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  • PARIS : Le Comte de Paris a rendu hommage à Louis XVI dans la paroisse des Rois de France

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    Mercredi 21 janvier, le chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris et Madame la comtesse de Paris ont présidé la Messe royale célébrée à la demande de l’Oeillet Blanc pour le repos de l’âme du roi Louis XVI, en l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois, paroisse des rois de France. 

    Malgré le froid, de nombreux parisiens étaient venus accompagner leurs princes pour rendre hommage au Roi Louis XVI, assassiné il y a 222 ans. La messe a été célébrée par Monseigneur Eric de Moulins Beaufort et le père de la paroisse. Le Chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris a rédigé et lu avec beaucoup d'émotion une prière pour le Roi Louis XVI, pour la Reine Marie-Antoinette et bien-sûr pour le petit Louis XVII, mort seul et abandonné dans un cachot du Temple. 

    À l'issue de la célébration, le Prince et la Princesse ont pu rencontrer les personnes présentes et échanger longuement avec elles, avant de quitter la paroisse des rois de France pour présider le Dîner de l'Oeillet Blanc. 

    D'autres textes, images et vidéos à propos du 21 janvier 2015 suivront dans les prochains jours.  

  • Winston Churchill : un Premier ministre n'est pas un homme d'Eglise !

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    « Avoir foi en la perfection de l'homme,  c'est très bien chez un homme d'Eglise. Pas chez un Premier ministre. »

     

    Winston Churchill

     

  • La Russie n'a jamais été l'ennemie de l'Europe : une interview d'Hélène Richard Favre par le journaliste Arkadij Beinenson

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    Une intéressante interview que nous publions pour alimenter le débat. (A retrouver sur notre page Facebook, pour les titulaires d'un compte).  

     

    Quatre questions m'ont été posées par le journaliste Arkadij Beinenson.  

     

    - Vous participez à des groupes de discussion de soutien au Donbass. Quelle est votre motivation ?

     

    Plusieurs raisons expliquent mon engagement face à la situation en Ukraine. 

    Tout d’abord, en tant qu’écrivain et slaviste, il m’est impossible de demeurer insensible à ce qui concerne la Russie. 

    Ensuite, en tant que Suissesse, sachant que mon pays a présidé l’OSCE durant toute cette année 2014, il m’était à nouveau impossible de ne pas suivre avec la plus grande attention les événements qui se sont déroulés en Ukraine.  

    Enfin, vous savez qu’en cette année 2014, la Suisse et la Russie ont célébré le bicentenaire de leurs relations diplomatiques. Pour toutes ces raisons, j’avais de quoi ne pas me détourner de ce qui se passe en Ukraine. 

    Comme vous l’avez constaté, j’ai en effet suivi les publications de différents groupes de soutien au Donbass car j’ai estimé indispensable de m’informer autrement qu’à travers le seul biais des médias occidentaux. 

    Et puis, aussi, j’ai compris le sens du combat mené par ceux que l’Occident a appelés « pro-russes » ou « séparatistes ». 

    Ici, en Occident, les enjeux de cette lutte n’ont pas toujours été bien expliqués, c’est pourquoi j’ai eu à coeur de transmettre à mes compatriotes un autre point de vue que celui qui domine la plupart des médias.

     

    -Estimez-vous objective, la manière dont les médias européens rendent compte de la situation dans le Donbass ? 

     

    Rares sont les média occidentaux qui présentent la situation en Ukraine de manière objective. Il en existe, toutefois, qui osent se démarquer du regard porté par la majorité des journalistes ou autres chroniqueurs. 

    Ainsi trouve-t-on des sites d’information où s’expriment des spécialistes de questions liées à l’économie, à la finance ou à la géopolitique. De nombreuses personnes s’y réfèrent, qui comprennent que la manière dont la plupart des médias rendent compte de la situation est le plus souvent orientée. Dans ce sens, il est piquant de relever que la Russie est sans cesse accusée de livrer sa « propagande » tandis que l’Occident détiendrait à lui seul, la vérité de l’information. 

