UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Prince et la France chrétienne, par Philippe Germain.

Le 25 octobre 2020, Marine Le Pen s’est publi­que­ment oppo­sée à un Jean Mes­si­ha, éta­blis­sant une incom­pa­ti­bi­li­té entre l’Islam et notre Répu­blique. Du coup ce haut fonc­tion­naire, délé­gué natio­nal aux études, a démis­sion­né d’un Ras­sem­ble­ment natio­nal élec­to­ra­le­ment empê­tré dans la déma­go­gie démo­crate.

philippe germain.jpgEt pour­tant le chré­tien copte, d’ascendance égyp­tienne, a rai­son contre la bre­tonne laïque. Il y a incon­tes­ta­ble­ment incom­pa­ti­bi­li­té entre la reli­gion laï­ciste et le Coran.

Les natio­na­listes doivent tirer les consé­quences de cette incom­pa­ti­bi­li­té. La bonne réponse au Dji­had cultu­rel (autre­ment dit, l’Islamisation) néces­site une refon­da­tion de la laï­ci­té répu­bli­caine. Une réelle refon­da­tion n’est envi­sa­geable que dans un cadre monar­chiste. Oui poli­tique d’abord. Oui la solu­tion monar­chique est la seule à per­mettre à la France chré­tienne de mettre en œuvre, les trois moyens néces­saires au com­bat contre l’Islamisation. Trois méthodes dis­tinctes faciles à énu­mé­rer. La plus expé­di­tive d’abord, la re-migra­tion1. La plus sûre ensuite, l’assimilation. La plus dif­fi­cile enfin, l’intégration. La solu­tion monar­chique et une laï­ci­té refon­dée per­mettent de com­bi­ner et ren­for­cer ces trois moyens.

Oui la solu­tion monar­chique est indis­pen­sable car même si le pou­voir démo­crate s’avérait capable – et il en est loin aujourd’hui – de stop­per le robi­net de l’immigration, celle-ci a dépas­sé le « seuil de tolé­rance ». Ah ! comme cette expres­sion fait mal au « camp du Bien ». Et oui, c’est le Pré­sident Fran­çois Mit­ter­rand qui l’a uti­li­sée et même quan­ti­fiée en 1989 : « le seuil de tolé­rance a été atteint dès les années 1970 où il y avait déjà 4 100 000 à 4 200 000 cartes de séjour à par­tir de 1982. » Il s’en mor­dra d’ailleurs les doigts. Au fait, le seuil de tolé­rance est à com­bien ? Il fut fixé en 1970, par l’Institut natio­nal d’études démo­gra­phiques (INED), à 10% de la population.

Oui seule la solu­tion monar­chique est capable de refon­der la laï­ci­té et par là même, en mesure de résor­ber le dépas­se­ment du seuil de tolé­rance, par une poli­tique (là aus­si, poli­tique d’abord !) de re-migration.

Une solu­tion monar­chique avec une laï­ci­té refon­dée sur la base d’une France chré­tienne. Mais qu’en pense le Prince ? Nous natio­na­listes inté­graux, ne serions pas entrain de prendre nos rêves pour des réa­li­tés ? Pour le savoir, retour à son ouvrage Un Prince fran­çais.

Donc sur la for­mule – en forme de défi disent cer­tains – de France chré­tienne. Que pense le Prince, de cet héri­tage per­met­tant de par­ler de Dieu aux musulmans ?

« Oui, la France est chré­tienne. Cette convic­tion a tou­jours été celle des princes et des rois, bien avant De Gaulle. » Les étran­gers le savent « Et la famille royale conti­nue d’incarner la France. Mal­gré les aléas de l’histoire, les trois sont indis­so­lu­ble­ment liés dans leur esprit : le chris­tia­nisme, la France et le roi… »

Il est vrai que pen­dant des mil­lé­naires, les peuples par­ta­geant la même cité trou­vaient logique de par­ta­ger aus­si la même foi. L’Etat était tenu pour le gar­dien de cette foi com­mune. Cela fut aus­si vrai de l’Egypte et de Rome que de la France d’Ancien Régime, ou de l’Israël biblique. C’est depuis le siècle des Lumières que nous avons une concep­tion contrac­tuelle et non plus fidéiste de la socié­té. C’est ain­si que nous nous condam­nons à ne rien com­prendre à l’Islam moderne, qui reste atta­ché à l’idée que pour vivre bien ensemble il est pré­fé­rable de croire aux mêmes choses et d’avoir les mêmes mœurs.

Mais reve­nons au Prince. Après l’affirmation de sa convic­tion sur : le chris­tia­nisme, la France et le roi, citons le plus lon­gue­ment car il sou­haite la clar­té de la pensée.

« Mais disons-le clai­re­ment : la France est d’a­bord un pays chré­tien. Le chris­tia­nisme reste la reli­gion la plus pra­ti­quée dans notre pays. Ce n’est pas non plus une reli­gion par­mi d’autres : nous lui devons ce que nous sommes. Nul ne peut igno­rer cet apport his­to­rique et cultu­rel, lié à son anté­rio­ri­té dans le pays. Bien des dif­fi­cul­tés seront apla­nies si les uns s’en sou­viennent et si les autres I ‘admettent. Encore faut-il qu’il y ait des diri­geants pour le rap­pe­ler. Sinon, les Fran­çais ne relè­ve­ront pas cet héri­tage et nous nous ache­mi­ne­rons vers la com­mu­nau­ta­ri­sa­tion du pays. Mais, étant d’un natu­rel opti­miste, je reste confiant. Il y a à Mar­seille, des écoles catho­liques où 80 % des élèves sont musul­mans. Je conçois que cela puisse poser des pro­blèmes, mais n’est-ce pas aus­si le signe que les musul­mans attendent de la France qu’elle reparle de Dieu ? Mais nous ne conju­re­rons les risques dont je parle qu’en étant sûrs de ce que nous sommes. Le vrai dan­ger, c’est le doute de soi. »

Le prince nous amène à réflé­chir sur la laï­ci­té. La Répu­blique, en France, se pro­clame laïque : c’est écrit dans la Consti­tu­tion. Son évo­lu­tion I’a conduite, dès 1905, à voter la loi de sépa­ra­tion des Églises et de l’E­tat. Est-ce un acquis dont les héri­tiers de nos rois doivent tenir compte ? Qu’en pense le Prince ?

Ger­main Phi­lippe (à suivre)

Pour lire les pré­cé­dentes rubriques de la série «  L’Islam enne­mi n° 1 bis », cli­quer sur les liens.

  1. France, mai­son de la guerre
  2. Mai­son de la trêve et ter­ri­toires per­dus de la République
  3. Impact sur la France de la révo­lu­tion isla­miste de 1979
  4. Les beurs et la kalachnikov
  5. Le plan d’islamisation cultu­relle de la France
  6. Islam radi­cal et bar­ba­rie terroriste
  7. Pas d’amalgame mais complémentarité
  8. Pôle idéo­lo­gique islamiste
  9. Pôle idéo­lo­gique des valeurs républicaines
  10. Face au dji­had cultu­rel : poli­tique d’abord !
  11. Prince chré­tien et immigration-islamisation

1 Ici uti­li­sé comme les démo­graphes de langue anglaise : « retour dans son pays d’o­ri­gine » par des migrants.

Source : https://www.actionfrancaise.net/

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel