Mieux connaître, pour mieux comprendre et mieux évaluer... : Regards croisés sur l'Islam (VI)
Aujourd'hui, la parole est à une journaliste courageuse, Wafa Sultan, qui s'exprime sans s'en laisser compter sur Al-Jazeera TV (Qatar, extraits d'une émission de février 2006): Journaliste_courageuse 4° regard sur l'Islam.wmv
Wafa Sultan a grandi en Syrie dans une famille musulmane traditionnelle. Son père, musulman dévot, était négociant en céréales. Jusqu’à l’âge adulte, Wafa Sultan suit tous les préceptes religieux. Sa vie bascule en 1979 : alors étudiante en médecine, elle assiste à l’université à l’assassinat de son professeur par des membres des Frères Musulmans. « A ce moment précis, j’ai perdu la foi en leur dieu, et commencé à remettre en question tous nos enseignements. C’était le tournant de ma vie, et cela m’a amenée à la situation présente».
Expatriée en 1989 aux États-Unis, elle commence à écrire et s’occupe d’un site réformateur de l’islam « An-naqed » (la critique). C’est à la suite de l'interview ci dessus, sur la chaîne Al-Jezira, le 21 février 2006, que Wafa Sultan atteint une renommée planétaire. L’interview a été téléchargée sur Internet plus d’un million de fois en deux semaines.
Pour Wafa Sultan, les musulmans du monde se sont enfoncés dans la barbarie. À contre-courant de la thèse du choc des civilisations, la psychologue oppose la barbarie à la modernité, la violence à la raison.
Commentaires
"Pour Wafa Sultan, les musulmans du monde se sont enfoncés dans la barbarie. À contre-courant de la thèse du choc des civilisations, la psychologue oppose la barbarie à la modernité, la violence à la raison."
Bon, et alors vous proposez de valider ce schéma simpliste? Seulement, si vous le faites, vous allez être obligés de vous l'appliquer à vous-mêmes... Et alors gare aux dégâts! Rien ne résistera de nos fidélités et de nos convictions si nous acceptons ce dissolvant. Encore une fois, je ne dis pas cela pour venir en aide à l'islamisme, mais pour mettre en lumière les dangers d'un certain anti-islamisme. On ne peut pas approuver la modernité contre l'Islam et la critiquer parce qu'elle est dissolvante.