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  • Qui sème le vent… par Pierre CHALVIDAN *

    Pierre CHALVIDAN.jpgCe n’est pas aux provocations de Charlie Hebdo que l’on pense en évoquant cette formule même si elle pourrait leur être appliquée. Mais il est clair que ces provocations, quelles qu’elles aient pu être, ne peuvent en rien justifier l’acte barbare qui vient d’être commis. 

    Non, ce à quoi on pense – car après le recueillement, il faut bien penser – c’est aux racines mêmes de cette barbarie. Car enfin, il faudra peut-être un jour se décider à aller au fond des choses et cesser de brandir ce voile de l’islamisme qui nous permet si facilement de ne pas voir que nous, Européens, sommes peut-être les premiers responsables de cette barbarie. Avec au premier rang de ces premiers responsables… les premiers Indignés d’aujourd’hui. 

    Dans l’alchimie intellectuelle de terrorisme musulman, mettons qu’il y ait un tiers d’Islam, mais c’est un petit tiers. S’y ajoute un bon tiers d’excitation médiatique, la drogue mortelle de la Modernité. Et enfin – et c’est celui-ci que l’on tend à occulter – un gros tiers de formatage idéologique : l’idéologie de la violence, de la révolution, de la lutte des classes sans cesse réinventée. 

    On ne remontera pas, ici, aux Pères fondateurs de cette idéologie, mais pensons à toutes ces petites mains (sanglantes) dont on a, pendant des lustres, fait briller l’étoile aux yeux des « Damnés de la terre », selon le titre du célèbre ouvrage de Frantz Fanon. 

    Le « Che », par exemple, pour n’en citer qu’un de mémoire encore fraîche : «  la haine intransigeante de l’ennemi qui pousse au-delà des limites naturelles de l’être humain, qui en fait une efficace machine de guerre à tuer, violente, sélective et froide… Nos soldats doivent être ainsi… etc. ». (Œuvre révolutionnaire – Maspero ­ 68 II, p. 285). 

    Ou bien ce Frantz Fanon que je citais dont le livre fut, pendant des décennies, la bible des « colonisés » : « Seule la violence paye, c’est la mitraillette qui libère et non le rêve religieux des anciens cultes qui fournissent tout au plus un exutoire… etc. ». Un livre dont la première édition fut honorée de la préface du Maître-penseur du moment, un certain Sartre, dans sa période maoïste, où il expliquait qu’en tuant un colon, le colonisé faisait  d’une pierre deux coups : « Abattre un Européen, c’est supprimer un oppresseur et un opprimé. Restent un homme mort et un homme libre ». Le même expliquant par ailleurs (« Actuel », février 1973) qu’il était « partisan de la peine de mort politique » : « un régime révolutionnaire doit se débarrasser d’un certain nombre d’individus qui le menacent et je ne vois pas, là, d’autre moyen que la mort. On peut toujours sortir d’une prison. Les révolutionnaires de 1793 n’ont probablement pas assez tué (sic !) et ont ainsi inconsciemment servi un retour à l’ordre, puis la Restauration… etc ». 

    Telles sont, concluait le regretté Jean Brun qui le cite, les exigences des « chemins de la liberté » ! [1] 

    La liberté, voilà bien justement une seconde question de fond à reprendre, car lorsqu’on lit la plupart des commentaires publiés ces jours-ci autour de la liberté d’expression, on est effaré par cet absolutisme de la liberté qui nous a saisis. 

    Ainsi, pour exemple à nouveau, celui-ci cueilli sous la plume d’une chroniqueuse habituellement mieux inspirée : « nous avons tous compris dans notre chair et dans notre âme ce que nous pressentions jusque là : la liberté sans la provocation ce n’est pas ce que nous appelons la liberté » [2]. 

    Si c’est cela que nous avons retiré des évènements, c’est pauvre et cher payé ! 

    Une valeur – la liberté incluse – n’a pas de valeur par elle-même. Elle tire sa valeur de la tension qu’elle entretient avec des valeurs de valeur égale. Qu’est-ce que la liberté sans la responsabilité et les vertus qui vont avec : modération, prudence, respect… ? Réponse : une forme de terrorisme. 

    Combien nous faudra-t-il de morts pour le comprendre ?  

    _______________________________________

    [1] In « Vérité et Christianisme » - Librairie Bleue 1995, p. 65.

    [2] G. JURGENSEN – La Croix 10-11 janvier 2015 

     

    * Pierre CHALVIDAN est Docteur en Droit, diplômé de Sciences Politiques, licencié en Théologie.

     

  • Toute ressemblance avec... ne serait que fortuite ! Par François Schwerer

    466px-Death_of_Marat_by_David.jpgQuand Marat fut assassiné, fallait-il que le peuple entier défile, clergé en tête, avec une pancarte au bout d’une pique proclamant « Je suis l’Ami du peuple » ?

    Que les prêtres, assermentés ou non, aient prié pour le repos de son âme et que le peuple se soit associé à leurs prières très bien. L’ont-ils fait ? Que l’on prie encore aujourd’hui pour lui – et pour Charlotte Corday – est même un acte de charité. Si l’on croit à la communion des saints, cela est même un devoir.

    Mais cela doit-il nous conduire à considérer que Marat incarnait, à lui tout seul, la Liberté ? Qu’en tuant Marat, Charlotte Corday a assassiné la liberté de penser ?

    Certes, Charlotte Corday est aussitôt monté sur l’échafaud, mais les amis de Marat y sont montés aussi… plus tard ! Et ce ne sont pas les amis de Charlotte Corday qui les y ont fait monter. 

    Il est vrai que l’on n’apprend plus l’histoire. Mais, ceux qui n’ont pas la mémoire trop courte ou trop sélective devraient méditer la leçon. 

  • Le sujet qui fâche, par Louis-Joseph Delanglade

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    Lattentat contre la rédaction de Charlie Hebdo est venu rappeler à tous ceux qui ne voulaient pas y croire que nul nest à labri, dès lors quexiste, de facto, une sorte d’état de guerre, non assumé jusque là, entre les islamo-terroristes et tous les autres. Les ridicules jérémiades et pleurnicheries qui ont suivi ny changeront rien : au « pays des droits de lhomme », des citoyens sont décidés à faire prévaloir, les armes à la main, leur « logique religieuse ». Leur opposer une autre démarche, quasi religieuse elle aussi puisque fondée sur des tabous (les « valeurs de la République »), nest sans doute pas le meilleur moyen de se protéger. Dautant que lhypocrisie est patente, la plupart de ceux qui ont véhiculé lopération « Je suis Charlie » étant les mêmes qui, il y a quelques semaines, essayaient de faire taire M. Zemmour. Quon le veuille ou pas, se pose en France le problème de lislam, dont les valeurs de civilisation sont manifestement ressenties comme peu compatibles avec les us et coutumes des sociétés européennes.   

    On ne peut, certes, tenir pour assuré le scénario-catastrophe de M. Zemmour. Mais, si on veut éloigner le spectre dune « guerre civile  » entre Français dorigine afro-islamique et Français dits de souche, encore conviendrait-il de manifester dès maintenant la volonté politique de défendre un pays, une terre, une histoire. A défaut, on risque aussi de voir se réaliser le scénario de M. Houellebecq dont la crédibilité repose sur les trop évidentes veulerie et trahison des « élites », dabord politiques. Paradoxe : dans ce cas de figure, lislam apparaîtrait comme une sorte de planche de salut pour un pays complètement vidé de sa substance par  deux siècles de religion démocratique. 

     

    Retour sur terre. Une peur raisonnée et maîtrisée de lislamisation ne signifie pas islamophobie. De très nombreux musulmans, sorte de majorité silencieuse, prouvent tous les jours quils sont daussi bons « Français » que les autres.  Mais limmigration de masse de ces dernières décennies a eu aussi pour résultat incontestable de créer, au sein même du pays, une communauté ressentie, et dabord par elle-même, comme étrangère. Le terrorisme procède de lislamisme, ce dernier prospère dans les mosquées et les prisons mais aussi dans les cités de non-droit : cest bien là que résident la faute et la responsabilité du pouvoir politique dont le devoir est dabord de tarir la source dune immigration ouvertement islamique donc islamisante, et de déclarer la guerre aux islamo-terroristes « français ». 

     

    Quand des armes de guerre, maniées par de véritables combattants, circulent en quantité sur le territoire national, le temps nest plus à la compassion. Dans cette lutte « asymétrique » contre un ennemi dun nouveau type, on ne peut combattre efficacement quen « sanctuarisant » les forces de lordre. Ce qui signifie dabord que leurs équipements et effectifs doivent devenir une priorité budgétaire mais ce qui signifie surtout que leur mission d’éradication doit être réaffirmée au plus haut niveau de lEtat, sans état d’âme « humaniste », pour la seule défense de la France. 

