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  • « Je suis France » : c'est ce que diront - et rien d'autre - les patriotes français qui n'accepteront pas le lancinant formatage médiatique des dernières heures ...

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    Source : Action française Provence

  • Sortir de l’ambiguïté • Par Jean-Baptiste d'Albaret

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    Cachez cette crèche que je ne saurais voir ! Le mois de décembre, qui est depuis 2 000 ans le mois de la fête de la Nativité, est aussi depuis plus de 100 ans celui où l’on commémore, en France, l’anniversaire de la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’état. C’est l’occasion saisie par la « Fédération de la Libre Pensée » pour exiger que soit retirée des locaux du conseil général de Vendée, la crèche qui y est, selon l’habitude, installée tous les ans à l’approche de Noël. Le tribunal administratif de Nantes a sommé le président du Conseil général, Bruno Retailleau, de se plier aux exigences de ladite fédération dont la grotesque devise, « Ni Dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la sociale ! », explique sans doute les indignations sélectives.

    Dans l’Hérault, c’est le préfet qui a demandé à Robert Ménard de démonter la crèche qu’il a fait placer dans sa mairie de Béziers. Il a refusé. Sa résistance a éveillé de nombreux soutiens, droite et gauche confondues.

    A défaut d’une expression de foi en l’avènement du Messie, ces manifestations de sympathie qui ont fleuri à travers tout le pays, notamment sur les réseaux sociaux, témoignent de l’attachement des Français à cette tradition populaire née du catholicisme. Une crèche dans un bâtiment public, et alors ? S’il est entendu que la foi relève d’une adhésion intime, le christianisme, n’en déplaise à Valéry Giscard d’Estaing ou à Jacques Chirac, irrigue en profondeur la culture des pays occidentaux.

    C’est en niant cette évidence qu’on érige en controverse ce qui n’est en réalité qu’un faux débat. D’abord parce que la laïcité étriquée, telle que la conçoivent les héritiers du petit père Combes, ne semble pas en mesure de répondre aux défis lancés par le fanatisme religieux – ce ne sont pas des catholiques qui posent aujourd’hui des bombes au nom de leur foi. Ensuite parce que la laïcité, ou mieux, la distinction de l’ordre laïc et de l’ordre religieux, n’est pas une fille des Lumières mais une notion apportée à l’histoire universelle par le christianisme. Et singulièrement dans notre pays, né en tant que nation politique par le baptême de Clovis, il y a 1 500 ans. Que nos hommes politiques reconnaissent ces simples faits d’évidence ! La vieille laïcité républicaine aura vécu et les Français, de toutes origines, ne s’en porteront que mieux.

    Politique magazine consacre un grand dossier aux dix-huit mois de pontificat de François. Ce pape qui se veut d’abord et avant tout évêque de Rome, impose son propre style, fait de simplicité affichée et de gestes spectaculaires. Or, ce style « bouleverse l’Église », comme affiche en « une » le Figaro Magazine du 19 décembre. Le Synode sur la famille a, en effet, suscité quelques incertitudes et inquiétudes quant aux intentions de François. Adulées par les médias, ses idées soulèvent, au Vatican même, des remous qui vont jusqu’à créer une certaine forme de résistance.

    L’inquiétude ressentie n’est pas tant au sujet de la forme d’une pastorale résolument missionnaire qu’à celui du fond qui touche aux questions de doctrine. Benoît XVI avait fait de « la réforme de la réforme » la priorité de son pontificat. Toute une jeune génération s’est identifiée à cette façon d’être catholique, décomplexée et à l’aise dans sa foi. Yann Raison du Cleuziou, dans l’enquête sociologique qu’il consacre aux « cathos d’aujourd’hui » (éd. Desclée de Brouwer), les appelle les catholiques « néoclassiques ». Forces vives du combat de la Manif pour tous, formés dans le creuset des JMJ et par l’enseignement magistériel de Jean-Paul II et de Benoît XVI, ils voient resurgir aujourd’hui des débats autour d’une prétendue « ouverture au monde » datant des années 70. Débats oubliés et, à vrai dire, bien usés…

    De cette question de l’attitude de Rome et des catholiques à l’égard du monde, agitée depuis 40 ans, dépend en partie l’avenir de l’Église. Or cet avenir – c’était la leçon du pontificat précédent – ne peut évidemment s’inscrire que dans l’unité et la continuité de la foi. Au risque de voir resurgir un vain combat entre anciens et modernes… où les modernes ne seraient pas forcément ceux qu’on croit.  

