Frêche contre "le totalitarisme des idées"....
Dans la droite ligne de ce que nous écrivions à propos de l'émission de Franz-Olivier Giesbert (1), comment ne pas approuver ce que dit Georges Frêche, lorsqu'il rejette les accusations de racisme ou de "beaufitude", et qu'il attaque le "totalitarisme des idées", dans son prochain livre "Trêve de balivernes, pour en finir avec l'hypocrisie".
(1) : Voir la note du mardi 16 février, "Un grand souffle d'air frais chez FOG....", dans la Catégorie "France (politique intérieure...)."
Sinon, pour les trop pressés, ou les trop impatients, ou les trop flemmards.... c'est ici: Un grand souffle d'air frais chez FOG.....pdf
"Pour quelqu'un du sud comme moi qui a de la faconde, du bagout, qui aime l'esbroufe et les bons mots, bref qui a son franc-parler, je suis facile à coincer pour peu qu'on en ait envie. On prend une phrase, on l'enlève de son contexte et on aboutit au contraire de ce que j'ai dit", écrit-il.
Voici quelques propos significatifs tenus par Georges Frêche, à propos de ce livre volontairement conçu comme un brûlot, qui paraîtra le 25 février: notre démarche, en faisant écho à ces propos, ne vaut bien sûr pas approbation de la totalité des faits et gestes de Georges Frêche, mais il est clair que l'on ne peut que le rejoindre sur ce point précis de la dénonciation de l'étouffement de la pensée; et de la tyrannie du politiquement correct...
"Après avoir tellement souffert de l'affaire des Blacks de l'équipe de France, je m'étais dit "j'apprends, je me laisserai plus piéger". Or c'est mission impossible ! Ou alors je ne suis plus du sud, je me mets un boeuf sur la langue, je me camoufle... Bref, je ne m'appelle plus Georges Frêche. Et pourquoi n'aurais-je pas le droit d'être moi-même ?... Vous l'avez compris, je n'arriverai pas à me taire, ni à marcher comme un pingouin, encore moins en cadence".
"Est-ce qu'on aurait affaire à un nouveau totalitarisme ? Un totalitarisme des idées, cela va de soi. Avec, dans le rôle de la guillotine, le lynchage médiatique par exemple".
"Progressivement le PS s'est érigé en garant de la moralité... La fabrique d'idées étant en panne, ce qu'offre le PS, c'est la mise en avant d'une société émiettée en particularismes, minorités", affirme-t-il.
Il dénonce aussi, et c'est bien vu, "le dédain d'une certaine France envers une autre".
"Le monde de la politique est sanglant... de temps en temps on se fait rattraper par un chien méchant ou un groupe de loups affamés, et on se fait traîner dans la boue, éreinter, déchiqueter....
Il est évidemment dommage que Georges Frêche ne semble découvrir l'hypocrisie ambiante que lorsqu'il est concerné, et victime lui-même du lynchage médiatique. On aurait aimé l'entendre, par exemple; lors de ce qu'Antiquus a justement nommé "l'énorme opération contre Benoît XVI".
Mais, bon.....
Commentaires
Il joue les persécutésmais il se moque du peuple et traite ses électeurs de c... et ne leur envoie pas dire;déplaisant probablement souffrant,il n'excelle que dans un domaine,l'augmentation des impots,où il est médaille d'or. Enfin il est lent à la détente,ce n'est qu'aujourdhui qu'il aperçoit des totalitarismes de le Ripoublique et de la Démoncratie,non il ne faut pas qu'il soit réélu où alors c'est que nous serions vraiment c... Je plains le Languedoc.