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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (245)

 

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : L'héritage de Daudet ? 2. La subversion du Régime, le seul combat qui vaille...

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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La fleur de lys, emblème de la royauté française, qui a fait la France et qui a fait sa grandeur; et à laquelle Léon Daudet s'est finalement ralliée, renouant avec sa tradition familiale interrompue, pour ne plus jamais l'abandonner...

 

Ainsi, ce qu'il nous reste, aujourd'hui, de Léon Daudet, c'est, tout simplement, l'essentiel, c'est-à dire la leçon politique.
"Non omnis moriar" ("Je ne mourrai pas tout entier"), disait Horace; à qui, deux mille ans plus tard, Maurras répondait, comme en écho : "Le meilleur d'entre nous subsiste, lorsque le matériel disparaît tout entier".


Léon Daudet – puisque c’est de lui qu’il s’agit, ici, dans ce Feuilleton – mais aussi, à côté de lui et avec lui, et en communion d’esprit avec lui, Maurras, Bainville, et toute l’Action française, et tous ceux qui les ont poursuivis et prolongés, ont produit une masse considérable de textes et de documents.
Et pourtant, tout cela peut se ramener à très peu de mots :

• ne surtout pas croire "en l’amélioration électorale de la peste républicaine";

• au contraire, "être "réellement d’opposition, et prôner ouvertement la subversion du Système" (ces deux formules, on l’a vu, étant de Léon Daudet).

Et, ainsi, non seulement n'être pas "conservateurs", mais, bien au contraire, au sens vrai - et, en l'occurrence, positif - du mot, être "révolutionnaires" : révolutionnaires du désordre établi, révolutionnaires du faux ordre de ce Système...
Tout simplement parce que nous ne sommes pas en république, mais dans une "république idéologique", et qu’une république "idéologique", à la différence d’une république "normale", ne s’amende pas, ne s'améliore pas, ne se change pas.
La République française, parce qu'elle est idéologique, est un tout, un bloc, une "Religion"; on doit la prendre dans son ensemble, ou la rejeter toute entière; c’est la problématique de la France d’aujourd’hui : il faut sortir du Système, changer de Régime, et nous ré-enraciner dans le régime qui a fait la France et qui a fait sa grandeur : la Royauté, héritée de l’Histoire et venue du fond des âges...


Sortir du Système : c’est la "révolution raisonnable" dont la France a besoin aujourd’hui, et c’est parce qu’ils l’ont analysé et proclamé que Maurras, Bainville, Daudet et toute l’Action française - et tous ceux qui les ont poursuivis et prolongés... - sont au cœur de notre aujourd’hui, même s’ils nous ont physiquement quittés, il y a bien longtemps, maintenant.


"La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l'ordre ou à périr", disait Louis de Bonald.


Or, le Système qui est issu de la funeste Révolution continue de démolir de fond en comble, depuis 1875, tout ce qui faisait notre société traditionnelle.
Lorsque l'Action française s'est dressée contre la République, celle-ci n'en était qu'à ses premières années, elle avait d'autres combats à mener que les subversifs combats dits "sociétaux" d’aujourd’hui, et la Société française, encore saine dans ses profondeurs, vivait encore sur sa lancée des siècles précédents.
Mais, depuis, en cent ans, la République idéologique, à partir du sommet de l’État, a continué et accéléré sa déconstruction méthodique de la Société.
Pierre Boutang, dans sa Postface de "Reprendre le pouvoir" résume bien la situation :


"Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien."


Oui, nous sommes les révolutionnaires d'aujourd'hui, de ce des-Ordre installé, de ce "semble-État" qui abaisse et ruine la France...
Car il n’y aura jamais de "bonne république" en France : quelles que soient les majorités, le Système va et ira toujours dans le même sens, le sens révolutionnaire, à savoir la destruction de tout ce qui était et qui faisait la France traditionnelle, venue du fond des âges et héritée de l’Histoire, pour remplacer cette France charnelle par une France idéologique; pour remplacer nos appartenances à des pays et à des terroirs par la prédication de nuées et de slogans abstraits.

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