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  • Nouveautés BD chez Glénat

    501 LA REPUBLIQUE DES COUACS[BD].indd             

    La République des couacs est l’album politique du moment qui sait à la fois mêler information et humour mais aussi éclairer sur quelques épisodes croustillants de la vie publique. Il se focalise sur les deux premières années du quinquennat de François Hollande et revient sur les coulisses des grands dossiers qui ont laissé des traces sociales et politiques profondes dans l’esprit des Français, parce qu’ils ont été mal appréhendés, mal gérés. A un point tel qu’ils ont entamé le peu de crédit que les Français avaient accordé à la majorité issue des élections de mai 2012. Ces dossiers ? : Florange, Léonarda, l’éviction de la ministre de l’Ecologie. Delphine Batho, etc. En huit chapitres, les auteurs, Renaud Dély, actuel rédacteur en chef de l’Obs, et le dessinateur Aurel (Aurélien Froment) avec lequel Renaud Dély a déjà commis quelques bandes dessinées, passent au crible les maladresses du chef de l’État. L’exemple le plus édifiant est peut-être le limogeage de Delphine Batho qui, malgré sa position, ne pouvait pas lutter contre la directrice de cabinet du Président, Sylvie Hubac. Le mari de cette dernière, Philippe Crouzet est (toujours) président du directoire de Vallourec, une entreprise importante dans le secteur de l’énergie notamment fossile… Une fois la lecture achevée, le lecteur est convaincu qu’une élection par défaut peut conduire au désastre et que l’amateurisme est la marque de fabrique de cette première moitié de quinquennat… Bref, une BD satirique qui sonne juste.

    La République des couacs, Renaud Dély, Aurel, Glénat, 96 pages, 15.50 euros

     

     

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    Gengis Khan dont le nom signifie « souverain universel » ou « empereur puissant » est considéré comme le père de la nation mongole. Il a vécu entre les années 1155 ou 1162 jusqu’en août 1227. C’est à la mort de cet immense empereur que débute cette passionnante biographie dessinée. Un jeune novice du monastère Tien Ch´ang Kuan annonce la nouvelle à son maître Chang Chun. Le novice est persuadé que Gengis, qui a reçu dans sa jeunesse le nom de Temüdjin, « le plus fin acier », a été un tyran sanguinaire. Le maître Chang Chun lui narre alors une toute autre histoire. Il lui narre l’ambition d’un jeune homme dont le père fut empoisonné. Le maître raconte comment le jeune homme, fiancé à 9 ans, à Börte « la Céruléenne » issue du puissant clan des Onggirats, s’est construit avec hargne et fougue : sa capture par la tribu rivale des Tayitchiouts, son évasion, sa vie nomade, sa montée en puissance, son mariage avec Börte, les ralliements, les trahisons, les unions et l’expansion de ses territoires. Les trois auteurs Denis-Pierre Filippi (scénario) Manuel Garcia (dessins) et Marie Favereau (conseil historique) retracent à merveille l’épopée de ce personnage méconnu, battant en brèche quelques idées reçues : Gengis Khan était un Mongol et non un Tatar (ennemi héréditaire des Mongols). Ce n’était pas un tyran mais un vrai diplomate, s’appuyant plus sur ses réseaux et les tribus pour ses conquêtes territoriales.

    Si l’on regrette le trait parfois grossier de certains personnages et le fait que l’on ait de temps à autre du mal à suivre toute l’histoire (connaissances indispensables), l’œuvre reste très vivante et fidèle à la réalité historique… Comme à l’accoutumée, le dossier annexe de huit pages constitue une mine de renseignements pour tous les passionnés de la période et du personnage.

    Gengis Khan – Manuel Garcia -Denis-Pierre Filippi et Marie Favereau – Editions Glénat – 56 pages 14,50 euros

     

    Source :  Politique magazine  

     

  • A nos lecteurs • Lafautearousseau doit grandir !

    D'avance, merci à tous ceux qui voudront bien participer. A partir de 5 € !

