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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    lfar flamme.jpgAujourd'hui, nous célébrons un bel anniversaire : celui du premier numéro de L'Action française quotidienne, en 1908. Nous redonnons ci-après le très court texte que nous avions publié ici-même, en 2008 (lafautearousseau, fondé en février 2007 avait, alors, à peine plus d'un an)... :

    Le 21 mars 1908 paraissait le premier numéro de l'Action Française quotidienne...

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    Le 21 mars 1908 paraissait le premier numéro de L'Action Française quotidienne...
    Un siècle a passé depuis la parution de ce premier numéro de l’Action Française quotidienne et soixante quatre ans depuis sa disparation, en août 1944.
    Ce gros tiers de siècle, ne l’oublions pas, est traversé par deux guerres mondiales et, sans doute, l’on ne pourrait rien comprendre aux combats de l’Action Française quotidienne, à leur intensité, si on ne les resituait pas d’abord dans ce contexte que domine de toute sa force la confrontation franco-allemande.

    Pour une large part, si MAURRAS, BAINVILLE, DAUDET et leurs amis, en ce printemps 1908, veulent la Monarchie, c’est pour éviter à la France la guerre qu’avec une particulière lucidité ils voyaient se profiler. Ou, à tout le moins, pour l’y préparer plus sérieusement que ne le faisait la IIIème république et limiter, autant qu’il se pourrait, les immenses destructions matérielles et humaines que l’on aurait à connaître à peine six ans plus tard.

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    Cette hantise de la guerre et de la guerre perdue, comme on le verrait trente ans après dans l’effondrement de juin 40, est l’une des clés de l’histoire de l’A.F. quotidienne. Pendant 36 longues années, MAURRAS et BAINVILLE n’ont cessé d’en prévenir les Français, de faire la démonstration mille fois répétée des faiblesses de notre système politique, de tenter d’en conjurer les conséquences…  "Pourquoi faut-il de tels retours ?" écrira MAURRAS lors de la débâcle de 1940…

    Dans l’insouciance tragique de beaucoup, l’A.F., certes avec le style de son temps, et ce qui nous semble aujourd’hui ses excès, était bien cette "pensée qui sauve" dont Pierre BOUTANG parlera plus tard.
    Qui tient un tel rôle aujourd’hui, face aux défis en partie bien différents – mais en partie seulement - que la France moderne a ou aura à affronter ? Il est bel et bon, il est sans doute même nécessaire, d’étudier avec un regard critique l’histoire de l’A.F. quotidienne, mais lorsqu’on considère les niveaux où se complaisent bien souvent nos médias et dont ils vivent au mépris de toute considération supérieure, ne serait-il pas légitime de nourrir une certaine nostalgie de ce que furent les grands combats de l’Action Française ?
    C’était d’ailleurs l’autre volet essentiel - celui-là plus actuel que jamais - de ce  "printemps du maurrassisme" qu’a étudié PAUGHAM, une autre tragique inquiétude : le déclin prévisible de toute une civilisation de l’ordre et de l’esprit, qui avait été la nôtre, la montée en puissance d’un nouvel "âge de fer", d’un nouvel âge barbare, où l’esprit, l’intelligence ne pèseraient plus grand-chose face aux forces matérielles, notamment celles du nombre et de l’argent. De ce déclin de toute civilisation, de cet asservissement de l’esprit, dont nous sommes témoins tous les jours, MAURRAS avait analysé les origines et tracé les sombres perspectives, dans ce maître livre que fut et que reste L’AVENIR DE L’INTELLIGENCE. Et c’est pour conjurer cet âge de fer, éviter ce règne barbare, empêcher ce temps d’inculture et de vulgarité où nous vivons aujourd’hui, que l’A.F. quotidienne rêva, quotidiennement, pendant 36 ans, de refaire un peuple, de rebâtir un Pouvoir politique, dignes de ce nom, de recréer les conditions d’une Civilisation…
    À tout prendre, et toutes corrections au titre du changement d’époque effectuées, il ne serait sans-doute pas si mal qu’aujourd’hui la France dispose, pour la servir, de jeunes hommes de la trempe de ceux qui, le 21 mars 1908, firent paraître le premier numéro de l’A.F. quotidienne...