    Ce sont ces préjugés que je tente de combattre. Encore une fois, je ne suis ni politicienne ni journaliste. Je suis juste animée par le refus de diaboliser la Russie comme s’y emploient trop de commentateurs. 

    En effet, la perception de la Russie par l’Occident se limite très et trop souvent à des clichés, des approximations ou alors à des analyses qui visent à démontrer qu’elle est aux mains d’une clique d’oligarques inféodés à leur président tout puissant. Ainsi ne parle-t-on plus que de « la Russie de Poutine » alors que l’on sait qu’elle est celle de bien d’autres personnalités dont celle de l’ancien et dernier président de l’URSS, Mikhaïl Gorbachev. Je l’ai rappelé dans un de mes derniers sujets de blog qui a aussi été publié comme courrier par « La Tribune de Genève » et par « Le Temps ». 

    Cela dit, des débats contradictoires sont tout de même organisés par les médias et permettent des échanges de points de vue. 

     

    - A votre avis, quelle serait la « recette » à envisager pour résoudre la crise ukrainienne ?

     

    Pour ma part, je ne puis plus qu’espérer que la diplomatie vienne au secours d’une situation qui ne peut plus durer tant la souffrance et la violence y sont dévastatrices. 

    Là encore, je me suis exprimée et mes propos ont été relayés par « La Tribune de Genève » 

     

    - Des divers points de vue émis sur le déclenchement de la crise en Ukraine, lequel vous    paraît déterminant ?

     

    Ce qui apparaît comme principal facteur ayant déclenché cette crise, est la pression exercée sur le Président Viktor Ianoukovich pour qu’il signe un accord avec Bruxelles.  

    Suite au refus qu’il y a opposé, de violentes manifestations se sont déroulées à Kiev, sur le Maïdan. 

    Les interprétations de ces troubles meurtriers ont été controversées. En effet, les lectures des uns et des autres sur la destitution du Président Viktor Ianoukovich ont divergé et c’est de cela que j’ai voulu rendre compte sur mon blog. 

    Il me tient à coeur, en effet, de refuser le seul angle de vue de l’auto-proclamée, « communauté internationale » qui n’a de cesse de charger la Russie et de la rendre responsable de tous les tragiques événements qui se sont déroulés par la suite en Ukraine. 

    Cette attitude de la part de l’Occident n’échappe toutefois pas à nombre d’observateurs et c’est tant mieux. Cependant, ceux-ci sont souvent et aussitôt vus comme victimes naïves de la « propagande » russe. Tout est bon pour stigmatiser la Russie.  

    Cela est parfaitement regrettable et n’apporte rien qui vaille tandis que tant d’appels au dialogue avec la Russie ont en même temps été lancés. 

    L’un d’eux date d’il y a plus d’un an et concerne la Syrie. L’autre a été émis cette année dans le cadre de la crise ukrainienne. 

    Puissent ces appels être entendus car la Russie n’a jamais été l’ennemie de l’Europe. Cette vision-là est insensée et mérite qu’on la combatte avant qu’il ne soit trop tard si ce ne l’est déjà. 

     

  • Liberté d'expression, religions, caricatures : le décryptage de François Huguenin*

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    Quelles sont les limites à la liberté d'expression? Les religions sont-elles un richesse pour les sociétés ? Les réponses de l'historien des idées François Huguenin.

    AVT_Francois-Huguenin_3293.jpegFrançois Huguenin est historien des idées et essayiste. Il est l'auteur notamment d'une Histoire intellectuelle des droites (2013, Perrin).

    La France unanime a donc défilé le 11 janvier au nom de Charlie pour défendre la liberté d'expression. Est-il utile de dire que j'ai consonné à cet instant d'unité nationale autour de la condamnation de ces actes terroristes abjects et que je me suis félicité d'entendre quelques voix courageuses oser nommer enfin le péril: l'islamisme radical. Mais je suis étonné et inquiet de voir toute une France, dont celle issue de la «diversité» est apparue bien absente, devenir supportrice d'un journal qu'elle n'avait jamais lu. La défense de la liberté d'expression semble avoir créé une épidémie de cécité par rapport aux problèmes que pose, non la liberté d'exprimer des idées, mais la manière de le faire.

