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L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (38), les Cimbres et les Teutons (4)...

Non loin de là, la petite ville de Maillane renferme également la racine Marius, mais sous sa désinence grecque Caïe Maïe (car on est dans la Massalie, grecque), et l'on appelle toujours aujourd'hui Caïou ces chemins ouverts par le consul pour l'acheminement des vivres et des munitions.

Et sur les rochers des Baux de Provence se dressait le camps ultime du consul, l'endroit où - en cas de défaite - il se serait retiré avec les débris de son armée vaincue : on appelle toujours aujourd'hui Costa Pera cette Costa per alta, ce haut plateau qui fait face au rocher du village et du château des Baux.

Et l'on voir toujours, taillés dans le roc, les Tremaïe et les Gaïe :

• l'effigie sculptée des Gaïe représente, dans une niche, deux personnages à mi-corps, vêtus de la toge avec une inscription dans la partie basse en partie lisible;

• à 250 mètres au Nord, les Tremaïe pour Tres Marii Imagines, c'est-à-dire les Trois images de Marius (mais toujours avec la désinence grecque Maïe au lieu de la désinence latine Marii) : le consul; Marthe, la prophétesse syrienne qui l'a galvanisé, lui et son armée; sa femme, Julie, la tante de Jules César.....

Les barbares sont maintenant arrivés du côté des Milles (pour les Ambrons) et de Pourrières (pour les Cimbres).

Une première bataille a lieu contre les Ambrons, sur la rivière Lar, dans laquelle les Ambrons sont rejetés, après qu'ils aient attaqué des romains allant chercher de l'eau, précisément à la rivière.

Profitant de l'exaltation de ses troupes après ce premier succès, Marius attaque les Teutons le surlendemain.

Il a caché sa cavalerie, 3.000 hommes aux ordres de Marcellus, dans les bois de cette région qu'il connaît par cœur, depuis trois ans qu'il y prépare son piège; et dans laquelle il a attiré les barbares pour les tailler en pièce là où il l'a décidé.

Marcellus a ordre de ne rien faire d'abord, et de laisser s'engager la bataille; puis, au plus fort de celle-ci, il doit fondre sur le camp des Teutons, et détruire leurs arrières: chariots, femmes et enfants...

Ce plan se déroule à la minute près, dans ses moindres détails. Une fois la bataille acceptée par les Teutons, ceux-ci entendent, sur leurs arrières, les hurlements de leurs femmes et de leurs enfants, sur qui viennent de fondre les 3.000 cavaliers de Marcellus. Le désordre et la panique s'installent, indescriptibles, chez les barbares. Les romains n'ont plus qu'a exterminer cette masse totalement désorganisée , désemparée et découragée qui, hier encore, semait l'effroi et l'épouvante dans tout le monde civilisé.

Le carnage fut total, et le nom de Pourrières en conserve encore la mémoire. En moins d'une journée, dans un combat à l'arme blanche, près de 200 000 personnes ont trouvé la mort.

Ce qui fait de cette bataille la plus courte et la plus sanguinaire livrée sur le sol de ce qui allait devenir la France...

 

Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

lafautearousseau

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