Grandes "Une" de L'Action française : (1/5) "Pauvre Mexique" : le martyre des Cristeros commence, durant l'été 1926...
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
C'est en 1926 que commença "la Cristiada", ou épopée des "Cristeros" : l'une des pages les plus héroïques et glorieuses, mais aussi terrible et tragique du très catholique Mexique. La persécution et le martyre des catholiques mexicains - à bien des égards comparable à celle de nos Vendéens, le Roi en moins, bien entendu... - débuta en août de cette année 1926 pour ne s'achever que trois ans plus tard, en 1929, après trois ans de guerre sans pitié et l'assassinat ou la mort violente de plus de 250.000 fidèles à Dieu, persécutés, traqués, assassinés, martyrisés par le gouvernement maçonnique du président Plutarco Elías Calles, en tout comparable à notre sinistre Robespierre et sa clique.
Après cet épisode aussi glorieux que sanglant et tragique, une dictature de fait s'installa dans le pays, gouverné pendant plus de cinquante ans d'une main de fer par des présidents le plus souvent issus du PRI (Partido Revolucionario Institucional).
Ainsi, en 1979, lors de son premier voyage au Mexique - qui n'entretenait pas de relations diplomatiques avec le Saint-Siège - le pape Jean-Paul II, comme tout voyageur, dut demander un visa et fut reçu par le président José Lopez Portillo qui lui adressa un très peu courtois "Bonjour, Monsieur" !
Bien que tolérée de fait, l'Église catholique était officiellement interdite et "invisibilisée" par un État officiellement anti-clérical : prêtres et religieux avaient interdiction de sortir en habits religieux dans les rues; de nombreuses paroisses étaient sans prêtres, de nombreux diocèses sans évêque...
Cette situation, aussi tragique qu'ubuesque, cessa à partir de l'an 2.000 et de l'élection de Vicente Fox, premier président depuis bien longtemps à ne pas appartenir au PRI : il faut dire que le Mur de Berlin venait de tomber, et que l'Empire de l'URSS s'était - enfin ! - effondré...
Dès le début de l'épopée et du martyre des Cristeros, L'Action française rendit compte de cette persécution affreuse : voici le lien conduisant à la "Une" du Lundi 2 Août 1926...
L'article est signé "Testis" : son style laisse à penser qu'il s'agit de Bainville, mais on ne peut l'affirmer...


