    Remerciements

    Il nous sera sans-doute difficile de remercier individuellement toutes les personnes qui ont déjà bien voulu répondre à notre appel, envoyer leur don. Qu'elles trouvent, ici, l'expression de notre gratitude.

    Aux autres, nous renouvelons notre appel car Lafautearousseau ne doit pas manquer des moyens de se développer, de diffuser nos idées plus largement encore. Merci !  •  

  • Denis Tillinac : « Il n’en faut pas beaucoup pour que la France sorte de ses gonds, tant la légitimité du pouvoir est sujette à caution »

    « Des plus nobles aux plus inavouables, les raisons de vouloir tout faire valser sont légion ! »

    Excellent, Denis Tillinac, une fois encore dans Valeurs actuelles. Sa critique ne porte pas sur la Gauche plus que sur la Droite, mais sur l'ensemble. Sur le Système.  Nous ne disons rien d'autre, ici, dans Lafautearousseau, depuis sa création, il y a maintenant huit ans. Les choses ont changé, depuis. Ils sont légion aujourd'hui ceux qui mettent en doute la légitimité d'un tel régime. Comme Houellebecq le fait dire au héros de son dernier roman : « nous n'aurons pas à le regretter ». 

      

    2594939590.jpgLes penseurs libéraux ont souvent ce travers de postuler que les choix politiques sont motivés exclusivement par l’intérêt économique. Pourtant leur maître, Tocqueville, avait prédit qu’à l’ère de la démocratie de masse, l’envie serait un mobile déterminant. La fascination pour la gloire en est un autre. Elle permit à Napoléon de sacrifier impunément des Français par centaines de milliers et ceux qui en réchappaient, plus ou moins éclopés, s’enorgueillissaient d’avoir été de la chair à canon à Austerlitz, à Wagram, à Friedland, à Moscou.

    Le sentiment de l’ennui fut à l’origine des événements de Mai 68 si l’on en croit l’éditorial célèbre de Viansson-Ponté au mois de mars de la même année, dans un pays libre, respecté et prospère. « La France s’ennuie », écrivait-il. L’ennui, la peur, la colère, la honte, la hantise du déclassement, la « fatigue d’être soi » diagnostiquée par le sociologue Ehrenberg, la soif d’aventure peuvent également inciter un peuple à ruer dans les brancards au mépris de ses intérêts. Ou de ce qu’il croit être ses intérêts.

    Par les temps qui courent, un désir politique semble habiter à des degrés divers l’inconscient des Français, et peu à peu gagner leur conscience : l’appel de la catastrophe. Du grand chambardement. Du coup de pied dans la fourmilière. Ce désir, aucun sondage ne le détectera. Il a des précédents historiques. L’événement le plus imprévisible, le fait divers le plus anodin peuvent l’embraser, et gare à l’incendie !

    C’est un désir presque invincible, car enfanté dans les fors intimes par un mélange d’exaspération et d’incrédulité. On ne supporte plus l’état des lieux et on ne croit plus qu’un remède proprement politique soit susceptible de le modifier. À la limite on veut le pire, il aura au moins le mérite de surprendre en rompant la monotonie. De rebattre les cartes, et rabattre les caquets en prime.

    Ici et là, des gens raisonnables et pas forcément miséreux, habitués à voter pour les partis dits de gouvernement — UMP, PS, MoDem —, avouent en privé leur aspiration au désordre. Il en sortira, estiment-ils, quelque chose d’inédit. Quoi ? Ils l’ignorent. Ils s’en fichent : tout ou son contraire plutôt que ce statu quo nauséeux. Brûler les cartouches est un sport qui a partie liée avec la transgression, ça les érotise. Ils en escomptent au minimum le plaisir d’assister en live à la trouille des gouvernants et de leur valetaille.

    Mille raisons peuvent expliquer l’essor du FN dans les urnes et, certes, on ne peut nier une part d’adhésion aux thèses de ce parti. Mais on aurait tort d’occulter cette évidence que la peur du FN, la violence de son rejet par les politiciens, les intellos et les médias nourrissent un désir de FN en phase avec le désir plus profond d’en découdre avec le « système ». Avec des moeurs combinardes maquillées en « démocratie » dans le vase clos de partis démonétisés. Avec un langage politico-mondain dont les mots sont pipés par le cynisme des communicants.

    Quand la charmante Marion Maréchal-Le Pen, du haut de ses 25 printemps, apostrophe sans ménagement le premier ministre à l’Assemblée, une France frondeuse se réjouit à coeur ouvert et ses contours vont très au-delà des sympathisants du FN. Le pauvre Valls incarne moins le PS, le gouvernement, l’autorité publique que l’usure d’une machinerie respectée par personne.

    Quand les crimes des terroristes islamistes font l’objet immédiat d’une récupération partisane aussi grossière, avec l’aval de l’opposition officielle (« esprit du 11 janvier », « Je suis Charlie », etc.) et la rengaine sémantique de socio-culs sur le « vivre-ensemble » le respect n’est plus de mise. Les Français subodorent qu’on les manipule et très logiquement, ils prennent la mouche.

    Je ne prêche pas une sédition à bien des égards proche du nihilisme, j’essaye juste d’interpréter un état d’esprit qui manifestement prend de l’ampleur. Les historiens à venir pèseront la part de responsabilité respective d’une gauche aux abois et d’une droite aux abris.

    L’histoire nous enseigne qu’il n’en faut pas beaucoup pour que la France sorte de ses gonds, tant la légitimité du pouvoir est sujette à caution, et presque naturelle, depuis la Révolution, la quête de l’homme providentiel. Faute d’un Bonaparte ou d’un de Gaulle, elle peut s’offrir au premier démagogue venu. On en est presque là. 

  • Où Jacques Bainville nous rappelle que seul l'extraordinaire arrive et que l'Histoire ne finit pas

     

     

    « Ceux qui ne croient pas à la possibilité de la guerre, des invasions, des annexions, des écroulements d'empires, croient en somme à la stabilité du monde tel qu'ils l'ont connu et à l'éternité de la carte de géographie telle qu'ils l'ont vue dessinée à l'école. Quand les catastrophes arrivent, les mêmes n'admettent pas que ce puisse être sérieux et pensent toujours que le monde ne va pas tarder à rentrer dans son assiette, comme les fleuves rentrent dans leur lit après une inondation. »

     

    Jacques Bainville

     

    L'Action française, 3 mai 1918. Nous avons seulement pris la liberté de mettre au présent cette phrase écrite au passé.

     

  • Consultez les archives de Lafautearousseau, voyez nos « grands auteurs », retrouvez leurs réflexions ...

     

    Grands auteurs ou acteurs de l'Histoire s'enrichit, chaque semaine, en principe le vendredi, de pensées et réflexions particulièrement pertinentes. Vingt-cinq Français, neuf grands esprits européens, anglais, allemand, espagnol, russe et tchèque. et trois non-européens, Edgar Poe, le Dalaï Lama et le pape François. Bien d'autres grands auteurs éclectiques et profonds sont à venir. « Du bonheur d'être réac ? » C'est, entre autres et en très simple, ce qui les rassemble. N'hésitez pas à consulter cette bibliothèque qui s'étoffe et se construit !

    Accès : Icône en page d'accueil, colonne de droite. 

     

    Déjà cités : Edgar Poe, le Dalaï Lama, Tocqueville, Baudelaire, Vaclav Havel, Claude Lévy-Strauss, Charles Péguy, Dostoïevski, Goethe, Anouilh, Malraux, Unamuno, la Satire Ménippée, George Steiner, Shakespeare, Frédéric II, Jacques Perret, Georges Bernanos, Anatole France, Auguste Comte, Balzac, Racine, Pierre Manent, Louis XIV, Charles Maurras, Alexandre Soljenitsyne, le Pape François, Wintson Churchill, Alfred de Musset, Michel Houellebecq, Jean Giraudoux, Gustave Thibon, Choderlos de Laclos, Jacques Ellul, Simone Weil et Jacques Bainville.