     

  • La dizaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    magistro_fr.jpgAprès des années d'errance et par-delà les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ...  revenons aux fondamentaux !

    Pour cela, MAGISTRO vous invite à lire :

     

    Marc DUGOIS  Avocat   Voeux 2015

    Sophie de MENTHON   Chef d’entreprise, Présidente d'ETHIC, Membre du CESE   Toubib
    Denis TILLINAC  
    Ecrivain   L'opposition, c'est lui
    Ivan RIOUFOL  
    Journaliste politique   Plus de berceuses !
    Jean-Luc BASLE  
    Economiste   Liberté d'expression : pourquoi contester à Zemmour ce qu'on accorde à Charlie hebdo ?
    François JOURDIER  
    Officier, contre amiral  Charlie Hebdo : Enfumage
    Bertrand GALIMARD FLAVIGNY 
    Journaliste, écrivain  La Légion d’honneur au service de la nation  
    Jacques BICHOT 
    Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3   Pour s’y retrouver dans le maquis normatif
    Hubert de GEVIGNEY  
    Officier, contre amiral   Je ne suis pas Charlie
    Mezri HADDAD  
    Philosophe, ancien ambassadeur   Ces scènes de guerre étaient prévisibles !
    Philippe BILGER 
    Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole  Un mauvais citoyen ?
    Eric ZEMMOUR  
    Journaliste politique, écrivain   La Grèce, l'Allemagne et l'euro
     
      

    Transmettez, faites suivre ...  

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

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  • Livres • La sélection de janvier de la Librairie de Flore

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    L'Action française, parfois désignée sous l'acronyme AF, représente à la fois une école de pensée et un mouvement politique nationaliste qui s'est développé dans la première moitié du XXe siècle en France.
    Fondée en 1898 par Henri Vaugeois et Maurice Pujo sur une position antidreyfusarde, l'Action française devient monarchiste sous l'influence de Charles Maurras et de sa doctrine du nationalisme intégral, dite égaIement "maurassisme", L'AF évolue vers une idéologie nationaliste, contrerévolutionnaire, antirépublicaine et anti-individualiste, sur fond de positivisme et de transformisme.
    Dès lors, le mouvement revendique une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée.(...)

    Histoire de l'Action française des origines à 1945
    Lazare de Gérin-Ricard, Louis Truc.
    Éditions Deterna, 299 pages, 2014.

    26,00 euros  

     

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    Clotilde est chrétienne, jeune, belle et de noble lignée burgonde. Elle vit à la cour de son oncle Gondebaud, celui-là même qui avait massacré ses parents. (...)

     

    Clotilde
    Alain d'Orange, Monique Amiel.
    Éditions
    du Triomphe, 32 pages.

    14,70 euros 

     

     

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    Lot de 15 fascicules de formation :  Libéralisme et libertés, Maurras et la pensée d'Action Française, Henri Lagrange et le Cercle Proudhon, Argumentaire sur le libéralisme... 

     

    Lot de 15 fascicules de formation
    Action Française.

    50,00 euros

     

    Pour commander ...

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  • Retour à l'actualité, demain lundi ...

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  • Rachida DATI plaide pour que l’Europe reconnaisse officiellement ses racines chrétiennes. C'est bien le jour d'y penser !

    Au lendemain des évènements que la France vient de vivre et le jour où les principaux dirigeants européens se réuniront à Paris, ce serait en effet une bonne question à poser. A leur poser. Que l'on croie au ciel ou que l'on n'y croie pas, c'est se placer en position d'échec et de faiblesse que de nier ses racines, c'est à dire son identité, même si celles-ci n'excluent pas nécessairement ceux qui arrivent d'un autre monde, d'une autre civilisation ... s'ils veulent faire l'effort de s'intégrer à la nôtre.  

    Une des raisons de l'échec des Institutions européennes est très certainement leur refus de reconnaître les racines de l'Europe. Et, d'ailleurs, pour ce qui est de la France, pas seulement le Christianisme : la France est le seul pays d'Europe à avoir renié, nié, les quinze premiers siècles de son histoire ... 

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  • VOS CARTES DE VOEUX 2015, d'après des aquarelles élégantes et originales ...

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    Une manière élégante de présenter vos voeux à vos amis.

     

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

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  • LIVRES • Pour saluer Thibon, une brève note de lecture de Remi Soulié dans le Figaro Magazine ...

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    GUSTAVE THIB0N, LA LEÇON DU SILENCE

    de Raphaël Debailiac, Desclée de Brouwer, 294 p., 18.90 €. 

