Pour faire aimer la France…, par Philippe SCHNEIDER.
Face à l’islamisme, le « séparatisme » comme dit le gouvernement, que faire ? A cette question, Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil, ville de la banlieue parisienne dont la population est en grande partie composée d’immigrés ou descendants d’immigrés, répond dans l’hebdomadaire « France Catholique » du 8 janvier 2021 :
« On ne peut en vouloir aux personnes de ne pas nous respecter si on ne leur dit pas ce que la France a de plus beau. Il faut faire connaître, respecter et aimer la France. C’est ce que j’essaye de faire dans ma ville, en emmenant par exemple des jeunes, dont certains ont un casier judiciaire chargé, au Puy-du-Fou. Au début, c’était un car, maintenant il y en a deux ! Malgré leur profil, il n’y a eu aucun problème, car ils étaient en face de la grandeur de la France. » C’est le bon sens même mais le pouvoir ne veut pas que les Français aiment la France.
Dans le même sens, Mgr le comte de Paris a effectué des visites commentées de la basilique cathédrale de Saint Denis et du château de Dreux avec des enfants défavorisés en particulier venant des banlieues parisiennes en particulier.
Nous avons aujourd’hui en France, qu’on le veuille ou non, une part importante de jeunes issus de l’immigration ou immigrés devenues Français. Que soit arrêtée aujourd’hui l’immigration – ce qui est souhaitable – ne résoudra pas le problème. Or, soit ils sont laissés dans leurs « ghettos », à la merci de groupes ethniques organisés voulant en faire des agents de leurs pays d’origine ou d’organisations islamistes, soit nous faisons en sorte de les intégrer dans notre Patrie. Dans le premier cas, ils deviendront, pour ceux qui ne le sont pas déjà, nos ennemis avec tous les risques de conflits, de guerres futures à l’intérieur de nos frontières. C’est le scénario hélas le plus prévisible aujourd’hui si la politique actuelle est poursuivie. Et ce ne sont pas les politiques de l’urbanisme – gouffres financiers – qui y changeront quelque chose ! Ces politiques ne peuvent être utiles qu’à la condition d’être accompagnées par une véritable politique d’assimilation de ces populations.
Encore faut-il savoir à quoi les « assimiler » ? Le Prince Jean, comme Xavier Lemoine et, heureusement, beaucoup d’autres en France, le disent bien : si nous leur montrons la grandeur de la France, de son histoire, nous pouvons en faire de vrais Français et, alors, tout espoir est permis. Mais comment le pouvoir actuel pourrait-il faire aimer la France et son histoire alors qu’il dénigre tous les jours le passé de notre pays et qu’il veut qu’elle disparaisse dans un ensemble supra national dirigé par des financiers apatrides ? Je n’en prends pour preuve que les déclarations du président Macron sur notre histoire en Afrique, Asie ou même en Europe, où il montre d’ailleurs, qu’il ne la connaît pas. Et il y a sa politique – la même que celle de ses prédécesseurs – de soumission à l’Union Européenne, donc à l’Allemagne et aux Etats-Unis d’Amérique qui nous enlève toute possibilité d’action. Il faut bien se rendre compte que nous avons abandonné pratiquement tous les pouvoirs régaliens : justice inféodée aux lois « européennes », affaires étrangères guidées par Washington ou Berlin (notre autonomie est de plus en plus limitée), monnaie à Francfort et même maintenant défense que l’on voudrait « européenne ». Heureusement, ce n’est pas encore fait mais, déjà, une bonne partie de notre industrie d’armement n’est plus nationale. Est-ce voulu ? L’exemple de Latécoère – entre autres – semble le démontrer.
Eh oui, pour faire aimer la France, il faut d’abord un pouvoir qui montre qu’il l’aime, qui donne l’exemple, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Sans cela, il n’y aura pas d’intégration possible des jeunes issus de l’immigration. C’est aussi le problème des jeunes français dit « de souche » plus ou moins lointaine, qui n’y sont plus attachés « grâce », souvent, à la propagande anti française que nos enfants subissent dans la plupart des écoles. Ces établissements scolaires dépendant du gouvernement !
Nous le voyons, si toutes les initiatives individuelles sont utiles et nécessaires, il est indispensable d’avoir une volonté gouvernementale de faire aimer la France. Et la première chose est d’avoir des personnes à la tête de l’Etat qui aiment la France, la défendent, veulent lui rendre son indépendance et sa grandeur. Or, nous le constatons, hélas, tous les jours, ce n’est pas le cas des individus qui nous gouvernent actuellement, bien au contraire.
Nous constatons que c’est dans la nature de notre régime républicain d’avoir des gouvernants de plus en plus apatrides et anti français, à de rares exceptions près. Et cela s’aggrave au fur et à mesure que le temps passe et qu’ils ont de moins en moins de culture française et historique. Au moins, les « hussards noirs » du siècle dernier, s’ils étaient anticléricaux, faisaient aimer notre nation ! Nous sommes tombés bien bas depuis !
Il en serait tout autrement si nous avions à la tête de l’Etat un homme, une famille, qui ne soit pas tributaire des lobbies électoraux et financiers. Un homme représentant historiquement la Nation Française. Cet homme, c’est notre Roi. Il saurait, lui, faire aimer la France non seulement aux Français dit « de souche », mais aussi à tous les autres et en faire de bons Français, attachés à leur pays. Et l’action du Prince Jean montre bien qu’il ne s’agit pas de « paroles en l’air ». Bien sûr, il y aurait des récalcitrants qui continueraient à préférer un autre pays. Eh bien, il faudrait les satisfaire et les prier d’y aller… C’est ce que Léon Blum a su bien faire avant la deuxième guerre mondiale avec ceux qui ne voulaient pas s’assimiler à la France.
Avec notre Roi et tous les Français, nous reconstruirons alors notre pays. Il faut travailler à son instauration.
LA LORRAINE ROYALISTE
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Directeur de la Publication : Philippe SCHNEIDER
Rédacteur en Chef : Jean NEDISCHER