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La Cité Internationale de la Francophonie de Villers-Cotterêts : des mots ou des Actes ?, par Dominique Paolini.

La francophonie ce ne sont pas seulement des mots. Pas seulement un alibi. Alibi ? Vous avez dit alibi ? qu’est-ce à dire ? C’est-à-dire que souvent la francophonie est un alibi pour patriote honteux, pour celui qui craignant d’être taxé de nationaliste , d’impérialiste, de colonialiste, où pire encore, se réfugie dans un concept pacifique et culturel qui l’exorcise de tout soupçon de supremacisme national.

Et d’invoquer jusqu’à plus soif une solidarité fondée sur une même langue « porteuse de valeurs humanistes », se gargarisant tout à la fois d’Albert Camus « ma patrie c’est la langue française » et de Kateb Yacine « pour nous le français est une prise de guerre ». Invoquer cette solidarité n’est pas faux mais quand même limité quand on pense aux valeurs humanistes du marxiste francophone Pol Pot. Pour un Français le francophilie est quand même supérieure à la francophonie.

La francophonie est une belle chose si au-delà des mots elle engage à l’action, à la construction d’un espace francophone mondial. La Cité Internationale de la Francophonie décidée par Emmanuel Macron devrait ouvrir ses portes en 2022 au château de Villers-Cotterêts en cours de restauration pour la circonstance. L’affectation de ce château (ou fut signé par François Ier l’édit de … Villers Cotterêts) est dû à l’ambassadeur Albert Salon, président d’Avenir de la Langue Française qui dès 2011, du haut du balcon de château avait lancé l’appel visant à affecter le Château à la francophonie. Pour avoir entendu l’appel il sera beaucoup (enfin un peu !) pardonné à Emmanuel Macron. Tiut laisse penser que ce projet aboutira à la différence de bien des initiatives antérieures (château de Chamarande …)

D’où l’idée de proposer des programmes susceptibles de nourrir les programmes futurs de la Cité. Un appel à projet aurait, nous dit le site de l’Elysée, d’où comme chacun sait, est gouvernée la France, suscité des milliers de réponses … Pour sa part un collectif a repris une trentaine de contributions sous la forme d’un catalogue ou se retrouvent des propositions émanant d’institutions comme la Chambre de Commerce de Paris, la Biennale de la Langue Française, le Partenariat Eurafricain, l’Observatoire du Plurilinguisme en Europe, ou encore des signatures prestigieuses comme celle de l’ancien ministre Jacques Legendre, l’africaniste Gérard Galtier, le sociologue Jean-Paul Gourévitch, auteur de nombreux ouvrages du l’Afrique, l ’économiste Yves Montenay ou Philippe Kaminski, qui développe un projet axé sur la paternité francophone de l’Economie Sociale.

Coordonné et préfacé par Catherine Distinguin, présidente d’Avenir de la langue Française, directrice du pôle francophonie du Carrefour des Acteurs Sociaux, ce catalogue, disponible gratuitement sur demande, a vocation à s’étoffer et à offrir une vitrine de projets mobilisateurs pour structurer la construction de l’espace francophone.

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