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    1584417371_2.jpgQuoi que disent les appareils, les hommes et leurs discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... partageons les fondamentaux !

    MAGISTRO vous invite à lire : 

      Jacques BICHOT   Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3   Ne crions pas haro sur les signes religieux !

      François JOURDIER   Officier amiral  De la sécurité aérienne
      Chantal DELSOL  Membre de l'Institut, Professeur des Universités   Euthanasie : Quand la loi remplace la conscience  

      Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller à la présidence de la République
         Insupportable !
         Nicolas Sarkozy : le retour aux fondamentaux
      Ivan RIOUFOL  Journaliste politique
         Crash aérien : l'indécente exploitation politique
         Élections : le vrai message des Français
      Chantal DELSOL Membre de l'Institut, Professeur des Universités  Le Front national progresse parce qu’il ose dire que le roi est nu
      Denis TILLINAC   Ecrivain  Du désir en politique - Des plus nobles aux plus inavouables, les raisons de vouloir tout faire valser sont légion !
      Eric ZEMMOUR  Journaliste politique, écrivain   Quel avenir pour le tripartisme ?
      François JOURDIER   Officier amiral   Le Royaume Franc de Jérusalem
      Antoine ASSAF    Ecrivain philosophe franco-libanais    La victoire paradoxale d’Israël !
      Eric DENECE   Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)  Quand les Frères musulmans font mourir les Egyptiens… de rire !

    Transmettez, faites suivre ... 

     

  • Alain de Benoist dans Boulevard Voltaire : « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États »

     

    Nous avons donné hier l'analyse de Phoenix Capital sur ce qui devrait se passer quand la Fed cessera de soutenir les marchés. Alain de Benoist dit ici ce qu'il pense de la dette des Etats. Nous partageons son point de vue.  

     

    1530443371.jpgLa dette… La dette… La dette ! Elle obsède tout le monde, et c’est sans doute à juste titre. Mais comment en est-on arrivé là ?

    La possibilité offerte aux ménages d’emprunter pour couvrir leurs dépenses courantes ou acquérir un logement a été l’innovation financière majeure du capitalisme d’après-guerre. À partir de 1975, c’est ce qui a permis de compenser la baisse de la demande solvable résultant de la compression des salaires et de la précarité du travail. Le crédit a ainsi représenté pendant des décennies le véritable moteur de l’économie. Aux États-Unis, cette tendance a encore été encouragée dans les années 1990 par l’octroi de conditions de crédit de plus en plus favorables, sans aucune considération de la solvabilité des emprunteurs. Quand la crise financière de 2008 a éclaté, les États se sont encore endettés pour empêcher les banques de sombrer. La machine s’est alors emballée de façon telle que les États surendettés sont devenus prisonniers de leurs créanciers, ce qui a limité d’autant leur marge de manœuvre en matière sociale et politique. Aujourd’hui, ils se retrouvent pris dans un système usuraire, puisqu’ils n’ont d’autre alternative que de continuer à emprunter pour payer les intérêts de leur dette (la France emprunte, à cet effet, 50 milliards d’euros par an), ce qui augmente encore le montant de cette dette.

    Résultat : le volume total de la dette mondiale atteint aujourd’hui le chiffre faramineux de 200.000 milliards de dollars, soit 286 % du PIB mondial, contre 142.000 milliards de dollars en 2007. Et encore ne tient-on pas compte des dettes contingentes comme la dette bancaire ou celle des retraites à servir !