    Il est clair que la liberté d'expression est encadrée en France, que certains propos comme ceux qui incitent à la haine raciale sont légitimement passibles de poursuite, et qu'il n'y a pas de législation contre le blasphème. Mais la question que pose l'humour de Charlie Hebdo, que chacun appréciera selon ses critères, me semble être au-delà du juridique. Si la liberté est une valeur essentielle de notre société, conquise après bien des luttes, est-elle pour autant une valeur absolue qui serait supérieure à toutes les autres? La devise de notre République ne met-elle pas au même niveau l'égalité et la fraternité? Au nom de cette fraternité, ne peut-on pas prendre au sérieux une valeur qui n'est pas de nature à être encadrée dans des textes juridiques car elle est impossible à codifier, mais qui est inhérente à la dignité de l'homme et inscrite au cœur de chacun, celle du respect de l'autre. C'est ce qui fait d'ailleurs une large part du charme de l'existence: se lever dans le bus pour laisser s'asseoir une personne âgée, demander poliment à son voisin de baisser le son de sa musique au lieu de hurler dans l'escalier «moins fort»: tout cela n'est pas prescrit par la loi, mais rend la vie meilleure. Or, s'il est une valeur à respecter chez autrui, c'est bien sa religion. La foi d'un être humain est sans doute l'attachement le plus fort qui soit.

    Elle se développe au plus intime de l'être. La moquer, la ridiculiser peut être particulièrement blessant. Elle est un choix qui engage profondément l'existence et mérite d'être respecté. Comprenons-nous bien: il ne s'agit pas de restreindre la liberté d'expression par la loi ; il s'agit que chacun soit responsable de la manière dont il dit les choses. On peut s'adonner à la critique des religions, le débat d'idées est toujours enrichissant ; l'insulte et la moquerie sont toujours blessantes et n'avancent à rien. Ne nous cachons pas derrière le droit à l'humour. On peut rire sans blesser, je pense à feu Pierre Desproges, notamment son sketch sur les Juifs. Jamais la loi ne saurait évidemment codifier cela, mais je propose une règle simple que nous pourrions chacun nous appliquer à nous-même. Et si je ne publiais que ce que je serais capable de dire à une personne que je rencontrerais en face à face? Derrière la plume, il est facile d'oublier que l'on s'adresse à des personnes vivantes qui ont des sentiments. On me dira que je discrédite de fait toute une tradition polémiste dont la littérature française s'honore: les vacheries de Saint-Simon, les imprécations de Léon Bloy. Avouerais-je que ces écrivains ne m'inspirent pas ?

    Nous aurions, au contraire de ce que l'on entend ces jours-ci, intérêt à apprendre à l'école la liberté et le respect. Et notamment le respect des religions. Nous sommes soucieux de respecter les races et nous avons raison. Pourquoi ne pas respecter les religions? Derrière notre laïcité neutre se tapit un laïcisme qui n'aime pas les religions. C'est un tort. Les religions sont en effet partie intégrante de notre bien commun à tous, quelles que soient nos croyances. Dans un monde de plus en plus matérialiste et désespéré, elles apportent une respiration, une espérance, une autre manière d'envisager les questions. Elles portent en elles l'aspiration des hommes à une transcendance qui, au cœur du monde, est une affirmation de la dignité de l'homme, un refus de la marchandisation universelle, un rappel de l'existence du bien et du mal. Elles ont appris à dialoguer. Que l'islam, et pas seulement celui des terroristes, pose de sérieuses questions au regard de ces valeurs me parait évident. Il doit faire son analyse critique. Pour cela, il doit dialoguer, mais pour dialoguer il est nécessaire qu'il se sente respecté. Si j'ai pu me sentir personnellement blessé par les dessins de Charlie Hebdo sur l'Eglise catholique que j'aime comme ma mère, j'ai été dégouté par les trop fameuses caricatures de Mahomet. Un trait de plume mérite-t-il que l'on blesse des milliers de personnes? Ce n'est pas une question de droit, mais de morale. Elle ne peut être imposée à quiconque, mais chacun peut y réfléchir. C'est aussi une question de paix. Le non-respect des croyances est une manière de dresser les uns contre les autres, les rieurs et les indifférents contre les humiliés. La paix est de tous nos biens communs le plus essentiel, écrivait saint Augustin dans La Cité de Dieu. Le respect mutuel est un des socles de la paix. Nous ferions bien de ne pas l'oublier. 

