COVID-19 : Où en sommes-nous ?, par Hildegarde.
Source : https://www.actionfrancaise.net/
Voici une question à laquelle, il est bien difficile de répondre aujourd’hui !
Si l’on se fie aux grands médias, la situation serait inquiétante… En raison de l’irresponsabilité des Français et de la jeunesse en particulier, la COVID effectuerait un rebond alarmant… Nous avons 151 foyers de 15 personnes atteintes en moyenne, 10 de plus en 24 h ! Soit si nous comptons bien 2265 malades ? Non ! 2265 cas positifs (le nombre de malades n’est pas précisé) !
Soit ! Mais reprenons les critères de la sortie du confinement. Vous savez les fameuses cartes rouge, orange et verte… Nous avions 3 critères :
- La circulation active du virus (proportion de passages aux urgences) devait être inférieure à 6 %
- La tension hospitalière sur les capacités en réanimation devait être inférieure à 60 %
- Enfin, la capacité à faire des tests sur le département devait être opérationnelle
Aujourd’hui, tous ces critères sont bons et la France est toujours verte ! Mais un nouveau critère est apparu le fameux R zéro (taux de reproduction du coronavirus) comme pour pallier un inconvénient car les Français, on vous le répète se laissent aller. Il est vrai qu’ils partent en vacances en France selon les recommandations ministérielles : Il faut sauver le tourisme. Nous n’en sommes plus à la première injonction contradictoire… R zéro vous dis-je ! Or Santé Publique France signale que « cet indicateur peut être instable, notamment lorsque l’incidence est faible car elle est influencée par les actions locales de dépistage » Autrement dit plus l’on teste plus l’on a des cas et si l’on part de zéro le R zéro est élevé… Michèle Legeas, enseignante-chercheuse à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) enfonce le clou : « Le calcul du RO, un outil scientifique vulgarisé pendant cette crise, perd un peu de son sens. Cet indicateur a été élaboré pour estimer l’impact sur une grande population d’un agent contagieux. » Autrement dit encore, ce taux n’est intéressant que sur les populations importantes et non sur des cas disséminés ou… « clusters » en bon français !
Que conclure ? Difficile ! Reste le sentiment que l’on nous ballade ce qui est fort désagréable. Comment voulez-vous alors que ne surgissent pas des théories plus ou moins fumeuses dont on finit par se demander si cette fumée ne viendrait pas d’un réel feu comme disait ma grand-mère. A-t-on le droit d’évoquer les lobbies pharmaceutiques
(Gilead vient de fixer le prix de la boite du Remdesivir à 390 dollars soit
un traitement complet à 2340 dollars) ? Raoult, Perronne, Parola, Douste-Blazy, ne sont-ils que des charlatans ? Hélas leur CV est long comme le bras… Ne pouvait-il y avoir un débat apaisé ? Comment peut-on justifier les fausses nouvelles ou « fake news » sur la toxicité de l’hydroxychloroquine vieux médicament issu de la quinine ? L’aspirine ou le paracétamol ont également les mêmes effets secondaires (422 millions de boites/an en France pour le paracetamol, 14 par seconde) …
La recherche d’un vaccin, d’un médicament représentent des coûts exorbitants et que se passerait-il si la COVID 19 disparaissait trop vite ?… Il faut un retour sur investissement ! La logique économique serait à la limite recevable mais elle ne doit pas justifier la perversion des faits !
Que l’on se rassure, certaines voix s’élèvent pour demander que l’on porte désormais des masques en prévention de la grippe. Et là le vaccin existe et on le refait chaque année. Au moins nous pouvons faire confiance à cette bonne vieille maladie : Une étude de l’OMS de décembre 2017 indique que la grippe causerait en moyenne 650 000 morts par an dans le monde. La COVID aurait quant à elle en 2020 un bilan de 679 000 morts… (Et il semblerait qu’il n’y ait pas eu de grippes cette année …) On comprend la panique généralisée et la mobilisation de guerre déclenchée sur toute la planète…