UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (163)

 

1AAAAAAAAAa.jpg

 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : Pari perdu : le souper offert par Arthème Fayard...

---------------

ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

1A.jpg

 

De Paris Vécu, 1ème Série, Rive droite, page 156 :

"...Mais tous ces souvenirs sont effacés par l'excellent souper que nous offrit Fayard, roi de l'édition, fin novembre 1918, à la suite du pari suivant :
C'était le 22 mars 1918 à Pinterville, en Normandie, chez mon plus vieil ami.
Les Allemands menaçaient Amiens et bombardaient Paris.
Minute grave.
Nous venions de lire, dans Le Temps, un propos de Foch assurant qu'il préférait néanmoins son jeu à celui de Ludendorff.
Ma femme dit tout à coup :
"Bah, Clemenceau est là, l'Action française aussi, nos affaires se rétabliront, nos armées victorieuses, soyez-en sûrs, entreront à Strasbourg vers octobre-novembre."
Tout le monde se récria.
Cela paraissait invraisemblable.
Il fut décidé que, si la prédiction optimiste se réalisait, Arthème paierait un repas à hauteur chez Voisin.
C'est ainsi que, la victoire, en chantant, nous ouvrit une selle d'agneau et un pâté de foie gras d'une perfection rare, ainsi que plusieurs flacons de Château-Larose.
J'avais soufflé à Pampille : "Dis que c'est ton Bordeaux préféré."

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel