"Un peuple en train d'être effacé, le nôtre"...
Le "commentaire" envoyé dimanche par Jean-Louis Faure sur l'article de Dominique Daguet, dans France catholique, a, très certainement, été lu, comme tous les commentaires, par la plupart de nos lecteurs.
Il nous semble cependant que la gravité du sujet mérite une place autre que celle d'un "simple" commentaire - aussi passionnant et enrichissant soit-il - et qu'il faut donc qu'il "passe" comme un article, et notamment pour que, relayé de cette façon sur notre page Facebook, il touche ainsi trois, voire quatre fois plus de personnes, par le biais du "partage de lien" : c'est ainsi qu'il est bon que notre quotidien marche de conserve avec notre page Facebook, l'un nourrissant l'autre, et réciproquement, et chacun s'aidant mutuellement...
Voici donc, et transféré sur notre Page Facebook Lafauteraousseau Royaliste, le "commentaire" de Jean-Louis Faure, posté ce dimanche 1er septembre sur notre quotidien, et, à sa suite, l'article de Daguet (on aura intérêt à lire, parallèllement, notre Document/PDF sur une partie des travaux de Jacques Dupâquier, Mythes immigrationnistes ):
Un peuple en train d’être effacé.
Voici un texte de Dominique Daguet recueilli dans l’hebdomadaire France Catholique. Ce qu’il décrit complète le papier de Champsaur dans LFAR. Ce que Renaud Camus appelle le grand remplacement se déroule désormais sous nos yeux sans que les démographes aient les outils statistiques pour mesurer l’évènement.
Car on les leur a retirés.
Une poignée de gauchistes hérités de mai 68 se sont arrogé le droit de décider ce que les chercheurs en démographie étaient autorisés à dire. Or la tragédie que nous vivons mérite qu’au minimum, chacun soit objectivement éclairé comme nous devons l’être au pays de Voltaire. Les contorsions telles que les décrit Daguet, obligeant à passer par des déductions acrobatiques pour avoir une photographie juste de la situation, ne sont plus acceptables.
Il devient impératif que l’on mette tous nos élus devant leur responsabilité, rangeant au rayon des coquetteries intellectuelles, un humanisme de café du commerce qui interdirait de répertorier des critères ethniques. Cette omerta institutionnalisée n’est plus acceptable.
Un peuple en train d’être effacé, le nôtre ! par Dominique Daguet, vendredi 9 août 2013.
Il y a longtemps que l’avenir de notre peuple m’inquiète ou plutôt m’angoisse. Je suis un Français de France et ma patrie me colle aux pieds, au cœur, à l’âme. J’ai vibré en mon enfance aux récits des temps anciens, qu’ils soient médiévaux ou plus récents : saint Louis et Jeanne d’Arc, Bayard et d’Artagnan, tant d’autres et notamment ceux partis de l’autre côté du ruisseau Atlantique qui découvrirent le Saint Laurent, le Missouri et le Mississipi… Nostalgie ? Non, héritage perdu, remplacé par le néant (illustration de Konk, ndlr).
Aujourd’hui, se dire que son peuple est en voie d’extinction au profit d’une nuée de nouveaux venus qui entendent bien nous jeter à la mer ! Oui, excès stupide, j’en conviens en même temps que l’angoisse n’est en rien dissipée.
Depuis les années 70 j’ai ressenti le flot des arrivants débarqués de tous les coins du monde comme une invasion incontrôlée, peut-être incontrôlable : je savais que nous étions incapables d’assurer une vie décente à ces millions d’immigrants, je savais que cette submersion serait une cause de désastre pour nous aussi : ils connaîtraient le malheur au milieu de nous, ou à côté, sans que nous soyons en mesure de les en délivrer. Le devoir d’accueil comprend le devoir de prudence : jamais respecté, ce qui signifie que nos gouvernants ont – sciemment ? – décidé de nous jeter dans un gouffre. On ne peut accueillir les multitudes et nous avons tout fait pour que ces multitudes l’emportent et s’imposent. Ceux qui parviennent à s’intégrer, à comprendre et accepter nos habitudes, nos lois, nos mœurs sont eux-mêmes dépassés par ceux qui refusent le tout et veulent nous imposer ce qu’ils ont pourtant laissé derrière eux.
Lors d'une manif de la CGT, qui a trahi la défense des intérêts de la "classe ouvrière" française (ce qui était - soi-disant, sa raison d'être...) au profit de "l'immigré idéalisé", via le "sanspapiérisme" et la clandestinophilie" !...
