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C'est l'Institut BVA relayé par LCI qui nous l'apprend ...

 

Texte intégral publié par LCI le 30 août ... Sans commentaires !  

 
VIVE LE ROI – Selon un sondage, une partie non négligeable de l’opinion serait favorable à ce que la fonction de chef de l’Etat soit assumée par un roi, comme c’est le cas dans de nombreux pays européens.

Abolie en France il y a 168 ans, la monarchie conserve encore et toujours des adeptes. Un sondage réalisé par BVA et publié ce lundi, indique en effet que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays. Près d’un Français sur quatre estime par exemple que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%).  Ils étaient à peine 23% en 2007, année où un sondage similaire avait été réalisé. 

Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde (24% en 2007). L’institut de sondage note cependant un important clivage en fonction de la proximité politique de personnes interrogées. Sans surprise, les sympathisants de droite et du FN sont beaucoup plus ouverts à cette perspective que ceux de gauche. Quand à peine 20% des sympathisants de gauche estiment qu’un roi à la tête de la France peut avoir des conséquences positives sur l’unité nationale, ils sont 50% à droite et 55% au FN.  

« Le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité »

Néanmoins, le changement de régime n’est pas pour de suite car seulement 17% des Français se déclarent réellement favorables à l’idée de voir un roi prendre les rênes du pays. Un chiffre qui lui n’a pas progressé depuis 2007. S’ils ne sont que 4% à gauche à être favorables au remplacement du chef de l’Etat par un monarque, ils sont en revanche 22% à droite. Un chiffre qui monte jusqu’à 37% pour les sympathisants FN. 

Paradoxalement, si un tel remplacement peut avoir des conséquences positives aux yeux de certains Français, ces derniers ne sont pas tous favorables à une telle extrémité. A noter tout de même que près de trois électeurs sur dix (29%) se disent prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de la présidentielle. « La série d’attentats qui a touché la France en 2015 et 2016 a mis au cœur du débat la question de l’unité nationale, dans un contexte de défiance à l’égard de l’exécutif, voire de la classe politique dans son ensemble. C’est probablement cette lassitude corrélée à de fortes attentes qui peut expliquer le regain d’intérêt pour un mode alternatif de régime », explique BVA.

« Il apparaît donc que la proportion des plus convaincus par la monarchie est restée très stable en une décennie, que ce soit sur l’idée qu’un roi exerce la fonction de chef de l’Etat ou sur le vote certain pour un candidat royaliste. Pour autant, le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité, surtout à droite et à l’extrême droite », conclut l’institut.   

Enquête auprès d’un échantillon de 1099 Français, représentatif de la population française, âgés de 18 ans et plus et recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 22 au 23 août 2016. 

Commentaires

  • Il faut continuer sur cette lancée. Questions:
    - Emmanuel MACRON se présentera t-il comme candidat royaliste à la présidentielle?
    -Ne serait - il pas bon que l'on remplaçât cette élection par un référendum Monarchie ou République?
    Une suggestion à tous les royalistes: ne pas remplacer des arguments légitimes en faveur de l'une des deux traditions capétiennes par des injures ou des termes méprisants envers l'autre. Si l'option royale est un jour voulue par le peuple, le plus tôt possible selon mon souhait, ce même peuple décidera souverainement sur quelle personnalité princière refonder la royauté. Cette suggestion vise à ne pas affaiblir la Cause par des disputes internes aux mouvements royalistes. Et elle s'adresse aux royalistes démocrates. pas à ceux qui souhaiteraient un roi-dictateur....

  • Trois remarques à l'intention de Noël:
    (1) je ne suis pas du tout d'accord sur sa suggestion de faire trancher par référendum la querelle dynastique entre la Maison de France et les Bourbons d'Espagne. Contrairement à ce qu'il pense, cela transformerait en un terrible combat à ciel ouvert ce qui n'est qu'un duel " à épée mouchetée", connu de peu de personnes. Et, soit dit en passant, cette querelle, basée sur les lois fondamentales du royaume, n'est aucunement " une dispute interne entre mouvement royalistes".
    (2) Si la monarchie restaurée était une démocratie parlementaire, elle n'aurait pas un grand intérêt pour la France car le programme d'un tel monarque serait, comme c'est le cas aujourd'hui, dicté par les partis politiques et les faiseurs d'opinion. Ajoutons que ce régime batard ne durerait pas longtemps, car le moindre conflit entre le monarque et les assemblées aboutirait à la fuite du premier, comme en 1830 et en 1848. Il faut au contraire que le roi dispose, dans les domaines régaliens ( sécurité intérieure / défense nationale / monnaie / justice, et tout ce qui va avant (police judiciaire) et qui la suit ( prisons), le pouvoir de décider une politique à long terme.
    (3) Il me parait clair ( et, sur ce point, je suis entièrement d'accord avec Noël ) que la monarchie restaurée, ne pourra se passer d'une constitution écrite. Le référendum que souhaite Noël devrait donc proposer au peuple d'approuver une constitution, dont le texte lui sera soumis.

  • Ce sondage BVA est une bonne nouvelle car il démontre une tendance diffuse, certes modeste mais réelle, favorable à une restauration royale. Cette tendance découle sans doute du désir croissant de la population qui se sent française dans ses plus profondes racines (et ce sentiment existe aussi bien chez des personnes récemment immigrées), d'un retour aux sources bimillénaires du pays qui sent le besoin de retrouver des repères et des fondations grâce auxquels l'espoir en France pourrait renaître.
    La république semble vouée à conduire le pays vers une dissolution de l'idée qu'il a toujours eu de lui et qu'il a encore de lui. Elle laisse le pays quand elle ne l'encourage pas à sombrer dans un néant de culture et d'égalitarisme social théorique, forcené et forcé au niveau le plus bas, comme si la pauvreté pour tous était sa suprême référence, dans l'enfouissement des souvenirs du passé et de de son histoire même quand elle fut glorieuse, comme si elle cherchait à tout lui faire oublier au risque que le pays se perde en une entité abstraite de perfection imaginaire, idéologique, arbitraire et contrainte.

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