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Le prince Jean de France assigne la fondation devant le tribunal pour récupérer les biens des Orléans, par Valérie Beaudoin.

En juin 2016, le prince Jean de France reçoit des lecteurs de L'Echo Républicain chez lui, dans la maison Philidor, en compagnie de ses enfants et sa belle soeur. Photo d'archives

(Relayé par Frédéric de Natal sur sa page FB.)

https://www.facebook.com/frederic.denatal

Les négociations entre l’héritier des Orléans et la fondation qui gère le patrimoine tournent court. Le prince Jean de France assigne la fondation devant le tribunal pour récupérer les biens des Orléans. "Il faut que ce patrimoine soit géré comme on gère une entreprise et qu'il retrouve un vrai dynamisme". 

Ce sont désormais les juges qui ont les clefs de la maison Philidor entre leurs mains. Le Comte de Paris met son destin et celui de sa famille dans la balance de la justice républicaine. Notre confrère Le Parisien annonce que le prince Jean d’Orléans assigne la fondation Saint-Louis devant le tribunal judiciaire de Paris. La suite logique de ce qu’il avait confié à L’Écho Républicain, le 9 septembre, en quittant le domaine de la chapelle royale, à Dreux, pour « mettre ma famille à l’abri pendant que j’essaie de trouver une solution pour sortir du différend qui m’oppose à la fondation Saint-Louis ».

Il espérait, à l’époque, éviter l’étape judiciaire en cherchant à régler les choses en interne, notamment grâce à son statut de président d’honneur de la fondation et à quelques appuis dans les rangs des administrateurs.

Apparemment, il n’en est rien comme il l’a confirmé ce dimanche, au téléphone :

 

« J’ai décidé d’assigner la fondation près du tribunal de Paris pour la remettre sur les rails. Son fonctionnement ne respecte ni la lettre ni l’esprit de ce qui a été voulu par son fondateur, mon grand-père, le comte de Paris. La fondation n’a de sens que si elle met la famille d’Orléans au centre du dispositif. C’était d’ailleurs la volonté du comte de Paris qui nous a volontairement installés à Dreux, ma mère oui, mais aussi les enfants, et qui a demandé à la fondation que je devienne, à mon tour, président effectif de la fondation et pas seulement président d’honneur. »

Le prince Jean (Comte de Paris)

 

Si le prince Jean de France demande la restitution de l’ensemble du patrimoine des Orléans (la chapelle royale, le château d’Amboise et un appartement à Paris), ce n’est pas pour privatiser le tout et l’exclure du patrimoine français :

 

« C’est, au contraire, pour dynamiser ce patrimoine. Ces biens devraient être gérés comme une entreprise. Il y a un coût pour entretenir ces domaines mais, il y a aussi la possibilité de rentrées d’argent avec des visites, des événements culturels… Il faut une unité de gestion entre les sites, une implication territoriale, comme le fait, par exemple, mon beau-frère à Chambord. »

 

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Le prince Jean (Comte de Paris)

Persuadé que sa présence et celle de sa famille, à la chapelle royale, à Dreux, est un atout pour l’attractivité du domaine et plus largement pour la ville de Dreux, il explique se donner le temps. « Une procédure judiciaire est toujours longue. »

 

Il ne présage pas non plus de l’issue : « Les juges décideront si la fondation doit être dissoute ou doit se réformer. L’essentiel, pour moi, est que l’on retrouve les moyens de faire vivre le patrimoine et l’histoire. »

"Simple relation de bon voisinage"

Quant au million d’euros de dommages et intérêts qu’il demande, « ce n’est pas pour les garder pour moi. Mais, pour investir dans ces domaines, pour les entretenir et les faire revivre. »

Pour l’heure, le comte de Paris et sa famille vivent dans la région de Caracassonne, dans l’Aude. Ils sont revenus faire un saut à Dreux, ce week-end. Ce dimanche soir, ils ont refermé la maison Philidor qu’ils laissent sous la surveillance d’une « voisine, une amie de la princesse qui y vient de temps en temps pour éviter les dégradations et nourrir les poules qui sont restées dans le parc ». 

La fondation. Les dirigeants de la fondation ne font pas la même lecture du droit d’usage que le prince Jean. Pour eux, ce droit d’usage accordé par le comte de Paris ne l’a été qu’à la duchesse de Montpensier, la mère du prince Jean. Le secrétaire général de la fondation Saint-Louis ne tenait pas, en septembre, à commenter les divergences entre la fondation et le comte de Paris. En revanche, il assurait « qu’en lien avec les autorités locales, la fondation va développer des projets autour de la chapelle royale pour en renforcer l’attractivité ». Les dirigeants de la fondation n’ont pu être joints, ce dimanche.

 

Valérie Beaudoin

Source : https://www.lechorepublicain.fr/

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