UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Grandes "Une" de L'Action française - Page 2

  • Grandes "Une" de L'Action française : Dimanche 3 Septembre 1933, "dans la Bretagne royaliste", "le magnifique rassemblement de Saint Goazec"...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    1A.png

    Voici le lien menant au numéro du Mardi 5 Septembre 33, relatant normalement "le magnifique rassemblement" du dimanche précédent, qui fut menacé par une bizarre coalition "laïco-socialiste" et par une non moins bizarre intervention hostile des archevêque de Rennes et évêque de Quimper. Les uns et les autres en furent pour leurs frais, et connurent "un ridicule fiasco" : "trois cent vingt individus, bien comptés", seulement, se retrouvèrent, pour palabrer dans un champ voisin, se gardant bien de venir troubler la réunion des dix mille royalistes, qu'ils dénonçaient... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7653531

    Ces manifestations hostiles de la gauche laïcarde et d'une partie de la hiérarchie catholique, unies à la mauvaise volonté des autorités et de l'administration, firent que, le lendemain du rassemblement, lundi 4, on n'eut, en "Une" qu'une courte annonce du succès de la journée; voici le lien menant à ce numéro du lundi et à sa "Une" assez sobre :

     https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765352n/f1.image.zoom

    • Et voici donc, d'abord, la courte annonce du lundi, en "Une" (deuxième colonne, juste en dessous de l'article de Daudet) :

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    1A.png

    1A.png

    • On peut donc reprendre, ensuite, avec le numéro du mardi (deux jours après, tout de même...) le cours normal de la relation : le compte-rendu occupe l'intégralité de la sixième colonne, et la partie supérieure de la cinquième (dans la "Une") et l'intégralité des deux premières colonnes (dans deuxième page) :

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : 21 Mars 1908 / 21 Mars 1928, "l'article des vingt ans", envoyé par Daudet depuis son exil en Belgique...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    Le premier numéro du quotidien parut le jour du Printemps, le 21 Mars 1908. Vingt ans plus tard, Léon Daudet est en exil, en Belgique, pour "crime de paternité", après l'enquête qu'il a menée pour faire éclater la vérité sur l'assassinat de son fils Philippe (quatorze ans !).

    Il s'est réfugié là-bas après l'énorme canular des Camelots du Roi, qui l'ont fait sortir de la Prison de la Santé, et qui ont mis de leur côté tous les rieurs de France (et d'ailleurs...) !

    Il fait pourtant parvenir, tous les jours, son article au Journal (dont le siège est, alors, Rue de Rome). Pour le 21 Mars 1928, il écrit, tout naturellement, "l'article des vingt ans" : voici le lien conduisant au numéro du lendemain, Jeudi 22 Mars 1928, dans lequel se trouve cet article, en "Une", évidemment :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7633570/f1.image

     

    Comment l'article de Daudet arrivait-il, chaque jour, depuis l'exil ?...

    Dans "L'action française racontée par elle-même", Albert Marty raconte (pages 277/278) :

    "...Quatre-vingt mille hommes cherchaient partout Léon Daudet. Il était signalé dans tous les coins de France. On ne le trouvait jamais.
    Mais chaque jour, à la "grande colère des dindons", son article arrivait rue de Rome et paraissait dans "L'Action française".
    Le secrétaire de la rédaction, Bernard Denisane, pilote remarquable (il fut pendant la guerre de 1914-1918 un des grands as de l'aviation de bombardement) mais aussi spirituel chansonnier bien connu sous le pseudonyme de Jabon, indiquait, d'une façon humoristique, comment il l'avait reçu :


    "Par fil spécial, par pigeon voyageur, par téléphone (standard clandestin), par T.S.F. (transmission sans facteur), par télégraphe Chiappe, par le cabinet noir, par sphérique, par signalisation optique, par le vaguemestre des brigades centrales, par la voie ordinaire, par tous les moyens, par la valise diplomatique, par notre souterrain, "Pedibus cum jambis", par l'huissier du Parquet général, par cornet acoustique, par télépathie, via Malte et Singapour, par la tangeante, Namur via Larache, par sismographe, par catapulte, tombé dans notre cheminée, attaché aux basques d'un hambourgeois de planton devant l'A.F., par le courrier de Lyon, par la malle des Indes, aux bons soins de Z... notre ami bien connu, sur l'aile du zéphir, par la voie lactée, via London (Géo)..."