    La dette cumulée de tous les États atteint des niveaux stratosphériques. Les particuliers et les ménages savent bien pourtant que personne ne peut vivre perpétuellement à crédit…

    Il semble, en effet, préférable de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne. Mais le problème est qu’on ne peut assimiler le budget d’un État à celui d’un ménage. Un État est tenu de faire des investissements à long terme qui, ne pouvant être financés sur la base des seules recettes courantes, doivent obligatoirement l’être par l’emprunt. Les nations, en outre, ne sont pas des êtres mortels : un pays ne fait pas faillite à la façon d’une entreprise ou d’un particulier. Enfin, quand il emprunte, un État n’engage pas sa propre fortune, mais celle de ses citoyens (il gage une partie de l’épargne des plus aisés plutôt que de la prélever par le moyen de l’impôt). Ce faisant, il se soumet, en revanche, aux marchés financiers. Le montant de la dette indique le degré d’aliénation de l’État.

    Tout le monde fait les gros yeux à la Grèce, en affirmant qu’elle « doit payer sa dette ». Michel Sapin dit même que, si elle ne la payait pas, cela coûterait 600 ou 700 euros à chaque Français. Mais que faire quand on ne peut pas payer ?

    Rappelons d’abord que, contrairement à ce que prétend la vulgate médiatique, l’envolée de la dette grecque est due pour l’essentiel à des taux d’intérêt extravagants et à une baisse des recettes publiques provoquée par des amnisties fiscales qui ont surtout profité à l’oligarchie. Quant à Michel Sapin, il dit n’importe quoi. Les prêts que la France a consentis à la Grèce sont, en effet, déjà comptabilisés dans la dette publique française, que la France n’a pas plus que la Grèce l’intention (ni les moyens) de payer. Il n’y a, en fait, aucun avenir pour la Grèce à l’intérieur d’une Union européenne qui cherche à constitutionnaliser les politiques d’austérité afin de museler la souveraineté populaire : comme l’a dit sans fard Jean-Claude Juncker, porte-parole des étrangleurs libéraux et subsidiairement président de la Commission européenne, « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » (sic). La Grèce n’a d’autre choix que de passer sous la table ou de la renverser, c’est-à-dire de faire défaut sur sa dette et de sortir de l’euro.

    Ceux qui font les gros yeux à la Grèce devraient essayer de comprendre que, si la morale est de mise en matière de dette privée (cf. l’allemand Schuld, « dette », et schuldig, « coupable »), elle ne l’est pas en matière de dette publique. Quand un État emprunte, il ne s’engage pas moralement, mais conclut un simple accord financier. La valeur de cet accord est subordonnée à des exigences politiques, en ce sens qu’aucun État ne peut saigner à mort son peuple au seul motif que les accords signés doivent toujours être respectés (pacta sunt servanda). L’économie de la servitude n’est, en effet, pas supportable : on ne saurait exiger d’un peuple qu’il rembourse une dette contractée dans le passé à ses dépens. Au demeurant, les exemples ne manquent pas qui montrent que l’obligation de rembourser une dette publique n’a jamais été considérée comme absolue. La dette de l’Équateur a été supprimée en 2008, celle de l’Islande en 2011. En Pologne, dès l’arrivée au pouvoir de Lech Wałęsa, en 1990, les créanciers de ce pays ont réduit sa dette de 50 %. Quand ils ont envahi l’Irak en 2003, les États-Unis ont épongé la dette irakienne pour assurer la solvabilité du pouvoir qu’ils venaient de mettre en place à Bagdad. Quant à l’Allemagne, elle ferait bien de ne pas oublier qu’après la guerre, le « miracle économique » allemand n’a été rendu possible que grâce à l’accord de Londres du 27 février 1953, qui a d’un trait de plume supprimé plus de la moitié de sa dette extérieure. C’est la meilleure preuve que, lorsqu’une dette devient insupportable, il n’y a pas d’autre solution que de l’annuler ou de la restructurer. 

    Boulevard Voltaire

     

  • N'écoutez pas, mesdames ....

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    Chacun (chacune) fera son propre commentaire. 

    Après écoute de ce prêche, utiliser la fonction page précédente de votre navigateur pour revenir sur le blog ... Sinon, rouvrez Lafautearousseau.