    * Politique magazine - L'éditorial

  • La leçon de Claude Lévi-Strauss : Elle nous concerne, comprenne qui pourra !

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    « Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au dessus de toutes les autres et d'éprouver peu d'attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. (...) Cette incommunicabilité relative n'autorise pas à opprimer ou à détruire les valeurs qu'on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n'a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement. » 

    Claude Lévi-Strauss, conférence à l'UNESCO, Race et culture

  • Actualités du blog • Grands auteurs ou acteurs de l'Histoire : une bibliothèque qui s'enrichit et qui est à la disposition de tous ...

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    Quelques-uns seulement des auteurs présents dans notre bibliothèque 

    Après les Lundis de Louis-Joseph DelangladeGrands auteurs ou acteurs de l'Histoire est le second site associé à lafautearousseau. Il s'enrichit, chaque semaine, de pensées et réflexions particulièrement pertinentes.

    Déjà présents :

    •  Edgar Poe   •  le Dalaï Lama  

    •  Tocqueville   •  Baudelaire  

    •  Vaclav Havel   •  Claude Lévy-Strauss

    •  Charles Péguy   •  Dostoïevski  

    •  Goethe   •  Anouilh  

    •  Malraux   •  Unamuno 

    •  La Satire Ménippée   •  George Steiner  

    •  Shakespeare     Frédéric II  

    •  Jacques Perret   •  Paul Verlaine 

    •  Georges Bernanos   •  Anatole France  

    •  Auguste Comte   •  Balzac

    •  Racine   •  Pierre Manent

    •  Louis XIV   •  Charles Maurras

    •  Alexandre Soljenitsyne

    Dix-sept Français et neuf grands esprits, européens, anglais, allemand, espagnol, tchèque et russe. Plus le Dalaï Lama ...

    Bien d'autres grands auteurs éclectiques et profonds sont à venir. « Du bonheur d'être réac ? » C'est, à des titres divers, ce qui les rassemble. N'hésitez pas à consulter cette bibliothèque qui s'étoffe et se construit !

    Icône en page d'accueil, colonne de gauche, partie haute.  • 

  • ”Louis XVI” 2015 !

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    Cliquez sur l'image ci-dessus pour ouvrir la liste 

    « On est près du grand mouvement de l’inversion ». Lequel ? Celui qui mettra en cause la Révolution, la Révolution historique (« La terreur est dans son ADN ») mais aussi la Révolution agissant aujourd’hui. « Il y a des signes du sursaut ; des gens qui bougent ; des voix qui s’élèvent et qui parlent de plus en plus fort ». Philippe de Villiers

     

  • Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgQuand on laisse entrer chez soi, en un laps de temps relativement court, des millions d’immigrés venus d’un autre continent, nés d’une civilisation radicalement différente, guidés par les mirages d’un niveau de vie que leur misère originelle rend terriblement attrayants et qui n’ont que peu de sens et de respect de ce que sont les mœurs, les lois, les traditions du pays où ils arrivent, quand on en a soi-même largement perdu l’amour et la pratique, il n’ya pas de quoi être étonnés des troubles et des violences qui se produisent inéluctablement. C’est la première réflexion qui nous vient à l’esprit après les évènements tragiques d’hier, à Paris. Il y a longtemps, ici, en effet, que nous mettons en garde contre la politique d’immigration de la France, devenue plus périlleuse encore du fait de la crise économique et du laxisme de nos gouvernants. Du fait, aussi, d’un certain nombre de nos erreurs - de graves erreurs - en matière de politique étrangère. Il y a longtemps que nous signalons à quel point notre République vit sur une poudrière et qu’il peut arriver un temps où le travail de nos services de sécurité ne suffira plus à empêcher la multiplication des violences et des attentats. Ce temps est peut-être arrivé et il ne faut pas manquer d’en rechercher les causes, d’en marquer les responsabilités. Certes, tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes. Loin de là. Nombre d’entre eux sont probablement en voie d’intégration. Et le réalisme devrait conduire, si nous en sommes capables, à les y aider, à les y encourager. Mais les risques de l’immigration massive demeurent ; elle est un terreau porteur de terribles dangers. Et, en tout cas, tous les terroristes qui menacent aujourd’hui la France le font au nom de l’Islam.    

    Notre seconde remarque est que la société de la liberté, de l’insolence et de l’irrespect que l’on nous prêche inlassablement depuis hier – mais liberté, insolence et irrespect factices et convenus qui cachent en réalité un profond conformisme et sont à sens unique – comporte en soi-même les germes de la dissolution et de la violence. Les médias, la pensée unique, ont immédiatement forgé, imposé le slogan « Nous sommes tous Charlie » et posé la « liberté d’expression » comme un absolu. Nous regrettons de dire que nous ne sommes pas de cet avis. Aucune liberté ne doit se considérer comme un absolu. Y compris la liberté d’expression, notamment celle de la presse qui ne devrait pas pouvoir manquer de s’imposer la règle, l’éthique, la déontologie qui donne à toute liberté sa définition et sa justification. C’est ce que Charlie Hebdo ne reconnaissait pas, ne s’imposait pas. L’on ne moque pas, selon nous, qui plus est de façon triviale, ce qui pour des milliards d’hommes, à tort ou à raison, constitue depuis des siècles des figures sacrées. Ainsi en est-il des figures de l’Islam, comme de celles du Christianisme. Les morts sont naturellement à regretter, leurs familles à plaindre. Mais – au risque de choquer – le coup porté à Charlie Hebdo ne nous paraît pas une perte de substance pour la France. 

    Nous ne sommes donc pas Charlie. Matteo Renzi, apportant le soutien de l’Italie, vient de déclarer : « On est tous la France ». C’est ce que, dans ces circonstances, il convient seul de dire et de penser.   Lafautearousseau

  • Houellebecq, invité iconoclaste de France Inter

    Michel Houellebecq, hier mercredi, au micro de France Inter

     

    PHO1431c792-9661-11e4-82d8-f3181779529e-805x453.jpgMichel Houellebecq invité de France Inter hier matin, à propos de son dernier livre, Soumission, ce fut comme le diable dans la sacristie, celui qui ébranle les colonnes du temple et se rit des dogmes de la religion invitante et dominante, un diable qui plus est « laconique et nonchalant » dont on n'ose pas vraiment interrompre les blasphèmes. Ce sont de terribles paroles que Patrick Cohen, Thomas Legrand, Bruno Duvic, en quelque sorte sidérés, ont dû entendre prononcer et supporter sans trop y réagir.

    Patrick Cohen demande timidement à Michel Houellebecq : « Vous imaginez la mort de la République » . Houellebecq lui répond tranquillement : « La France a existé avant la République, elle existera peut-être après. Ce n'est pas un de mes absolus, un de mes absolus transcendants.» Et de préciser : « Je peux m'adapter à plusieurs régimes ».

    Les Lumières sont mortes, il n'en reste presque plus rien, les hommes politiques ne sont pas à la hauteur, ce sont des personnages comiques, ridicules et méprisés, les juges, sont méprisés, les journalistes le sont aussi, la démocratie est ridiculisée, la France est aujourd'hui à droite, clairement à droite ... et gouvernée par la Gauche. Si cette société devait disparaître « je n'aurais rien à regretter.» Pour compléter l'ensemble, Michel Houellebecq déclare être nettement contre l'Europe...

    L'actualité politique est faite depuis quelques mois par les livres, par des auteurs, par des analyses et des réflexions qui toutes tendent à mettre le Système en cause. Et qui ont, dans l'esprit public français un immense écho. Un phénomène Houellebecq est-il en train de se produire comme il y a un phénomène Finkielkraut, un phénomène Zemmour ?  Est-ce le début d'un sursaut de l'intelligence française ? Un sursaut fondateur ? Il n'est plus déraisonnable aujourd'hui de l'espérer.  •  Lafautearousseau   

     

  • L’Église selon François : Le dossier du numéro de janvier de Politique magazine qui vient de paraître

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    Dossier : L’Église selon François

    Le 13 mars 2013, l’argentin Jorge Mario Bergoglio monte sur le siège de saint Pierre. Il hérite d’un monde catholique en pleine mutation. L’Asie apparaît aujourd’hui comme le continent le plus dynamique quand, en Europe, la situation des catholiques est très inégale. En France, si l’on s’appuie sur les chiffres, le catholicisme est ainsi en voie de quasi disparition…

    Un constat  à - largement - nuancer : la mobilisation de la Manif pour tous a laissé entrevoir la promesse d’un renouveau insoupçonné dont on peut trouver l’origine dans la vitalité des communautés nouvelles. A Rome, un mois après son élection, le pape François rendait public la constitution d’un groupe de travail chargé d’étudier un projet de réforme de la Curie. Une réforme que d’aucuns attendaient comme un « profond bouleversement ». Autre bouleversement : le Synode sur la famille. Certains observateurs ont même parler d’un « Vatican III ».

