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Au Cinéma : Bruno Reidal, confession d’un meurtrier, par Guilhem de Tarlé

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À l’affiche : Bruno Reidal, confession d’un meurtrier, un film français de Vincent Le Port, avec Dimitri Doré, Roman Villedieu et Alex Franguin (Bruno Reidal à 17, 10 et 6 ans).

guilhem de tarlé.jpgBruno Reidal, confession d’un meurtrier…  prosaïquement le « biopic » d’un meurtrier de 17 ans,  son histoire vraie, écrite par Bruno Reidal, lui-même, un paysan du Cantal en 1905.

C’est l’histoire d’un premier de la classe, qui rafle tous les prix (sauf, me souffle mon épouse, ceux de Latin et de Grec), et cette histoire me console de n’avoir jamais obtenu d’autre prix que celui de Récitation, et de ne pas avoir appartenu, ne pas appartenir à la race des Premiers. Je suis d’ailleurs resté fondamentalement un « populiste » - je vote « populiste » - qui n’accorde aucune confiance aux premiers de la classe, aux prétendues « élites », aux « meilleurs d’entre nous », à « la France d’en haut » de Jean-Pierre Raffarin, « aux sages et aux intelligents » à qui Dieu le Père, lui-même, a caché « cela » pour le révéler « aux tout-petits » (Mt 11,25 et Lc 10,30 ).

C’est d’ailleurs l’histoire d’un séminariste qui confesse sa lutte contre le péché et se persuade qu’il faut en commettre un plus grand encore, pour effacer le précédent ; il explique néanmoins à ses interlocuteurs que si le suicide est sans doute le plus grand des péchés, il a choisi l’assassinat d’un tiers qui lui laisse le temps et donc la possibilité, si Dieu le veut, de se repentir et de se confesser.

C’est encore l’histoire d’un envieux, un individu mal dans sa peau, un « pauvre gosse » comme dirait Une mère du film de Sylvie Audecoeur, en fait un jaloux qui voit ses camarades d’école plus beaux que lui, mieux habillés et sachant le grec et le latin ! Bref un malade, selon les médecins, et par conséquent, à l’inverse de tels politiciens du sang contaminé, « coupable mais pas responsable ».

C’est enfin l’histoire d’un pervers et d’un assassin, et ce film est, à raison, interdit aux moins de 16 ans.

La confession, au seul sens d’aveu de la faute (sans regret et sans contrition), est en outre prononcée sur un ton monocorde, monotone… soporifique qui, à ce titre, devrait être aussi interdite aux plus de 70 ans.

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