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Au cinéma : Sur l’Adamant, par Guilhem de Tarlé

Sur l'Adamant de Nicolas Philibert (2022) - Unifrance

 

Berlinale 2023, Ours d’Or du Meilleur film  : Sur l’Adamant,  un long-métrage français de  Nicolas Philibert, et je m’interroge sur les critères du festival Berlinois qui attribue ses distinctions.

Sur l’Adamant… je n ‘y suis pas allé par hasard… Après Je verrai toujours vos visages et Temps mort, on m’avait parlé d’un « sujet dur encore sur la prison »…

Néanmoins, la lecture du synopsis mentionnait un centre d’accueil pour les « adultes souffrant de troubles psychiatriques », et la bande annonce n’annonçait rien de tentant… j’ai donc longuement hésité, et durant la projection, en pensant au Principal, j’ai regretté de ne pas avoir joué ma décision aux dés ! Peut-être aurais-je eu la chance de tomber sur un impair… « je n’y vais pas » !

Je n’ai, en effet, ni l’empathie, ni la bienveillance, ni la charité, de passer près de deux heures dans des « ateliers » au milieu de personnes « en situation de handicap » psychiques, comme on dit maintenant comme si le substantif « handicapés » était « discriminatoire »… J’ai failli sortir de la salle au bout d’un quart d’heure, furieux de perdre mon temps, et persuadé que les plus fous étaient le réalisateur, les producteurs et distributeurs qui voulaient attirer un public avec un tel « documentaire »… C’est le revers de la médaille du cinéma subventionné.
Il paraît en outre que c’est le premier volet d’un triptyque… Il faudra s’en souvenir pour éviter les suivants.

Avouons, néanmoins, que malgré mon ennui je suis sorti de la salle moins coléreux qu’au début. Je n’avais, c’est vrai, jamais entendu parler de cet Adamant, un bâtiment flottant sur la Seine, en plein cœur de Paris, affecté au traitement de malades mentaux… Sans doute cette thérapeutique est-elle préférable, quand elle est possible, à la « prison » - mon interlocutrice n’avait pas tort - des hôpitaux psychiatriques.

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