     

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  • À ces professeurs bobos/gauchos/trotskos justement taclés par Goldnadel, qui veulent débaptiser un "Collège Alexandre Soljénitsyne"

    1A.jpgÀ Aizenay, près de La Roche-sur-Yon, le Collège porte le nom de l’écrivain Russe Alexandre Soljenitsyne, qui s’était rendu en Vendée, en 1993.
    Des syndicats d’enseignants - tous de gauche... comme par hasard - demandent qu’il soit remplacé par celui d’un poète ukrainien.
     
    À cette cinglerie de foldingues, Gilles-William Goldnadel a très justement répondu, et d'une façon fort pertinente, sur tweeter :
     
    "Ils veulent rayer le nom de Soljénitsine. Par ce que russe et résistant anticommuniste. Syndicats de gauche : Sud , SGEN ..ne sont bons qu’à décérébrer les enfants. Ils sont les médiocres responsables de l’abaissement du niveau.
    Les fabricants de crétins à la chaîne, ce sont eux !"
     
    Oui, sous prétexte d'ukrainophilie, ces professeurs bobos/gauchos/trotskos basculent dans une russophobie aussi insensée qu'injuste et injustifiable. Et ils essaient d'en profiter, en passant, pour effacer quelqu'un qui a osé dénoncer l'horreur et l'erreur de leur horrible révolution...
     
    Voilà pourquoi lafautearousseau profite de l'occasion pour redonner, aujourd'hui, le premier de ses 47 Grands Textes (le 48ème est pour très bientôt...) : cette série est, justement, ouverte par le discours prononcé par Soljénitsyne aux Lucs-sur-Boulogne, en 1993, à l'invitation de Philippe de Villiers, dans lequel Soljénitsyne "démolit" la révolution bolchévique, héritière dans son essence même de la révolution française, dont elle s'est voulue la quintessence...

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    GRANDS TEXTES (1) : Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée.

  • Il s’en fiche royalement ? par Guy Adain

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    Prince Jean d’Orléans, Comte de Paris, et son fils aîné Gaston, Dauphin de France.

     

     

    Il s’en fiche royalement ?

     "Je m'en fiche, royalement, totalement, présidentielle ou non.

    Ce qui compte, c'est ce qui fonctionne pour le pays, le rend plus fort, ce qui permet aux Françaises et aux Français de vivre mieux. (...) Si à ce point, ils ne savent pas se différencier du projet que je porte, qu'ont-ils été faire dans cette galère? » (Sic)

     Peut me chaut qu’il s’en fiche de façon présidentielle !

    Mais, s’il vous plaît, pas royalement !

    Il croyait qu’il ne fallait pas être un grand sorcier pour entourlouper le troupeau de veaux qu’il nous pensait être.

    Mais, sorcier, il ne l’était pas, il n’était qu’Apprenti Sorcier, et ses philtres ne faisaient pas effet. Aujourd’hui, il nous propose de nouveaux tours aussi fumeux que les précédents.

    Certes il n’est pas le seul à promettre la lune et faire des propositions farfelues. L’arrivée au pouvoir des autres gâte-sauces serait également tout aussi catastrophique.

    Le creuset dans lequel ils préparent leur mixture, leur bouillon d’onze  heures, n’est qu’une auge à cochons où barbotent des sans-culottes.

    Ils peuvent toujours nous raconter qu’il seraient capables de transmuer les vils métaux de notre vie ordinaire en or, impur certes, mais qui feraient de nous des veaux d’or gonflés d’orgueil !

    Bien évidemment, il y a d’autres options !

    Laissons l’apprenti sorcier, ses sbires et ses séides jouer de la flûte enchanteresse et vouloir nous mener à la rivière pour nous y engloutir, comme Hans le joueur de flûte…

    Et tournons nos regards et notre coeur vers… La Sagesse !

    Loin de la sorcellerie mensongère et des solutions irréalistes, loin des barbiers qui rasent gratis… Il y a celui que la Providence nous désigne, celui dont les pieds sont enracinés dans la terre de France et dont les  bras sont levés au ciel, celui qui se chargerait de porter : « La France à bout de bras » !

    Alors, cherchons…Royalement, qui pourrait-être non pas l’homme présidentiel, mais… Providentiel !

    Celui qui viendrait pour Servir la France ! Servir les Français !

    Ouvrons nos coeurs à son silence assourdissant ; nous l’entendrons !

    C’est Jean de France, Comte de Paris !