1914 : La ville abrite le quartier général du Maréchal Foch.
1987-1988: Ouverture du lycée Hugues Capet
1991 : 8e centenaire de la consécration de la cathédrale Notre-Dame
1997 : 5e centenaire de l'Hôtel de ville
Ci dessous, le blason de Senlis: De gueules, au pal d'or.
http://www.ville-senlis.fr/menu-in/main.html?menu=3&ssmenu=6&sssmenu=1
La chute de l’Etat protecteur fut donc l’élément perturbateur majeur de la société gallo-romaine. Et celle-ci attendait, d’une façon ou d’une autre, sa ré-instauration.
Or, après l’échec des mérovingien, les carolingiens faiblissaient à leur tour. L'ancienne Gaule devenait une proie facile pour les pillards, cela se savait et cela les attira. A partir du début du neuvième siècle, des pillards vikings commencèrent à arriver, sur leurs drakkars, et se montrèrent de plus en plus audacieux, enhardis par l’incurie du pouvoir carolingien.
Celui-ci se révéla régulièrement incapable de faire face à cette nouvelle menace, et c’est cela qui permit à une famille, celle des Robertiens, de combler le vide qu'il laissait et de se mettre en valeur, en défendant une population que les rois légitimes ne savaient, ou ne pouvaient, ou ne voulaient défendre.
Après avoir donc cerné, dans le fond, l’origine du succès d’une famille, nous en arrivons, maintenant, à cerner concrètement les raisons pratiques et immédiates qui l’ont amené à se hausser au-dessus du lot et à assurer sa primauté....
Nous serons nombreux, royalistes ou non-royalistes, Français tout simplement, à assister ou à nous unir par la pensée au mariage du prince Jean de France, Dauphin de France, avec mademoiselle Philomena de Tornos, qui sera célébré, à Senlis, le 2 mai prochain. Nombreux à saluer, à vivre ce mariage comme un évènement national.
La Restauration Nationale annonce qu’elle fera un cadeau aux jeunes mariés, auquel sera joint le nom, prénom et adresse des donateurs. Elle ouvre, via ses fédérations régionales, une souscription à cet effet.
Nous supposons que nos lecteurs auront à cœur de participer à ce cadeau et feront le meilleur accueil aux sollicitations qu’ils recevront des fédérations régionales de la Restauration Nationale.
La chute du grand Empire signifiait en effet la fin de la Paix romaine, donc la désorganisation de l’administration des choses et des gens, et donc les multiples injustices et voies de fait qui en dérivèrent.
D’où la profonde démoralisation des gallo-romains de ce temps : plus d’Empire et donc plus d’ordre. Qui va rendre « le » service que rendaient l’Empire et l’Empereur, maintenant qu’il n’y a plus ni Empire, ni Empereur ? Qui va protéger le peuple ?
Cette question, vaguement iconoclaste, nous ne devons pas l’éluder. Elle mérite d’être entendue, et de recevoir justement une réponse. Maurras se l’était posée, d’autres se la posent et nous la posent aujourd’hui. Comme tout argument, toute objection ou, plus simplement, toute question, elle mérite d’être écoutée et que l’on y réponde.
Elle correspond en effet à une interrogation somme toute légitime de certains de nos concitoyens, qui ont parfaitement le droit de savoir, deux siècles après la coupure révolutionnaire de 1789, mille ans après le début de l’aventure initiée par Clovis lors de son baptême à Reims, pourquoi nous persistons à nous réunir autour d’elle, à croire en elle, à la considérer comme « le » recours, et à en attendre la dynamique de salut qui pourrait sauver la France…..
Pour répondre à cette question, il nous faut - comme d’habitude, comme toujours …- remonter longtemps en arrière, aux origines de notre Histoire. Et plus précisément, remonter jusqu’à…. l’Empire romain ! Ce qui nous permettra de parler de service rendu, et donc de légitimité.....
Comme convenu, nous débutons aujourd’hui notre balade de deux mois dans notre Histoire (1).
Nous commencerons aujourd’hui, vendredi et lundi par faire, justement, un peu (beaucoup…) d’Histoire, car il faut commencer par le commencement.
Autour du Prince Jean, le sens d'une vraie Fête...
C'est dans deux mois maintenant, et cela nous concerne tous : les royalistes, évidemment, mais aussi et surtout - et c'est du reste, de très loin, le plus important... - tous les Français.
Dans deux mois, le samedi deux mai au matin, sera célébrée dans la cathédrale Notre-Dame de Senlis le mariage du duc de Vendôme, l'Héritier des siècles, avec dona Philomena de Tornos. Une réception suivra, l'après-midi, dans le domaine de Chantilly.
Le site Gens de France ( http://www.gensdefrance.com/gdefrance1/ ) communique :
Nous sommes en mesure d'annoncer que la messe de mariage de S.A.R. le duc de Vendôme et de Mademoiselle Philomena de Tornos sera célébrée le samedi 2 mai, le matin, dans la cathédrale Notre-Dame de Senlis, dans l'Oise.
Elle sera suivie d'une réception qui se tiendra l'après-midi dans le domaine de Chantilly.
Dans une intervention télévisée consacrée au pouvoir d’achat des Français, le président de la République a ouvert la porte à une remise en cause du repos dominical. Le gouvernement prépare une évolution législative en ce sens. Alors que la France traverse une crise grave qui appelle des remèdes appropriés, le Prince Jean dénonce ce qui serait une atteinte à l’équilibre de notre société.
Voici le texte de son appel, que vous trouverez également sur le site du Prince, Gens de France