    Ainsi, alors même que les foules et les médias acclament François, une quantité non négligeable de catholiques sont désorientés par ses dix-huit premiers mois d’évêque de Rome. Inévitable tant ce pape est « inclassable ». Un pape François qui pourrait finalement se révéler plus « politique » que ce qu’il n’y paraît…

    •  Lire l'entretien de Politique magazine avec Jean-Marie Guénois :  « Un pape inclassable »

    - L’Église catholique dans le monde, par Julien Serey
    - Les surgeons d’un renouveau, par Gérard Leclerc
    - Un malaise François ?, par Thibaud Collin
    - François à l’assaut de la Curie, par l’abbé Claude Barthe
    - La seule multinationale qui tienne, par Christian Tarente 

    Et aussi dans ce numéro … 54 pages d’actualité, de réflexion et de culture !

    Analyse : Noël, fête de la naissance par Hilaire de Crémiers ; Société : L’illusion Sarkozy, par Jean de La Faverie  ; Tribune : le djhadisme : un humanisme, par Aristide Renou ; Monde : le grand jeu de l’énergie, par Georges-Henri Soutou ; Économie : Quand l’Europe tangue, par Alain Pélops ; Civilisation : Entretien avec Jean-Christian Petitfils : « On a fait de Louis XV un roi maudit » ; Histoire : Louis XV, le mal-aimé, par Anne Bernet…

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  • Fédération Nationale de la Libre Pensée : Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Fait-elle envie ou bien pitié ?

    La Fédération Nationale de la Libre Pensée ce sont certes des cercles ultra-minoritaires au langage et aux thématiques largement obsolètes, ringardes selon le terme à la mode. Il serait cependant inexact de croire ces gens-là sans influence. Les folies que l'on va lire ci-dessous sont relayées et publiées par Médiapart. Et sous une forme raisonnable, on les retrouve en langage soft dans les analyses de Terra Nova, le think-tank du parti socialiste et dans maints aspects des politiques menées par nos gouvernements, tout aussi bien que dans les structures de la pensée unique, du politiquement correct. C'est pourquoi nous vous donnons à lire les folies qui suivent, publiées le 8 décembre dernier sur le site de Médiapart. On notera, bien-sûr, sur qui, sur quoi - et dans quel langage ! - portent les attaques de ces lignes ringardes et exaltées.   Lafautearousseau 

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    Crèches de Noël : Polémiques, tensions, buzz médiatique : L’Eglise catholique à la manœuvre

    Depuis trois jours, c’est l’affaire du siècle. La Libre Pensée a fait retirer, au nom de la loi du 9 décembre 1905 et du principe de laïcité, une crèche dans des bâtiments officiels de la République. Ici, c’est un Conseil général, ailleurs il s’agit de Mairies. 

    Alors que depuis de nombreuses années, la Libre Pensée défère devant les tribunaux administratifs les collectivités territoriales qui violent la laïcité en mettant des emblèmes religieux dans les bâtiments de la République et que les tribunaux exigent le respect de l’article 28 de la loi de 1905, et leur retrait des lieux publics,  il n’y avait d’habitude aucun écho médiatique à cela. 

    Mais là, visiblement l’Eglise catholique a décidé de faire un « coup » médiatique et les médias aux ordres et les politiciens confits dans l’eau bénite ont relayé une campagne où l’on présente la Libre Pensée comme des « voleurs de Noël ». Devant une telle manipulation, la Libre Pensée a tenu à rappeler que c’est l’Eglise catholique, le 23 décembre 1951, sur le parvis de la cathédrale de Dijon, qui a brûlé en effigie le Père Noël (voir sur « www.fnlp.fr») pour cause de paganisme. 

    Pourquoi un tel acharnement ? 

    Depuis le 15 août 2012, l’Episcopat a décidé de descendre dans l’arène publique. Les Evêques ont appelé leurs ouailles à battre le pavé contre le mariage pour tous, contre la PMA, la GPA, la recherche scientifique sur les embryons et le droit de mourir dans la dignité. Attachés à un ordre ancien et à la nostalgie d’un Vieux-Monde qui sent le moisi, le rance et l’encens, les Prélats appellent à une Reconquista contre la Gueuse. 

    C’est la raison de l’affaire dite des « crèches de Noël ». En Espagne, dans la Sierra Guadarrama, les mitrés hispaniques sont en train d’ériger 1 300 croix  catholiques, au nom des « 1 300 martyrs du franquisme assassinés par les odieux républicains ». C’est la même croisade pour reconquérir l’espace public. 