La seule chose que je viens de comprendre c’est que je sous-estimais la menace. Cependant, je savais que ce qui est nié par tout ce qui détient aujourd’hui le pouvoir était faux, mais je ne savais pas à quel point : arrive un texte sur mon écran qui vient des 4 Vérités. Que dit-il ?
Falko Baumgartner est un politologue allemand qui a suivi avec attention les travaux du corps médical français à propos de la ‘’drépanocytose’’ (1), « maladie génétique propre aux peuples non-européens » : un dépistage systématique a été entrepris depuis le débit du siècle et les conclusions de ce dépistage permettent, outre la mise au point des mesures médicales à prendre, aux statisticiens comme aux démographes de vérifier scientifiquement ce que tous les Français observateurs constatent, sauf le monde de la plupart des politiciens, encagoulés dans des dogmes « républicains » d’un autre âge.
Je cite : « En raison de l’immigration venue du Tiers Monde, la ‘’drépanocytose’’ est devenue la maladie génétique la plus répandue dans la France d’aujourd’hui. Dans le but de fournir le plus tôt possible des soins contre la maladie, l’Institut de veille sanitaire a défini des groupes ciblés susceptibles d’être testés, dont la plupart sont des peuples d’origine africaine, de l’Afrique du Nord et subsaharienne, ainsi que des Amériques. Un deuxième groupe ciblé consiste en des peuples d’origine proche et moyen-orientale (la Turquie, la péninsule arabique et les pays arabes qui se trouvent entre les deux) et des Indes. Le reste consiste en des migrants d’un littoral relativement petit de l’Europe du Sud, à savoir le Portugal, l’Italie du Sud, la Grèce et les îles de Corse et la Sicile. »
Les données récentes nous font savoir, par un jeu de conséquences qui s’apparentent au billard, que la démographie de la France la fait ‘’glisser’’ peu à peu vers l’Afrique… Certes, comme le remarque Falko Baumgartner, étant donné que la France n’autorisait pas jusqu’ici les recensements ethniques, il était fort difficile de faire le point sur la composition réelle de la population français : maintenue de ce fait dans un état de totale ignorance de son évolution… Mais, comme on le devine à partir de la description de l’« opération anti-drépanocytose », il suffit de transposer les chiffres obtenus au niveau démographique pour sauter par-dessus l’obstacle de l’ignorance volontaire, prétendue vertu républicaine. Les résultats sont conformes à ce que le citoyen avisé devinait d’instinct mais que les « pouvoirs » autocratiques qui nous conduisent nient avec une virulence parfaitement stupide.
« Jusqu’à présent, écrit notre politologue allemand (par bonheur il n’a pas à se soucier du « politiquement correct » qui tétanise la plupart de nos « chercheurs », plutôt « enfouisseurs de vérités » pour n’être pas taxés de racisme), il n’existait que peu de chiffres officiels sur l’ampleur des populations immigrantes, d’une part, et des Français autochtones, d’autre part. » Les renseignements fournis par le corps médical, sont suffisamment précis et délivrés de tout préjugés idéologiques pour que nous puissions enfin avoir « une vue globale de la croissance massive de la population non-blanche en France ».
