Engagements et fidélités de royalistes...
Fidélité au Royalisme dans l'URP, en remontant le temps, dans l'Action française, et même bien avant : depuis, la Révolution et Napoléon !...
Il s'est opposé à Napoléon, retour de l'île d'Elbe...
Portrait de Jean-Joseph-Laurent de Gombert, arrière, arrière, arrière, arrière grand-père de Jean-Baptiste Collomb, comte de Gombert de Saint-Geniès, et aujourd'hui - famille toujours fidèle au poste ! - Rédacteur en chef de lafautearousseau...
Source : Musée de la Citadelle de Sisteron
Dans notre Éphéméride du 31 mars, nous évoquons les Cent jours et expliquons pourquoi Napoléon, lors de ce coup d'État militaire, fut forcé de prendre l'invraisemblable "route Napoléon" : la Provence était ultra royaliste, et Napoléon en avait peur car, lorsqu'il la traversa, après sa première abdication en 1814, il put mesurer la haine du peuple français à son encontre, fut à deux doigts d'être massacré par les foules partout où il passait, et fut même contraint de se déguiser en général autrichien. Lisez cette "entrée" qui lui est consacrée ce jour-là, elle en vaut la peine !...
Mais le sujet de cette note n'est pas là : il est dans l'évocation de ce dont Chateaubriand parlera avec justesse, dans ses Mémoires d'Outre-Tombe, de ces "...quelques militaires dont la funeste fascination avait amenée la ruine de la France, en déterminant la seconde invasion de l'étranger..." (La Pléiade, Tome I, page 973). Un seul exemple suffit à démontrer cette "funeste fascination" et ce mauvais esprit : à Sisteron, le maire royaliste Jean-Joseph-Laurent de Gombert entend bien arrêter Napoléon, à partir de sa forteresse dotée de canons : mais, pendant la nuit, quelques dizaines de militaires désarment la forteresse...
Cet "épisode" de Sisteron aurait modifié le cours de l'Histoire et évité bien des malheurs à la France, si Jean-Joseph-Laurent de Gombert n'avait été trahi : nous le racontons, dans le détail, dans notre Catégorie Engagement et fidélité de Royalistes :
(1) : À Sisteron, en 1815, Jean-Joseph-Laurent de Gombert : l'homme qui a défié Napoléon...
La ferveur royaliste de Jean-Joseph-Laurent "passa" à ses descendants, qui surent maintenir la flamme, et, lorsque l'Action française parut, tout naturellement les Collomb-de Gombert s'y engagèrent.
Dans son édition du 23 juillet 1934, le journal de l’Action française – dont le Rédacteur en Chef était à l’époque Maurice Pujo, les directeurs politiques étant Léon Daudet et Charles Maurras – annonçait le mariage des grands-parents de Jean-Baptiste Collomb : « Nous sommes heureux d’apprendre le mariage de : (...) M. Germain Collomb, avocat et ligueur de Marseille, avec Mlle Gabrielle de Gombert, fille du marquis de Gombert, de Grasse. »
Le marquis dont il est question ici est l'arrière petit-fils de Jean-Joseph-Laurent de Gombert, dont on a parlé dans "l'affaire de Sisteron", qui s'est opposé à Napoléon et l'arrière grand-père de notre camarade et ami Jean-Baptiste Collomb, Rédacteur en chef de lafautearousseau.
Pour un développement sur l'engagement d'Action française de la famille Collomb-de Gombert, voir le chapitre 3 de l'Histoire intime et politique de cette famille...
En somme, comme l'on dit en Provence : "Raço racejo !"
Expression dont la concision est absolument impossible à restituer en français, et qui se rapproche de l'adage "Bon sang ne saurait mentir"