     

  • La dernière livraison de La nouvelle REVUE UNIVERSELLE Hiver 2015 ...

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    Prenez connaissance du sommaire  détaillé de cette nouvelle et excellente livraison de la Revue universelle. A lire absolument, à ne pas manquer.

    Commentaire relevé dans le blog :

    « Dans ce rayonnement d’intelligence qu’est le Revue Universelle, où l’on peut picorer au hasard, une mention spéciale à la contribution d’Antoine de Crémiers qui rend limpide une matière aussi hermétique et aride, que le finance internationale, et surtout la composition du tonneau de poudre sur lequel le monde est assis. Avec la même inconscience des dirigeants de la planète, que lorsqu’une banque comme UBS dut rayer 34 milliards USD de ses actifs en une semaine, en 2008. La mère de famille ne peut pas se permettre une telle erreur dans son budget. Ici les administrateurs de la banque avaient inscrit au fil des ans des actifs qui n’existaient pas … Un détail quoi … »

    Jean Louis FAURE, mercredi, 15 octobre 2014 

     

    Abonnements : La nouvelle revue universelle, 1 rue de Courcelles, 75008 PARIS - 4 numéros par an - Tarif :  m Normal, 1 an, 70 €  m Soutien, 1 an 100 €  m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €.  Étranger et DOM-TOM : 77 €

    Sommaire NRU n°39

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  • VIDEO • Colloque du Cercle Vauban, Paris le 06.12. 2014 : F. Rouvillois traite de l'Etat décapité & J. Trémolet de Villers de la Justice à la dérive (A suivre)

     

    Ce colloque intitulé « Pour un nouveau régime » était organisé par le cercle Vauban, Politique Magazine et la Nouvelle Revue Universelle, en partenariat avec le blog Le Rouge & le Noir et Lafautearousseau. 

    Cette manifestation résultait d’une volonté d’harmoniser les énergies, les savoir-faire et aussi les convictions des uns et des autres. Il s'agissait d' en faire l’expression de nos préoccupations de patriotes devant l’état déplorable de la France, et de l’ardente nécessité de proposer un ensemble d’orientations, et de mesures politiques.

    Cette journée qui a réuni plus de 300 personnes fut une réussite : au-delà du nombre de participants, une ambiance amicale et même chaleureuse régnait dans cette salle Rossini où s'est tenu le colloque, aménagée avec l’aide de nombreux jeunes bénévoles, pour proposer une restauration, une vente de livres, de revues, de plaquettes, et aussi des entretiens personnalisés avec les organisateurs et partenaires, la Restauration Nationale ainsi que le blog le Rouge et le Noir et Lafauteàrousseau.

    L’essentiel cependant est venu de la présence de huit intervenants remarquables, qui se sont succédé à la tribune tout au long de la journée, représentant un ensemble de talents et de compétences de haut niveau qui n’a pas manqué de passionner les participants. Comme l’annonçait l’intitulé du colloque, il s’agissait, en s’appuyant sur un constat sans concession de l’état de notre pays au regard d’exigences fondamentales comme la souveraineté, l’autorité de l’État, les libertés publiques, la justice, de formuler des propositions les plus concrètes possibles pour instaurer un salutaire « nouveau régime ». Ce difficile exercice a été mené à bien, grâce aux points de vue convergents et complémentaires du juriste, de l’économiste, du constitutionnaliste, de l’historien, du philosophe.

    Il est évident que ce travail doit impérativement fructifier; c’est pourquoi les actes de ce colloque seront publiés prochainement et de futurs colloques sont en préparation.

    La vidéo ci-dessous est la première d'une série de huit, à venir prochainement dans Lafautearousseau. 