    FIGAROVOX/OPINION 

  • Hier, dans toute la France, se souvenir de Louis XVI, c’était faire un acte de résistance citoyenne ...

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     "Se souvenir de Louis XVI, c’est faire un acte de résistance citoyenne capital, en ces temps d’oubli, puisqu’il s’agit de marquer un refus, celui de l’amnésie. Il s’agit de rétablir un fil faussement tranché dans l’esprit général, et de montrer à tous l’unité de l’histoire de la nation française."

    Ces lignes sont  extraites du texte de Gabriel Privat "Pourquoi se souvenir de la mort de Louis XVI ?" que nous avons publié hier.

    Des dizaines de messes, à Paris, autour du comte de Paris, dans toutes les grandes villes de France, et dans de nombreuses autres, mais aussi des rencontres, des conférences, des colloques se sont tenus. Nous en avons diffusé, ces jours derniers, la très longue liste.

    Nous en rendrons compte dans les jours qui viennent.  

     

  • 21 JANVIER 2015 • Pourquoi se souvenir de la mort de Louis XVI ? Par Gabriel Privat *

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    Le 21 janvier 1793 au petit matin mourait le roi Louis XVI, guillotiné à Paris. Depuis, nous n’avons pas cessé de parler de cette mort. Pour Balzac, « le jour où on a coupé la tête du roi, on a coupé la tête de tous les pères de familles. » Pour Raymond Poincaré, la mort de Louis XVI fut « un suicide collectif ».

    Cette mort marque surtout d’une empreinte de sang la plus formidable opération d’amnésie collective de notre histoire. En tuant le roi, les conventionnels rejetaient tout le passé qui était lié à sa personne. Ils condamnaient la France antérieure à 1793 à l’oubli, créant une nouvelle France, au calendrier marqué de l’an I de la République. Avec cette mort, la révolution devenait un bloc. On était pour ou contre cette mort. Il n’était plus possible d’être royaliste, monarchien, libéral, partisan de la régence de Philippe-Egalité, fédéraliste, girondin, jacobin. On était simplement favorable ou hostile à la mort du roi, et tous ceux qui se montrèrent hostiles furent rejetés, d’une manière ou d’une autre, dans le camp de la contre-révolution, c’est-à-dire celui voué à l’oubli collectif.

    Le temps passa, apaisa en apparence cette terrible blessure. A la Restauration, on retrouva le corps de Louis XVI, dans une fosse commune, où il avait été placé pour être oublié. Louis XVIII lui fit donner des funérailles dignes d’un roi, et sa tombe, en la basilique de Saint-Denis, marque le souvenir des rois à elle seule. Dès 1814, l’habitude fut prise, dans toute la France, le 21 janvier, de faire dire des messes pour le repos de l’âme de Louis XVI. Ce sont, depuis, des milliers et des milliers de messes qui ont été dites pour le repos de l’âme d’un homme certainement au Ciel désormais, et intercesseur pour son peuple et sa patrie.

    Mais est-il encore utile, aujourd’hui, de se souvenir d’une mort vieille de plus de deux siècles, dans un pays où la république semble faire la presque unanimité ? Après tout, si on se souvient de la guerre de Cent ans, des guerres de religion ou de la Fronde, on ne place plus aucune passion dans l’évocation de ces événements pourtant autrement plus douloureux pour la patrie que la mort d’un seul homme, fût-il roi. Pourquoi lui, alors ? Cette question, à vrai dire, pose un faux problème. La question n’est pas celle de l’utilité, mais de la signification de cette célébration. Que signifie pour quelques milliers de Français de continuer de se souvenir, chaque année, de la mort d’un roi et de faire dire à son attention une messe ou de déposer place de la Concorde une gerbe de fleurs ? Il s’agit, pour la plupart, de se souvenir que l’histoire de France n’a pas commencé en 1789, qu’elle plonge ses racines dans un passé plurimillénaire, dont le roi était le représentant, en incarnant la dynastie, histoire familiale de la France. Il s’agit de s’unir à la mémoire de cette vieille France et d’en faire un socle d’espérance pour le présent.

