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En réponse amicale au commentaire de "Camelot" : comme Léon Daudet, nous prenons "le bon de la vie" !

Je ne connais pas "Camelot", qui nous envoie un commentaire plutôt critique, parce que nous nous sommes réjouis du maintien du Tour de France.

Bien évidemment, puisqu'il a pris la peine de nous écrire, je "passe" son commentaire, mais je lui réponds en m'abritant derrière Léon Daudet, et je lui dis - puisque "Camelot" semble indiquer qu'il est militant d'AF... - que Léon Daudet a bien expliqué qu'un militant d'AF se doit d'être joyeux, et qu'un militant triste serait un triste militant...

DAUDET.jpgDe Vers le Roi, pages 82/83 :

"...N'allez pas croire que l'ardeur politique, dont brûlait notre milieu, et qui allait croissant, faisait de nous des cuistres insupportables, ou des énergumènes odieux, comme le prétendait la presse républicaine, depuis "L'Eclair" du traître Judet jusqu'au grave "Temps", en passant par "La Démocratie" de Sangnier et "L'Humanité" de Jaurès.
Convaincus, selon le mot de Pampille (surnom de l'épouse de Léon Daudet, ndlr), que la restauration de la monarchie ne saurait être une opération de tout repos, nous prenions le bon de la vie, dès qu'il se présentait, sous quelque forme qu'il se présentât : amitié, soleil, beauté, réussite, voire table et causerie.
Nous n'avons jamais été des censeurs renfrognés, grognons ou furibonds, comme le veut la légende forgée par nos adversaires.
La bonne humeur a toujours régné parmi nous.
Les disputes, eu égard à l'opposition de nos tempéraments et de nos caractères, ont été infiniment rares; et nous avons connu des heures délicieuses, avant la guerre, que l'on n'a que dans l'opposition totale à l'imbécilité ambiante, ou dans l'exercice d'un pouvoir appuyé sur la tradition.
Mais, ici et là, les attitudes morales se confondent presque, puisqu'on demeure dans le fil de l'intérêt français.
Le patriotisme peut être une souffrance, et atroce, dans les épreuves tragiques de la patrie.
Dans la lutte courante, il est un bien-être et une norme pour le jugement..."

Voilà, "Camelot". Dieu nous préserve de devenir "des cuistres insupportables, ou des énergumènes odieux" et des "censeurs renfrognés, grognons, furibonds". Et prenons "le bon de la vie" dès qu'il se présente, surtout en ces temps pénibles où nous sommes punis par un incapable de ses propres fautes : mais le temps des comptes viendra...

François Davin, Blogmestre

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