Ce qui saute aux yeux, c’est « le déclin démographique soudain de la France blanche que ces chiffres démontrent ». Il va de soi que le devoir de tout Français informé est de passer la barrière d’une interdiction qui ressemble fort à une adhésion masquée de toute la classe politique à notre déclin, exceptions faites du Front national et de quelques petits partis ainsi que d’une frange réputée droitière de l’UMP : en somme, le peuple originel a été, sans que nous en soyons prévenus, condamné à la mort lente. Lente… mais tout s’accélère ! Le climat multiculturaliste que l’on veut nous imposer fait partie de l’arsenal sensé nous exterminer : soit sans être à même de comprendre ou deviner ce qui nous arrive…
« Ce changement démographique [est] le plus profond que la France ait connu depuis la conquête par les Francs et la création de l’État français lui-même. » On peut admettre ce fait sans discuter : il exprime la vérité. Il ajoute : « On n’a qu’à remplacer ‘’bébés ciblés’’ avec ‘’nouveaux-nés afro-orientaux’’, puis regarder la carte de la population testée en France, pour avoir une idée assez complète de ce que la France des Lumières refuse depuis longtemps de communiquer à son peuple : que la France blanche, la France originale, la France qui a fait la France, est en voie de disparition progressive, faisant place à une société hybride eurafricaine. L’immigration massive est devenue autodestructrice pour le pays de Voltaire. On pourrait soutenir que même les immigrants en tirent des rendements décroissants : plus la France disparaît et moins le pays retient le caractère qui les avait attirés en premier lieu. » Cette dernière remarque pourrait peut-être annoncer l’apparition prochaine d’une divine surprise, c’est-à-dire le recul ou l’assèchement des arrivées, ce dont à la vérité je doute fort. Il ne serait qu’un remède : arrêter totalement ces arrivées massives d’immigrants (2), organiser des retours en les favorisant par des aides directes aux pays concernés afin que se tarissent le besoin d’émigrer. En 2010, j’avais rêvé sur ce thème…
Voici pour bien situer les risques : en incluant tous les nouveaux-nés soumis à ce dépistage général de la drépanocytose dans les statistiques, « la proportion des naissances non-blanches pour toute la France se monte à 34,6% (292.041 nouveaux-nés en 2010). » Mais il reste encore à inclure dans ces chiffres ceux de « tous ces groupes d’immigrants non-européens qui ne sont pas génétiquement prédisposés à la drépanocytose, comme les Asiatiques orientaux et les Hispaniques. Lorsqu’on y ajoute leurs taux de naissances, la proportion des Français de race blanche se trouve encore réduite d’une quantité inconnue. »
Mon lecteur se souvient sans doute des cris cocoricoesques poussés il y a peu, lors de l’annonce du taux des naissances en France et qui faisaient d’elle la championne d’Europe ? Sauf que les championnes étaient les femmes venues d’ailleurs et non celles dont les ancêtres plus ou moins lointains étaient également nés ici : probablement entre 1,5 à 1,6 enfants par femme anciennement française contre 2,6 à 4,2 pour les autres mères venues du Maghreb, de l’Afrique sub-saharienne et des autres régions du monde…
Existe-t-il encore des « responsables » dans ce pays qui est le mien ? J’entends de « vrais » responsables, des hommes et des femmes conscients des devoirs que les générations présentes ont vis-à-vis de celles du passé comme de celles à venir ? Conscients des « droits » des héritiers directs de ceux qui, depuis Clovis au moins, ont peu à peu élevé ce chef d’œuvre que l’on nommait la France ? Des Français soucieux de la « permanence » de ce qui fut l’un des phares les plus en vue depuis l’effacement de Rome ? J’ose le blasphème impardonnable : le devoir envers les siens l’emporte sur le devoir envers l’autre quand cet autre devient une menace. Toujours cette distinction qui n’est plus faite : oui à l’accueil, non à la submersion.
Le cataclysme culturel que représente le séisme démographique dont le peuple français est actuellement victime – mais il a commencé sous Giscard d’Estaing ! – se développe à grande vitesse quoique n’ayant pas encore atteint son paroxysme. Nous savons que, si les gauchistes les plus enragés à vouloir l’effacement de la France au non des « ses crimes coloniaux » ne redoutent pas, bien au contraire, les perspectives ici esquissées, bien de ceux qui votent à gauche ne savent rien de ce désastre, ne le comprennent pas : je suis assuré qu’à peine valablement informés ils se révolteraient, ils feraient connaître leur indignation, leur colère en même temps que leur désolation. Quant au peuple que parfois l’on dit de droite il me semble que sa colère sera au diapason de sa souffrance, de sa stupéfaction : sera à la mesure de la tragédie en train, silencieusement, de gangrener le corps social.
J’insère ici un nouvel extrait du texte de Falko Baumgartner, en le remerciant d’avoir ouvert cette brèche dans le dispositif d’état de subornation de l’information – qu’il ait été consciemment ou inconsciemment édifié m’importe peu, car l’interdiction de dire la vérité démographique aux Français s’assimile de toute façon à un crime de lèse-majesté, de lèse-peuple et donc à une sorte de génocide culturel : « Comme l’Amérique, la France a toujours été fière de se présenter au monde entier comme la championne des valeurs républicaines modernes et ‘’culturellement neutres’’. […] Mais ce rôle de phare l’a aveuglée : […] elle ne s’est jamais pleinement rendu compte que la propagation totale de ces idéaux ont en même temps engendré un citoyen culturellement et ethniquement éventré, un être dépossédé de ses propres racines, à qui le droit même de les posséder est interdit. Elle n’a jamais tout à fait compris qu’un sens fort de l’identité culturelle et ethnique n’est pas l’ennemi des valeurs démocratiques, mais plutôt leur complément nécessaire et naturel. Elle a oublié que la Révolution française, son ‘’cadeau’’ offert au monde démocratique, n’a pas été créée dans un vide ethnique et culturel, mais par un peuple doué d’une identité et d’une histoire : une identité blanche européenne. » On pourrait formuler autrement et avec des nuances mais le diagnostic demeure impeccable.