    Ces crèches chrétiennes sont une provocation politique contre le caractère laïque de la République.

    C’est une affaire montée de toutes pièces pour tenter de sacraliser le christianisme dans le pays, alors qu’il est en pleine perte de vitesse. Les Eglises se vident, alors il faut occuper le terrain dans les bâtiments de la République. 

    Pour la Libre Pensée, les choses sont simples. La liberté de conscience fait que chacun fait ce qu’il veut, où il veut. Mais dans les locaux de la République, c’est la neutralité. La crèche de la Nativité est chrétienne, c’est donc un symbole religieux. Le bébé dans le berceau s’appelle Jésus-Christ, pas Mohammed. Le sapin, les boules, les guirlandes, les étoiles n’ont aucun caractère religieux. Ils viennent du vieux fond païen de notre pays (4 000 ans, excusez du peu !) 

    Les mêmes qui applaudissent agenouillés devant la crèche dans les bâtiments publics crieraient aux orfraies s’il s’agissait d’un symbole juif ou musulman. C’est la laïcité à géométrie variable. La République est laïque et pas chrétienne, n’en déplaisent aux manieurs d’encensoirs. 

    Ce n’est pas encore les rois, mais il a tiré la fève : Philippe de Villiers ! 

    Dans le florilège de la stupidité réactionnaire et bondieusarde, le Puy-du-Fou est au top niveau. Qu’on en juge. Confronté à David Gozlan, Secrétaire général de la Libre Pensée, voici ses arguties : « On va interdire les sonneries de cloches, avec la Libre Pensée, qui n’est pas une pensé libre – je le dis au passage à votre interlocuteur – une pensée secrète pour détruire le christianisme et en même temps, on installe, on islamise la France sans que personne ne dise rien ! C’est ça qui me scandalise ! En fait, c’est simple : ce n’est pas une question de loi, c’est beaucoup plus grave que ça. C’est notre identité et vous le savez très bien, c’est notre patrimoine, ce sont nos enfances, c’est notre passé, c’est notre histoire, c’est tout ce qui fait l’âme de la France. A vouloir détruire l’âme de la France, on fait courir un vent de folie, qui est un vent de folie qui conduira à des conséquences de régimes totalitaires. 

    J’appelle à la résistance et si j’étais Président du Conseil général de la Vendée aujourd’hui, je n’aurais pas démonté cette crèche, j’aurais affirmé la nécessité de résister à des gestes totalitaires ! 

    Moi, j’ai une seule chose à vous dire, c’est que en ce moment, personne ne dit ça sur votre antenne, moi je vais le dire et je n’ai pas peur des Francs-mac, moi, ça m’a jamais fait peur et d’ailleurs l’œuvre du Puy du Fou est une œuvre de chrétienté qui fait rayonner l’âme de la France. Ce qui est en train de se passer en ce moment, c’est l’islamisation progressive de la France. Partout. Partout les digues lâchent. La vague continue. On est en train de vivre un changement du peuplement, je pèse mes mots, et on est en train d’accepter en France, pour l’islam, ce que maintenant on se met à refuser à la chrétienté. Nous étions une société de chrétienté, or nous allons devenir une république islamique dans 30 ans. Ce sont les démographes qui parlent. Alors évidemment, la Libre Pensée, c’est ce qu’elle veut secrètement, parce que comme on dit dans l’évangile « on ne met pas une lampe sous le boisseau », vous vous cachez Monsieur de la Libre Pensée ! Votre but secret, c’est de détruire l’identité de la France ! Heureusement aujourd’hui en France, il va y avoir des auditeurs qui vont réagir à mon propos ! Il y a des millions de français qui en ont ras le bol que l’on détruise l’identité de la France et moi je suis un des porte-parole de cette France-là ! » 

    Le ci-devant de Villiers a un véritable problème avec l’Histoire, il ne s’est pas encore aperçu que depuis 1789, il y a eu la Révolution et ensuite la République.  Il n’est pas descendu de cheval depuis Poitiers en 732. Sus aux Maures et aux Sarrazins ! 

    Et dans son délire, il cite Mozart (horreur : un Franc-Maçon !) et Victor Hugo (damnation : un libre penseur !). Victor Hugo, qu’il devrait lire quand il disait : « Ce que je veux : l’Etat chez lui, l’Eglise chez elle ». C’est tout simplement ce que demande la Libre Pensée. 