    Est-ce utile ? Oui ! Cent fois oui !

    La révolution de 1789 a ceci de particulier que dans tous les événements tragiques qui bouleversèrent notre histoire, elle est le seul dont les acteurs ont tenté d’opérer une table rase complète du passé du peuple. En quelques mois, les députés ont jeté à terre toute la législation existante de l’ancienne royauté et remplacé tout son personnel, du moins l’ont-ils prétendu, et ce avec assez de conviction pour que tout le monde le croit et imagine ce passé tout à fait révolu. De cette volonté de rejet total du passé est née une fracture de la France en deux camps, d’abord égaux, puis avec le temps de plus en plus inégaux en faveur des révolutionnaires, au fur et à mesure que progressait dans les esprits leur entreprise amnésique. Celle-ci repose pourtant sur un mensonge. Les lois de la royauté furent-elles toutes supprimées ? Non ! Le Code civil et le Code pénal, fruits de l’Empire, s’assoient tous deux sur les coutumes et les lois de la France d’avant 1789, dont ils reprirent des pans entiers. Et pour cause, les rédacteurs de ces codes étaient tous des anciens magistrats du roi et de ses cours souveraines. Ils avaient passé sans trop d’encombre, discrètement, le tumulte révolutionnaire, et lorsque revint la paix, ils retrouvèrent d’honorables fonctions. Les hommes d’argent étaient également issus de l’ancienne royauté, et la Cour des comptes, sous Bonaparte, rendit justice aux fermiers généraux et leur gestion. La pratique de l’impôt affermé ne s’est pas tout à fait perdue d’ailleurs.

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  • Paris, ce mercredi 21 janvier: Hommage au roi Louis XVI en présence de Monseigneur le comte de Paris

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    La Messe célébrée à la demande de l’Oeillet Blanc pour le repos de l’âme du roi Louis XVI, aura lieu à Paris en présence du chef de la Maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris, ce mercredi 21 janvier à 12h15, face au Louvre, en l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois, paroisse des rois de France.    

    Pour faire de ce jour, un jour d’espérance pour tous les peuples de France, soyons présents autour du Chef de la Maison de France. 

  • « LOUIS XVI » 2015 ! Les messes et activités prévues dans toute la France

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    Cliquez sur cette image pour ouvrir la liste. Vous y trouverez les messes et activités prévues dans votre région. Vous aurez certainement à cœur d'y prendre part. Il ne s'agit pas de simples commémorations et notre présence, nombreuse, leur donnera le sens qu'indique le propos de Philippe de Villers, repris ci-dessous.

    « On est près du grand mouvement de l’inversion ». Lequel ? Celui qui mettra en cause la Révolution, la Révolution historique (« La terreur est dans son ADN ») mais aussi la Révolution agiss ant aujourd’hui. « Il y a des signes du sursaut ; des gens qui bougent ; des voix qui s’élèvent et qui parlent de plus en plus fort ». Philippe de Villiers

     

  • A MARSEILLE ... « LOUIS XVI » 2015

    Louis XVI Marseille.jpgBasilique du Sacré Coeur, 81 avenue du Prado, Messe à 19 heures. 

    La Messe, dite à la demande de la Fédération Royaliste Provençale et d'Action Française Provence, ainsi que du Souvenir Bourbonien, sera célébrée par Mgr. Jean-Pierre Ellul.

    Un vin chaud suivra avec buffet dînatoire à la brasserie le Louis XVI, 31 rue Edmond Rostand. PAF : 10 € (Jeunes 7 €). Inscriptions obligatoires. (06 08 31 54 97). 

    Les personnes qui désireraient y prendre part mais ne se sont pas encore inscrites voudront bien le faire au plus tôt. Merci d'avance.

  • La juste analyse d'Alain de Benoist : « un défilé de moutons n’a jamais impressionné les loups »

    Sur les évènements que la France vient de vivre, Alain de Benoist a donné, dans Boulevard Voltaire, les intéressantes réflexions que l'on va lire. Nous les publions avec d'autant plus d'intérêt que dès le lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo (jeudi 8 janvier), nous avions fait une analyse qui va dans le même sens : « Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France ». Alain de Benoist intègre naturellement à sa réflexion l'actualité des jours qui ont suivi. D'où son réel intérêt. Lafautearousseau

     

    592bfe96545823139a07ac761c088575 - Copie.jpgPrès de quatre millions de personnes qui défilent, après les attentats, pour un journal qui vendait péniblement à 30.000 exemplaires, c’est en soi un événement. Grand moment de communion nationale ou psychose collective ?

    Les manifestations auraient eu du sens si elles s’étaient bornées à exprimer de façon solennelle le refus du terrorisme par le peuple français. Organisées par le gouvernement et les partis politiques, elles se sont transformées en une immense vague d’identification victimaire symbolisée par le slogan « Je suis Charlie », promu de manière orwellienne nouveau mot d’ordre « républicain ». Dès lors, il ne s’agissait plus tant de condamner des attentats et des assassinats que de s’identifier aux « valeurs » de Charlie Hebdo, c’est-à-dire à la culture du blasphème et de la dérision.

    Durant la manifestation et les jours qui ont suivi, dans une France plongée en état d’apesanteur et noyée dans la moraline, on aura tout vu. Les cloches de Notre-Dame de Paris sonnant le glas pour les bouffeurs de curé. L’« union nationale » sans le Front national. La « liberté d’expression » réduite au droit au blasphème et s’arrêtant à Dieudonné. Celle des caricaturistes dépendant de la personne visée (Mahomet en train de sodomiser un porc : tellement drôle ! Christiane Taubira en guenon : intolérable !). Des bataillons de chefs d’État (deux fois le G20 !) chantant les louanges d’un titre dont ils n’avaient jamais entendu parler huit jours plus tôt. Des millions de zombies se ruant dans les kiosques pour acheter, tel le dernier smartphone, un journal qu’ils n’avaient jamais eu la curiosité d’ouvrir depuis vingt ans. Le badge « Je suis Charlie » succédant au ruban pour le SIDA et à la petite main de « Touche pas à mon pote ». Spectacle surréaliste ! Tout le monde il est gentil, tout le monde il est Charlie, dans le grand hospice occidental transformé en bisounurserie. Les rédacteurs de Charlie Hebdo, qui se voulaient tout sauf « consensuels », auraient été les premiers stupéfaits de se voir ainsi canonisés. Quant aux djihadistes, ils ont dû bien rigoler : un défilé de moutons n’a jamais impressionné les loups.

    Ces cortèges peuvent-ils être mis sur le même plan que le défilé gaulliste sur les Champs-Élysées en 1968, les marches contre Jean-Marie Le Pen en 2002 ou la déferlante de la Manif pour tous ?

    Je ne le crois pas. Pour Valls et Hollande, la manifestation avait au moins six objectifs : marginaliser le Front national et neutraliser l’UMP (qui est évidemment tombée dans le panneau la tête la première) au nom de l’« union sacrée », solidariser les Français autour d’une classe politique gouvernementale discréditée, justifier l’engagement de la France dans une nouvelle guerre d’Irak où elle n’a rien à faire, mettre en place un espace policier européen où l’on sait d’avance que ce ne sont pas seulement les islamistes qui seront surveillés (Manuel Valls affirmant sans rire que les « mesures exceptionnelles » qu’il s’apprête à prendre ne seront pas des mesures d’exception !), faire croire que le terrorisme auquel nous sommes aujourd’hui confrontés a plus à voir avec le Proche-Orient qu’avec l’immigration et la situation des banlieues, enfin persuader l’opinion que, « face au terrorisme », la France, fidèle vassale du califat américain, ne peut qu’être solidaire de pays occidentaux qui n’ont jamais cessé d’encourager l’islamisme, tout en noyant leurs erreurs et leurs crimes derrière le rideau de fumée du « choc des civilisations » (Poutine n’avait bien sûr pas été invité !). Force est de reconnaître que tous ces objectifs ont été atteints.

    J’ai eu le tort, dans un entretien précédent, de parler de réactions spontanées. Celles auxquelles ont eu droit les journalistes de Charlie Hebdo – mais non le malheureux otage français Hervé Gourdel décapité en Algérie trois mois plus tôt – ont en réalité été mises en forme par les injonctions sociales et médiatiques, la grande fabrique postmoderne des affects et des émotions. Il faudrait un livre entier pour analyser dans le détail ce coup de maître qui a permis, en l’espace de quelques heures, de récupérer la colère populaire au bénéfice d’une adhésion « républicaine » à l’idéologie dominante et d’une « union nationale » avant tout destinée à redresser la courbe de popularité du chef de l’État. La classe politique gouvernementale apparaît ainsi comme la principale bénéficiaire de la légitime émotion soulevée par les attentats. 

  • Le Comte de Paris a raison !

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  • La vérité, est-ce (enfin) maintenant ? par Louis-Joseph Delanglade

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    Quelle leur est difficile à admettre et à formuler, la vérité ! Tandis que le dimanche, M. Fabius préfère parler de terrorisme plutôt que dislamisme - trop « stigmatisant » sans doute -, M. Valls reconnaît le mardi que « La France est en guerre contre [] lislamisme radical », illustrant ainsi par ce pléonasme toutes les réticences de la bien-pensance. La vérité est que nous sommes en guerre parce que certains musulmans nous ont déclaré la guerre au nom de lislam.  

    Et M. Valls dajouter : « A une situation exceptionnelle doivent répondre des mesures exceptionnelles. Mais je le dis avec la même force : jamais des mesures d'exception qui dérogeraient au principe du droit et des valeurs ». Si, comme cest probable, cet « état de guerre » intérieure (et extérieure, ne loublions pas) se prolonge, il faudra pourtant bien y venir et cesser de moquer le « Patriot Act » américain qui a dabord le mérite de mettre le salut du pays au dessus de la défense des principes. Quand on mobilise dix mille hommes de troupe armés (pour cela aussi, il en aura fallu du sang et des larmes) sur le territoire national, il est pitoyable de se payer de mots pour satisfaire ligues, partis et associations « démocratiques ».

     

    A quoi bon, de même, se demander si lislamo-terrorisme de lintérieur est suscité par celui de lextérieur ou sil est « sui generis ». Il est. Les milliers dincidents plus ou moins graves (justifiés ou pas, ce nest pas la question ici) qui ont accompagné le barnum médiatico-politique de lopération « Je suis Charlie » montrent que la jeune génération dorigine afro-musulmane constitue un terreau plus que fertile pour un soulèvement armé pire que celui de 2005. Comme le dit M. Guenaoui, porte-parole du « Collectif démocrate des couleurs de la diversité », établi à Drancy : « La Cocotte-Minute est déjà prête à exploser» (Le Figaro, mercredi 14). M. Bechikh, président de « Fils de France », apporte la seule bonne réponse : « L’éradication des réseaux potentiellement violents doit se faire de manière autoritaire, cest le rôle de l’État, de l’État policier, au bon sens du terme. »

     

    Le chef de lEtat a certes pris quelques décisions. Mais, engagée conjointement dans des opérations extérieures et intérieures, la France doit faire davantage, au prix dune redéfinition de nos budgets et orientations prioritaires. Pour la Défense nationale, par exemple, la baisse des diminutions programmées est ridiculement insuffisante. Quon commence plutôt par affecter à la sécurité de la nation toutes les sommes dilapidées en vain au bénéfice d'associations parasitaires et au confort des élus de la République. Par ailleurs, sans entrer dans le détail (objet dune prochaine note), tout étant lié, notre diplomatie doit obtenir davantage de nos prétendus amis européens (notamment Grande-Bretagne et Allemagne, elles aussi menacées) et (re)nouer avec certains « alliés objectifs » (la Russie, lIran, la Syrie).

     

    La réalité na que faire des principes. La « guerre » se chargera bien de rappeler cette vérité élémentaire à MM. Valls, Hollande et consorts.