Au Cinéma : Un an, une nuit, par Guilhem de Tarlé
Sélection officielle, Berlinale 2022 : Un an, une nuit, un film espagnol d’Isaki Lacuesta, avec Noémie Merlant (Céline) et Nahuel Perez Biscayart (Ramon),
D'après des "témoignages réels" et notamment l'autobiographie d’un survivant, à savoir Paz, amor y death metal, de Ramon Gonzales.
« Ils mangeaient et ils buvaient, les hommes épousaient des femmes, et les femmes se mariaient jusqu’au jour que Noé entra dans l’arche ; et alors le déluge, survenant, les fit tous périr ». C'est avec la même insouciance, rapportée par Jésus (Lc 17,24), la même joie de vivre que Ramon et Céline sont allés au Bataclan le 13 novembre 2015. Ils y sont allés boire, chanter, danser, s'embrasser, sauter, crier, lever les bras, se trémousser... la suite, on la connaît.
Après les excellents Revoir Paris et Novembre, c'est le 3ème film que nous voyons sur ces attentats terroristes islamistes, qu'ils n'ont pas encore osé qualifier "d'extrême-droite".
Un an, une nuit, c’est un long-métrage sur la vie après... la vie, la survie, le déni…
Le scénario est un peu compliqué, mais quand les tirs crépitent l'angoisse est dans la salle... Nul ne sait ni le jour ni 'heure...