    La pensée de Gustave Thibon (1903-2001) souffre d’être méconnue ou caricaturée, alors que l’expérience spirituelle dont elle témoigne est l’une des plus élevées du siècle dernier. C'est elle que Raphaël Debailiac restitue dans un essai qui relève aussi de l’anthologie puisque le philosophe y est abondamment et opportunément cité. Amour et violence, action et liberté, société et harmonie, temps et éternité, le jeune historien décrypte les paradoxes du « vieux penseur ardéchois » avec finesse et piété. 

    REMI SOULIE 

    Le Figaro magazine

  • SOCIETE • Les derniers hommes : les chiens, par Frédéric Becquérieux

    Chiens

     

    Avez-vous déjà lu un magazine cynophile ? J’ai bien dit cyno, pas ciné. Bref, un magazine pour les passionnés de chiens. Ça m’est arrivé par hasard. Eh bien, c’est l’expérience intellectuellement la plus dépaysante qu’on puisse faire dans notre joli monde. Imaginez : pas une once d’idéologie ! Des faits, des descriptions, des conseils, des comparaisons, le tout porté par un véritable amour du réel. A quoi s’intéressent les rédacteurs et les lecteurs d’une revue de ce genre ? D’abord aux différentes races de chiens.

    Figurez-vous que l’on peut aimer l’espèce canine en général, tout en reconnaissant qu’elle comprend différentes races. C’est d’ailleurs, en partie, ce qui fait le charme d’une espèce. Et l’on prend plaisir à lire la description des caractéristiques bien marquées des différentes races, ce qui suppose l’emploi d’une langue riche, capable de saisir les morphologies, les comportements, les tempéraments, les caractères, les vertus, les travers. On sent chez les rédacteurs et l’on suppose chez les lecteurs un véritable goût pour une chose que l’idéologie contemporaine du métissage voudrait voir disparaître, mais dont, par un mécanisme psychologique d’inversion compensatrice, elle nous rebat les oreilles tout en interdisant qu’on la décrive : la diversité.

    Dans une revue comme Atout chien (par exemple), c’est le contraire : on ne parle pas de la diversité, on la pratique. Sur cette question, la position de l’idéologie dominante concernant les humains est totalement absurde. Elle consiste à dire que 1° les races n’existent pas (il est même interdit de prononcer le mot), 2° que la diversité est une bonne chose (mais alors diversité de quoi?) et 3° que le métissage, qui consiste à faire diminuer progressivement la diversité pour aller vers un état général homogène, est quasiment une obligation morale. C’est exactement comme si quelqu’un vous disait : « Les appellations contrôlées pour les vins, ça n’existe pas; mais ce qui est bien, c’est la diversité des vins; d’ailleurs l’idéal, c’est de mélanger tous les vins. » On pourrait légitimement conclure qu’on a affaire à quelqu’un qui ne comprend pas le sens des mots, ou qui a définitivement renoncé au principe de non-contradiction.

    Mais revenons à nos chiens. Car ce n’est pas tout. Les magazines cynophiles traitent beaucoup du dressage et donnent aux maîtres des conseils d’éducation. On y apprend par exemple qu’il ne faut pas laisser croire au petit chiot qu’il est le maître, qu’il faut donc éviter de placer son panier à une place trop centrale ; qu’il ne faut pas lui céder systématiquement ; qu’il faut lui créer un cadre stable doté de règles simples et systématiquement appliquées ; on lit aussi que la télévision n’est pas bonne pour les chiots, et qu’il vaut mieux s’occuper d’eux, privilégier les interactions réelles. Vous apprendrez également que les déménagements fréquents et les divorces ne sont pas bons pour chiens (je n’invente rien), qui en sont troublés et attristés (d’une tristesse de chien, peut-être, mais attristés quand même). Vous lirez des articles sur la situations des chiens maltraités par les mendiants professionnels et autres punks-à-chiens qui se sont établis un peu partout aux abords des gares dans notre pays ; vous apprendrez même que les pouvoirs publics sont en passe de prendre des mesures de protection en faveur de ces malheureux animaux.

    Imaginons maintenant une revue intitulée Atout Homme, qui s’émerveillerait de la beauté des races, encouragerait le maintien de leur diversité, montrerait par des données empiriques que l’éducation libertaire est un désastre, que le bougisme est pathogène, que le divorce est un fléau et qui préconiserait de retirer aux Roms les enfants-esclaves qu’ils traînent dans le métro pour les faire mendier… On rêve. 

     

    Politique magazine -