Au Cinéma : Avatar, par Guilhem de Tarlé

 

 

A l’affiche  : Avatar,  un film américain de James Cameron, avec Sam Worthington (le Marine Jake Sully), Zoe Saldana (la Princesse Neytiri), Sigourney Weaver (Dr Grace Augustine) et Stephen Lang (Colonel Miles Quaritch).

Avatar… Avatara, c’était dans la langue indo-européenne du sanscrit, vieille de 4 000 ans, une « descente sur terre d’êtres supraterrestres » ; on appelle aujourd’hui avatar l’incarnation – ou plutôt la désincarnation – d’un individu dans un personnage virtuel. En l’occurrence, à un millénaire de notre époque et des années-lumière de la terre, sur la planète géante de Pandora, le marine Jake Sully monte « s’avatarer »   au sein de la population autochtone des Na’vi…

Ce n’est certainement pas mon genre de films, mais à force de voir la bande-annonce, nous avons quand même eu envie de regarder cet OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié), en 3 D, de 2H3/4 !
Disons-le tout net, c’est beaucoup trop long avec, ou malgré, sa prolifération d’effets spéciaux, ses machines et robots herculéens, sa flore gigantesque et sa faune monstrueuse. Il n’empêche que c’est un grand spectacle et qu’à titre de curiosité je ne regrette pas d’y avoir assisté.

Quant au fond, il s’agit d’une guerre de l’énergie. Pour pouvoir exploiter un précieux minerai, les Terriens n’hésitent pas à chasser un peuple de son territoire, et quand celui-ci croit avoir tout perdu il n’a plus comme unique ressource que de prier sa déesse tutélaire… qui lui donnera la victoire.
Cameron aurait pu prendre pour épigraphe la formule de Jeanne d’Arc :

Les hommes d’armes batailleront
Et Dieu donnera la victoire