    Philippe de Villiers et Robert Ménard en appellent à la résistance et au refus des décisions des tribunaux. Comment, quelqu’un en charge de l’autorité publique, peut-il ainsi bafouer la loi ? Que diront-ils demain quand des personnes feront des incivilités, eux qui en appellent à ne pas respecter la loi ? 

    Au cours des nombreux débats médiatiques, David Gozlan s’est trouvé confronté à quasiment tout le panel des « leaders » politiques de l’extrême-droite au PS. Tous, sans exception aucune, ont repris l’argumentaire de l’Eglise catholique, sur les racines chrétiennes, sur la non-importance de la crèche, le bonheur que cela apporte, etc… Un seul discours, mais plusieurs haut-parleurs. Et tous sont connus pour avoir soutenu l’interdiction du voile islamique dans la rue. 

    Il est à noter aussi qu’au début l’Eglise catholique a envoyé débattre des ecclésiastiques et qu’ensuite ce furent des « politiques » qui furent envoyés au front, tous des Gens d’Eglise à des degrés différents. Tant il est vrai qu’il y a toujours plusieurs demeures dans la maison du Père. 

    Florian Philippot, Stéphane Ravier, Nadine Morano, Thierry Mariani, Philippe de Villiers, Christine Boutin, Jean-Christophe Lagarde, Jean Glavany, Malek Boutih, Julien Dray :

    Tous derrière le petit Jésus dans la République et tous contre le voile islamique !

    Que voilà des vrais laïques ! 

    La Libre Pensée le dit haut et fort :

    La République est une et indivisible :

    La laïcité aussi !

    Respect de la loi de 1905 ! 

    Paris, le 7 décembre 2014

  • Saint Rémy de Provence, le 5 février • Une conférence à ne pas manquer : Joseph Roumanille, par Hervé Casini ...

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  • Economiser en France ? Chiche ! Par Péroncel-Hugoz*

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    Péroncel-Hugoz donne derechef un coup de dent à la France, ou plutôt à la « folie emprunteuse » de cette République française, qui parle sans cesse d’économiser un peu les deniers publics mais n’en continue pas moins à alourdir sa dette internationale.

    La France est riche, surtout grâce à sa productivité que les experts donnent pour la plus forte au monde malgré les grèves; mais son Etat est couvert de dettes: 2000 milliards d’euros, soit l’équivalent d’une année entière du revenu national ! Comme la cigale de la fable de La Fontaine, la République est emprunteuse. Lorsque le très monarchique général de Gaulle, ancien chef de la France libre à Londres (1939-1944), revint au pouvoir à Paris, suite au soulèvement des partisans de l’Algérie française (13 mai 1958), son premier soin fut d’édicter des mesures drastiques qui, effectivement, apurèrent la dette de Paris déjà importante à l’époque. 

    Les épigones du Général, après sa démission en 1969, laissèrent filer derechef la dette, par facilité, démagogie ou absence de patriotisme. Le gouvernement socialiste actuel parle beaucoup d’ « économies » ne serait-ce que pour calmer l’anxiété des Français et aussi avoir l’air de souscrire aux principes d’équilibre budgétaire défendus par l’Union européenne; mais on ne voit venir aucune épargne sérieuse… Il tombe pourtant sous le sens des Français un peu observateurs et nostalgiques des finances saines de l’ère gaulliste, que des économies substantielles pourraient être rapidement opérées dans l’Hexagone. Par exemple ? 

    1. Supprimer le Sénat (348 élus) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), institutions aussi coûteuses qu’inutiles et qui servent  surtout à caser ou recaser des amis du régime. (Je crois qu’au Maroc la Chambre des conseillers et le CESE n’ont guère d’utilité non plus …) 

    2. Supprimer les départements qui ne servent plus à rien, si ce n’est à entretenir une armée de bureaucrates, depuis qu’existent les régions. 

    3. Réduire de moitié le nombre des élus à tous les niveaux; diminuer aussi de moitié les traitements et primes des ministres et anciens ministres, élus et ex-élus, etc. Même un homme du système actuel, Alain Juppé, maire de Bordeaux, ex-Premier ministre chiraquiste, préconise maintenant de « diviser par deux le nombre de parlementaires de l’Assemblée nationale » (577 membres) … 

    4. Réduire drastiquement le train de vie des hauts représentants de l’Etat, du président aux préfets: moins de réceptions, moins de résidences secondaires officielles, moins de monde dans les voyages officiels en province et à l’étranger, etc. Sait-on que la République française, même sans compter ses ruineuses campagnes et scrutins électoraux, coûte plus cher que chacune de la plupart des trente royautés toujours debout à travers la planète, que ce soit la sobre monarchie espagnole ou la brillante monarchie britannique ? 

    5. Supprimer les ambassades de France chez les 27 autres membres de l’Union européenne puisque les dirigeants politiques communiquent maintenant directement et qu’en outre le Quai d’Orsay n’a plus vraiment de diplomatie en Europe, suivant toujours plus ou moins les directives de Bruxelles et surtout Washington… (Il conviendrait en revanche de renforcer les représentations culturelles et économiques françaises qui continuent d’avoir un rôle utile à jouer sur le terrain européen) 

    6. Supprimer toutes les aides et subventions, distribuées souvent pour des raisons électoralistes et clientélistes, à des myriades de syndicats, associations et autres organisations non gouvernementales, qui n’ont qu’à vivre, comme jadis, des cotisations et dons de leurs adhérents, etc. etc. 

    7. Supprimer le très coûteux  régime social préférentiel accordé à plus de 100.000 « intermittents du spectacle » (figurants) et l’aligner sur celui des autres professions. Selon le « Figaro-Magazine » du 14 novembre 2014, ce statut spécial reviendrait « à plus d’un milliard d’euros » par an. 

    8. Abolir l’aide médicale gratuite accordée automatiquement, pour tout traitement, à tout étranger entrant en France, même illégalement; régime généreux unique au monde et qui, en 2015, devrait coûter un milliard d’euros au contribuable français, lequel ne bénéficie plus désormais du remboursement complet de ses frais médicaux… Ainsi que l’avait proclamé en son temps le socialiste orthodoxe Michel Rocard, Premier ministre de Mitterrand : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ! ». Maintenant, endettée jusqu’au cou, la France n’en a tout simplement plus les moyens. Et puis, comme dit le vieil adage: « Charité bien ordonnée commence par soi-même ! » 

    Cette liste des économies qu’on pourrait faire en France n’est évidemment pas exhaustive. Rappelons quand même que si le millénaire régime royal chuta en 1789 ce fut en grande partie parce qu’il fit banqueroute, suite aux dépenses faramineuses, non pas de la reine ou de la Cour, mais de la guerre que Louis XVI tint à mener contre les Anglais en Amérique du Nord, en faveur des futurs Etats-Unis, au lieu de laisser les Anglo-Saxons, ennemis héréditaires de la France depuis la guerre de Cent Ans, s’entredévorer… Et tout ça pour aboutir à un président Sarkozy décrit comme « un Américain à passeport français » par son ministre Eric Besson (élevé au Maroc, à Fédala, la future Mohamédia)…Un Sarkozy qui, après son échec devant François Hollande, avait annoncé son renoncement à la politique; un « renoncement » auquel il a récemment renoncé, se démenant à présent tout azimut, pour retourner à l’Elysée…   

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    Péroncel-Hugoz - Le 360ma

  • Interdire crèches et cloches ? A lire, demain ...

    ob_209755_triangle2006j-2.jpgFaut-il pleurer, faut-il en rire ? Fait-elle envie ou bien pitié ? C'est sous ce titre que nous vous donnerons à lire, demain, les folies publiées par la Fédération Nationale de la Libre Pensée relayée par Médiapart ... C'est à voir ! C'est à lire ...

  • Denis Tillinac a raison de faire le procès de la Droite autant ou plus encore que celui de la Gauche !

    AVT_Denis-Tillinac_4940.jpgEn quelques cinq ou six brefs paragraphes écrits dans ce style ramassé, simple et direct, presque populaire qui est le sien, Denis Tillinac dit sur la situation de la France un certain nombre de choses importantes que nous approuvons, que nous pensons nous aussi. Et c'est pourquoi nous publions ce texte paru sur le site de Valeurs actuelles en date du 30 décembre. Nous ne relèverons ici qu'une seule des idées importantes qu'exprime Tillinac, idée parfaitement maurrassienne, nous pourrions dire parfaitement Action française, et qui ramène aux pages les plus clairvoyantes de l'Avenir de l'Intelligence : « aucune réforme ne tient la route si elle n’est, de prime abord, intellectuelle et morale. » • Lafautearousseau
     
     
    La gauche persécute Zemmour et la droite hésite à le défendre ? C’est qu’il a tout compris ! 

    Le ministre de l’Intérieur a commis un abus de pouvoir en orchestrant la curée zemmourophobe à coups d’amalgames qui rappellent les pratiques des staliniens d’antan. Ou des fascistes, comme on voudra. La plupart des journalistes et chroniqueurs l’ont relayé servilement, et pour cause : Zemmour leur fait de l’ombre. Sa culture historique, son talent de plume, sa dextérité verbale et surtout son indépendance d’esprit le désignent naturellement à la vindicte de la caste médiatique. Faute d’arguments plausibles, on le diabolise comme on s’y efforça avec Finkielkraut lorsqu’il publia son Identité malheureuse.

    Le plus choquant dans cette traque hystérique, c’est le silence apeuré de la mouvance UMP. À de rares exceptions près, aucun dignitaire de ce parti n’a défendu, non pas les thèses de Zemmour, mais simplement sa liberté d’expression dans l’espace public. L’UMP eût été dans son rôle, et accessoirement se serait refait la cerise, en initiant une grande manif pour sommer le pouvoir et sa domesticité de respecter cette liberté. Certes, Zemmour est plus gaulliste que libéral à l’anglo-saxonne, plus conservateur au sens churchillien du terme que bobo, et très moyennement convaincu des bienfaits de la machinerie bruxelloise. En quoi il séduit l’infanterie de l’UMP, tout en offusquant son état-major.

    En vérité, le diagnostic qu’il porte dans son Suicide français sur le délabrement mental de notre pays embarrasse l’opposition “officielle”. Ses politiciens ne s’intéressent pas aux sujets dits improprement “sociétaux” pour en minorer le sens : la mémoire longue de la France, ses mythes fondateurs, sa psychologie collective, ses traditions, ses fractures, ses hantises. Ils s’en tiennent au sondage du moment, et au bruitage médiatique. Peu leur importe que la France sombre corps et âme s’ils croient avoir réussi leur singerie “chez” Apathie ou Bourdin.  

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     Photo © SIPA  

    Leur opposition au socialisme ne passe jamais le cap des rengaines d’usage sur le matraquage fiscal, l’assistanat et l’insécurité. Rengaines d’autant plus usées qu’au fond, la droite au pouvoir n’a guère corrigé ces méfaits qu’à la marge. Et encore. Ignorant les ressorts de l’idéologie qu’ils prétendent combattre, les ténors de la droite s’interdisent d’enraciner une réforme économique dans un projet politique étayé par une réflexion sur le malaise d’un peuple las d’être dépossédé, et méprisé par surcroît.

    Grâce au ciel, de vrais opposants s’invitent en clandestins dans l’arène politique et osent dresser à voix haute un état des lieux pas très reluisant. Tel Zemmour, excommunié par la meute inquisitoriale mais plus populaire que Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire et leur suite. D’autres contestataires, moins connus mais influents dans leur sphère, participent d’une rébellion polymorphe dont l’ampleur n’a pas eu d’équivalent depuis l’effervescence de Mai 68. Personne ne les soutient à l’UMP. Personne ne s’en inspire. Personne ne s’avise qu’aucune réforme ne tient la route si elle n’est, de prime abord, intellectuelle et morale.

    Les socialistes, eux, le savent. C’est pourquoi ils dénigrent Zemmour. On a le droit de désapprouver certaines de ses positions, il a tendance à systématiser et parfois succombe avec une gourmandise enfantine aux commodités de la polémique. Reste que ce bretteur intrépide et futé incarne désormais l’opposition à l’idéologie dominante depuis un demi-siècle. Le vrai chef de la droite, en tout cas son inspirateur et son porte-étendard, c’est lui. Les politiciens de l’UMP constatent que leurs bavardages convenus derrière le petit écran ou devant le micro ont moins de prise sur l’opinion que le moindre solo de Zemmour. En quelque sorte, il les néantise : mauvais cas pour leur ego. Ils pourront peut-être se passer de lui pour battre un socialiste à la future présidentielle. Ils n’auront pas de quoi lui opposer une vision alternative tant soit peu cohérente et se borneront à bricoler des réformettes de technos. Elles seront comme d’habitude inopérantes, et ce coup-ci le peuple exaspéré pourrait bien montrer les dents. La politique, c’est d’abord un combat sur le champ des idées. Zemmour mène ce combat. Que la soi-disant droite UMP ne l’y rejoigne pas risque de la vouer à l’insignifiance.  

    Denis 

    Tillinac - Valeurs actuelles

  • L'événement du jour ? Allons donc !

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