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Quand Le Point, en parlant de Jules César, répond aussi, à sa façon, aux élucubrations d'Eric Besson.....(2/2).

            Il est excellent, ce numéro du Point du 15 juillet (n° 1794). 

            Il n'y a rien à redire aux 17 pages du dossier de l'Enquête sur Jules César qu'il comporte (pages 66 à 83), sauf à adresser un grand bravo à François-Guillaume Lorrain, qui a dirigé le dossier; à Jean-Claude Golvin qui l'a - intelligemment... - illustré; à Jean-Louis Bruneaux, archéologue, chercheur au CNRS, qui parle avec des accents de Grimal et de Bainville; et à ceux qui les accompagnent : François Giron (Ce que Rome nous a légué, Et la Gaule découvrit l'urbanisme), Christian Goudineau (Impossible n'est pas César, Vercingétorix, loser magnifique), Jean Malye (César, reporter en Gaule), Romain Brèthes (Astérix et les collabos), et Jacques Dupont (Bibere humanum est).

CESAR LE POINT.jpg
La Une, qui annonce le dossier, représente le magnifique buste de César,
retrouvé 2000 ans après dans le Rhône, le 27 août 2007.
César, à qui nous devons tant.....

            Et, juste après, Romain Brèthes signe un inattendu et fort pertinent Astérix et les collabos où il évoque les deux albums Le combat des chefs et Le chaudron : "Dans ces deux oeuvres, le village gaulois est confronté à des traîtres à la cause nationale : le premier, le chef Aplusbégalix, offre un savoureux portrait de Gallo-Romain, dont l'aspiration à imiter ses vainqueurs et oublier ses racines celtes confine au ridicule..." 

            Des ancêtres qui étaient donc bien là, il y a plus de 2.000 ans, et pas au Mali, en Corée, aux Comores ou l'on ne sait où. Et qui étaient bien, non pas tout et n'importe quoi, et n'importe qui, mais des Celtes. Difficile d'affirmer plus clairement notre filiation, nos origines !.....

            Avant les deux dernières pages, plus techniquespourrait-on dire, où l'on parle de découvertes archéologiques, avec un passionnant entretien avec Luc Long, lui-même personnalité passionnante, l'enquête se clôt par un article qui, sous un air de légèreté, va, lui aussi, au fond, très sérieux, des choses : "Bibere humanum est".
 
            Ah, que nos pères étaient heureux ! Sans police de la pensée, sans pression pour ne pas manger ou boire ceci, ni pour manger comme cela ! Eh, oui, l'article est formel, dans son sous-titre : "Santé ! Boire le vin est humain. Et culturel. La preuve en Gaule".... qui nous rappelle, entre autres, que, si nos ancêtres les Gaulois ont inventé les braies, ils ont aussi inventé... le tonneau !
 
            Et que, "...à la mort d'Auguste, en 14 après Jésus-Christ, la vigne a déjà envahi le pays des Allobroges, c'est-à-dire la vallée du Rhône et les piémonts alpins. Un cépage nouveau (ou plus certainement plusieurs), évidemment baptisé allobrogica, fait son apparition, sorte d'arrière-grand-papa de la syrah de l'hermitage et de la côte rôtie, peut-être aussi de la mondeuse savoyarde...."
            Eh, oui, on boit du vin, chez nous, depuis 2.000 ans. N'en déplaise à qui voudra s'en offusquer..... Et on l'accompagne de forces autres choses bien sympathiques, au premier rang desquelles, évidemment, les cochonnailles, puisque, c'est bien connu, dans le cochon, tout est bon !... (1)
 
            Quand on referme, donc, ce dossier, que l'on a entamé par goût de l'Histoire et désir de la connaître, de la comprendre toujours mieux, on se rend compte qu'en plus, ce dossier a fait un mort, si l'on peut dire. Et que l'immortelle et grand-guignolesque ânerie bessonienne du "conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble" est évidemment renvoyée, là, à ce qu'elle est de fait : même pas une brève de comptoir, même pas une niaiserie abracadabrantesquement abyssale, rien, tout simplement. Le vide total, le néant absolu...

            Dès qu'on est un peu sérieux, un peu cultivé - on aurait presqu'envie de dire "un peu normal".. - il est bien évident que l'on quitte les rivages de l'idéologie pernicieuse des révolutionnaires trotskistes qui tirent les ficelles et veulent uniquement détruire les vieilles Nations historiques; et du crétinisme avéré des idiots utiles qu'ils manipulent....

(1) : Hasard de l'actualité, une quinzaine de jours avant la parution de ce numéro du Point, une dépêche AFP du 26 juin nous apprenait que"…plus de 6.000 amphores ont été découvertes à Toulouse "sur un site datant de l'époque gauloise, un sanctuaire unique en France, où se réunissaient de très nombreuses personnes pour des rites de libation". C’est ce qu’a indiqué,  le mercredi 25 juin, le responsable des fouilles, Peter Jud. Depuis le début des recherches dans le cadre d'un programme d'archéologie préventive lancé il y a 9 mois par la société Archeodunum sur les 2 hectares qui abritaient ces dernières années la caserne militaire Niel, "des masses énormes d'amphores", représentant 21 tonnes, ont été découvertes…."

        Oui, vraiment, Ah, que nos pères étaient heureux !.....

Commentaires

  • Je viens de lire enfin le dossier consacré à cette crapule de Carnot.
    Ce dossier est excessif et contient de nombreuses erreurs. Il n'y a pas eu 80 mille morts à Savenay à partir du 23 décembre 1793, mais aux alentours de 8 à 10 mille, ce qui est déjà énorme, mettre un portrait de Robespierre comme étant Westerman, etc.. Quand à l'Armée Catholique et Royale est encore en pleine forme en novembre 93.
    Je connais bien ces affaires ayant eu l'occasion d'organiser diverses commémorations et cela continue.
    Avant de chercher à enlever les noms de Turreau et d'Amey de l'Arc de Triomphe, il serait plus simple de raser le tombeau de Barère à Tarbes. En effet si les nazis ont eu leur théoricien des lois génocidaires en la personne de Rosenberg (lui-même juif), ces lois ne visaient pas que le peuple juif, la république a eu son théoricien des lois exterminatrices, Barère de Vieuzac, lois destinées non pas aux seuls vendéens mais à tous ceux (plus de 60 départements visés) qui refusaient le bonheur nouveau voulu par la Révolution. Ne considérer que la cause vendéenne serait manquer à la cause du souvenir que nous défendons, et apporte de l'eau au moulin de ceux qui pensent encore que la Révolution fut bien accueillie.

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