     

     Cliquer sur l'icône rectangle pour agrandir (Bas d'écran, à droite)

     

  • Que se passera-t-il quand la Fed cessera de soutenir les marchés ? L'analyse de Phoenix Capital

     

    C'est la question posée - et la réponse - de spécialistes. Il y a certainement d'autres points de vue. Mais, même pour des béotiens, la multiplication de bulles financières de grande ampleur comme solution à la crise de l'économie réelle et maintien pour quelques temps encore d'un semblant de bonne tenue économique, peut apparaître déraisonnable et exagérément risquée ... Alain de Benoist, de son côté, dans Boulevard Voltaire vient de livrer ses réflexions sur la dette des Etats : « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États ». Nous y reviendrons.  Lafautearousseau

     

    La Fed a engendré une situation extrêmement dangereuse.

    Depuis 2009, à chaque fois que les marchés étaient proches de la rupture, « quelqu’un » (la Fed) a pris des mesures pour les soutenir.

    En 2010, le S&P 500 a essuyé un point de rupture, alors que sa moyenne mobile sur 50 jours passait sous sa moyenne mobile sur 156 jours (six mois). Les actions étaient dans une position périlleuse depuis la crise de 2008, encore très présente dans les esprits.

    La Fed a décidé d’agir en mentionnant, promettant puis lançant son programme QE2 en juillet, août et novembre respectivement.

    Voilà qui a encouragé une reprise des actions qui a pu durer jusqu’à ce qu’une crise se développe en Europe en 2011. Une fois de plus, les actions se sont retrouvées dans une posture délicate. Et une fois de plus, la Fed a promis d’agir, puis a lancé son Operation Twist en septembre 2011. Les actions ont de nouveau décollé.

    Ce qui nous amène à 2012. L’Europe succombait aux flammes. La Grèce, puis le Portugal et enfin l’Espagne ont demandé des plans de sauvetage. Et ces plans de sauvetage ont gagné en importance au fil des mois. L’Espagne a demandé 100 milliards d’euros en juin 2012.

    Le président de la BCE, Mario Draghi, a promis de faire « tout le nécessaire » pour maintenir l’unité de l’Union européenne. Mais le carnage s’est fait ressentir jusque sur les marchés américains. Bernanke a donc promis un autre programme de QE, qui deviendrait à partir du mois de juin « à durée indéterminée ».

    Bernanke a lancé QE3 en septembre 2012, et lancé QE4 en novembre 2012.

    Les actions ont une fois de plus décollé pour enregistrer l’une des hausses les plus rapides et les plus fortes de l’Histoire.

    Cette folie s’est poursuivie malgré le fait que la Fed ait mis fin à ses efforts de QE. En octobre de l’année dernière, les marchés ont atteint un niveau critique. Mais cette fois-ci, plutôt que de lancer une nouvelle politique monétaire, le directeur de la Fed a laissé entendre que la Fed devrait reporter la date de fin du QE – une proposition déraisonnée, puisque la Fed n’avait alors que 5 milliards de dollars de QE restants.

    Contre toute logique, les marchés sont de nouveau entrés en éruption.

    En termes simples, la Fed a conditionné les marchés afin qu’ils pensent que quoi qu’il se passe, les actions seront soutenues.

    Jusqu’à présent, cette tactique a fonctionné… mais elle finira par échouer, de la même manière que le font toutes les tentatives de soutien de marché. Un jour viendra, les investisseurs vendront et empocheront leurs profits. Un jour viendra, une vente panique apparaîtra.

    Déterminer à quel moment cela se produira est impossible, puisque nous parlons ici de psychologie des foules, et non des bases fondamentales du marché ou de données économiques (qui de toute façon n’ont depuis deux ans plus aucune importance).

    Le fait est cependant que toutes les bulles finissent par exploser. Cette bulle ne sera pas différente, à l’exception d’avoir été générée par la Fed, et perpétuée bien plus longtemps que si elle avait été livrée à elle-même.

    Pour dire les choses autrement, quand la prochaine crise apparaîtra, la Fed n’aura plus de munitions. Nous ferons face à une crise de la confiance. Et quand les investisseurs commenceront à comprendre que la Fed a aujourd’hui un effet de levier plus important que celui des banques d’investissements qui se sont effondrées en 2008, la partie sera terminée.