UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

À la France, à tous : les meilleurs voeux, les plus sincères de lafautearousseau...

 

À LA FRANCE,

À NOTRE CHÈRE FAMILLE DE FRANCE,

ET SPÉCIALEMENT AU DAUPHIN, QUI A EU QUINZE ANS CETTE ANNÉE,

À VOUS TOUS, CHERS AMIS, LECTEURS, DIFFUSEURS INLASSABLES DE

LAFAUTEAROUSSEAU,

LA RÉDACTION PRÉSENTE SES VOEUX LES PLUS CHALEUREUX

POUR CETTE ANNÉE QUI COMMENCE...

Certes, à bien des égards, elle ne commence vraiment pas très bien : on souffre beaucoup en France, en ce moment, et partout :

• En métropole, où l'insécurité et la violence sont maintenant notre lot quotidien à tous, où que nous soyons et quoi que nous fassions; où les conditions matérielles d'existence deviennent de plus en plus dures pour un nombre toujours de plus en plus grand de nos compatriotes; où la détresse de la ruralité atteint les limites de l'extrême; où, dans tant de domaines, nous ne voyons que trop combien tant de choses changent, dans notre environnement immédiat, et pas dans le bon sens...

• Dans nos Outre-mer, à Mayotte évidemment, petit morceau de paradis temporairement transformé en enfer, qui fait hélas l'actualité immédiate; mais aussi, et depuis plus longtemps, en Nouvelle-Calédonie, en Martinique...

Et cette trop rapide énumération n'est, hélas, pas exhaustive...

Alors, la tentation du découragement est forte, il ne faut pas se le cacher; et les voeux et les souhaits peuvent paraître bien dérisoires, voire incongrus...

Pourtant, nous ne voulons pas céder au découragement, et nous n'y cèderons pas, même - et surtout ! - si les apparences sont contraires : nous avons fait nôtre la devise de ce Géant nommé François-Athanase Charette de la Contrie :

"Combattu, souvent; battu, parfois; abattu, jamais !"

Car, malgré tout, malgré ces maux et ces dangers qui nous assaillent, de partout, nous voyons poindre et se lever, de partout aussi, des signes et des lueurs qui nous montrent que, comme le disait magnifiquement notre immense Jacques Bainville, "pour des Renaissances il est encore de la foi".

Certes, 2024, en bien des points, aura été une bien mauvaise année.

Et pourtant, nous autres, Français, au milieu d'un environnement aussi déprimant, n'avons-nous pas eu, aussi, de grands, de bons et de beaux moments, qui nous ont montré que le cher et vieux pays continuait d'être notre Douce France ? Qui nous ont montré magnifiquement comment la fertilité du Peuple français se jouait, se moquait de la stérilité de ses gouvernants de rencontre ?

Souvenons-nous de ces moments de joie intense, sans le moindre incident ni la moindre ombre au tableau, que furent, pêle-mêle :

• le Mondial de Rugby et la ferveur aussi saine qu'enthousiaste qu'il déclencha, partout dans le pays;

• d'un point de vue plus protocolaire, peut-être, mais tout de même, bien mené, de la visite du Roi d'Angleterre;

• puis de la venue du Pape à Marseille, durant laquelle, dans la joie et la ferveur populaire, là aussi, les Marseillais ont su montrer que, décidément, ils étaient bien "À jamais les premiers", comme le souligna malicieusement, au Stade Vélodrome, l'Archevêque Jean-Marc Aveline;

• puis ces grandioses Jeux Olympiques et Paralympiques, durant lesquels même les ombres sinistres projetées par deux tristes sires ne servirent, finalement, qu'à mieux faire briller les lumières éclatantes et joyeuses de la Fête : beauté de Paris, notre Ville Lumière, originalité merveilleuse de ce défilé sur la Seine des athlètes du monde entier, triomphes de nos champions, joie et bonheur aussi simples qu'intenses pendant cette période, dont on aurait aimé qu'elle ne s'achevât point...

• et, enfin, point d'orgue venant couronner ces moments qui redonnent de l'espoir, la récupération de Notre-Dame, et la puissance du symbole que furent ces jours de ré-ouverture, de redécouverte du monument et, surtout, de ce qu'il exprime, de ce qu'il représente, et de ce qui se maintient, chez nous, envers et contre tout :

Notre-Dame, chez nous, est reine, et de nouveau, depuis la coeur de Paris, elle rayonne sur la Ville entière, le pays entier, devenue Notre-Dame-de-tous-les-Français, et chérie dans le monde entier...

Comment ne pas lire et comprendre ce Signe ?

•  sans oublier, bien sûr, cette magnifique journée d'Ajaccio, encore avec le Pape ! Dans cette Corse que les Grecs appelaient déjà "Kallisté" ("la très belle", "la plus belle"...) il y a deux mille ans... Le plus beau, dans cette inoubliable journée qui éleva les coeurs, les esprits, les âmes fut rendu comme palpable par le splendide chant "Dio vi salvi, Regina" chanté naturellement, sans emphase, et, pour tout dire, "habituellement" et qui nous ramenait à ces journées précédente de Notre-Dame de Paris...

Alors, lorsqu'on a eu la chance de vivre tout cela, tous ces moments - quelle que soit leur nature - où l'on est fier et heureux d'être Français, on sait bien, certes, que le mal est là; mais on sait aussi que" le remède est à côté du mal", pour citer à nouveau notre cher Jacques Bainville.

Alors, oui, même si les temps sont durs, et justement parce que les temps sont durs, affrontons-les "hardiment !" (là, nous citons Jeanne d'Arc) en nous ressourçant dans nos Racines et Traditions, dans tout ce qui fait notre Être profond...

- Du parvis de Notre-Dame, levons les yeux jusqu'au sommet des tours, tutoyant le ciel, et nous retrouvons cette verticalité dont ont voulu nous priver des idéologues insensés ("hommes petits qui criez de grands mots...") qui ont voulu nous amputer du spirituel et de la transcendance, pour nous soumettre à la désolante horizontalité de leur matérialisme révolutionnaire...

- du parvis du stade Vélodrome, à Marseille, levons les yeux jusqu'à l'immense statue de Notre-Dame-de-la-Garde, notre Bonne Mère, et de là aussi, nous retrouvons le ciel, et "les choses d'en haut"...

- du parvis de la très belle cathédrale d'Ajaccio, qui s'ouvre sur la Méditerranée, contemplons la mer et, là aussi, nous retrouvons le ciel, la transcendance, la  verticalité des hommes debout, et qui resteront debouts...

Alors, oui, nous connaissons parfaitement toutes ces laideurs, dangers et monstruosités qui nous assaillent; mais nous sommes soutenus et confortés par une espérance qui ne faillira pas, et nous pouvons former les voeux les plus fervents de bonne et heureuse année; et...

"TANT L'ON CRIERA :  NOËL ! NOËL ! QU'À LA PARFIN NOËL VIENDRA !

 1AZZ.jpg

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel