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Jean Sévillia présente le "Malaise de l'Occident. Vers une révolution conservatrice ?" de Paul-François Paoli

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« L’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen » (Vincent Peillon)

L’état de crise générale qui règne aujourd’hui dans la société française, comme l’a révélé, entre autres, l’ampleur sans précédent de la « manif pour tous », menace aujourd’hui l’universalité même de notre modèle sociopolitique national. Depuis que les trois notions qui fondent nos « valeurs républicaines » – liberté, égalité, fraternité – ont été détournées de leur sens véritable.
La « liberté », devenue illimitée, consacre un sujet dominé par son seul ego, l’« égalité » est désormais synonyme d’une abolition de toute différence, fût-elle biologique, et la « fraternité » se réduit à des promiscuités imposées. D’une promesse d’élévation citoyenne passant par l’accession de tous à l’autonomie, les principes des Lumières semblent bien conduire aujourd’hui à la négation même de ce qui définit notre humanité. Comment pareille grandeur humaniste a-t-elle pu dégénérer, en moins de trois siècles, en humanitarisme hygiénique de base ? Ne faut-il pas chercher dans l’échec métapolitique du libéralisme mondialisé la réponse à cette question, qui dépasse de loin la banale scission gauche/droite ?

Paul-François Paoli passe au crible les mensonges et les contradictions criantes de la « religion laïque » en convoquant tour à tour dans le débat saint Augustin, Nietzsche, Raymond Boudon ou encore Pierre Manent.

Chroniqueur au Figaro littéraire, Paul-François Paoli est l’auteur de nombreux essais. La Tyrannie de la faiblesse, publié chez François Bourin, a obtenu le Prix des écrivains combattants en 2012.

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