Bien entendu, ces propos seront ridiculisés par l’effrayante caste des journalistes de gauche : ils brandiront leurs pancartes dénonçant le racisme, la xénophobie, je ne sais quels autres démons, sans tenir compte du désir des « Français de toujours » de continuer à être un peuple enraciné sur sa terre, dans sa langue, dans sa culture, dans ses amours, dans ses choix existentiels, dans sa foi chrétienne : comment puis-je, quant à moi, être serein, quand je vois que notre Église risque de se trouver submergée par une « confession » dont elle a eu beaucoup à souffrir par le passé ; qui, notamment, contredit dans son livre de référence toutes les paroles du Christ ; accuse les chrétiens d’avoir falsifié les évangiles ; permet que les non-musulmans soient réduits à l’état de « dhimis », c’est-à-dire de servitude ?
Ce que je viens d’apprendre de cette source qui paraît sûre – je ne faisais que le supposer auparavant et je me rends compte que mes estimations étaient trop optimistes par rapport à ce qui vient d’être révélé – laisse entrevoir des années très sombres, d’autant plus que nous sommes sous la coupe d’incapables, d’idéologues bornés, de fanatiques de la diversité culturelle alors même que les Anglais, anciennement dogmatiques sur ce point s’aperçoivent que cette diversité n’est supportable que si le noyau central est fort, inspiré, inventif, sûr de lui et j’en passe… ce qu’il n’est pas en France. Je doute que nous ayons la capacité de nous reprendre, de nous retrouver, de nous ressaisir ! Et je ne sais pas si nous serions en mesure d’accomplir notre renaissance sans en arriver à l’impensable : et je crois de tout mon être que la violence serait à la fois une erreur et une horreur. Que faire ? Que décider ? Comment redresser la barre ?
La bataille des européennes devrait, non : doit être le déclencheur de la reprise en nos mains de ce qui est à nous, Europe ou pas : quand on est en train de se noyer, on n’a plus le désir de continuer avec ceux qui nous submergent.
Notes
(1). La drépanocytose est une maladie génétique, grave, héréditaire touchant les globules rouges du sang. D’après les statistiques, la drépanocytose touche près de 50 millions de personnes dans le monde, faisant d’elle maladie génétique la plus répandue au monde. En France, la drépanocytose est également la maladie génétique la plus répandue, atteignant environ 350 nouveaux nés par an, et 6 à 10 000 malades connus et suivis. – La drépanocytose est une anomalie de l’hémoglobine (constituant des globules rouges qui permet de transporter l’oxygène et le gaz carbonique dans le sang). L’hémoglobine normalement présente dans les globules rouges est appelée hémoglobine "A". Chez les sujets atteints de drépanocytose, l’hémoglobine A est en partie ou en totalité remplacée par une hémoglobine différente, l’hémoglobine S, appelée aussi hémoglobine drépanocytaire. – L’hémoglobine drépanocytaire est capable de déformer le globule rouge qui la contient pour donner à cette cellule un aspect en faucille, appelé drépanocyte. De ce fait, le globule rouge ainsi déformé perd sa capacité à circuler dans les petits vaisseaux sanguins, se bloque, entrave la livraison d’oxygène et est détruit précocement. – Le principal symptôme de la drépanocytose est la douleur. Cette douleur apparaît lorsque les globules rouges atteints et déformés se bloquent dans les vaisseaux et dans les os. Elle est tellement insupportable que les malades sont contraints de se rendre d’urgence à l’hôpital, où ils reçoivent de la morphine (seul antalgique capable d’atténuer les fortes douleurs de la maladie). A l’heure actuelle, la drépanocytose ne se guérit pas et les seuls traitements disponibles ne servent qu’à atténuer ou prévenir les douleurs provoquées par cette maladie.
(2). 200.000 arrivants autorisés et peut-être autant de « clandestins »…