Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Merci patron.
A la télé : Merci patron, un film de François Ruffin.
Ce film a été diffusé ce Jeudi 9 Avril sur France 2.
Avec notre carte d’abonnement nous avons été invités à une séance de Merci patron, suivie d’un débat… Il y avait foule au cinéma, sans doute toute la gauche – gauchisante - et l’extrême gauche du département ;
la salle était pleine, avec des spectateurs – pardon des militants - assis par terre… ils semblaient tous se connaître… Moi, je ne connaissais personne !
J’avais entendu sur TV Liberté que ce documentaire – très engagé - racontait de façon drôlatique le chantage, paraît-il véridique, couronné de succès, exercé contre Bernard Arnault et LVMH, par des salariés victimes du mondialisme et des délocalisations. Je n’avais pas prêté attention au groupuscule et à la feuille de choux – FAKIR – à l’origine de cette production.
Celle-ci se résume pourtant à une autoglorification de Fakir, qui fit l’objet d’applaudissements en fin de projection, presque une « standing ovation »… Nuit debout au cinéma !
Je n’ai évidemment pas contribué à ces félicitations, et j’avoue même avoir ressenti un léger malaise au commencement du film sans que je sache s’il provenait des images, du commentaire ou de ne pas me sentir à ma place dans cette salle pleine de soixante-huitards.
Des soixante-huitards au sens propre du terme puisque l’assistance affichait à la fois un âge moyen proche du mien et l’absence de « diversité » !
Cette absence de « diversité » est d’ailleurs aussi une caractéristique du film… tant il est vrai que l’extrême gauche ne s’attaque pas réellement au mondialisme facteur à la fois d’immigration et de délocalisations, mais seulement à ces dernières… C’est ce qui nous différencie.
Et d’ailleurs, Elle crie contre les délocalisations mais elle n’y oppose pas le seul rempart possible qu’est la souveraineté nationale… Moi je crois aux murs avec des ponts, des frontières, des portes et des fenêtres, que l’on peut ouvrir, entrouvrir ou fermer… les soixante-huitards, depuis la chute du mur de Berlin à laquelle ils n’ont pas contribué, et les « Nuit debout » d’aujourd’hui, veulent précisément raser les murs et supprimer les frontières, les portes et les fenêtres…
et ils s’étonnent de voir les emplois partir !
Quos vult perdere Juppiter dementat
Pour mémoire :
appréciations |
Titre |
Scènes violentes ou scabreuses |
Date |
Il aurait été très dommage de ne pas le voir |
Au nom de ma fille |
Oui |
17/03/2016 |
Une excellente soirée |
Rosalie Blum |
non |
29/03/2016 |
Un bon film |
Merci patron |
non |
26/04/2016 |
Peut-être faut-il le revoir ? |
Les ogres |
Oui |
06/04/2016 |
J’aurais pu ne pas le voir |
Volta à Terra |
Non |
14/04/2016 |
Je m’y suis ennuyé |
The lady in the van |
Non |
07/04/2016 |
Je regrette d’être allé le voir |
Avril et le monde truqué |
non |
05/04/2016 |