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Samuel Benchetrit, acteur majeur du processus de dé-civilisation

            C’est après un coup de gueule d’Alain Finkielkraut que nous avons décidé d’ouvrir une Catégorie spéciale dans ce blog, Réagir au processus de dé-civilisation, chargée de répertorier les différentes émissions radio/télé et les différents journalistes qui mériteraient de figurer dans cet anti palmarès.

            Voici quelqu'un qui s'invite de lui-même, et qui s'impose, dans cette Catégorie, vu sa vulgarité et sa grossiéreté vraiment stupéfiantes: Samuel Benchetrit.

            On en connaîtra les raisons en lisant la page internet de 20 mn online, du 14 septembre, qui raconte l’altercation finalement assez violente qui a opposé ce bobo parisien à Eric Zemmour, qu'il prétendait ridiculiser d'abord puis, tout simplement, faire taire.

            Dans cette page (que nous reproduisons ci dessous) se trouve la vidéo suivante, véritablement édifiante :

            http://www.20min.ch/ro/entertainment/television/story/29313956

samuel benchetrit.jpg

 

            On y découvre Samuel Benchetrit sous son vrai jour : un soi-disant anticonformiste, finalement très conformiste ; un soi-disant non violent, finalement très violent ; un adversaire de la peine de mort qui déclare qu’il faut la donner à ceux qui ne pensent pas comme lui (vieux réflexe bien connu à gauche et à l'extrême gauche...). Bref, un vrai bobo, bien ronronnant dans le conformisme de sa caste et ses certitudes pseudo révolutionnaires ; bien enfermé dans sa bulle idéologique dont il ne sort que pour aller dîner en ville avec les autres bobos dorés, ses frères, dont est composé son monde, le seul qu’il connaisse ;  bien embourgeoisé dans son système en vase clos, qui lui convient parfaitement parce qu’il lui donne son fric, et qu’il revendique hautement.

             Et d’une terrifiante vulgarité dans l’expression, de toute évidence révélatrice d'une grande pauvreté intérieure (on se contentera de manier l'euphémisme....). Quelqu'un qui donne un spectacle aussi lamentable en public, à la télé, est-il plus à blâmer qu'à plaindre ? Le débat est ouvert....

             Voici la page de 20 mn online. Ceux qui le souhaitent pourront s'amuser à compter les mots orduriers qu'emploie ce personnage (un vrai déluge !): ils sont peut-être les seuls qu'il connaît, et constituent peut-être le seul bagage intellectuel (!) qu'il a à sa disposition ?

Nouveau clash

Eric Zemmour, «il faut lui couper la tête»

Le chroniqueur de l’émission «On n’est pas couché» s’est fait remballer samedi soir par Samuel Benchetrit ne supportant pas les propos tenus par Zemmour sur la peine de mort.

Tout a commencé quand Eric Zemmour a fait part de son regret que la peine de mort soit devenu un sujet tabou: «Quand j’étais jeune il y avait des débats enflammés à la télé pour ou contre la peine de mort et j’adore les débats enflammés. Et aujourd’hui, on interdit ce débat on n’a pas le droit d’être pour, on passe pour un criminel de guerre, un nazi. Donc ça m’énerve donc j’ai toujours envie de défendre la peine de mort».

Ce à quoi l’acteur, réalisateur et écrivain Samuel Benchetrit a déclaré: «Il faut lui couper la tête», précisant: «On ne peut plus dire des trucs comme ça à la télé. (…) C’est fini la peine de mort, ça suffit maintenant, ça fait chier, c’est des conneries».

Très remonté contre le chroniqueur de Laurent Ruquier, Benchetrit ne l’a pas lâché lui lançant: «Allez vivre au Texas et nous faites plus chier, putain, merde. Là-bas vous serrez très heureux, vous allez être un dieu. (…) J’ai arrêté d’avoir la télé à cause des mecs comme vous».

Si l’affrontement verbal s’est déroulé dans un climat plutôt détendu, notamment avec les éclats de rire incessants de Ruquier, les propos de Benchetrit n’en sont pas moins véhéments voire menaçants.

Eric Zemmour, ayant attaqué en justice le rappeur Youssoupha qui avait déclaré dans une chanson «J’mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Eric Zemmour», fera-t-il de même à l’encontre de Samuel Benchetrit qui a clamé qu’«Il faut lui couper la tête»?

Commentaires

  • Vous avez tout dit excellemment de Samuel Benchetrit.

    Cet épisode n'est, d'ailleurs, pas le premier, ni le seul, où ce triste bonhomme ait sévi à la télévision. Il est coutumier du fait.

    Samuel Benchetrit n''est pas une "racaille" des quartiers, un beur des cités, un ilote type Youssouf Fofana. Ses origines - n'est-ce pas ? - sont assez différentes. Sa situation aussi. Il ne fait pas partie de ceux qui brûlent des voitures, pillent des magasins ou cassent des abri-bus. Ni même de ceux qui tuent - et qui tuent parfois atrocement - d'autres pauvres types, comme eux.

    Samuel Benchetrit, lui, a de l'instruction et il fait partie, à différents titres, d'un certain établissement, installé de longue main dans les sphères d'influence où l'on se moque bien des abri-bus, des voitures, des flics et des règlements de compte entre pauvres types de banlieue.

    Le monde de Samuel Benchetrit et ses pareils (très gauche caviar intello) ont, eux, des ambitions d'une autre envergure. Ils cassent et ils tuent aussi. Leur cible c'est la France historique, qu'ils détestent parce qu'ils n'en sont pas, et la civilisation européenne, parce qu'aux divers sens du mot, elle a dominé le monde.

    De tous les types de casseurs ce sont sans-doute les plus radicaux.

  • Le procédé employé par Benchetrit et ses semblales - toujours le même - consiste à criminaliser certaines opinions. Les nazis avaient inventé les "vies sans valeur de vie ", nos modernes censeurs ont inventé les opinions sans valeur d'opinion — les opinions qui ne sont pas des opinions, mais des crimes.
    Dans une telle perspective, ni le courage ni le talent de l'adversaire ne peuvent évidemment être reconnus. L'adversaire devient un ennemi, dont on ne saurait reconnaître les qualités en même temps que l’on critique ses opinions.
    Ce qui revient à procéder à la façon des régimes totalitaires, qui ont eux-mêmes toujours mesuré la valeur des productions littéraires, intellectuelles ou artistiques à l'aune de leur conformité à l'idéologie du moment.

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