Au cinéma : Bonnard, Pierre et Marthe, par Guilhem de Tarlé
Cannes 2023 : Bonnard, Pierre et Marthe, un film français de Martin Provost, avec Vincent Macaigne et Cécile de France (dans les rôles titre), Stacy Martin (le modèle et la maîtresse Renée Monchaty), Anouk Grinberg (la pianiste Misia), Peter Van den Begin (Alfred Edwards, journaliste, le 2ème époux de Misia), Grégoire Leprince-Ringuet (le peintre Edouard Vuillard), André Marcon et Hélène Alexandridis (Claude Monet et son épouse Alice).
Bonnard, Pierre et Marthe… N’ayant aucune culture artistique j’ignorais tout de Pierre Bonnard, de Vuillard et de ce mouvement nabi imprégné de l’art des estampes japonaises…Celles-ci n’étaient d’ailleurs, pour moi, que l’art d’inviter une jolie femme chez soi…
Ignorant son époux, je ne pouvais pas connaître « l’indolente », la berrichonne Maria Boursin, née dans le Cher à St Amand-Montrond, dite Marthe de Méligny, qui fut peintre, elle aussi, sous le nom de Marthe Solange (sans doute par référence à Ste Solange, patronne du Berry).
Je n’avais, non plus, jamais entendu parler de la pianiste franco-polonaise Marie Godebska.
Le seul qui trouve grâce à mes yeux est Claude Monet que j’avais découvert, avec l’impressionnisme, à Giverny, à l’occasion d’une « sortie professionnelle ».
j’aime en cela ces biopics, ou ces docufictions, qui peinturlurent mon ignorance et vernissent ma retraite. Malgré, malheureusement, certaines scènes pour public averti, on est ébloui durant deux heures, de 1893 à1947, par des tableaux et des photos magnifiques, notamment en bord de Seine à Vernonnet ou sous la lumière du Cannet.