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    1A.png

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : 15 Octobre 1931, parution du "Napoléon" de Jacques Bainville...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    Encore une entorse à notre règle de ne présenter que des "Une" en image centrale de ces notes : l'immense "Napoléon" de Bainville n'est présenté, dans ce numéro du Jeudi 15 Octobre 1931, qu'en page trois !

    Voici le lien qui y donne accès : la page est intégralement consacrée à "La vie littéraire" et, sur presque les deux tiers supérieur des deux premières colonnes on a les dernières lignes de la dernière page de "ce grand livre", présentées au lecteur par une courte introduction, même pas signée (les dix lignes de conclusion, avec la signature "Jacques Bainville" sont reportées en troisième colonne, au centre) :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7646618/f3.item.zoom

    1A.png

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    1A.png

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) Dimanche 3 Juillet 1932, le Rassemblement de Noisy-le-Grand...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    Après les premières informations et les discours de la veille, voici maintenant, dans le journal du Mardi 5 juillet, la suite du compte-rendu, avec deux nouvelles photos (la première, en "Une" et l'autre en deuxième page) : Léon Daudet revient sur le Rassemblement, au début de son article, mais c'est surtout Maurice Pujo qui en parle (Maurras, dans sa "Politique" se contentant de... politique, et évoquant juste, en fin d'article "la quête champêtre de Noisy-le-Grand"...

    • Voici d'abord la photo ornant le bas des quatre colonnes centrales de la "Une" :

    1A.png

    • Ensuite, Daudet occupe l'intégralité de la première colonne; Pujo, ce qui reste de la deuxième, au-dessus de la photo (cliquez sur les photos pour les agrandir) :

    1A.png

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Dimanche 3 Juillet 1932, le Rassemblement de Noisy-le-Grand...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    1A.png

    Le Rassemblement de Noisy fut "raconté" par deux numéros du quotidien : dès le lendemain (ci-après) mais également le surlendemain, mardi (voir notre livraison suivante). Et avec une abondance de photos rares pour le quotidien (trois dans le numéro du lundi, et deux dans celui du mardi). On va vite comprendre pourquoi, avec l'affaire du "ridicule avion" venu "lâcher quelques paquets de feuilles mortes..."...

    Voici donc, d'abord, le lien renvoyant au numéro du lendemain, Lundi 4 Juillet 1932, qui "raconte" ce Rassemblement sur les trois premières colonnes de la "Une" (avec deux photos) et sur les deux premières colonnes de la page deux (avec une troisième photo); et donne un résumé des discours de Delalande ("au nom de la fédération des sections d'A.F. de la banlieue est, qui est l'organisatrice de cette réunion"), de l'Amiral Schwerer, de Paul Robain et de Léon Daudet. Maurras, présent à la réunion, n'y prit pas la parole (sa voiture arriva, dit le journal, au milieu d' "un cercle hurlant d'amis enthousiastes"...)...

    Première photo, en bas des trois premières colonnes de la "Une" :

    1A.png

    • Voici d'abord les trois premières colonnes de la "Une" (cliquez sur les images pour les agrandir) :

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : Tarbes, 27 Avril 1913, célébration de la Saint-Philippe...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    • Dans le numéro du Dimanche 27 Avril 1913 (rubrique "Ligue d'Action française", page deux) le banquet du jour est annoncé : on notera avec surprise qu'il n'est pas fait mention de la présence de la Marquise de Mac Mahon...

    1A.png

    1A.jpg

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) Novembre/Décembre 1938, Charles Maurras est en tournée en Algérie...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    • Voici maintenant l'intégralité de ce qui se trouve dans la page cinq du numéro du Lundi 12 Décembre :

    1A.png

    • À tout seigneur, tout honneur : commençons donc par le "discours de bienvenue du Maire d'Alger à Charles Maurras" : Alger, grande ville française (partie supérieure des deux colonnes de droite)... :

    1A.png

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Novembre/Décembre 1938, Charles Maurras est en tournée en Algérie...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    Fin novembre/début décembre 38, Maurras effectua une tournée en Algérie, avec Maxime Réal del Sarte et Joseph Delest : tous les trois seront reçus chaleureusement à Oran, Alger, Sidi-Bel-Abbès, Philippeville, Batna, Bougie, Tlemcen, Mostaganem, Bône, Blida...

    L'embarquement eut lieu à Marseille (pour Oran) le 26 novembre; l'embarquement "retour" eut lieu le samedi 10, à Philippeville, toujours pour Marseille, d'où Maurras se rendit au Banquet d'Hyères...

    Nous allons raconter ce voyage - qui fut un très grand succès - en deux livraisons, en nous permettant deux entorses à notre règle habituelle concernant la "Une" mise en avant de la note :

    • la "Une" ci-dessus n'est pas celle du jour du départ de Maurras, qui n'est annoncé que par un tout petit pavé, certes en "Une", mais, si l'on peut dire, "sans plus", dans le numéro du vendredi 25 novembre; comme cela n'est pas très "parlant" pour une "Grande "Une"...", nous avons préféré mettre, pour cette première livraison, la "Une " du mardi 6 décembre, avec, en bas de page, occupant les quatre colonnes centrales, les deux photos de Maurras déposant deux gerbes, l'une à Sidi-Bel-Abbès, l'autre dans "la cour de la caserne du 1er Etranger"...

    • et, dans notre seconde livraison sur ce voyage triomphal, nous mettrons en avant non pas une "Une" mais une "Cinq" ! : celle du lundi 12 décembre, dont la page cinq est presqu'intégralement consacrée aux discours de bienvenue et à un très intéressant article sur... l'Algérie !...

    1A.png

    • Voici donc, maintenant, pour commencer le récit, et reprendre l'ordre logique et chronologique, le "détail" de cette "Une", concernant le début de la tournée de Maurras, dans le numéro du Vendredi 25 Novembre 1938 : Maurras vient d'embarquer, à Marseille, le 24, et il commencera ses conférences par Oran, dès le 26... :

    1A.png

    • En "Une" du numéro du Dimanche 27 novembre (en bas de la cinquième colonne), on a quelques précisions sur le programme général de la tournée et d'autres lieux de réunion :

    1A.png

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : 20 Décembre 1908, à Paris, devant 8.000 personnes, la première grande Réunion publique de l'Action française, Salle Wagram...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    (Dans notre Album "Maîtres et Témoins (III) : Léon Daudet" , voir la photo "1908 : le 1er "Vive le Roi !", Salle Wagram"...)

    Voici le lien menant au numéro du Dimanche 20 Décembre 1908, qui raconte longuement l'évènement : 

    • D'abord en racontant la soirée et en donnant - sur la sixième colonne de la "Une" et les trois premières colonnes (et demi) de la page deux -  les discours de tous les orateurs : Henri Vaugeois, Léon de Montesquiou, le Commandant Cuignet, le Comte de Lur-Saluces et Bernard de Vesins...

    • Mais aussi en donnant, sur la première colonne de la "Une" et la moitié supérieure de la deuxième, le discours de Daudet (Maurras est juste après et en-dessous, avec sa "Politique", qui termine la deuxième colonne)...

    • Voici d'abord le compte-rendu de la réunion, en début de la sixième colonne (il s'achèvera page deux, après les discours, sur presque la moitié de la quatrième colonne, sous le sous-titre "LA SORTIE") :

    (cliquez sur les photos pour les agrandir)

    1A.png

    (ndlr : Gabriel Syveton était l'un des fondateurs de la Ligue de la Patrie française, en 1898, sept ans avant que ne soit créée la Ligue d'Action française, en 1905. Élu député en 1902, Syveton siégeait au Palais Bourbon dans le groupe "républicain nationaliste". Le 4 novembre 1904, après la révélation de "l'affaire des fiches" par son ami Jean Guyot de Villeneuve, il gifla Louis André, ministre de la Guerre du sinistre cabinet du non moins sinistre Combes. Le 8 décembre 1904, la veille de son procès devant la Cour d'assises de la Seine, il fut retrouvé asphyxié dans son cabinet de travail et, bien entendu, la police politique du Régime conclut... au suicide ! Alors que l'Action française et tous les patriotes dénonçaient un assassinat politique, qui tombait à point pour le Régime...)

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : contre Rousseau (par Jacques Bainville)...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    1AZZZ.jpg

    En juin 1912, et deux dimanche de suite (les 16 et 23) Jacques Bainville/Léonce Beaujeu parla de Rousseau, en "Une" du quotidien (quatrième colonne, et début de la cinquième). La présentation de la page est tout sauf "sensationnelle", et l'article de Bainville paraît sous le titre étrange - et effroyablement banal - de "Au jour le jour - Courrier de la semaine". Il faut dire que l'auteur se rattrape en page trois, dans laquelle, sous une présentation elle aussi très banale, il commente Les dieux ont soif, d'Anatole France...

    Bainville/Beaujeu voisine, dans cette "Une" avec Daudet et Pujo : Maurras devait être absent, en vacance chez lui, dans "(son) Martigues plus beau que tout...", en ce mois d'été...

    L'article de Bainville est en quelque sorte une suite (mais nettement plus approfondie) de l'article du 6 précédent, que vous pourrez lire ici)

    Voici le lien du numéro du Dimanche 23 Juin 1912 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k757675q

     On verra que, dans sa charge féroce contre "Jean-Jacques", Bainville n'oublie pas l'impartialité de rigueur, ni l'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire; et qu'il commence par reconnaître les mérites et qualités éminentes - littéraires, s'entend... - de celui qu'il s'apprête à... assassiner (là aussi, littérairement s'entend...) :

    1A.png

    Le grand Chateaubriand n'a pas dit autre chose lorsqu'il écrivait, parlant de Rousseau :

    "...Je commençai, à Lausanne, les Remarques sur le premier ouvrage de ma vie, l'Essai sur les révolutions anciennes et modernes. Je voyais de mes fenêtres les rochers de Meillerie : "Rousseau", écrivais-je dans une de ces Remarques, "n'est décidement au-dessus des auteurs de son temps que dans une soixantaine de lettres de la Nouvelle Héloïse, dans quelques pages de ses Rêveries et de ses Confessions. Là, placé dans la véritable nature de son talent, il arrive à une éloquence de passion inconnue avant lui. Voltaire et Montesquieu ont trouvé des modèles de style dans les écrivains du siècle de Louis XIV; Rousseau, et même un peu Buffon, dans un autre genre, ont créé une langue qui fut ignorée du grand siècle."
    (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, pages 128/129).

    • Voici donc l'article en question; d'abord, le début et la partie principale en quatrième colonne... :

    1A.png

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : 10 Décembre 1919, Marcel Proust obtient le Prix Goncourt, grâce à la campagne de Léon Daudet en sa faveur...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    1AZZZ.jpg

    1A.png

    Ce fut le 10 Décembre 1919 que l'Académie Goncourt attribua son Prix à Marcel Proust, en très grande partie grâce à la campagne vigoureuse de Léon Daudet en sa faveur.

    • Dès le lendemain, dans le numéro du Jeudi 11, sous une signature dont la fin est illisible, Alain MELL... annonçait simplement la chose, en page deux du journal, dans la moitié inférieure de la première colonne : 

    1A.png

    1A.png

    • Et le vendredi onze - deux jours après, donc... - c'est Léon Daudet en personne qui annonça la nouvelle et la commenta ainsi, dans le

    numéro du  Vendredi 12 Décembre 1919 :

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville présente et commente "Les Dieux ont soif", d'Anatole France...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    1AZZZ.jpg

    Voici la "Une" du Dimanche 23 Juin 1912.

    Bainville y est présent, avec un premier article, assez court, sur Rousseau (1), signé - comme le fit Bainville jusqu'à la Guerre de 14 - "Léonce BEAUJEU", et dans une chronique au nom étrange, "Au jour le jour"; vous pouvez lire cet article ici :

    Lire Jacques Bainville (XXVI) : Encore Jean-Jacques Rousseau

    Mais c'est en page trois que Bainville est de nouveau présent dans ce numéro, pour parler cette fois d'Anatole France, et pour présenter et commenter son roman "Les dieux ont soif"...

    "...Les dieux de la Révolution avaient soif, soif de sang. Et c'est le principe religieux de la Révolution qui l'a rendue détestable et sanguinaire...  Jamais, depuis Taine, esprit non prévenu n'avait aussi bien démonté le mécanisme de la Révolution...

    (pour des extraits du roman, voir notre Éphéméride du 15 Janvier :

    Dans notre Éphéméride de ce jour : "la démence révolutionnaire" (le mot est de Balzac)...).

    1A.jpg

    Voici l'article de la page trois, qui y occupe les deux tiers des deux premières colonnes de gauche, et s'achève en haut de la troisième, sur trente-deux lignes; et, là, il est bien signé "Jacques BAINVILLE"... :

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : sur Charles Péguy, "tombé les armes à la main, face à l'ennemi", ainsi "entré parmi les héros de la pensée française"...

     

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    1AZZZ.jpg

     

    Charles Péguy est mort 5 Septembre 1914, le premier jour de la première bataille de l'Ourcq, à Villeroy.

    En plus des désordres, lenteurs et désorganisations diverses dues à la guerre, le gouvernement français s'est replié sur Bordeaux, face à l'avancée ennemie : dans L'Action française du 8 Février on a cette information capitale :

    1A.png

    • la "blessure" concernant Léon Daudet, dont il est question ici, provient d'un accident de la route le concernant, qui eut lieu le premier Août précédent (jour de la Mobilisation générale) : c'est encore Daudet qui en parle le mieux :

    accident de La Roche

    • Le trio Bainville/Daudet/Maurras est donc séparé, ce qui ajoute encore à la désorganisation générale et à la lenteur de la circulation des informations; ce n'est donc que treize jours après la mort glorieuse de Péguy que L'Action française lui rendra l'hommage qu'il méritait, sous la plume élogieuse de Maurras, dans le beau troisième paragraphe de sa "Politique" (colonnes trois et quatre), sobrement intitulé "III. Charles Péguy"...

    1A.png

    • Bainville, lui, qui tient son Journal (et spécialement un Journal année 1914), ne rédigera sa note (qu'on lira plus bas) que le 20 septembre...

    Voici la "Une" du Vendredi 18 Septembre 1914 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k758482k

    • Voici ce troisième paragraphe, débutant en partie inférieure de la troisième colonne...:

    1A.png

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : Janvier/Février 1910, dans Paris inondé, les Camelots du Roi au secours des sinistrés... (22)

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    Voici donc, pour achever cette longue série - commencée ave le numéro du 20 Janvier ! - la "Une" du Lundi 21 février 1910, suivie de ce que donnera le journal dans ses numéros du 22 et 23 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k756819h/f1.item.zoom

    Comme nous l'avons dit hier, nous pensons avoir maintenant suffisamment présenté au public, et exalté, la noble action des tous jeunes Camelots du Roi, d'autant plus généreuse et admirable qu'elle était réellement dépourvue de toute arrière-pensée de "récupération" politique.

    Le journal parlera encore pendant plusieurs jours du désastre (même encore en mars) mais ce sera en quelque sorte - comme nous l'avons également dit hier - sous une forme de "queue de comète", avec une intensité et une dramaturgie évidemment bien moindre...

    Ce qui nous importait était de montrer la jeunesse - à tous les sens du terme - de cette "première Action française", qui devait renouveler son état d'esprit de total engagement et dévouement au bien public quatre ans et demi plus tard, en août 14, lorsque ces mêmes jeunes gens dont nous venons de parler partiront pour un autre combat, une autre action : défendre la Patrie : mais, cette fois, la moitié n'en reviendra pas...

    En mettant à disposition du lecteur - sous une forme commode et facilement consultable - l'action héroïque de nos aînés, nos anciens, nos "premiers de cordée"; en donnant à voir ce qu'ils ont fait et en les proposant comme exemple aux nouvelles générations, nous espérons avoir contribué à donner des modèles aux Français d'aujourd'hui et - en pensant à la France - à faire vivre "le trésor de sublimes espérances que lui a rassemblé cette belle jeunesse" (comme l'écrit Criton, dans sa Revue de Presse du 22).

    Oui, comme le disait Léon Daudet (c'était sa devise personnelle) :

    "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu..."

    • Voici donc l'un des derniers articles de Pujo, en "Une" mais juste un peu (tout en bas de la sixième colonne, il se prolongera sur la quasi totalité de la première colonne de la page deux); et il n'y a rien d'autre de notable sur le sujet dans ce numéro :

    1A.png

    1A.png

    et la (longue) "suite et fin" en page deux, première colonne :

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : Janvier/Février 1910, dans Paris inondé, les Camelots du Roi au secours des sinistrés... (21)

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    Voici la "Une" Jeudi 17 Février 1910 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7568150

    • Dans ce numéro, c'est en page deux qu'il faut aller, pour lire l'article quotidien de Pujo, qui parle maintenant de "reconstruire" (son article occupe quasiment toute la deuxième colonne de cette page deux); le lendemain, on aura quelque chose en "Une" mais, deux jours après, le 19, rien du tout... Nous achèverons donc cette livraison d'aujourd'hui avec le numéro du Dimanche 20, avant-dernière livraison sur ce sujet déjà très long, puisque, par la suite, on se trouvera vraiment - pour ainsi dire - en "queue de comète" : le journal parlera encore, pendant près d'un mois, de la "terrible inondation", mais avec très peu de choses à chaque fois, et nous considérons que, maintenant, l'essentiel a été dit sur cette belle page de notre mouvement, et l'action magnifique et en tous points digne d'éloge qu'ont menée, alors, nos grands anciens et prédécesseurs...

    • Voici donc l'article de Pujo, en page deux : il donne (comme il l'a déjà fait plusieurs fois) des extraits des lettres de remerciements chaleureuses reçues au Journal

    1A.png

    Lire la suite